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Le tour du monde du sexe

Des Moso aux Sambia, de Hawaï jusqu’à Tahiti, découvrons les pratiques anciennes les plus curieuses. 



Outil, nourriture, mari, épouse, le Canela ne refusait rien à ses voisins. D'autant que, selon lui, un embryon a besoin de la semence de plusieurs hommes.

Les chasseurs-cueilleurs canelas partageaient tout, y compris femmes et maris. Une condition de leur survie dans la jungle amazonienne. 

Vous aurez beau chercher, vous ne trouverez pas plus généreux que les Canelas de l'Amazonie. Du moins, les Canelas d'avant le contact avec la prétendue civilisation. Tous les membres d'un même village partageaient leurs possessions à la moindre demande. Il faut dire que ces chasseurs-cueilleurs n'avaient pas besoin de grand-chose pour vivre : des arcs et des flèches, des calebasses alimentaires, des vêtements. Refuser à son voisin un quartier de gibier, quelques baies et même sa femme faisait de vous un être asocial, le mal incarné. La survie de la tribu passait par ce partage.

Avec la bénédiction de ses parents, la jeune fille teste sexuellement ses prétendants dès l'âge de 13 ans dans une hutte qu'ils lui bâtissent.

Jeunes filles kreung devant leur chambre d'amour. 

Les Kreungs habitent dans de petits villages disséminés dans une jungle montagneuse au nord-est du Cambodge. Ils cultivent le riz sur brûlis, pêchent et chassent, pratiquent des sacrifices d'animaux pour se guérir et croient à des esprits protecteurs vivant dans la forêt, les Alaks.
Les parents prennent très au sérieux le bonheur de leurs filles, aussi pas question de leur imposer un époux qui ne leur conviendrait pas, intellectuellement et sexuellement. Quand la « prunelle de leurs yeux » atteint l'âge de la puberté, vers 13-14 ans, ses parents lui bâtissent alors une hutte d'amour.

  • Les Papous Sambia buveurs de sperme 

Le tour du monde du se*e : les Papous Sambia buveurs de sp*rme 

Pour devenir un féroce guerrier, le jeune garçon Sambia doit se méfier des femmes et boire le sperme de ses aînés.  

Comment transformer un jeune garçon tétant le sein de sa mère en homme accompli ? En lui inculquant la peur des femmes et en lui faisant boire du « lait masculin », autrement dit du sperme au cours d'une très longue initiation à connotation homosexuelle.
Dans les années 1970, l'anthropologue américain Gilbert Herdt a séjourné longuement chez les Sambias vivant d'agriculture et de chasse, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Il raconte que l'initiation des jeunes garçons débute entre six et dix ans quand ils sont séparés de leur mère pour vivre ensemble dans une maison commune.
Cette séparation est marquée par une cérémonie de sept jours au cours de laquelle tous les jeunes garçons concernés doivent affronter 18 rituels, certains relevant carrément du supplice. Les hommes de la tribu les entraînent très loin du village pour rejoindre le terrain d'initiation. Pour commencer, chaque garçon est mené près d'un cours d'eau où un guerrier lui fiche un bâton pointu dans les narines pour le faire saigner abondamment. Pendant ce temps, les autres adultes entonnent des chants guerriers. Si un môme effrayé tente de s'échapper, il est traité avec encore plus de cruauté.

Saigner pour se purifier

Il est maintenant temps de passer à la cérémonie dite le « manger du pénis ». Selon les Sambias, la seule façon pour un garçon de perdre sa part de féminité et de devenir viril, c'est de boire du sperme. Le donneur est un « bachelier », c'est-à-dire un jeune guerrier qui est sur le point d'achever sa propre initiation. Souvent, c'est un oncle du jeune garçon. La fellation s'effectue dans les fourrés et peut se reproduire à plusieurs reprises durant la cérémonie.
Quelques mois plus tard, cette cérémonie se répète, mais avec la nécessité de boire le plus de sperme possible, toujours histoire de devenir le plus valeureux des guerriers. Lors de la puberté des apprentis guerriers, une troisième cérémonie fait d'eux des bacheliers. De buveurs de spermes, ils deviennent des donateurs. Ils sont sévèrement battus et fouettés pour s'endurcir. Le sang doit pisser à flots, du nez, en signe de purification de toute contamination féminine. Enfin, les bacheliers doivent capturer une femme ennemie, et tuer un guerrier étranger après lui avoir fait avaler sa propre semence.

Une odeur à éviter absolument

Cette étape franchie avec succès, le jeune guerrier a le droit d'épouser une jeune fille, mais celle-ci doit être tout juste pubère. Et pas question de lui faire l'amour aussitôt. Durant les premières années du mariage, le seul acte sexuel permis est la fellation avec la croyance que la semence favorisera la production de lait de l'épouse après ses futurs accouchements. Quand, enfin, le jeune homme a l'autorisation d'introduire son sexe à l'endroit que la nature a prévu, il devra néanmoins se garder absolument de sentir l'odeur génitale de son épouse. Ce qui l'oblige à n'introduire que l'extrémité de son pénis dans le vagin de celle-ci, sous peine de tomber malade. De même, doit-il boucher son nez avec des feuilles de menthe. Alors, ne parlons pas d'amours anales... Avant de faire l'amour, le guerrier ne doit pas oublier de demander une fellation à sa femme toujours pour que son sperme se transforme en lait maternel. Très important, enfin, à chaque menstruation de sa partenaire, le mari doit se faire saigner du nez pour ne pas être pollué par le sang menstruel.
Le jeune Sambia devient un guerrier à part entière quand il devient père pour la première fois. Le problème, c'est qu'il ne doit plus fréquenter son épouse jusqu'au sevrage de l'enfant, vers trois-quatre ans.

La peur des femmes

Entre 20 % et 30 % des tribus de Papouasie-Nouvelle-Guinée pratiquaient autrefois cette initiation des jeunes guerriers avec le sperme. Par fellation et même par sodomie. L'aimable donateur est parfois appelé le « père-anus ». Certaines tribus pensent même qu'un jeune garçon ne peut émettre sa première semence qu'après avoir été inséminé oralement ou analement.
Dans toutes ces tribus, dès son plus jeune âge, les garçons sont élevés dans la peur des femmes. Certains ethnologues pensent qu'il faut y voir un lien avec le fait que les époux sont en général bien plus vieux que leurs conjointes. Craignant que celles-ci les trompent avec des jeunes gens vigoureux pour assouvir leurs besoins sexuels, ils auraient donc mis en place cette stratégie de la peur.
Aujourd'hui, sous l'influence des missionnaires, cette belle tradition du sperme virilisant a quasiment disparu. Elle ne se maintient plus que parmi de rares populations isolées.





  • La beauté des petites lèvres vaginales sur les îles de Chuuk


Danseuses des îles Chuuk.

 Dans ces îles micronésiennes, la beauté d'une femme tient à la grandeur et à la couleur de ses petites lèvres qui font, dès l'enfance, l'objet de tous les soins.

  • Chez les Wodaabe, les hommes jouent aux pin-up

Les hommes de cette tribu peule se maquillent, dansent et chantent sans complexe pour séduire les jeunes filles. De vraies drag-queens !

 

 Les Peuls sont un peuple qui habite toute la bande Sahélienne. Seule une partie d'entre eux, les Wodaabés, ont gardé leur mode de vie nomade. La majorité des Wodaabés vivent au Niger. On les voit aussi à Ingall. Certains groupements ont leur terroir d'attache dans les environs, d'autres passent par là comme beaucoup de nomades à la recherche des pâturages salés. Ce sont les derniers arrivants de la plaine de l'Ighazer au milieu du 20ème siècle, la progression de l'agriculture dans le sud du pays les obligeant à chercher des pâturages de plus en plus vers la Nord. Durant les grandes sécheresses des années 70, ils quittèrent l'Ighazer pouir revenir y nomadiser, voire s'y sédentariser dans les années 80.
Les Peuls Wodaabé effectuent un nomadisme du Nord Nigeria juqu'au Nord Niger, en saison des pluies ils quittent les zones cultivées pour faire pacager leurs troupeaux dans les patures salés du Nord de Ingall, après les récoltes ils redescendent sur près de 1 000 km.
Pendant la fête officielle de la Cure Salée à Ingall, ils enchantent les touristes avec leurs danses traditionelles spectaculaires, le Yaake. Cette période de fête est l'occasion de mariage et du Gerewol (fête des Peulhs).

 

Le Yaake, les yeux qui roulent : 

Le Yaake peut durer des heures chaque jour, les hommes dansent et chantent sous le soleil. Certains des hommes ont un tour dans leur sac : ils boivent un thé d'écorce fermenté, qui a un effet hallucinogène, mais aussi permet aux hommes de danser pendant des heures.
Le Gerewol est un concours de beauté, mais il est aussi un rituel de cour, comme l'apparat mène souvent à flirt et potentiellement à mariage. Dans la culture Wodaabe, la beauté est primordiale, et les femmes sont libres de prendre des maris supplémentaires, à condition qu'ils soient de bonne mine, dans l'espoir qu'ils puissent porter des enfants plus attrayants. De même, les hommes plus attrayants ont tendance à avoir de nombreuses partenaires. Il n'y a pas deux poids deux mesures à cet égard, et le rituel Gerewol est une expression de leur honnêteté et ouverture culturelle.
Les hommes Wodaabés se peignent le visage, habituellement en rouge ou jaune avec des accents blancs et noirs, qui servent à mettre en valeur la symétrie dans les traits du visage, quelque chose que les femmes Wodaabés apprécient fortement. Les hommes Wodaabés ont des costumes de cérémonies traditionnelles, qui, en fonction de la tribu, peuvent être constituées de belles étoffes colorées, de perles et coiffures à plumes, et les enveloppes de cuir ou de jupe. Les hommes chantent et dansent pour impressionner les juges de sexe féminin, une sorte de danse en ligne, où les hommes épaule contre épaule, se balancent aux chants hypnotiques. les plumes volent, les pieds frappent du pied, les cloches sonnent et les visages sont tirés. Alors que les Occidentaux pourraient voir ces visages comme quelque chose que l'enfant ferait "idiot", les Wodaabe croire qu'il s'agit d'un affichage de la beauté. De grands yeux blancs et lumineux, dents blanches sont également considérés comme des caractéristiques attrayantes chez les Wodaabés, en roulant et clignant les yeux, sourire est juste une façon de mettre l'accent sur ​​ces traits.

 

  • Les Tahitiennes, pas si libérées que cela

En s'offrant aux marins, les jeunes filles le firent moins par appétit sexuel que par obéissance aux chefs, qui prenaient les Blancs pour des envoyés des dieux.

Danse à Tahiti, d'après une gravure de John Webber (1785). 

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Les Tahitiennes du Vert Vallon

  • Les organes génitaux remodelés des Hawaïens

Autrefois, les Hawaïens adoraient leurs pénis et leurs vagins, générateurs de plaisir et de vie, et leur consacraient danses et chants. 

Danseurs et danseuses hawaïens. 

Avant l'arrivée de ces Blancs pudibonds, les nouveau-nés hawaïens recevaient deux noms à leur naissance. L'un pour les désigner tout au long de leur vie, l'autre pour nommer leurs organes génitaux ! Après tout, n'est-ce pas logique de donner un sobriquet affectueux à l'organe qui vous donnera du plaisir toute la vie et engendrera votre descendance ? Mieux que cela, il faut également les fêter. Dès la naissance d'un enfant, sa parenté invente des danses et des chants pour honorer ce zizi ou cette zézette. Tout au long de sa petite enfance, l'Hawaïen s'entend répéter combien ses génitoires sont sacrés et doivent être traités avec une…

Des filles pour


  • Les hyper-refoulés d'Inis Oirr
Plus que tout autre peuple de la planète, les Irlandais de cette île considèrent la sexualité comme une saleté à cacher absolument. 

Couple d'Inis Oirr prenant le thé. 

 Dominique Strauss-Kahn n'aurait jamais pu séjourner sur l'île d'Inis Oirr, au large de l'Irlande. Elle abrite certainement la communauté la plus répressive au monde en matière de sexe. L'anthropologue John Cowan Messenger, qui séjourna dans l'île (rebaptisée par lui Inis Beag) entre 1958 et 1966, présente les quelque 350 habitants - des pêcheurs et agriculteurs coupés du monde - comme des catholiques voyant le diable dans la moindre manifestation sexuelle. Les règles et la ménopause sont regardées avec dégoût, les femmes n'allaitent pas pour ne pas exposer leur poitrine, pas de sexe avant le mariage bien entendu et aucune éducation…





  • Les Moso, un monde sans père ni mari
Jusque dans les années 50, les Moso de Chine constituaient la dernière société totalement matriarcale où les hommes comptent pour du beurre.
 


Homme et femme du peuple Moso. 


 
Au pays des femmes… A l’autre bout du monde, au sud-ouest de la Chine sur les contreforts de l’Himalaya, une ethnie de 30.000 habitants encore peu connue préserve à travers les âges des traditions et des rites particuliers. Etonnante résistance du peuple Moso, ce "royaume féminin" isolé au bord du lac Lugu à 2.700 mètres d’altitude, où nos conceptions occidentales chancellent… Dans cette enclave coupée du monde, la femme joue un rôle de premier plan. Les mères sont les piliers de la société, une société matrilinéaire, au sens où seule l’ascendance féminine est prise en compte et où la transmission du nom comme des biens est exclusivement féminine. La notion de père est inexistante. La famille se regroupe autour d’une ou de plusieurs générations de femmes ayant le même ancêtre féminin. Le père n’a aucun droit ni pouvoir sur ses enfants; ne faisant pas partie de la parenté, il est et reste à jamais un étranger. Au pays des amants furtifs… Les hommes et les femmes ne vivent pas en couple. Sans qu’il s’agisse pour autant de "légèreté sexuelle" et tout en observant strictement le tabou de l’inceste, les liaisons se nouent et se dénouent sans aucune contrainte sociale. Sans mariage ni infidélité, cette société exclut si radicalement la possession que la jalousie en devient honteuse… Mis à mal par la politique assimilatrice des mariages forcés menée par la révolution culturelle dans les années cinquante à soixante-dix, le mode de vie des Moso est encore plus insidieusement menacé par les assauts du tourisme, de l’économie de marché et du désenclavement de la région. Tradition et modernité s’affrontent donc dans cette micro-société encore aujourd’hui sans père ni mari. Mais pour combien de temps ?
 


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  • Chez les Nyinba, les frères partagent la même épouse
Pour éviter la division du domaine familial, chez cette tribu népalaise, tous les frères épousent la même femme. Les rares visiteurs des Nyinba sont toujours étonnés de voir plusieurs frères partager une seule épouse et s’en contenter. C’est plutôt l’inverse qui se pratique dans le monde : selon les ethnologues, près de 85 % des sociétés connues pratiquent la polygamie (un homme pour plusieurs épouses). Si cette population tibétaine (et du reste d’autres installées sur les pentes himalayennes) fait le contraire, c’est qu’il y a une bonne raison à cela. S’il y a quelque chose de plus fort que le sexe, c’est bien le pognon. Se contenter d’une femme unique, c’est la seule façon pour des frères d’éviter de partager le domaine familial à la mort de leur mère et de leurs pères. Il en va de leur survie dans cette région montagneuse (entre 2 850 et 3 300 mètres) rude et pauvre, du nord du Népal.
Dans les années 80, la société Nyinba a été largement étudiée par l’anthropologue Nancy E. Levine de l’université de Californie. Aujourd’hui, il reste un millier de Nyinba répartis dans quatre villages. Adeptes du bouddhisme tibétain, ils vivent de la culture de la terre, de l’élevage et du commerce du sel. Quand les fils les plus âgés de la maison commencent à atteindre l’âge de se marier, les parents leur choisissent une épouse, souvent très jeune. Officiellement, elle est unie avec l’aîné des frères, mais les autres sont inclus dans le mariage. S’ils sont trop jeunes pour consommer, ils patienteront le temps voulu. Le mariage idéal compte trois frères, correspondant aux trois tâches assurées par les hommes : la culture, l’élevage et le commerce du sel. Celles-ci pouvant les entraîner loin de la maison durant des semaines et même des mois à des époques différentes de l’année, cela facilite la cohabitation avec leur unique épouse. Quand une famille compte plus de trois fils, il arrive fréquemment que le quatrième soit expédié dans un couvent et que le cinquième parte du foyer pour la ville afin d’y faire sa vie seul.
On pourrait se dire que le fils unique est verni puisqu’il possède une petite femme pour lui tout seul. Le problème, c’est qu’il a du boulot pour trois. Pas sûr qu’il y gagne au change. Parfois aussi, malgré l’effort des maris, leur femme n’accouche que de filles. Aucun souci pour les Nyinba, très pragmatiques : les sœurs épouseront toutes le même homme qui viendra s’installer chez elles. Le veinard !
 


Famille Nyinba

La Polyandrie (Inde): elle épouse 5 frères.


  • La femme collective des Bashilele
Tous les jeunes gens de la tribu vivent sous le même toit, le kumbu, où ils peuvent bénéficier des faveurs d'une épouse commune qu'ils chouchoutent.
 
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Les Bashilele vivent dans le Kasai occidental au Congo RDC. La population totale des Bashilele représente environ 400 000 personnes à l'heure actuelle. Les Bashilele sont organisés en villages de 100 à 1500 personnes environ, clans et classes d'âge. Les Lele sont matrilinéaires et l'anc^tre commun pour former un clan est la mère qui a donné naissance au clan.
Les classes d'âges sont appelées Kumbu, des personnes qui appartiennent à la même génération (on regroupe les personnes nées dans un espace de 5 ans en un kumbu). Chaque kumbu possède un nom, un champ à cultiver ensemble et un tam-tam. Chaque village possède une division de chaque kumbu de sorte qu'il se réunisse lors de fêtes ou qu'ils se reconnaissent mutuellement même hors de leur village. Les membres d'un Kumbu s'appelle mutuellement Mbayi ou ami et pratique souvent un sport de lutte appellé Mikata.
Il existe plusieurs formes de mariages chez les Bashilele, le mariage monogamique et le mariage collectif.
Le mariage collectif chez les Bashilele est étonnant dans la manière de se produire : La jeune fille est enlevée et emmenée par les jeunes hommes d'un kumbu qui veulent l'épouser. Une fois ceci fait, elle est interdite d'exercer toute activité usuelle de femme pendant une longue période pouvant aller jusqu'à 2 ans. Pendant cette période, ses futurs maris s'occupent entièrement de ses besoins nourriture, beauté etc.... et rivalisent d'efforts pour la séduire. Au bout de ces deux ans qui servent à réunir les éléments pour la dot de la femme, les hommes se présentent devant le kumbu des grands parents paternels de la fille. La cérémonie de mariage amène des danses, chants etc....
Pour ce qui est des enfants, ils appartiennent à la famille de la mère, même si le père est connu. La pratique de la polyandrie a une fonction sociale chez les Bashilele. La femme collective doit organiser la paix entre membres de Kumbu, régler les disputes. Cette pratique avait été instituée à une époque où les femmes manquaient dans la société Bashilele et on ne pouvait laisser les jeunes hommes d'un Kumbu célibataires. De l'autre côté, le mariage collectif s'accompagne d'un certain nombre d'interdits matrimoniaux pour la femme également.
Voilà en substance la pratique de la polyandrie chez les Bashilele et le contexte dans lequel il se produit.

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