- Le tri mécano-biologique : les ordures vertes passent dans un gros cylindre qui sépare les matières entre d’un côté les papiers, les cartons, de l’autre les déchets végétaux et les restes de nourriture dites “fermentescibles” qui seront méthanisés pour devenir du compost ou du carburant, le “biogaz”. La ferraille et les gros emballages partent en filière de recyclage ; le reste est incinéré ou envoyé en décharge en cas de mauvaise combustion.
- Le recyclage : le recyclage a ses limites : les objets qu'on recycle ne sont pas encore conçus pour être transformés. Ainsi du papier recyclé. En partant d'une fibre de cellulose “vierge”, tirée du bois, on peut espérer sept cycles de recyclage. Ensuite, la fibre s’avère trop cassante pour être à nouveau exploitée. Chaque étape de recyclage pose la question du traitement des résidus toxiques, chlore et encres.
- La méthanisation transforme la matière organique en compost, méthane et gaz carbonique. Elle nécessite des matières organiques comme des tontes de pelouse. On obtient alors des biogaz et des “digestats”, dont la qualité varie selon la présence ou non de métaux lourds. Cette méthode pourrait être une chance pour le Liban où les ordures ménagères se composent à 60 % de matière organique. Mais pour que ce procédé fonctionne, il lui faut un flux homogène et continu de déchets avec, en amont, un travail de tri et de préparation.
- L’enfouissement des déchets allie le dépôt (en principe sur des terrains peu poreux de type argile) à la méthanisation. Mais cette solution prend beaucoup de place et reste discutable quant à la question de la pollution de l'eau et du traitement des biogaz.
- L'incinération : c’est la méthode qui réduit le plus les déchets. Mais en contrepartie, se posent des questions de santé qui ne sont toujours pas résolues.
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