La maladie du pouvoir existe-elle ?
Le pouvoir nous rend-il malade ?
un élément de réponse dans cette vidéo :
David Owen émet l'hypothèse que de nombreux chefs d'État verraient leur personnalité se modifier lorsqu'ils accèdent au pouvoir : ils deviendraient alors arrogants, narcissiques et même mégalomanes. Au total, le médecin et ex-ministre liste 13 symptômes caractéristiques de ce "syndrome d'hubris" : un sentiment de toute-puissance, une confiance en soi exacerbée, un refus de la critique, une faible empathie...
De l'orgueil, du narcissisme et un refus de la critique.
Le mot "hubris" est, quant à lui, beaucoup plus ancien puisqu'il est né durant l'Antiquité grecque : les philosophes Platon et Aristote décrivaient alors l'hubris comme une démesure, une outrance dans le comportement inspirée par l'orgueil, voire une volonté de supériorité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire