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50 ans après : découverte d’un nouveau groupe sanguin


Les scientifiques ont réussi à identifier un nouveau groupe sanguin après de longues recherches qui ont commencé en 1972. Ce groupe sanguin, appelé MAL, rejoint ainsi une liste déjà conséquente de différents groupes et sa découverte aidera à la prise en charge des patients possédant des groupes atypiques.

Quand on vous dit « groupe sanguin », vous pensez peut-être spontanément aux groupes O, A, B ou AB ? Ce sont en effet les plus connus, pourtant, il en existe en réalité beaucoup plus ! Certains sont très rares, ce qui peut rendre difficile la prise en charge des patients les possédant. Après 50 ans de mystères et de recherches, les scientifiques ont d’ailleurs réussi à identifier un nouveau groupe sanguin. Ce nouveau groupe, appelé MAL, permet d’en savoir plus sur les groupes rares et sa découverte aidera ainsi à améliorer les soins des patients avec des groupes atypiques.
  • Groupe sanguin : de quoi parle-t-on ?
Déjà, posons-nous la question : qu’est-ce qu’un groupe sanguin ? Il s’agit d’une classification des globules rouges, les fameuses cellules qui transportent l’oxygène dans notre corps et qui entrent dans la composition de notre sang. Cette classification se fait selon la présence ou l’absence de certaines molécules, qu’on appelle antigènes. Ces molécules, qui peuvent être des protéines, des glucides ou encore des glycoprotéines, sont reconnues par nos anticorps et induisent une réponse du système immunitaire. D’où leur extrême importance en cas de perfusion !

Le groupe sanguin se détermine donc en fonction des antigènes portés par le globule rouge. Le groupe A aura des globules rouges avec un antigène A, le groupe B avec des antigènes B, le groupe O avec des antigènes O, etc…
On regroupe ensuite ces différents groupes sanguins en système. Les plus connus sont les systèmes ABO et Rhésus (Rh). Mais, en réalité, il existe des centaines d’antigènes différents et donc autant de combinaisons. Certaines seront ainsi plus rares que d’autres.
En Europe, on trouve principalement des individus avec une combinaison des systèmes ABO et Rh. On peut ainsi être du groupe O avec Rh + (plus couramment nommé O+), ; il s’agit des personnes dites « donneuses universelles ». Ces dernières peuvent ainsi donner leur sang à n’importe qui. À l’inverse, les personnes AB+ seront « receveuses universelles » et peuvent recevoir du sang de tous les groupes.

Connaître le groupe sanguin d’une personne est donc essentiel, surtout dans le cas d’une transfusion sanguine.
En effet, on a dit précédemment que les antigènes induisaient une réponse immunitaire. Ces molécules sont essentielles à l’organisme pour différencier le « soi » du « non soi ». Lorsque l’on se fait transfuser, on reçoit du sang venant d’une autre personne. Du sang alors considéré comme « non soi ». Les globules rouges que l’on reçoit risque donc d’être attaquées et détruites par notre système immunitaire.
Connaître le groupe sanguin des personnes est donc vital, car cela permet de connaître sa compatibilité avec les autres groupes. Par exemple, les personnes O- ne peuvent recevoir que du sang O- et risqueraient de graves problèmes de santé si elles recevaient un autre type de globule rouge.


Or, il existe de nombreux groupes, parfois très rares. Les identifier est donc essentiel pour prendre en charge au mieux les patients qui les portent.


Il existe plus de 300 groupes sanguins, mais les plus connus en Europe sont les systèmes ABO et Rh.

  • Au-delà de A, B et O
Les scientifiques cherchent à connaître les combinaisons les plus rares. C’est d’une importance cruciale pour transfuser les patients porteurs de ces combinaisons.

En France, ce sont les personnes originaires d’Afrique subsaharienne, des DROM ou de l’Océan Indien qui sont les plus susceptibles d’être porteuses d’un groupe sanguin, considéré comme rare. On parle de groupe sanguin rare lorsqu’il concerne moins de 4 personnes sur 1000.
C’est principalement la génétique qui est à l’origine des différentes combinaisons et donc des différents groupes sanguins.
On a déjà identifié près de 250 groupes sanguins rares, qui concerneraient environ 700 000 individus. Mais il en existe en réalité plus de 380 à travers le monde !
Parmi eux, on trouve notamment les groupes YT, MNS, Bombay, Lewis, Duffy ou encore Diego.

On découvre souvent ces groupes sanguins par hasard, lors d’un bilan avant une transfusion ou lors d’un suivi de grossesse. Dans tous les cas, il faut réaliser des analyses génétiques pour savoir si l’on fait partie des groupes sanguins rares.
En outre, la rareté dépend principalement de la zone géographique où l’on vit. Ainsi, être Rh- en Chine est rare. Pourtant, cela correspond à 15% de la population en Europe.
Encore aujourd’hui, des combinaisons rares sont découvertes. C’est notamment le cas de ce nouveau groupe sanguin, mis en évidence par des scientifiques du NHS Blood and Transplant (NHSBT) de South Gloucestershire. Une découverte qui aura pris près de 50 ans !
  • Un groupe lié à un antigène particulier : AnWj

Des recherches précédentes avaient pu montrer que 99% de la population mondiale portait l’antigène AnWj. Ce qui signifie, que 1% des personnes ne le possèdent pas. Chez elles, cette absence de AnWj peut être liée à une pathologie ou à la génétique.
Cette découverte d’un nouveau groupe sanguin s’est faite de manière fortuite. Et, surtout, elle a commencé en 1972. À ce moment-là, une femme enceinte se rendait à l’hôpital en urgence pour des problèmes avec son enfant à naître. Malheureusement, les médecins n’ont pas pu sauver l’enfant, dont les globules rouges étaient attaqués par le système immunitaire de la mère. En cause ? Justement l’absence de cet antigène AnWj.
À cette époque, on avait constaté que c’était principalement des pathologies qui supprimaient cet antigène chez les patients, comme des cancers ou des troubles hématologiques. Cependant, dans le cas de cette femme enceinte et d’autres patients issus d’une même famille, on soupçonnait une cause génétique.
Les scientifiques ont donc mené l’enquête. Grâce au séquençage des parties du génome qui codent pour les protéines, ils ont pu rechercher de potentielles mutations génétiques qui seraient responsables de l’absence de l’antigène AnWj.
L’analyse des échantillons a permis d’identifier des délétions particulières. Il s’agit de pertes de morceaux d’ADN et celles-ci avaient principalement lieu au sein du gène MAL. Ce dernier code pour une protéine présente sur les membranes des globules rouges.
  • Un nouveau groupe sanguin : le groupe MAL

Les individus AnWj négatif, privés de cet antigène de manière pathologique ou génétique, ne produisent donc pas la protéine MAL.
Cette découverte a donc conduit les scientifiques à identifier et décrire un nouveau groupe sanguin : le groupe MAL.
C’est un nouveau pas en avant pour l’étude des groupes sanguins rares. Une telle découverte est importante pour améliorer les transfusions sanguines et assurer une meilleure sécurité des patients.
En effet, si les patients AnWj- reçoivent du sang AnWj+ lors d’une transfusion, elles peuvent avoir une réaction immunitaire fatale.
Ces résultats permettront ainsi de mettre au point des tests de génotypage pour identifier les personnes avec ce groupe sanguin.

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