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L'odeur nauséabonde dégagée par des chaussettes sales « très appréciée par les Chamkaras » pourrait venir à bout du paludisme.



Une équipe de chercheurs basée en Tanzanie compte venir à bout du paludisme en mettant au point des pièges odorants à base de senteurs de pieds qui attirent et tuent les moustiques. Lorsque les moustiques pénètrent dans le piège, ils tentent de le piquer et plutôt que de sucer du sang, ils se font tuer par un insecticide ou un agent biologique.

Ain Défali, a-t-elle droit à un barrage collinaire ?

Le barrage collinaire ou retenue collinaire, ouvrage de stockage de l'eau est assimilée à un micro-barrage. Cette eau est utilisée ensuite dans les domaines de l'irrigation, la protection incendie, les loisirs, la pisciculture et l’eau potable. Ce petit barrage permet d’accroître les ressources en eau disponibles au cours de l'année. Le kilomètre 10 (Ferme ex-Si Aâmar et ex-Lihoudi), sur la route d’Ouezzane, serait l’emplacement idéal. Mais, le domaine de Mehdi va être immergé et disparaître. Tant pis pour lui,
Flouss debbane quaidiha zaâtout !

Mise en bouteille de l’eau naturelle de la source d’Ain Défali qui est une eau naturelle et limpide.

L'eau naturelle de source d’Ain Défali est une eau potable qui satisfait aux normes, sans aucun traitement chimique. Pourquoi ne pas prévoir un projet d’exploitation de cette eau à valeur inestimable et fera l’apparition d’« Ain Défali » sur le marché de l'eau embouteillée au Maroc ?


Réunissant tous les critères de sélection requis pour une exploitation industrielle optimisée notamment en ce qui concerne le débit et la qualité de cette source d’eau, le marché de l'eau naturelle au Maroc et nos responsables doivent dôter notre commune d'une unité d'embouteillage dont les retombées socio-économiques sur les habitants de notre région sont plus qu’encourageants.
Le débit moyen de la source doit être réparti entre les usagers à hauteur de 40% du débit et le domaine public hydraulique à hauteur de 60%.

N’oubliez surtout pas qu’une idée avancée peut devenir, un jour, une réalité !

Couverture sanitaire insuffisante…

La couverture de la commune d’Ain Défali, en matière d’infrastructure sanitaire, reste insuffisante par :
- le manque du personnel de santé qualifié et des produits de soins,
- le manque d’équipement sanitaire,
- un nombre important d’accouchements non assistés,
- l’ignorance des règles d’hygiène dans le milieu rural,
- le manque de pharmacie,
- le manque de médecins privés (généralistes et spécialistes),
- le nombre d’ambulances disponibles,
- le manque de chirurgiens dentistes.
L’unique unité de soins existante ne peut répondre aux besoins de santé de cette commune dont le nombre d’habitants est estimé à plus de 30 000 âmes. Pour faire une injection ou un simple pansement les citoyens sont contraints de se déplacer et débourser pas moins de 20 à 200 dirhams représentant les frais de transport et tout ce qui s’en suit. Par ailleurs, vu l’affluence que connaît quotidiennement ce centre de santé, la plupart des malades préfèrent se diriger vers l’hôpital d’Ouezzane ou vers les établissements sanitaires de Sidi Kacem, Fès, Meknès, Rabat et Kénitra. En tout cas, dans la perspective d’un découpage administratif qui fera de la commune d’Ain Défali une Daïra, la réalisation d’un centre hospitalier reste une revendication constante de la population locale et d’au moins trois autres dispensaires dispatchés au niveau des douars périphériques. Nous appelons les autorités concernées à intervenir pour prendre en charge nos doléances. Nous demandons juste nos droits les plus élémentaires, particulièrement le droit d’accès convenable à la santé publique.

L’école de la gare d’Ain Défali est menacée de fermeture.

L’école de la gare d’Ain Défali est menacée de fermeture dans les prochaines années. Cette école rurale a perdu son lustre d’antan et se meurt chaque année un peu plus, dans l’indifférence totale des responsables.
Fermer cette école c’est renvoyer ses élèves sur d’autres établissements scolaires et les parents se sont pas favorables aux regroupements qui éloignent davantage les enfants de leurs domiciles. Il est temps de tirer la sonnette d’alarme et d’attirer l’attention de nos hommes politiques sur les dangers probables d’une éventuelle fermeture de l’école de la gare, à passé glorieux, qui a vu sortir de ses entrailles, de grands intellectuels, scientifiques, hommes politiques marocains.
Il est temps de rénover cette école pour lui donner un nouveau look intérieur et extérieur, d’installer des toilettes, de l’approvisionner en eau potable et de la connecter au réseau électrique.

Pour vous, c’est quoi la jeunesse ?

La population d’Ain Défali est jeune, entre 25 ans et 40 ans. Sa force, c’est sa jeunesse. Elle est touchée en grande partie par le chômage. Et cette jeunesse, c’est finalement quoi ?

La jeunesse, c'est la passion pour l'inutile.
L'âge auquel on partage tout est généralement l'âge où on n'a rien.
S'il est vrai que la jeunesse soit un défaut, on s'en corrige bien vite.
Plus on est jeune, plus on touche au mystère de la joie.
On peut naître vieux comme on peut mourir jeune.
La jeunesse a cela de beau qu'elle peut admirer sans comprendre.
La jeunesse serait idéale si elle venait un peu plus tard dans la vie.
La jeunesse est une fraction de folie.
Je n'admire pas la jeunesse pour la brutalité de ses certitudes mais pour la sincérité de ses angoisses.
La beauté finit en laideur, le destin de la jeunesse est d'être flétrie, la vie n'est qu'un lent pourrissement, nous mourons chaque jour.
Qui de vous n'a pas regretté cet âge où le rire est toujours sur les lèvres.
La jeunesse est une douleur en manque de compréhension.
L'enfant marche joyeux, sans songer au chemin ; Il le croit infini, n'en voyant pas la fin.
La jeunesse s'enfuit sans jamais revenir.
Etre jeune, c'est avoir un esprit qui calcule et un coeur qui ne calcule pas.
Si l'on veut retrouver sa jeunesse, il suffit d'en répéter les erreurs.
L'enfance est un papillon qui se hâte de brûler ses blanches ailes aux flammes de la jeunesse.
La jeunesse montre l'homme comme le matin montre le jour.
Désespoir, amour, gaieté. Qui a ces trois roses enfoncées dans le coeur a la jeunesse pour lui, en lui, avec lui.
La jeunesse heureuse est une invention de vieillards.
La jeunesse est une ivresse continuelle ; c'est la fièvre de la santé ; c'est la folie de la raison.
La jeunesse ? Une merveilleuse chose ! Mais quel crime de la laisser gaspiller par les enfants !
Les habitudes de la jeunesse sont celles qu'on perd le plus difficilement.
Il faut écouter les vieillards : il y a toujours dans ce qu'ils disent un peu de vérité. Mais il ne faut pas leur obéir, car ils ont perdu ce qui faisait leur force : la jeunesse.
Qu'elle est admirable la jeunesse de l'homme ! Elle est toute d'angoisse et de féeries, et il n'arrive jamais à la connaître sous son vrai jour, que lorsqu'elle l'a quitté pour toujours.
La jeunesse est plus apte à inventer qu'à juger, à exécuter qu'à conseiller, à lancer des projets nouveaux qu'à poursuivre des anciens.
Le sang te monte au cerveau - c'est le résultat de la jeunesse - tu ne sais pas le contenir et tu appelles cela de l'enthousiasme.
La jeunesse d'aujourd'hui s'en est trop fait conter, elle sait à quoi s'attendre et elle attend monts et merveilles.
Ma jeunesse est finie Ma jeunesse est partie Je reste sur le cul avec quarante ans d'âge J'ai pris le pucelage de la maturité.

DÉTENTE.

Une femme entre dans une pharmacie et demande de l’arsenic…
- Que comptez-vous en faire ? lui demande le pharmacien.
- C’est pour tuer mon mari…
- Quoi ? Vous plaisantez ! Je ne peux pas vous vendre de quoi commettre un meurtre !
- La femme ouvre alors son sac à main et en sort une photo de son mari avec la femme du pharmacien…
- Ah, évidemment, lui dit ce dernier, si vous avez une ordonnance, c’est différent…

La violence à l'égard des femmes continue de sévir au Maroc.

La violence conjugale continue de sévir dans le milieu domestique au Maroc, surtout au sein de la population jeune et active, quelque soit son niveau intellectuel et son statut social.

Plus de 100 ans après sa création, la Journée de la Femme continue chaque année, le 08 mars, de mettre les femmes à l’honneur. L’occasion de rendre hommage à celles qui se sont battues, souffrent malheureusement toujours ou subissent des inégalités... mais aussi à toutes celles qui se contentent d’être « des femmes du quotidien », et combinent toutes leurs vies en une seule. Les combats à mener sont encore loin d’être achevés. Un jour par an suffit-il pour évoquer les injustices que les femmes subissent à travers le monde ? Certainement pas, mais la Journée de la femme a tout de même le mérite de rappeler que l’engagement continue, et qu’il prend tout son sens à travers ces femmes d’exception.

Au Maroc, pour le moment, chaque femme peut agir pour faire progresser l'égalité. Solliciter son conjoint ou son fils pour les tâches domestiques, participer aux loisirs familiaux, échanger les rôles avec les hommes de son foyer.
Et quand ils ne veulent pas jouer le jeu, qui oblige une femme - la plupart du temps - à ramasser le linge sale, le laver, le repasser si l'homme refuse de s'assumer ? pourquoi les femmes se sentent elles obligées de tout faire quand leur conjoint ou leurs fils refusent de se prendre en main ? S'ils ont faim, ils peuvent cuisiner, d'autant plus que selon eux, les meilleurs cuisiniers sont des hommes.

Alors, au lieu de tout faire, démontrer aux hommes qu'ils ne sont pas des êtres assistés et qu'ils peuvent tout à fait être indépendants de leur maman ou de leur compagne.

L’Origine de Bougdour.

Bougdour, distant de quatre kilomètres au sud d’Ain Défali, est à l’origine un village habité par un homme qui possédait un Gueddour, récipient très apprécié pour la conservation d’olives ou de beurre. Véritable poterie naturelle et traditionnelle, toute unique, car confectionnée à la main experte rurale de Lagdadra, le Gueddour est caractérisé par une grande variété dans l’expression des formes, des volumes et des proportions.







Ce village est connu dans la région du Gharb sous le nom de Lahjafna Bougdour.

On trouve également Bougdour, un autre village près de l’aéroport de Tanger. N’en parlons pas de Bougdour, nom de famille très connu en France.

D’où vient le nom de LAGDADRA ?

Les récits oraux avancent que Lagdadra tire son nom de « fabricant de Lagdadr pluriel de guedra », sorte de marmites fabriquées à partir de l’argile dans la nuit des temps, dans cette agglomération englobant deux douars, distants l’un de l’autre de six cent mètres et situés à quatre kilomètres au nord de la ville de Jorf El Malha. Les potiers de ce village étaient surtout réputés dans la fabrication entre autres de cette poterie artisanale réservée à la conservation de beurre ou de l’eau.
Jadis, pour la fabrication, les potiers de Lagdadra extraient des galeries souterraines des limons argileux des berges de l’oued Ouergha. Après extraction et séchage au soleil, la terre est un peu concassée jusqu’à l’obtention d’une barbotine homogène, celle-ci est alors étalée sur une surface balayée, foulée au pied puis massée sur une natte.
Les fours traditionnels, alimentés par des buissons secs ramassés dans les environs des douars, sont percés d’un à cinq trous au sommet laissant s’échapper la fumée pour atteindre une haute température. Accroupi devant le four pendant toute une journée, le potier va monter les piles de pièces. Les bols sont superposés à l’envers et intercalés à l’aide de trépieds en terre pour qu’ils ne collent pas entre eux à la cuisson. Les portes du four sont fermées à l’aide de morceaux d’argile et de pierres. La cuisson dure 3 à 4 heures.

Principaux produits fabriqués à Lagdadra :

- Marmites ( lguedra , gueddours, barma et tanjia ) et couscoussiers,




- Grands plats ( guessaâ , qasria ),


- Urnes ( khabia ) et jarres ( guenboura , berrada ),




- Gobelets ( ghoraf , kas fakhar ),


- Braseros et barbecue marocain ( majmar, farma , nafekh ),


- Poele ( ferrah , maqla ),
- plats ( mtreds , baz , makhfia , ghtar , tabsil ),




- soupière ( jebbana) , et bols ( zlafa , tarbouch),


- Tambourins ( taârija , lagoual , dahdouh , derbouka ),


- Pots ( mhebqua ),


- Tajines.

Ces produits sont écoulés principalement au souk d’Ain Défali et au souk de Jorf El Melha.

Ne touche pas pas à mon Roi, Mohammed VI, que Dieu le garde, صاحب الجلالة محمد السادس ملك المغرب





Les Marocains et Marocaines témoignent de leur attachement au Roi Mohammed VI, et à la dynastie alaouite qui règne sur le Maroc depuis 1659,
Le Maroc est en ordre de marche sur le plan économique, social et démocratique sous les règnes de sa majesté le Roi Mohamed VI.
Le Maroc est l'un des rares pays arabe a avoir réalisé beaucoup de progrès en peu de temps dans tous les domaines et surtout dans celui de la liberté d'expression et des droits de l'homme.
C'est pourquoi l'appel à manifester le 20 février 2011 sera rejeté. Le refus à cet appel de manifestation sera une reconnaissance citoyenne au progrès que connait le Maroc depuis que sa Majesté le Roi Mohammed VI règne sur le Trône.
Les choses fondamentales et essentielles dans la vie des marocains sont :
- ALLAH (Dieu),
- AL WATTAN (la patrie qui est le Maroc),
- Et AL MALIK (Le Roi, Mohammed VI que Dieu le garde).

Un Anglais place sa femme sur la liste des terroristes pour se débarrasser d'elle.


Un fonctionnaire anglais, en charge de l'immigration au Royaume Uni, a trouvé un moyen peu conventionnel pour se débarrasser de son épouse qu'il devait juger un peu trop envahissante à son goût.
Il a en effet placé le nom de son épouse sur une liste de terroristes recherchés et interdites d'entrée sur le territoire britannique.
Son épouse, partie au Pakistan en vacances quelques jours dans sa famille, a eu la surprise de sa vie au moment de reprendre l'avion pour la Grande Bretagne. La police lui a formellement interdit de reprendre l'avion sans lui donner plus d'explications.


Elle a alors téléphoné à son mari, qui lui a promis de se renseigner, mais n'a pas bougé le petit doigt et l'a laissée, coincée au Pakistan, durant... trois années, au cours desquelles il a pris du bon temps.
L'officier a été démasqué quand il a postulé pour une promotion. Ses patrons ont alors réalisé que sa femme était sur la liste et lui ont demandé des explications. Il n'a eu d'autre choix que de confesser ce qu'il avait fait et a été licencié.

Souvenirs d’autrefois de l’école de la gare d’Ain Défali.

Cela fait du bien de se tourner de temps en temps vers ses souvenirs d’enfance et de revoir avec nostalgie ses premières rentrées scolaires, son premier instituteur ou le tableau noir sur lequel nous apprenions à tracer d'une main hésitante les lettres de l'alphabet. Qu'il est doux de revoir le bureau du maître ou de la maîtresse où nous avons récité d'une voix mal assurée nos premiers poèmes… Souvenez-vous de ces lourds cartables à deux poches seulement, souvent déjà usés par les grands frères ou sœurs, des livres de lecture « du petit et du gros chacal », du livre de calcul aux problèmes illustrés, des cahiers du jour, de la trousse, du plumier, de l'ardoise et de la boîte de plumes...
Il reste, gravées au fond de nos mémoires, des images qui nous rappellent les bons (et parfois les mauvais !) moments passés à user nos djellabas sur les bancs d'école...

Le deuxième à votre gauche est Hamri  de Béni-sennana et
 à l'arrière plan l'instituteur Ould Lakhlifa Mohamed.

A votre droite, l'instituteur d''Arabe, Ould Lakhlifa Mohamed.


Vous souvenez-vous de ces interminables parties de billes dans la cour ou à l’extérieur de l'école à l'ombre des majestueux arbres d’eucalyptus ? Souvenez-vous de ce personnage articulé fait de contre plaqué découpé et vêtu d'une djellaba, que l'instituteur utilisait en 1954-1955 pour permettre à ses élèves de s'exprimer ? Fixé sur le tableau noir par un clou, ce personnage pouvait prendre une multitude de positions. Il pouvait marcher, courir, lever les bras, etc... ... et quelques compléments dessinés sur le tableau permettaient de le rendre vivant : une pierre le faisait trébucher, un panier à la main et il allait au souk, un ballon au bout de son pied et il marquait un but à la plus grande joie des enfants qui l'avaient eux- mêmes baptisé Benya". Matériel pédagogique rustique, certes, mais innovant cependant, Benya a joué un rôle non négligeable dans l'apprentissage de ces élèves qui venaient à l'école avec bonheur malgré l'éloignement de leurs douars. L'auriez vous oublié ?
Encore aujourd'hui il m'arrive de sentir l'odeur douceâtre de craie et d'encre qui flottait dans les salles de classe et je revois, comme dans un vieux film, mes camarades courbés sur leurs pupitres en bois, s'appliquant consciencieusement à remplir une page d'écriture à l'encre violette en tirant la langue ou en pinçant les lèvres...

Ain Défali tire son nom du laurier rose aux fleurs si belles.

Vous l’avez vue, cette ancienne source d’eau à Ain Défali, sur laquelle est montée une éolienne, où poussent des lauries roses aux fleurs si belles ?
 


Jadis, s'y développait le véritable cresson, une plante vivace, riche en vitamines et en sels minéraux, particulièrement apprécié en salade ou en soupe, par les Français (Mr et mme Robert, Mr et mme Quittau, Chareyron, etc…




Ces arbres alternent leurs fleurs en blanc, en saumon, en rose ou rouge….à pétales simples ou doubles…Mais quelle que soit leur couleur, ce sont toujours des lauriers-roses.





On en trouvait souvent, à l’état sauvage, le long de l’oued Rdat; pourtant les lauriers-roses n’ont besoin de presque rien et peuvent survivre à toute canicule. Car l’arbre a développé un mécanisme extraordinaire qui lui permet de limiter ses pertes d’eau, en particulier dans ses feuilles où le système de passage entre l’atmosphère desséchante et le milieu intérieur aqueux est protégé par des poils . S’il résiste à tout, il se laisse cependant envahir facilement, à certaines périodes de l’année, par des pucerons, et des acariens, qui lui noircissent les feuilles…Une façon écologique de s’en débarrasser : une cuillerée à café de savon noir beldi par litre d’eau, dans un vaporisateur…et les pucerons vont stopper leur prolifération…
C’est également un arbre dont les feuilles attirent un papillon de nuit merveilleux : le sphinx du laurier-rose. Il est de ceux qui ne se voient pas souvent, car non seulement c’est un migrateur mais aussi, il met ses habits de camouflage pour échapper à ses prédateurs. Et justement, sa rareté et sa beauté font rêver les collectionneurs de papillons. S’il n’était pas si beau, il ferait peur, car il a sur son dos, une effrayante tête de mort. On l’appelle d’ailleurs le sphinx à tête de mort !....



Il faut dire qu’il sait qui il fréquente, car le laurier rose n’a pas bonne réputation. Il est indispensable en effet que vous sachiez que tout, dans le laurier- rose, tout est hautement toxique : C’est même l’une des plantes de nos régions les plus dangereuses. Feuilles, fleurs, écorce et bois, frais ou séchés, sève et latex, tout est toxique, même à très faible dose. On considère qu’une seule feuille peut être mortelle pour l’homme. Cela commence par de violents troubles digestifs, puis neurologiques et cardiaques…entraînant très fréquemment la mort. Et s’il vous arrive par coquetterie, de cueillir une branche fleurie, et si un peu de sève touche vos doigts, allez vite vous laver les mains et évitez de vous frotter les yeux...Il vous en cuirait. Les circonstances d’intoxication sont le plus souvent des accidents chez l’enfant ; le laurier-rose a même été utilisé à des fins suicidaires ou abortives.


La Gare d'Ain Défali

  
 Un excellent témoignage, de Jeannine et Jacques Quittau, qui rend hommage à Ain Défali 

Quelque part… au Maroc 


AIN DEFALI 

Par Jeannine et Jacques Quittau
 Instituteurs.
 Montage réalisé en janvier 2008,
 54 ans après leur nomination dans ce lieu 
dont le nom pouvait faire rêver : 




La voie de 60. 
Construction entre 1923 et 1928 de la longue antenne 
MECHRA - BEL KSIRI - AIN DEFALI - FES EL BALI -  OURTZAGH - AIN AICHA
 qui pénétrait dans le RIF. 
en 1924,
 ce sera l’antenne AIN DEFALI – OUEZZANE  
à travers la vallée de Ouargha.


 Le train et son équipage devant le Buffet. 




Superbe machine qu'on est fier de servir. 





La gare fortifiée avait cet aspect si l'on supprime les arbres.  


Le buffet de la gare d'Ain Défali. 



Le buffet est devenu « cantine »  c’est-à-dire bistrot et bureau de poste.  


Le directeur de l’école nous montre que tout est fermé. 


La gare est devenue « école »en 1948. 

 De 1954 à 1956 ce fut la nôtre. 
Nous la redécouvrons en 2000.



Planté par nous en 1954, ce géranium


C’était la classe de Jeannine pour 45 enfants 
 dont 1 petit Français en…1954. 


Notre logement… avec des tuiles. 


Un survivant construit pour… le train. 


Qui était alimenté par cet engin désuet, 
 témoin silencieux d’un autre temps. 



Ils avaient bien 20 ans…
 A peine, à peine plus.
 Hélas ! Hors de question 
De revoir ce qui fut 
Car ce qui fut 
N’est plus

N.B : Dans ce montage, le buffet de la gare d'Ain Défali se trouvait en face de l'épicerie de Sbai, à cent mètres de l'école, sur son côté gauche. Le bistrot ou cantine ou poste était dirigé par Mme Robert et est adjacente à l'école et se trouve sur son côté droit.