La misophonie est un trouble qui se manifeste sous la forme d’une répulsion à certains types de bruits de la vie quotidienne allant de la mastication au crissement d’un ongle sur le tableau noir. Il suffit de faire un rapide sondage auprès de votre entourage pour vous en rendre compte : nombreuses sont les personnes qui ne supportent pas certains types de sons. Parmi le top des bruits les plus détestés, on compte notamment celui d’un ongle sur un tableau noir, d’un couteau effleurant une assiette ou encore celui de quelqu'un qui mastique. Pour certains, ces sons spécifiques peuvent provoquer des sentiments extrêmement négatifs allant de la colère jusqu’à la anxiété en passant par le dégoût. Cette répulsion auditive est scientifiquement reconnue et documentée sous le nom de misophonie, un terme qui signifie littéralement "haine du son". Un trouble récemment étudié Si ce trouble est rarement diagnostiqué, il n’en reste pas moins commun. On doit sa découverte à des chercheurs et docteurs américains qui se sont penchés sur le problème à la fin des années 1990. Une équipe de psychiatres de l'Academic Medical Center d’Amsterdam aux Pays-Bas, a suivi leurs traces quelques temps plus tard, en 2013. Leur étude, menée sur 42 patients misophones, a ramené sur le devant de la scène cette pathologie proposant de la classifier en tant que trouble psychiatrique à part. Depuis, des analyses neurologiques ultérieures ont été réalisées pour mieux comprendre la nature de la misophonie et le profil des individus qui en sont atteints. Selon les experts, ce syndrome se caractérise par une répulsion de sons bien spécifiques, de faibles intensités et appartenant le plus souvent au registre du quotidien. Les patients en question détestent ce genre de sons dans la mesure où ils sont générés ou émis par les autres et non par eux-mêmes.
Une aversion symptomatique La misophonie se manifeste généralement dès le plus jeune âge et peut prendre de nombreuses formes de réactions symptomatiques physiques ou mentales. Transpiration excessive, accélération du rythme cardiaque, tension musculaire, sentiment de frustration, comportement d’évitement… La liste des symptômes est longue et ceux-ci peuvent être très handicapants au quotidien. Lorsque c'est le cas, un suivi psychiatrique est conseillé. Néanmoins, les réactions peuvent être exacerbées en cas de stress ou de fatigue. Le problème est que l'origine du trouble reste relativement flou. Des études ont toutefois suggéré qu'il pourrait être lié à une évaluation anormale de signaux conduits par les neurones dans certaines parties du cerveau impliquées notamment dans les émotions. De fait, la misophonie est très difficile à soigner. Parmi les traitements proposés, celui ayant à ce jour obtenu le plus de succès est une sorte de thérapie consistant à écouter durant au moins neuf mois, des sons dérangeants tout en les associant à d’autres, moins problématiques. L'objectif est de parvenir à dissocier les sons des réactions négatives.
Une aversion symptomatique La misophonie se manifeste généralement dès le plus jeune âge et peut prendre de nombreuses formes de réactions symptomatiques physiques ou mentales. Transpiration excessive, accélération du rythme cardiaque, tension musculaire, sentiment de frustration, comportement d’évitement… La liste des symptômes est longue et ceux-ci peuvent être très handicapants au quotidien. Lorsque c'est le cas, un suivi psychiatrique est conseillé. Néanmoins, les réactions peuvent être exacerbées en cas de stress ou de fatigue. Le problème est que l'origine du trouble reste relativement flou. Des études ont toutefois suggéré qu'il pourrait être lié à une évaluation anormale de signaux conduits par les neurones dans certaines parties du cerveau impliquées notamment dans les émotions. De fait, la misophonie est très difficile à soigner. Parmi les traitements proposés, celui ayant à ce jour obtenu le plus de succès est une sorte de thérapie consistant à écouter durant au moins neuf mois, des sons dérangeants tout en les associant à d’autres, moins problématiques. L'objectif est de parvenir à dissocier les sons des réactions négatives.