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Le Maroc produit plus de 15.000 tonnes d'escargots par an

85% de la production nationale d’escargots est destinée essentiellement à l’exportation. Le Maroc table sur une production de 40.000 tonnes à l'horizon 2024.

La production nationale d’escargots s’élève à plus de 15.000 tonnes par an, dont 85% est destinée essentiellement à l’exportation.

De cette quantité le consommateur national ne mange qu’une petite partie, soit 15 %. 

En 2024, la filière hélicicole devra englober près de 10.000 exploitations, avec une surface d’élevage dédiée de 1.000 ha, qui permettra de produire 40.000 tonnes d’escargots par an et générer un chiffre d’affaires annuel de 1,6 milliard de DH.

Les principales espèces exploitées au Maroc sont Helix Aspersa Aspersa (Petis Gris), Helix Aspersa Maxima (Gros Gris), Eobania vermiculata (Mourguette) et Otala lactea.


Naturagency - Escargot petit gris. Helix aspersa aspersa


Le Petit-Gris
Helix aspersa


ESCARGOT GROS GRIS (Helix aspersa maxima) | Photothèque Peuriot ...
ESCARGOT GROS GRIS 
Helix aspersa maxima


Eobania vermiculata (Müller, 1774)

Eobania vermiculata



Otala lactea - Google Search

Otala lactea

La cathédrale d’Imsfrane au Maroc

La cathédrale Imsfrane

L'imposante cathédrale d’Imsfrane, aux beautés enivrantes, tient son nom de sa structure rocheuse en forme d’église avec un fleuron, une flèche et un pignon. Une structure rocheuse parfaitement semblable à la structure architecturale d’une église médiévale.

Cathédrale Amsfrane _ امسفران - YouTube

La cathédrale d'Imsfrane – Gites Atlas
C'est à l'est de Marrakech, la magnifique roche à couper le souffle se situe à 15 kilomètres du village Tillougite,

moroc-co: Tilouguite Elementary city in Morocco

entre Ouaouizerht et Anergui ,

Maroc Ouaouizarth AZILAL .

Au Maroc, Anergui

 niché dans le Haut Atlas près de la commune de Zaouiat Ahensal,

A Zaouiat Ahansal, comment le safran et le thym créent de la ...

se distinguant par ses pins d’Alep et ses vallées fluviales somptueuses qui en font la destination par excellence pour les alpinistes et randonneurs de haut niveau.
Longtemps, la cathédrale, avec ses 600 mètres de paroi verticale, a été pour les habitants de la commune de Zaouit Ahensal la roche protégeant leurs demeures de la chaleur étouffante de l’été et des vents violents de l’hiver. Elle est aussi le symbole de leur richesse et la raison de leur existence.
 La cathédrale d’Imsfrane culmine à 1868 mètres d'altitude.

No photo description available.

Voici la date de l’Aïd El Adha 2020 au Maroc

L’Aïd El Adha, sera célébré le 31 juillet 2020 prochain au Maroc, selon les calculs astronomiques du membre de l’Union arabe des sciences de l’espace et de l’astronomie, Brahim Jerouane.

Voici la date de l'Aid El Kébir 2019 au Maroc

Cette date correspondra au 10ᵉ jour du mois Dou Lhijja 1441, douzième mois du calendrier musulman lors duquel le grand pèlerinage est organisé.
Cette année, la fête du sacrifice sera très spéciale, si elle est organisée. Plusieurs voix se sont élevées, dont des membres de partis politiques, pour demander au roi du Maroc de l’annuler.
Du côté des éleveurs, c’est un autre son de cloche. Ils demandent son maintien, malgré la crise sanitaire, sous peine de voir la majorité d’entre eux endettés et mettre la clé sous la porte.

Aid El Kébir: voici les prix du mouton cette année | Portailsudmaroc

Le Maroc enregistre une hausse record des contaminations au covid 19

Coronavirus au Maroc : le pays enregistre une hausse record des ...

Le Maroc a fait état ce vendredi de 539 nouveaux cas de contamination au Covid-19, soit le bilan quotidien le plus élevé dans le royaume depuis l’annonce du premier cas début mars. Ces cas « asymptomatiques », pour la plupart (457), ont été recensés « en milieu professionnel » dans la région de Rabat-Kénitra (ouest), a précisé le ministère de la santé. Selon la presse locale, il s’agit d’un foyer de contaminations découvert dans une usine de conditionnement de fraises près de la ville de Kénitra.
Jusqu’ici, le pays, qui compte 35 millions d’habitants, enregistrait quotidiennement moins d’une centaine de cas en moyenne. Il apparaît relativement épargné avec moins de 10 000 contaminations au total et 213 morts officiellement recensées.

Le Maroc enregistre une hausse record des contaminations - L ...

Le Maroc dans le Top 15 mondial des producteurs d'oranges.

Le Royaume a produit 1 million de tonnes d’oranges sur une superficie de 57.817 hectares.

En 2018, dernière année des données mondiales, la production d’oranges au Maroc était de 1019 millions de kg soit environ 1 million de tonnes sur une superficie de 57.817 hectares, ce qui lui confère sa 15ème place.
En Afrique du Sud, la production avoisinait les 1,77 millions de tonnes d’oranges cultivées sur 43291 hectares (4,10 kg/m2), la Turquie, 1,9 millions de tonnes sur 50.806 hectares (3,74 kg/m2) et pour l’Espagne, 3,6 millions de tonnes et une superficie de 139.626 hectares, 2,61 kilos par mètre carré.


Le Brésil arrive en tête de liste des plus grands producteurs d’oranges au monde avec 16.713,53 millions de kilos. En effet, la superficie de terre que le Brésil a consacrée en 2018 à la production d’orange était de 589.139 hectares, avec un rendement par mètre carré de 2,84 kilos, comme le montrent les données préparées par Hortoinfo de Faostat, l’agence statistique de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Le deuxième producteur mondial est la Chine avec 9.103,91 millions de kilos d’orange produits en 2018, sur une superficie de 504.683 hectares et un rendement de 1,80 kilos par mètre carré. L’Inde occupe le troisième rang mondial pour la production d’oranges, avec un volume de 8.367 millions de kilos, une superficie de 613.000 hectares et un rendement de 1,36 kilos/m2.

Oranges : Le Maroc dans le top 15 mondial des producteurs.

Le Royaume du Maroc a produit 1 million de tonnes d’oranges sur une superficie de 57.817 hectares.En 2018, dernière année des données mondiales, la production d’oranges au Maroc était de 1019 millions de kg soit environ 1 million de tonnes sur une superficie de 57.817 hectares, ce qui lui confère sa 15ème place.

En Afrique du Sud, la production avoisinait les 1,77 millions de tonnes d’oranges cultivées sur 43291 hectares (4,10 kg/m2), la Turquie, 1,9 millions de tonnes sur 50.806 hectares (3,74 kg/m2) et pour l’Espagne, 3,6 millions de tonnes et une superficie de 139.626 hectares, 2,61 kilos par mètre carré.
Le Brésil arrive en tête de liste des plus grands producteurs d’oranges au monde avec 16.713,53 millions de kilos. En effet, la superficie de terre que le Brésil a consacrée en 2018 à la production d’orange était de 589.139 hectares, avec un rendement par mètre carré de 2,84 kilos, comme le montrent les données préparées par Hortoinfo de Faostat, l’agence statistique de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Le deuxième producteur mondial est la Chine avec 9.103,91 millions de kilos d’orange produits en 2018, sur une superficie de 504.683 hectares et un rendement de 1,80 kilos par mètre carré. L’Inde occupe le troisième rang mondial pour la production d’oranges, avec un volume de 8.367 millions de kilos, une superficie de 613.000 hectares et un rendement de 1,36 kilos/m2.
Toutefois, avec la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), la réalité est devenue tout autre. En effet, le marché des oranges, comme celui de la plupart des agrumes d’ailleurs, se caractérise par une demande exceptionnellement élevée et des prix tout aussi élevés. De même, l’Égypte s’est démarquée en devenant en mars le plus grand exportateur d’oranges au monde, dépassant ainsi l’Espagne. 


Toutefois, avec la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), la réalité est devenue tout autre. En effet, le marché des oranges, comme celui de la plupart des agrumes d’ailleurs, se caractérise par une demande exceptionnellement élevée et des prix tout aussi élevés. De même, l’Égypte s’est démarquée en devenant en mars  le plus grand exportateur d’oranges au monde, dépassant ainsi l’Espagne.

oranges-production-mondiale


Brouille sans précédent entre le Maroc et les Emirats arabes unis



Les relations entre Rabat et Abu Dhabi se sont dégradées depuis que les diplomatie des deux pays n’accordent pas leurs violons à propos de sujets tels que la gestion de la crise libyenne et la situation au Yémen. La diffusion d’un documentaire contre la position du Maroc sur le Sahara, par Riyad et Abu Dhabi y est également pour quelque chose.
Entre Rabat et Abu Dhabi, plusieurs indices laissent transparaître un refroidissement des relations entre les deux pays. Un état de fait surprenant pour le Maroc ainsi que le note, aujourd’hui, le site d’information Mondafrique. Les Emirats arabes unis n’ont plus d’ambassadeur à Rabat qui a rappelé, à son tour, le sien établi à Abu Dhabi.
Petit retour en arrière. Les deux Etats ne partageraient plus la même position quant à certains sujets. Alors que les Émirats arabes unis soutiennent le général Khalifa Haftar, le gouvernement reconnu par l’ONU, basé dans la capitale Tripoli, bénéficie du soutien du Maroc. Une position confirmée par le rôle clé joué par le Royaume dans l’accueil et la rédaction de l’accord des Nations unies de 2015 à Skhirat. Un accord qui demeure, selon l’ONU, le seul cadre viable pour mettre un terme à la crise politique en Libye.
Le refroidissement des relations entre le Maroc et les Emirats arabes unis, réputées pour être au niveau de celles d’un pays frère trouverait son origine dans la position de Rabat vis-vis de Doha, rappelle le site mondafrique. Les EAU et Qatar s’opposant sur un certain de nombres de sujets à l’International, la diplomatie marocaine a, toujours « tenu à se tenir à égale distance entre Doha et Abu Dhabi », selon la même source médiatique.
Ce refroidissement a atteint son comble lors de la diffusion par la télévision saoudienne al-Arabiyyat d’un documentaire sur le Sahara dans lequel les Emirats accusent le Maroc d’avoir conquis le Sahara après le retrait espagnol en 1975.
Quelque temps plus tard, le Maroc a retiré sa participation dans la coalition arabe menée par Riyad, et appuyée par les Emirats, contre le Yémen. Et ce, au vu de la détérioration et de la gravité de la situation au Yémen qui a questionné les préoccupations humanitaires fortes du Maroc.
Suite à ces prises de positions différentes entre les Emirats arabes unis et le Maroc, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, a insisté, lors d’une conférence de presse tenue le 28 mars 2019, sur « les relations historiques profondes » qui lient le Royaume Emirats arabes unis et la volonté du Maroc de les préserver et les renforcer tout en affirmant que leur préservation « devrait être un souci de part et d’autre ». En ce sens, il a posé le postulat selon lequel la coordination devrait se faire dans les deux sens et devrait couvrir toutes les questions importantes, au Moyen-Orient comme en Afrique du Nord.
Des événements ça et là ont continuer d’enrayer les relations autrefois chaleureuses ou du moins courtoises. Ainsi les Emirats ont voté contre le Maroc pour accueillir la finale de la coupe du monde en football de l’an 2026. Dernièrement, les autorités émiratis ont pris la décision de réduire le nombre de policiers marocains exerçant au sein de leur police.
Pourtant, nombreux sont les cheikhs émirats à résider ponctuellement au Maroc dans les luxueuses propriétés qu’ils y ont acquises.
Aujourd’hui, la représentation des Emirats arabes unis à Rabat est gérée par un simple cadre administratif chargé des affaires consulaires. Quant à la représentation diplomatique marocaine à Abu Dhabi, elle est, elle aussi, réduite à un seul agent. Une vraie peau de chagrin … qui durera jusqu’à quand ?

Quand les Marocains pensaient que le pain de sucre était mélangé avec… du sang de sanglier

Vers la fin du XVIIIe siècle, après le déclin d’une industrie du sucre soutenue par les Saadiens et la hausse des importations de pain de sucre, des rumeurs feront leur apparition au Maroc à propos de l’usage de «sang de sangliers» par les Européens pour fabriquer cette denrée. Le sultan Moulay Slimane ira même jusqu’à saisir les oulémas du pays.

Une raffinerie de sucre à Casablanca

La fièvre des interdictions, par les oulémas, de pratiques au Maroc a même touché, au fil des siècles, plusieurs denrées alimentaires au Maroc et produits phares du royaume. Ainsi, des fatwas ont été émises, les siècles derniers, sur le thé puis sur le café. Des oulémas avaient également interdit la consommation du tabac, autorisant les femmes à divorcer leurs maris si ces derniers en fumaient.
Peu de Marocains savent que le pain de sucre, ce bloc de sucre de forme conique toujours en vogue au Maroc, avait fait l’objet de critiques et de rumeurs. Le «Qaleb» avait en effet fait l’objet de plusieurs fatwas, certaines à l’appel du sultan alaouite Moulay Slimane (1792 – 1822).

Le Maroc, un producteur du sucre sous les Saadiens
Avant d’en être un grand consommateur, le Maroc «fut, dans un lointain passé, producteur et même exportateur» du sucre, comme le rapporte Jacqueline Bouquerel dans un article intitulé «L'industrie du sucre au Maroc» (Cahiers d'outre-mer, n° 88, 1969). «La conquête arabe introduisit la culture de la canne à sucre en Syrie, en Egypte, en Afrique du Nord et en Espagne ; dès le Xe siècle cette plante était acclimatée au Maroc», ajoute la chercheuse. Au XIIe siècle, c’est la région du Souss qui était devenue célèbre pour son «sucre réputé, dont la saveur et la pureté étaient, selon les auteurs anciens, inégalables».
Cette version de l’histoire est confirmée par le chercheur Mohamed Stitou qui confirme que le commerce du sucre fleurit au Maroc entre XVI et XVIIe siècle à l’époque du sultan saadien Al Mansour Ed-Dahbi. Il affirme, citant Mohamed Sghir El Ifrani et son ouvrage «Nozhat Al Hadi fi akhbar Moulouk Al 9arn al Hadi Achar», que les Saadiens récolteront des revenus importants du sucre, au point de l’échanger contre d’autres produits, comme le marbre que le sultan saadien utilisait dans ses palais. «Mais cette production de sucre marocain s’incline avec le décès de ce sultan saadien», regrette-t-il.

Une usine de fabrication de pain de sucre

Le déclin de la production marocaine, Jacqueline Bouquerel l'impute plutôt à la découverte de l'Amérique et l'implantation de la canne aux Antilles et au Mexique, dans un milieu tropical favorable, ce qui «périclite les plantations africaines». «La production marocaine de sucre commença à diminuer pour finalement disparaître et le sucre devint une denrée rare, d'un prix élevé», écrit-elle.
Le Maroc se transforme alors en importateur et «ses achats de sucre à l'étranger augmentèrent» en même temps que l'importation du thé vert de Chine qui transita longtemps par l'Angleterre.
C’est entre la fin du XVIII et le début du XIXe siècle que des fatwas feront leurs apparitions au Maroc, avec cette hausse d’importation de plusieurs tonnes de cette denrée aux procédés de production encore méconnues à l’époque. Durant son règne, le sultan alaouite Moulay Slimane ben Mohammed ben Abdallah fera face à plusieurs rumeurs quant aux origines du pain de sucre. Il saisira même les oulémas pour trancher pour autoriser ou interdire cette denrée.

Du sang de sangliers dans la fabrication du sucre !
Ainsi, selon l’ouvrage d’Abdelahad Sebti et Abderrahmane Lakhssassi, intitulé «Du Thé à Atay : l’histoire et les habitudes» (Editions Faculté de lettres et des droits de Rabat, 1999), plusieurs oulémas avaient rapporté, citant des commerçants, avoir eu vent de l’utilisation de sang dans la fabrication du pain de sucre. Ainsi, dans une fatwa, Sulayman ibn Muhammad al-Chefchaouni, connu sous le nom de Hawat et étant décédé en 1816, avait affirmé que «certains musulmans ayant voyagé dans les pays des Chrétiens ont dit que ces derniers mettaient du sang dans le sucre lors de la cuisson en vue de la liquidation, puis qu'ils exagéraient dans sa cuisson et sa liquidation jusqu’à ce qu’il soit blanc et solide, avant de le mettre dans des moules de forme conique». Ces révélations «avaient suscité le débat appelant à son interdiction», ajoute-t-il.
Dans sa fatwa, cet érudit tranche, appelant à ceux qui véhiculent ces récits de s’en assurer avant de les relayer. Il affirme aussi que «la couleur rouge du sucre au tout début du processus provient plutôt de la plante».
L’histoire avait même fait l’objet d’un poème de Hamdoun El Haj Salmi, un fqih décédé en 1817 à Fès qui, sur les pas d’al-Chefchaouni, s’était aussi moqué de ce récit, accusant de «mensonges» les récits qui parlèrent de sucre mélangé de sang pour lui donner sa blancheur et sa forme.


L’érudit et l’un des oulémas de la Zaouiya Naciriya à Darâa, Muhammad ibn Abd al Salam al Naciri, s’était lui aussi saisi de cette question, rapportant les mêmes rumeurs.

«Certains m’ont posé la question sur le sucre, s’il est apparu avant ou après le prophète et si ce dernier l’a consommé. Ils avançaient que les Romains le préparaient avec du sang de sangliers (…) Pour ce qui est dit à propos d’une impureté du sucre à cause du sang, il s’agit de la rougeur qui apparaît lorsqu’il rencontre un feu, due aux roseaux.»

Muhammad ibn Abd al Salam al Naciri

Le pain de sucre, offrande numéro 1 offerte par des Marocains
De son côté, Mohamed Larbi Ben Mohamed Zerhouni El Hachemi, décédé en 1844 et qui été juge et muftis dans la ville de Fès, avait expliqué qu’après avoir saisi les oulémas, ces derniers avaient affirmé à Moulay Slimane que le pain de sucre était autorisé et qu’il fallait écarter toute sorte de doute sur les rumeurs de son mélange avec du sang.
Avec la consommation du thé, celle du sucre, devenu aliment de base, ne cessera de se développer, passant de 1 200 tonnes en 1870 à 10 000 tonnes en 1890, à 40 000 tonnes en 1900 pour atteindre 53 385 tonnes en 1912, rapporte Jacqueline Bouquerel.
L’histoire d’amour entre les Marocains et le pain de sucre connaîtra un nouveau tournant avec la naissance, en 1929, de la Compagnie sucrière du Maroc (COSUMA), une raffinerie à Casablanca dépendant de la Société nouvelle des raffineries de sucre de Saint Louis de Marseille, qui produisait jusqu’à 100 tonnes de sucre par jour, exclusivement sous forme de pains de sucre.


En décembre 1958, le gouvernement marocain crée l’Office national du thé avec des attributions étendues, dès 1963, au sucre. Un office qui deviendra «l'Office national du thé et du sucre» (ONTS). En 1967, Cosuma devient la Compagnie sucrerie marocaine et de raffinage (COSUMAR) et l’Etat acquiert 50% de son capital avant que le groupe ONA ne prenne le contrôle de son capital en 1985.
Le lien qu’ont les Marocains avec le pain de sucre se matérialise aussi dans le fait que cette forme, disparue dans plusieurs pays du globe, se maintient toujours dans le royaume. De plus, le «Qaleb» de sucre continue d’accompagner de nombreux Marocains qui le présentent, même de nos jours, en tant qu'offrande lors de mariages, de fiançailles et même de funérailles.

Snapchat menace un café à Martil

 Le géant mondial Snapchat, apparemment en colère, vient de sommer le propriétaire d’un café chicha à Martil de bien vouloir ôter de ses murs son nom commercial et ses couleurs.

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La photo de l’œuvre problématique pointée du doigt par l’application Snapchat est totalement hilarante. On peut y lire « Snap Chat food ». Le mot food étant écrit plus bas. Et un espace notable entre « Snap » et « Chat » est par ailleurs à préciser. Selon Rue20, Snapchat aurait réclamé que cela, bien que ce soit joli et innocent, soit ôté.
En effet, nul ne pourrait douter de l’innocence du propriétaire dans la question de la contrefaçon. Ou pour dire les choses autrement, personne ne pourrait croire que le local appartient à Snapchat. Mais Snapchat a quand même insisté !
Sur ce média on peut lire : « des internautes ont sur les réseaux sociaux partagé l’information selon laquelle l’application Snapchat a obligé le propriétaire d’un café de chicha à Martil d’ôter son nom commercial de sa façade ».
La même source précise que l’entreprise américaine Snapchat a menacé le propriétaire du café de poursuites et de dommages et intérêts s’il ne s’exécutait pas. Et puisque ça n’avait pas l’air de rigoler, il s’est exécuté : plus de « Snap Chat Food ».
Les internautes ont beaucoup réagi à cette affaire dont on ne peut malheureusement pas disposer de preuves concrètes. L’un d’eux a écrit
 pour rire : « On ne rigole pas avec ces Américains ».

le jour de l’Aid El Fitr sera donc mercredi 5 juin.2019


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Le Maroc va observer le croissant lunaire du mois de Chawal ce mardi 4 juin.
L’astronome Abdelaziz El Khattabi a indiqué que les calculs astronomiques confirment que le 1er Chawal 1440 coïncidera avec le mercredi 5 juin 2019. Le premier jour de Chawal étant le jour de la fête de l’Aïd el-Fitr. D’après lui, le jour de l’Aid El Fitr sera donc mercredi 5 juin 2019.
La période de jeûne commence au début de la nouvelle lune et s’achève au début du cycle lunaire suivant. Même si les calculs astronomiques permettent de connaître précisément le jour de la nouvelle lune, la tradition marocaine exige que l’astre soit observable à l’œil nu. Rappelons que c’est le ministère des Habous et des Affaires islamiques qui annonce officiellement la date de l’Aïd el Fitr au Maroc.
Au Maroc, le retour à l’heure légale sera avancée de 60 minutes (GMT+1) à 2 heures du matin le dimanche 9 juin 2019.


        A  T O U S  M E S  A M I S

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Au Maroc, des jeunes filles mineures continuent de se marier malgré la loi

Les jeunes filles mineures continuent de se marier, alors que l’âge légal du mariage est passé de 15 à 18 ans en 2004. Un article de loi permet pourtant de contourner cette norme.


Au Maroc, l’âge légal du mariage est passé de 15 à 18 ans, lors de la réforme du code de la famille en 2004, mais en réalité, beaucoup de jeunes filles mineures continuent de se marier, parce qu'un article de loi permet pourtant de contourner la norme. 


"Mon plus grand regret, c’est de m’être mariée jeune. Et surtout,
j’ai condamné ma vie et celle de mon bébé"
une jeune Marocaine
à franceinfo

"J'ai condamné ma vie et celle de mon bébé"
Ces mariages ont souvent des conséquences dramatiques. À Casablanca, une jeune fille, mariée à 16 ans et demi, raconte : "Je me disais que mon mari allait me donner plus de liberté, je vais sortir où je veux et faire ce que je veux. Maintenant, je sais que mon idée était fausse". Séparée de son mari et enceinte de sept mois, elle a maintenant 19 ans. "Une fois que tu es mariée, tu restes dans la maison de ton mari. Tu ne vas pas sortir, tu ne vas pas t’habiller comme tu veux".
Comme elle, plus 25 000 jeunes filles âgées de moins de 18 ans ont obtenu une dérogation légale en 2018, grâce à un article de loi qui permet aux juges d’autoriser des mariages de mineures. Un chiffre qui est bien plus élevé qu’en 2004 et qui "interpelle tout le monde", selon le ministre de la justice, malgré la tendance à la baisse depuis 2011.

Abroger la loi
L’exception prévue par la loi est devenue une règle, et c'est ce que dénonce le Conseil national des droits de l’homme, une institution étatique indépendante qui plaide pour l’abrogation de cet article de loi. C’est le combat d’Abdelghani Berdi, membre du CNDH : "Le mariage du mineur c’est grave. Pourquoi ? Parce que, déjà, c’est toute une batterie de violation des droits de l’homme, c’est la violation des droits des enfants, du droit à l’éducation, du droit des femmes parce que mariage des mineurs, en fait cela veut dire filles. Ici au Maroc, c’est plus de 98% des mariages des mineures, donc c’est lié aux droits des femmes."

Si le Conseil national des droits de l’homme plaide auprès du ministère de la justice pour interdire entièrement le mariage des mineurs, un projet de loi est encore en négociation à la Chambre des représentants. 

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Le mariage forcé est inscrit dans la nouvelle loi de lutte contre les violences faites aux femmes. Et les peines sont bien plus lourdes quand il s’agit de mineures. Pourtant, des associations demandent à ce que le mariage des mineures soit clairement appréhendé comme un mariage forcé, alors que se pose la question du consentement d’une jeune fille de moins de 18 ans. À voir si la future réforme du code de la famille osera toucher à ce fléa
u.

Trek dans le désert marocain

Nous voilà de retour de notre escapade dans le Sud marocain ! Un trek fabuleux dans le désert, parmi ses ergs et ses regs, des oasis perdues, des bivouacs enchanteurs, des tempêtes de sables, des silences à couper le souffle, des soirées sous les étoiles sans limites à l’horizon... Qui traverse le désert apprend la valeur de l’eau, si précieuse dans ces paysages à la fois rudes, époustouflants et fragiles où seul le soleil guide ces hommes. « Amazighs » ou « hommes libres» comme se nomment les Berbères, nous prenons vite goût à leur rythme de vie empreint de sérénité dans cette parenthèse hors du temps.


Grave accident ferroviaire entre Kénitra et Rabat

Un grave accident ferroviaire s’est produit ce matin vers 10 H 20 entre Rabat et Kenitra, au niveau du pont de Bouknadel, près de Salé. a fait sept morts. Le chef de train est décédé suite à l’accident, tandis que le conducteur et deux contrôleurs font partie des blessés.











Campagne sur le net en faveur de la réouverture des frontières entre l’Algérie et le Maroc


Depuis quelques jours une campagne sur le web en faveur de la réouverture des frontières entre l'Algérie et le Maroc est lancée.
La pétition a été mise en ligne depuis le vote de l'Algérie en faveur du Maroc pour l'organisation de la coupe du Monde du Football de 2026.
Le vote favorable à la candidature du Royaume pour ce mondial a été suivi d'un message de remerciement adressé aux autorités algériennes par leurs homologues marocaines. Un large mouvement de sympathie de l’opinion publique du royaume envers l’Algérie a été également observé.
Cet échange diplomatique fraternel entre les deux pays a contribué à détendre leurs relations après l'épisode de prétendu soutien militaire qu'aurait bénéficié le Front Polisario, à travers le Hezbollah et l'implication de l'ambassade de Téhéran à Alger pour lui livrer des armes dont des missiles anti-aériens.
Dans le texte de la pétition signée par près de 2000 internautes des deux pays, ses auteurs écrivent que "nous vous invitons à signer la pétition pour la réouverture des frontières Maroco-Algériennes, pour que les familles séparées depuis 1994 puissent oublier leur drame et retraverser cette frontière longue de quelques kilomètres seulement où le temps et les échanges se sont figés".
Elle a été publiée sur le site d'Avaaz.org, une organisation non gouvernementale internationale de cybermilitantisme.

Connaissez-vous le cèdre de Gouraud à Azrou ?



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Le  Général Français Henri Gouraud

Peu de personnes connaissent son nom, si ce n’est en lisant une pancarte accroché sur son corps qu’ils saisissent l’appellation que l’arbre porte depuis bientôt un siècle. Le cèdre de Gouraud, dont l’âge est estimé à 800 ans, doit son nom au Général français Henri Joseph Eugène Gouraud. Baptisé depuis 1917, les versions divergent sur l’origine de ce nom, mais il est utile de rappeler que le célèbre cèdre est mort depuis 2003. 


IFRANE AZROU, la forêt de cèdres.


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IFRANE AZROU, la forêt de cèdres. 


«Monument» historique et naturel de la région d’Azrou, l’endroit ne passe pas inaperçu. Au beau milieu du «Royaume des cèdres», forêt qui regorge d'un grand nombre d’espèces végétales, se tient un arbre célèbre. Il porte le nom de «Cèdre Gouraud», un nom qu’il partage avec le général français Henri Joseph Eugène Gouraud, né en 1867 et décédé en 1946. On le situe dans une zone en bordure de la piste reliant Azrou à Ifrane par le Tizi-n-Tretten, dans une petite clairière entourée d’échoppes pour touristes, à en croire les détails indiqués par «les Têtards Arboricoles», blog sur les arbres vénérables, et l’arbre en général.
Patrimoine exceptionnel qui souffre et se dégrade au fil des années, la cédraie de l’Atlas n’est pas seulement une forêt d’arbres et de cèdres, mais recelle en elle une histoire qui se transmet d’une génération à l’autre. Celle du cèdre Gouraud n’est connue que par les habitants de la région, alors que deux histoires se mélangent pour enfin donner un récit sur les vraies raisons derrière ce nom, partagé avec l’une des figures du protectorat français.
Pour la première, racontée par Michel Tarrier, nous apprend que le nom du cèdre Gouraud a été donné suite au passage des troupes du général Henri Joseph Eugène Gouraud dans la région pendant la première guerre mondiale. Henri Gouraud avait perdu un bras pendant la guerre des Dardanelles en 1915, ayant opposé des troupes britanniques et françaises à l’armée de l’Empire Ottoman dans l’actuelle Turquie.



Le célèbre cliché de Henri Gouraud à proximité du cèdre qui porte désormais son nom. / Cigalou - Dafina


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 H.J.Gouraud
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Joseph-François Poeymirau
 
La deuxième version, elle, donne plus de détails sur ce déplacement. Alors qu’il s’est rendu dans la région d’Azrou, le général aurait tenu de prendre une photo au côté d’un cèdre dont la branche latérale fait penser que l’arbre aussi… n’a qu’un bras. Le cèdre «manchot» prend ainsi le nom de Gouraud.
«C'est en avril 1917 que le Général Gouraud, Résident général au Maroc, fait une tournée à Meknès, Fès, Moulay Idriss, Aïn leuh et la région d'Azrou où il est impressionné par un immense cèdre. Il fait alors la pose en compagnie du colonel Poeymirau au pied de ce magnifique cèdre du Moyen-Atlas et c'est le photographe Ratel qui prend un cliché qui parait dans la presse», indique pour sa part le site Dafina. Les deux versions restent, donc, similaires en fin de compte.

Un cèdre vieux de 800 ans et mort en 2003
Mais le cèdre Gouraud n’est pas célèbre que grâce à son nom ; il l’est aussi pour son destin tragique. L'arbre multicentenaire est, en effet, déclaré mort depuis 2003 pour des raisons qui restent encore floues. Monumental Trees pense que cette mort est causée par «les travaux de terrassement à proximité des racines» de l’arbre réputé comme l’un des plus gros cèdres du royaume.

Le cèdre est alors conservé debout où il est encore visible jusqu’à aujourd’hui. Pour ce qui est des mesures de circonférence, on l'estime entre 8,30 et 8,40 mètres sur écorce. Sa hauteur totale serait comprise entre 40 et 42 mètres alors que son âge serait de presque 800 ans, ajoute «les Têtards Arboricoles».
Espèce assez rare, certains avancent même que cette variété de cèdre ne se trouve que dans une zone très restreinte. Ils la situent même entre Ouguemas au nord-est, puis vers Hebri au sud et au-dessus de Toumliline à l’ouest, dans un rayon de 10 à 15 km vers le sud et l’ouest à partir du fameux cèdre de Gouraud.



Le cèdre Gouraud en 2015. / Monumentaltrees 


Cèdre Gouraud (mort) et d'autres bien vivant 

Les 150 000 ha de cèdre marocain sont répartis sur trois massifs : le Rif, le Haut-Atlas mais l’essentiel se trouve dans le Moyen-Atlas (50 km au sud de Fès et Meknès). «Les Têtards Arboricoles» ne manque pas de souligner que la cédraie de l’Atlas est «en danger». Il cite notamment la surexploitation, le surpâturage et la coupe des branches basses pour nourrir le bétail comme principales causes. En 2013 déjà, l’Union internationale pour la conservation de la nature a classé dans sa liste rouge le cèdre marocain comme l’un des conifères menacés d’extinction.
En novembre de l’année en cours, 300 jeunes cèdres ont été plantés à la sortie ouest d’Ifrane par des jeunes marocains et étrangers. Un reboisement que le Maroc doit encourager pour préserver cette espèce. 


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Magots apprivoisés

Le lieu attire beaucoup de touristes, pour le cèdre mais aussi les singes Magots, des macaques de Barbarie, qui vivent en liberté dans la forêt. Attirés par toute la nourriture que les touristes donnent, on est sûr d'en voir en rentrant simplement de quelques centaines de mètres à l'intérieur de la forêt à partir du cèdre Gouraud. Vous pouvez acheter des cacahuètes dans les baraquements près du cèdre pour donner aux singes, mais ils vendent aussi des barres chocolatées... et les singes adorent ça. 
IFRANE AZROU, la forêt de cèdres. 
IFRANE AZROU, la forêt de cèdres.