Sur instruction du Roi Mohammed VI, le Royaume du Maroc a décidé d’envoyer des avions chargés de produits alimentaires à destination de l’Etat du Qatar, indique lundi un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
Le Maroc rappelle sa solidarité avec les pays du CCG et indique que sa décision vise également à barrer la route aux pays tiers qui veulent exploiter la situation pour prendre des positions au Qatar et dans la région, une allusion claire à l'Iran.
Un mystère qui intrigue la science. Les médecins sont actuellement en train de se pencher sur le cas d'Anya Metyolkina, une fillette de 18 mois qui dort depuis presque un an sans interruption comme le rapporte le Siberian Times. Pendant qu'elle dort, Anya ne se réveille même pas pour manger ou pour aller aux toilettes mais pour autant, il se trouve qu'elle soit en très bonne santé. La fillette s'endort généralement pour quelques jours avant de se réveiller quelques heures puis de replonger dans le sommeil.
Quand Anya est endormie, rien n'arrive à la réveiller. Des tests ont montré que le rythme cardiaque de la petite fille se ralentit et que sa température corporelle chute. Elle passe de de 37 à 35°C. Les parents d'Anya ont découvert la particularité de leur enfant quand elle était âgée de 6 mois. Elle s'est endormie en plein repas. 24 heures après, elle dormait toujours. La mère de l'enfant l'a alors transportée à l'hôpital, craignant que sa fille se trouvait dans le coma. Les médecins l'ont alors rassurée en lui disant qu'elle dormait tout simplement. La petite fille se trouve à l'hôpital depuis un an bientôt et subit de nombreux examens médicaments pour pouvoir expliquer scientifiquement sa particularité. Les experts penchent pour le syndrome de Klein-Levin qui se caractérise par de grandes phases de sommeil.
Des milliers de manifestants ont participé, dimanche 11 juin à Rabat, à la marche nationale organisée à l'appel d'ONG et de syndicats, en signe de solidarité avec le mouvement social "Hirak du Rif".
Selon une étude récente, le fait d’avoir précocement des cheveux gris est relié au risque cardio-vasculaire.
Donc cheveux gris, attention au cœur
Dans une nouvelle étude, des scientifiques suggèrent que les hommes aux cheveux gris seraient plus à risque de développer une maladie du cœur, et ce, peu importe leur âge. Ce critère, s’il est confirmé, pourrait permettre de mieux prédire le risque.
Quand les premiers cheveux gris pointent le bout de leur nez, le cœur est mis à rude épreuve. Et pas seulement parce que la chevelure poivre et sel est un signe de vieillissement. On sait que vieillir est un facteur de risque cardiaque inévitable mais certains signes dermatologiques pourraient signaler ce niveau de risque et il faut être vigilant aux signes cutanés comme les cheveux grisonnants permettrait d’être plus efficace dans la prévention des maladies cardiaques.
L’âge n’est pas le seul facteur prédictif
En plus des facteurs de risques traditionnels (hypertension, diabète, tabagisme ou antécédents familiaux), les cheveux font partie des signes avant-coureurs de la maladie. Plus surprenant, ce constat est valable peu importe l’âge du patient. Les personnes qui voient apparaître leurs premiers cheveux blancs à la trentaine par exemple sont donc tout aussi exposées. Pourquoi ? C’est le niveau de stress oxydant (déséquilibre entre les cellules), en cause dans l’accélération du processus de dégradation des mélanocytes (les cellules qui pigmentent la peau), qui est un signe prédictif.
Un club d'entomologistes allemands a mesuré scientifiquement les insectes dans une réserve naturelle située au nord-ouest de l'Allemagne de 1989 à 2013. Elle a ainsi constaté une baisse de leur nombre de 78% en 24 ans.
Le club allemand a utilisé, pour sa recherche, la technique dite du "piège malaise". Ressemblant à une tente, tous les insectes qui s'y aventurent par hasard atterrissent dans une solution alcoolisée.
Alors qu'en 1989, de un à un kilo et demi d'insectes étaient ainsi attrapés dans les prés fleuris, seuls 300 grammes ont été capturés en 2013. La diversité s'est également amenuisée: en 1989, 143 espèces de syrphes (famille de mouches) étaient observées contre 104 en 2013.
Les changements dans l'utilisation des terres et la perte de l'habitat expliquent notamment cette baisse. La qualité des habitats restants est aussi fortement mise sous pression par la masse d'azote qui atterrit sur nos terres ainsi que par les pesticides utilisés et dont l'impact exact reste difficile à établir. (...) En ajoutant le changement climatique, on obtient un cocktail mortel.
Les insectes remplissent divers rôles: pollinisateurs (indispensables pour la biodiversité), prédateurs pour d'autres insectes (comme les pucerons) ou encore proies pour de nombreux animaux.
Si l'eau est l'un des éléments les plus puissants de la nature, les cascades sont la représentation parfaite de cette force fascinante et effrayante à la fois. Si les chutes du Niagara nous font tous rêver, sachez pourtant que notre planète bleue recèle d'autres chefs-d'oeuvre tout aussi impressionnants souvent accessibles au prix d'une longue randonnée. Petit futé a dressé pour vous la liste des plus belles chutes d'eau du monde.
Chutes de Sutherland, Nouvelle-Zélande Ces chutes verticales, au sud de la Nouvelle-Zélande, s'écoulent sur 580 mètres. On les compte parmi les plus longues du monde. Situées dans une zone difficile d'accès, on les atteint après un trek de 4 jours sur la Milford Track. Le voyage est long est long mais vous en mettra plein la vue. Un conseil : allez-y un jour de pluie, elles sont encore plus impressionnantes !
Chute Dettifoss, Islande Ce n'est ni la plus grande, ni la plus profonde mais certainement l'une des plus impressionnantes puisqu'avec son débit de 200m3 d'eau/h, Dettifoss est la chute d'eau la plus puissante d'Europe. Située sur le cours du fleuve Jökulsa, dans le désert du nord de l'Islande, elle est l'un des exemples les plus flagrants de la beauté et de la force de la nature.
Chutes du saut de l'ange, Vénézuela Du haut de ses 979 mètres, Salto Angel est la plus grande chute d'eau naturelle du monde. Située dans le parc national de Canaima au sud-est du Vénézuela, loin de toutes civilisations, elle est accessible après au moins trois jours de pirogue et une heure de marche dans la forêt vierge. Un voyage exceptionnel au coeur d'une nature stupéfiante et envoûtante.
Chutes de Havasu, Etats-Unis Les chutes d'Havasu se trouvent dans le parc national du Grand Canyon. Ici, le bleu de l'eau se marie parfaitement avec le rouge de la roche pour offrir un décor sensationnel. Situées sur la réserve naturelle d'Havasupai, le peuple aux eaux bleu-vert, ces cascades se situent à 160 km des tous premiers signes de civilisation. C'est donc un endroit protégé et ses eaux sont même considérées comme sacrées par les tribus de la région.
Chutes du Niagara, Canada/Etats-Unis De toutes les chutes, ce sont certainement les plus connues et visitées. Été comme hiver, de nombreux curieux viennent découvrir les fameuses chutes du Niagara. Deux d'entre elles se trouvent sur le sol américain -American Fall et Bridal Veil Falls - et la dernière est au Canada - Horseshoe Falls. C'est depuis cette dernière que l'on a la plus belle vue sur ses majestueuses trombes d'eau. Une étape incontournable lors d'un voyage au Canada !
Les cascades de Plitvice, Croatie Situé entre Zagreb et Zadar, le parc national des lacs de Plitvice est l'un des endroits les plus incroyables de la Croatie. Composé de 16 grands lacs reliés entre eux par plus de 92 cascades et chutes d'eau à couper le souffle, le parc est inscrit, à juste titre, au patrimoine mondial de l'Unesco. Entourés par des forêts d'épicéas, de sapins et d'érables, des animaux rares comme l'ours ou les chats sauvages y vivent en pleine nature. La visite de ce parc est incontournable lors d'un road-trip en Croatie.
Chutes de Victoria, Zimbabwe Situées entre le Zambie et le Zimbabwe, les Chutes Victoria sont l'un des lieux les plus impressionnants de l'Afrique australe. L'eau du Zambèze s'écoule ici sur une centaine de mètres et dans un fracas monumental. Pour découvrir les chutes, optez pour la randonnée ou bien préférez un survol en avion. Pendant la saison des pluies, de mars à avril, elles redoublent de puissance et laissent place à un chaos magnifique.
Chutes d'Iguazù, Argentine/Brésil À la frontière entre l'Argentine et le Brésil, les chutes d'Iguazù sont entourées d'une faune et d'une flore tropicales luxuriantes où toucans et perroquets règnent en maître. Ces 275 cascades s'étendent sur seulement 3 km et déversent 6 millions de litres d'eau par seconde ! Elles sont si impressionnantes qu'elles ont servi de décors à de nombreux films comme Miami Vice ou Indiana Jones 4.
Gouffre de Baatara, Liban Situé à Tannourine, au nord du Liban, le gouffre de Baatara, surnommé " gouffre des trois ponts " est une véritable merveille de la nature profonde de 240 mètres. Pour découvrir sa principale curiosité, il faut attendre la fonte des neiges: l'oued Baatara y forme alors une cascade de 90 mètres de hauteur qui jaillit derrière trois ponts rupestres en calcaire. Le spectacle est saisissant !
Chutes de Kaieteur, Guyana Peu de voyageurs visitent le Guyana et sa forêt sauvage... Pourtant, à l'ouest du pays, dans le parc national de Kaieteur, se trouvent certainement les plus belles chutes du monde. Situées sur le cours du fleuve Potaro, elles se jettent du haut d'un plateau de grès de 230m. Entourées par une nature luxuriante, elles sont à l'image de ce pays encore préservé du tourisme : à découvrir sans plus attendre !
Carmen Hijosa a longtemps travaillé dans l’industrie du cuir animal avant d’opérer un grand virage professionnel. Elle a fondé l’entreprise Piñatex, basée aux Philippines et qui se spécialise dans la fabrication de cuir à partir des feuilles d’ananas. Piñatex en extrait les fibres végétales qui ne demandent ensuite aucun tricotage ou tissage pour parvenir à un textile imitant le cuir animal. À partir de 480 feuilles d’ananas, l’entreprise arrive à produire un mètre carré de ce matériau. Le cuir obtenu servira à fabriquer des chaussures, des sacs et même des vestes.
La culture de l’ananas est ancrée dans l’histoire des Philippines. Carmen Hijosa s’est notamment inspirée d’une méthode artisanale qui trouve sa source au XVIe siècle. Les femmes confectionnaient déjà des accessoires à base de ce fruit à l’époque. Maintenant, la culture de l’ananas perdure avec des sous-produits qui seront valorisés par l’entreprise Piñatex.
Les feuilles d’ananas inutilisés serviront à fabriquer du cuir et apporteront un revenu supplémentaire aux agriculteurs. Ces derniers pourront également utiliser les sous-produits de la transformation pour fertiliser le sol.
Cinq jours après la rupture des relations diplomatiques entre l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Yémen et l’Egypte, Mohammed bin Abdulrahman al-Thani, chef de la diplomatie qatarienne, était à Moscou ce samedi pour y rencontrer son homologue russe Sergueï Lavrov. La Russie s'est dite prête à agir pour tenter de faire baisser la tension dans la région.
Le ministre qatari des Affaires étrangères, Mohammed bin Abdulrahman al-Thani,
lors d'un précédent entretien avec son homologue russe
Sergueï Lavrov le 15 avril 2017 à Moscou.
En rencontrant son homologue qatarien, Sergueï Lavrov a rappelé que la Russie avait pour principe de ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures d’un Etat, ni dans les relations bilatérales de deux d’entre eux. Mais dans le même temps, le chef de la diplomatie russe a souligné que Moscou ne pouvait se réjouir de voir les relations entre ses partenaires se détériorer. En acceptant de recevoir le ministre des Affaires étrangères du Qatar, Moscou en profite une fois de plus pour s’affirmer comme une puissance incontournable dans le règlement des problèmes émergeant sur la scène internationale. D’autant plus que les tensions qui secouent les monarchies du Golfe peuvent avoir d’importantes répercussions sur la crise syrienne où Moscou est engagé de manière déterminante dans la lutte contre l’Etat islamique, aux côtés de Bachar el-Assad. Moscou redoute en effet que cette crise dépasse les frontières des pays du Golfe pour s’étendre au reste du Moyen-Orient. Raison pour laquelle le ministre russe a rappelé, en accueillant Mohammed bin Abdulrahman al-Thani, que Moscou souhaitait voir les parties régler leur différend par la négociation et que la Russie était prête à agir « avec le consentement et dans l’intérêt des parties impliquées » pour régler ce conflit diplomatiquement. Le Qatar compte ses soutiens Le chef de la diplomatie qatarienne a entamé une tournée pour rallier des soutiens. Il a l'appui de la Turquie. Le président Erdogan a dénoncé les sanctions imposées au Qatar et a décidé de déployer des troupes turques dans l'émirat. Le Koweit a de son coté offert une médiation. Aux Etats Unis, des propos contradictoires sont venus jeter le trouble. Alors que le département d'Etat a appelé l'Arabie saoudite et ses alliés à alléger le blocus autour du Qatar, le président Donald Trump a accusé les Qatariens de « financer historiquement le terrorisme ». Des déclarations rejetées par les intéressés. Mais saluées par l'Arabie saoudite.
Manar Slimi : «Zefzafi est un martien, les Rifains sont des extraterrestres et le Hirak est un complot pour coloniser la planète Terre»
Le politologue marocain Abderrahim Manar Slimi vient d’annoncer sa nouvelle analyse à propos des manifestations dans la région du Rif. Il ne s’agit pas d’un complot algérien, et Nasser Zefzafi n’est pas un chiite payé par Israël pour déstabiliser le Maroc. Non, Zefzafi est en effet un extraterrestre (martien) déguisé en humain, tout comme le reste des manifestants qui sortent chaque soir pour protester dans la ville d’Al-Hoceima et ses environs.
Selon Manar Slimi, ces extraterrestres ont décidé de se lancer en contre-attaque pour coloniser la Terre, et arrêter la civilisation humaine qui menace leurs planètes, surtout après la découverte du système Trappist, où plusieurs humains ont déjà commencé à se procurer des territoires, dont le féodal marocain Abdelwahed Radi. Le Hirak n’est donc pas une conspiration algéro-polisario-israélo-vénézuelo-iranienne contre le Maroc, mais plutôt un complot universel mené par des ennemis non-terriens contre notre planète et notre civilisation humaine.
Et à propos du choix de la région du Rif, notre analyste géopolitique spécifie qu’il ne s’agit pas d’une coïncidence, mais plutôt qu’il y a des raisons linguistiques qui en sont à l’origine. «On sait bien que les extraterrestres parlent le berbère, c’est normal qu’ils choisissent une ville comme Al-Hoceima. Ceci va leur faciliter l’intégration et la mobilisation de la population locale qui se croit en mouvement légitime pour réclamer ses droits socio-économiques. Selon mes analyses, le séisme de 2004 a une relation directe avec ces événements. Je ne peux pas vous expliquer ça car vous n’allez pas comprendre, mais dites-moi pourquoi les séismes ne frappent que les régions berbérophones? Après Agadir en 1960, c’était Al-Hoceima en 2004, et je crois que le prochain séisme secouera la ville de Khenifra en 2048…»
Sur ces images, le poisson aux écailles orangées avance au fond de l'eau, avec ce qui ressemble à de fines jambes arquées.
Il s'agit d'une sorte de rascasse, un poisson qui vit la plupart du temps camouflé et dont les aiguillons dorsaux sont très venimeux, pour ses proies comme pour l'humain.
Ces petits poissons ont-ils des jambes ?
Une chose est certaine : Ces rascasses se servent de "filaments pectoraux" pour explorer la boue à la recherche de vers et de crustacés. Au fil de leur évolution, ces filaments se sont séparés de leurs nageoires pectorales. Ce poisson appartient au genre Minous, dont font partie les rascasses, mais on ne parvient pas à s'accorder sur l'espèce précise à laquelle il appartient. Minous trachycephalus, Minous pictus ou Minous quincarinatus ? Faute d'avoir pu observer la bête de près, les ichtyologistes s'opposent, non pas à cause de ses "jambes", mais à cause des couleurs de la queue de cette étrange rascasse marcheuse et des fortes ressemblances entre les différentes espèces du même genre. Bien sûr, cela pourrait aussi être une toute nouvelle espèce.
Abeille tueuse ou abeille africanisée est le nom donné à une lignée hybride d'abeilles née d'un croisement entre des reines de la sous-espèce africaine Apis mellifera scutellata et des abeilles Apis mellifera ligustica et Apis mellifera iberiensis. Ces abeilles métisses sont plus agressives que les abeilles des races dont elles sont issues.
Afin d'augmenter la productivité de ses abeilles, le Brésil importa en 1956, de Namibie (ou de Tanzanie), des reines de la sous-espèce africaine Apis mellifera scutellata qui furent croisées avec les abeilles européennes utilisées jusque-là au Brésil : Apis mellifera ligustica et Apis mellifera iberiensis. Ces abeilles tueuses se répandirent dans la nature par mégarde.
Si leur venin est identique à celui des autres abeilles, leur agressivité peut entraîner un grand nombre de piqûres (avec parfois l'attaque de tout l'essaim: de 200 à 1 000piqûres simultanées). En outre, elles peuvent poursuivre un ennemi sur près d'un kilomètre alors que les autres variétés ne le font habituellement que sur une cinquantaine de mètres. Morphologiquement, l'abeille tueuse et l'abeille européenne se ressemblent beaucoup. Néanmoins elles diffèrent sur quelques points :
l'abeille tueuse est plus résistante aux maladies et aux conditions climatiques ;
elle peut sortir dans de mauvaises conditions météorologiques ;
lorsque les ressources autour de la ruche se raréfient, elle n’hésite pas à abandonner la ruche et à migrer vers des lieux plus propices ;
les reines qui possèdent des gènes métissés éclosent une journée plus précocement que les reines de race pure. Elles détruisent alors toutes les cellules royales de leurs rivales plus douces.
Cette métisse invasive va coloniser le continent sud-américain dans les années 1960, atteindre le Mexique en 1985 et envahir le sud des États-Unis au début des années 1990. Actuellement, l’invasion continue sa progression vers le nord des États-Unis. Néanmoins, il semblerait que les abeilles tueuses se propagent moins dans cette dernière région. On pense qu'elles s'adaptent moins au climat des régions montagneuses et désertiques. On rencontre donc actuellement ces hyménoptères en Amérique du Sud et dans certains États du sud des États-Unis. Les abeilles tueuses modifient le patrimoine génétique des abeilles exploitées par les apiculteurs. De plus en plus de mâles de cette lignée métisse s'accouplent avec les abeilles européennes des apiculteurs américains et contribuent à changer la nature de la population d'abeilles américaines.
En présence d'abeilles tueuses, grâce à quelques gouttes de la phéromone que produit une Reine qui quitte la ruche pour aller en fonder une autre, il ne sera pas attaqué par les abeilles. Impressionnant.
L’oignon vert : plonger un bulbe dans un verre d'eau Comment le faire repousser : ce sont les légumes les plus rapides à repousser. S’il vous reste un ou deux bulbes d’oignon nouveau dans votre botte, plongez-les dans un verre d’eau, en plaçant les racines vers le bas. Une petite semaine suffit pour que de nouvelles tiges vertes, que vous consommerez, voient le jour. Pensez à changer régulièrement l’eau et à placer le verre dans un endroit suffisamment ensoleillé.
L’ail : planter une gousse dans un pot Comment le faire repousser : plantez une gousse qui a germé dans un pot avec de la terre, le bout germé pointé vers le haut, à environ 5cm sous la terre. Lorsque l’ail a poussé, coupez la fleur et attendez plusieurs mois avant de la déterrer et avoir une tête d’ail qui aura vu le jour. A arroser une fois par semaine dans un endroit suffisamment ensoleillé.
Planter des restes de pommes de terre Comment la faire repousser : prenez une pomme de terre que vous couperez en plusieurs gros morceaux. Percez vos morceaux de pomme de terre à l’aide de 3 cures-dents (qui permettront de tenir une partie du morceau dans l’eau et l’autre à l’air libre), puis placez-les chacun dans un verre d’eau. Des racines vont pousser dans l’eau, pendant que des germes vont commencer à émerger suivis d’une tige et de petites feuilles. Une fois les racines apparues, plantez le semis dans un pot en terre chez vous suffisamment grand. Arrosez vos plants régulièrement. Le sol doit rester humide (mais pas noyé). Il vous faudra attendre plusieurs semaines avant de pouvoir faire une première récolte (vous pouvez commencer la récolte quand les plants en fleurs ont fanés ou plus tard, quand les parties aériennes ont jaunies).
Le basilic : réutiliser les tiges Comment le faire repousser : ne jetez pas vos tiges de basilic fraîches non utilisées. Placez-les dans un verre rempli d’eau que vous poserez dans un endroit ensoleillé. Des racines vont évoluer. Quand elles mesureront au moins 3 à 4cm, plantez vos tiges dans un pot avec de la terre, que vous garderez dans un endroit ensoleillé. Sachez-le : plus la tige est longue et fournie au départ, plus la reprise sera facile.
Le poireau : des résultats en quelques semaines Comment le faire repousser : gardez le bas du poireau avec les racines, puis plongez-le dans un verre ou un petit bol avec un fond d’eau ou le poser sur du coton mouillé (maintenez-le mouillé). Au bout de quelques jours, les racines vont se développer pendant que les feuilles vont commencer à se régénérer et reformer un poireau. Une fois que les feuilles apparaissent, le replanter en pleine terre dans une jardinière ou un pot suffisamment grand que vous arroserez régulièrement et que vous exposerez dans un endroit ensoleillé. Au bout de quelques semaines, un poireau entier aura vu le jour.
La laitue romaine : un bol d'eau près de la fenêtre Comment la faire repousser : conservez le coeur de votre laitue. Puis placez-le dans un bol ou un verre avec un peu d’eau près d’une fenêtre pour avoir un maximum d’ensoleillement. Changez régulièrement l’eau (environ tous les 2 jours) pour favoriser la repousse. Au bout de quelques jours, de minuscules pousses vont commencer à évoluer, qui continueront à pousser. Après quelques semaines d’attente, vous pourrez enfin les déguster.
Le céleri : des feuilles au bout de quelques jours Comment le faire repousser : conservez le coeur du céleri. Placez-le dans un bol ou un verre d’eau avec un peu d’eau. Au bout de quelques jours, les racines vont se développer pendant que les feuilles vont commencer à se régénérer et reformer un céleri. Une fois que les feuilles apparaissent, le replanter en pleine terre dans une jardinière ou un pot suffisamment grand que vous arroserez régulièrement et que vous exposerez dans un endroit ensoleillé. Au bout de quelques semaines, un céleri entier aura vu le jour.
Le gingembre : la racine aime la chaleur Comment le faire repousser : conservez un reste de racine de gingembre qui vous semble vivace (non ratatinée) que vous planterez en terre, pas trop profondément. Assurez-vous que les "yeux" (petits points sur la racine) sont vers le haut. Si elle se plaît, la racine va grandir et pourra même se dupliquer. Soyez patient cependant car il faudra presque 10 mois avant de le déterrer et récolter la racine. Attendez que les parties vertes en surface se dessèchent. Le gingembre aime la chaleur (autour de 25°C) et un environnement humide.
La citronnelle : une branche dans un verre d'eau Comment la faire repousser : pour en avoir toujours chez soi, il suffit de placer les restes d’une branche dans un verre d’eau et de le garder dans un endroit ensoleillé. Renouvelez l’eau régulièrement. Après quelques semaines, la branche devrait avoir grandi suffisamment pour être coupée et pour agrémenter vos recettes. Si des racines ont émergé, n’hésitez pas à la planter dans un grand pot que vous placerez dans un endroit ensoleillé.
Le fenouil : juste un bol et un peu d'eau
Comment le faire repousser : conservez le coeur du fenouil. Placez-le dans un bol ou un verre d’eau avec un peu d’eau. Au bout de quelques jours, les racines vont se développer pendant que les feuilles vont commencer à se régénérer et reformer un fenouil. Une fois que les feuilles apparaissent, le replanter en pleine terre dans une jardinière ou un pot suffisamment grand que vous arroserez régulièrement et que vous exposerez dans un endroit ensoleillé. Au bout de quelques semaines, un fenouil entier aura vu le jour.
Des restes, trouvés au Maroc, de cinq individus datant d’environ 315 000 ans pourraient repousser de 100 000 ans l’âge de notre espèce, et plaideraient pour son origine « panafricaine ».
Le plus ancien représentant connu de notre espèce, Homo sapiens, vivait il y a environ 315 000 ans au Maroc. La découverte, due à une équipe internationale dirigée par Jean-Jacques Hublin (Institut Max-Planck d’anthropologie évolutionniste de Leipzig et Collège de France), est exceptionnelle.
Elle déplace nos origines vers le nord-ouest du continent africain, alors que les fossiles les plus anciens trouvés jusqu’alors provenaient d’Afrique du Sud et de l’Est. Et elle les fait considérablement reculer dans le temps, puisque les premiers ossements humains jusqu’alors unanimement reconnus comme anatomiquement modernes, découverts en Ethiopie, avaient moins de 200 000 ans.
Le Maroc serait donc le nouveau berceau de l’humanité ? « Bien malin qui pourrait donner un point d’origine », a répondu Jean-Jacques Hublin, mardi 6 juin, lors d’une conférence de presse au Collège de France, à Paris, où les travaux étaient présentés juste avant leur publication, jeudi 8 juin, dans deux articles de la revue Nature.
Rappelons d’emblée qu’on est bien loin dans le temps de nos premiers ancêtres putatifs – Toumaï (Tchad, 7 millions d’années) et Orrorin (Kenya, 6 millions d’années) – et des australopithèques comme Lucy (Ethiopie, 3,2 millions d’années). Ou même des premiers représentants du genre Homo, comme habilis (Afrique orientale, 2,5 millions d’années), dont certains comme erectus étaient déjà sortis d’Afrique il y a 1,8 million d’années.
Outils de pierre taillée
Le site marocain de Djebel Irhoud, où les fossiles ont été trouvés, marque un nouveau jalon dans l’histoire humaine la plus récente, à une époque où plusieurs espèces apparentées coexistent sur la planète – Néandertaliens en Europe, Dénisoviens et erectus en Asie, Florès en Indonésie… De ce buissonnement du genre Homo ne subsiste aujourd’hui qu’une seule espèce, la nôtre, Homo sapiens, et la découverte marocaine repose la question de son enracinement initial.
« Notre idée est qu’en fait, l’émergence de l’homme moderne est plus ancienne encore, et qu’il s’agit d’un phénomène panafricain », indique M. Hublin. Même s’il dit se réjouir que le Maroc, et le Maghreb avec lui « se retrouvent au centre des débats sur l’origine de l’homme actuel ».
Deux cartes projetées au Collège de France résument à elles seules les incertitudes qui subsistent sur cette question. La première montre une Afrique quasiment vierge de découvertes paléoanthropologiques : des pans entiers du continent n’ont pas été explorés, et il serait présomptueux de penser qu’aucun autre fossile d’Homo sapiens ancien ne pourrait s’y trouver. La seconde montre cette même région du globe il y a 300 000 ans. Elle est encore plus spectaculaire : à l’époque, l’Afrique est intégralement verte, le Sahara est absent, il n’existe nulle frontière géologique du nord au sud et de l’est à l’ouest.
« On peut donc imaginer des connections entre groupes humains, qui échangent des gènes par métissage, et des éléments culturels », indique le directeur de l’équipe de recherche.
La première carte révèle aussi la présence dans de nombreux sites africains datant de 300 000 à 130 000 ans, d’outils de pierre taillée dits du « Middle Stone Age » ou « levallois ». « Petits, pointus et façonnés pour la chasse, notamment à la gazelle », a rappelé l’archéologue Shannon McPherron, de l’Institut Max-Planck, ils témoigneraient de ces échanges panafricains.
Mais revenons aux fossiles, et à la façon dont ils ont été découverts. C’est une longue histoire. Le site de Djebel Irhoud, situé entre Marrakech et l’océan Atlantique, a d’abord été une mine, dans laquelle les carriers ont trouvé un premier crâne, en 1961. Conservé dans une boîte en carton emplie de paille par un médecin chef, il sera récupéré par l’université de Rabat.
Cinq autres fossiles émergeront dans les années 1960, mais ils laissent les spécialistes perplexes : datés de 40 000 ans, ils semblent pourtant plus archaïques que les Homo sapiens contemporains. « On a alors émis des hypothèses assez extravagantes, rappelle Jean-Jacques Hublin. On a fait d’eux des Néandertaliens, des hybrides… »
Une idée fixe
La première rencontre de M. Hublin avec Irhoud date du début des années 1980, lorsque le professeur Jean Piveteau, figure de la paléoanthropologie, le croise au sortir de son bureau dans les couloirs de l’université Paris-VI, et lui confie une petite mandibule à étudier, « Irhoud 3 ». Premier article publié en 1981.
Puis il part sur d’autres terrains, en Europe et ailleurs, en quête de Néandertaliens, mais reste « obsédé » par les questions irrésolues du Djebel Irhoud, « saccagé par l’exploitation minière ». Pourquoi cette idée fixe pour cette extrémité du Maghreb, alors que la grande majorité des fouilles internationales se trouvent aux antipodes du continent ? « Peut-être parce que je suis né en Afrique du Nord, que j’ai dû quitter dans des conditions un peu tragiques, et que j’y retrouve des odeurs, des ambiances, des lumières de mon enfance », raconte-t-il. « Chercher plus à l’ouest, c’est un peu s’inscrire dans une continuité de l’Empire », note Yves Coppens, qui a fouillé au Tchad.
En 2004, avec son ancien collègue du laboratoire d’anthropologie de Bordeaux, Abdelouahed Ben-Ncer, professeur à l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine à Rabat, Jean-Jacques Hublin monte enfin une coopération scientifique : son institut de Leipzig a les reins assez solides pour financer l’enlèvement de 200 mètres cubes de blocs de pierre pour dégager le site, et assurer les datations – « ce qui coûte le plus cher en archéologie », note M. Ben-Ncer.
La chance est au rendez-vous : trois mètres d’épaisseur de dépôts anciens ont été préservés, au sein desquels seize ossements humains supplémentaires seront exhumés année après année. Au total, cinq individus, dont un ado et un enfant de 7 à 8 ans. Mais on trouve aussi de nombreux éclats de silex brûlés, ce qui permet d’établir des datations par thermoluminescence. Une autre méthode – la résonance de spin électronique – a pointé la même période.
« Quand nous avons reçu les premières dates, nous avons été incroyablement secoués », se souvient Jean-Jacques Hublin. Même si des premières tentatives de datations laissaient penser que le site était plus ancien qu’on ne l’avait d’abord considéré, cette plongée si loin dans le passé – l’ensemble des fossiles a 315 000 ans, plus ou moins 34 000 ans si l’on tient compte de la marge d’erreur – était inattendue. De quoi « changer les manuels » sur l’origine humaine, se réjouit le paléoanthropologue.
« C’est une très belle découverte, qui semble confirmer un foyer africain pour l’origine humaine, commente Yves Coppens. Cela invite à repenser de nombreuses fouilles sous un nouveau jour. »
La découverte, en 1932, d’un crâne fragmentaire à Florisbad, en Afrique du Sud, daté il y a vingt ans à 260 000 ans, prend ainsi un nouveau relief. James Brink, responsable du site de Florisbad, n’est pas surpris de la découverte marocaine : « On trouve aussi des pierres taillées de type Levallois datant de près de 500 000 ans à Kathu Pan, en Afrique du Sud, et au Kenya. Je pense qu’on peut associer ces outils aux premiers Homo sapiens, donc il est probable que les premiers représentants de notre espèce avaient une distribution panafricaine, et que celle-ci est intervenue il y a moins de 500 000 ans. »
Une datation réfutée par certains
Tout le monde n’est cependant pas convaincu, comme Jean-Jacques Jaeger, professeur émérite à l’université de Poitiers, qui a travaillé sur des fossiles animaux du Djebel Irhoud pour sa thèse, soutenue en 1975.
« La faune de rongeurs d’Irhoud que j’ai pu étudier correspond à une date plus récente que 125 000 ans. Je réfute donc la datation obtenue par les techniques utilisées », dit le chercheur, qui n’est pas non plus convaincu par l’hypothèse panafricaine. Jean-Jacques Hublin invoque des études sur les rongeurs plus récentes, qui avaient déjà vieilli le site.
Dans un article de commentaire publié dans Nature, Chris Stringer et Julia Galway-Witham, du Muséum national d’histoire naturelle de Londres, sont eux d’accord avec l’équipe de Jean-Jacques Hublin : « Ces spécimens constituent probablement des représentants précoces de la lignée Homo sapiens », écrivent-ils. Mais ils se demandent si l’aspect moderne de leur visage, partagé avec le fossile de Florisbad, ne pourrait pas être hérité d’un ancêtre « non sapiens » de notre arbre de famille – plutôt que dû à une parentèle traversant l’Afrique entière.
A quoi ressemblaient donc ces premiers humains ? « Leur visage n’était pas différent de celui de n’importe qui dans le métro », dit Jean-Jacques Hublin. Leur boîte crânienne était aussi volumineuse mais moins globulaire que la nôtre, et leur cervelet moins développé.
« L’évolution ne s’arrête pas, nous évoluons encore », souligne le chercheur, pour qui toute la différence entre les premiers sapiens et nous tient probablement dans l’organisation interne du cerveau, sa connectivité. Malheureusement, la génétique, une spécialité de l’institut de Leipzig, ne sera d’aucun secours pour en savoir plus : il fait trop chaud au Maroc pour espérer récupérer de l’ADN ancien sur ces fossiles.
Et leurs ancêtres, qui étaient-ils ? Les points d’interrogation sur les arbres phylogénétiques proposés par les paléontologues sont la réponse la plus prudente : il faut accumuler plus de données. Va-t-on assister à une ruée vers l’os au Maroc ? « Nos collègues marocains sont sollicités par des équipes anglo-saxonnes », note Jean-Jacques Hublin, qui s’amuse de cet intérêt nouveau après une longue traversée du désert « pour des raisons historiques et linguistiques circonstancielles ». Le Djebel Irhoud n’a sans doute pas dit son dernier mot. « Après une interruption pour publier ces résultats, indique Abdelouahed Ben-Ncer, on espère – inch’allah – reprendre rapidement la campagne de fouilles ! »