Des piétons dans le brouillard dans la banlieue de New Delhi.
L'Inde et le Pakistan font face à un
épisode sévère de pollution. Les concentrations de particules en
suspension pulvérisaient les plafonds recommandés pour la santé.
De New Delhi en Inde à Lahore au Pakistan,
des dizaines de millions de personnes suffoquaient mercredi dans un
épais brouillard polluant ayant recouvert le nord du sous-continent
indien, un danger récurrent pour la santé publique.
Cette atmosphère invivable résultait d'une conjonction de
brûlis agricoles et d'émissions urbaines et industrielles. Pour ne rien
arranger, les conditions météorologiques (vent faible, arrivée du froid,
humidité) empêchaient la dissipation des polluants et laissaient
augurer d'un reste de semaine irrespirable.
Fermeture de toutes les écoles
Mercredi
après-midi, une brume lumineuse emprisonnait l'étendue urbaine de New
Delhi: l'air était sensiblement lourd à respirer, d'une toxicité
équivalente à deux paquets de cigarettes par jour d'après les experts. Face
à l'urgence, les autorités locales ont décrété la fermeture de tous les
établissements scolaires pour le reste de la semaine. Cinq millions
d'écoliers resteront chez eux jusqu'à dimanche au moins.
Les écoles ont été exceptionnellement fermées pour une semaine.
Dans les rues de cette mégapole d'une vingtaine de millions
d'habitants, certains piétons se protégeaient vainement de cet air
toxique en se nouant un vêtement ou un chiffon sur le visage. À
Khan Market, l'un des rares magasins de masques de protection de la
capitale était en rupture de stock mercredi, a constaté l'AFP. Sur une
pelouse du centre de Delhi, des groupes de jeunes gens s'entraînaient
comme d'habitude au cricket, apparemment insouciants de la pollution.
Une jeune femme porte un foulard pour se protéger de la pollution.
« Nous les Indiens, nous ne nous inquiétons pas de ces
choses-là. Nous sommes des personnes spirituelles, nous aimons le yoga,
la méditation et cela enlèvera (la pollution) de notre corps », assurait Pushkal Rai, 27 ans, la bouche tout de même protégée par un foulard.
Le Pakistan également dans le brouillard
Hospitalisations
massives, entreprises fermées, avions annulés, horaires décalés dans
les écoles: de l'autre côté des barbelés, au Pakistan, Lahore était
également piégée dans ce brouillard polluant.Dans l'hôpital Mayo, l'un des plus
grands de la ville, des patients attendaient un traitement assis sur des
brancards. Plusieurs sexagénaires, allongés, respiraient dans un masque
à oxygène. Le nombre de patients a « quadruplé » pour « les problèmes oculaires, les infections respiratoires et l'asthme » liés à la brume maronnâtre, a observé le docteur Irshad Hussain.
« La pollution atmosphérique est un tueur silencieux »
En
Inde aussi bien qu'au Pakistan, les concentrations de particules en
suspension pulvérisaient les plafonds recommandés pour la santé. Ainsi,
vers à 16h locales, le compteur de l'ambassade américaine de New Delhi
affichait un niveau démentiel de particules ultra-fines (PM2,5), à 1010
microgrammes par mètre cube d'air (?g/m3). Pour Lahore,
le compte Twitter @LahoreSmog faisait lui état d'une présence d'environ
600 ?g/m3. L'OMS recommande de ne pas dépasser 25 en moyenne journalière
pour la santé.Les épisodes de « smog » sont récurrents en automne et hiver à New Delhi que l'OMS a classée en 2014 comme ville la plus polluée au monde. « La situation actuelle est impropre à la vie humaine », s'est alarmé le docteur Arvind Kumar du Sir Ganga Ram Hospital de New Delhi. Lire par ailleurs. Particules fines. Où sont les villes les plus polluées du monde ? Le
froid et l'absence de vent plaquent au sol les émissions polluantes des
véhicules, usines et centrales, les empêchant de se disperser. Ces
particules en suspension accentuent les risques de maladies
cardiovasculaires et de cancer des poumons. Les plus petites d'entre
elles (PM2,5), grandes comme un trentième d'un diamètre de cheveu
humain, parviennent à s'infiltrer dans l'organisme et le sang, à travers
les poumons.« La pollution
atmosphérique est un tueur silencieux. Vous ne le voyez pas. Il ne se
montrera pas maintenant, il se montrera dans quelques mois, quelques
années, mais il réduit progressivement votre espérance de vie », a expliqué le docteur Kumar.La pollution est un problème de
santé publique majeur pour l'Inde, nation de 1,25 milliard d'habitants
en plein développement et aux besoins de croissance immenses. En 2015,
la contamination atmosphérique, terrestre et aquatique était présumée
responsable de 2,5 millions de décès dans ce pays, plus lourd bilan
humain de la planète, a estimé une récente étude publiée dans la revue
The Lancet.
Voyager dans le monde, c'est aussi se renseigner sur les lois qui existent dans les différents pays où vous prévoyez d'aller. Connaître un peu la législation vous permettra de ne pas commettre d'impair lors de votre séjour. Nous nous intéressons aujourd'hui à un sujet particulier, le cannabis. Car oui, vous vous demandez peut-être dans quel pays peut-on le consommer légalement, où est-il dépénalisé mais aussi, où est-il autorisé à des fins thérapeutiques ? C'est ce que nous allons voir dans cet article.
Les pays dans lesquels le cannabis est légalisé
A l'heure où la France n'a pas encore pris de décision sur le sujet, d'autres pays ont fait le choix de la légalisation du cannabis. Voici donc où l'on peut consommer du cannabis de manière récréative.
L'Uruguay
Avant-gardiste, il s'agit du premier pays au monde qui a décidé de légaliser le cannabis, fin 2013. Production, distribution, consommation, le cannabis est ici présent en pharmacie. Selon la loi, cependant, chaque consommateur doit choisir une manière de se procurer du cannabis. Il peut ainsi le cultiver lui-même, l'acheter en pharmacie ou adhérer à un club cannabique.
Les Etats-Unis
On le sait, ce vaste pays fonctionne de manière différente des autres. La légalisation du cannabis aux USA dépend dont de la volonté de chaque état. Aujourd'hui, le cannabis à usage récréatif est autorisé dans 8 états : le Colorado, l'Oregon, l'Alaska, l'Etat de Washington, la Californie, l'Arizona, le Nevada et le Massachussetts.
Les pays dans lesquels le cannabis est dépénalisé
Voici une liste des pays d'Europe dans lesquels le cannabis est à ce jour dépénalisé et dont la consommation est donc possible dans un cadre limité fixé par la loi.
Les Pays-Bas
Dans ce pays connu pour ses coffee shops, le cannabis est légal mais réglementé tout de même. En effet, ces établissements un peu particuliers sont soumis à certaines règles à savoir qu'ils ne doivent pas détenir plus de 500 g et ne pas vendre plus de 5 g par personne. Si un Hollandais est arrêté avec plus de 5 g, on peut considérer qu'il en fait un commerce, il doit alors payer une amende.
Allemagne
Alors que l'Allemagne va dès cette année, vendre en pharmacie et sur ordonnance du cannabis dans un but thérapeutique, la possession en faible quantité est tolérée jusqu'à 6 à 15 grammes selon les régions.
Belgique
Si le cannabis est illégal en Belgique, posséder jusqu'à 3 grammes lorsque l'on est majeur est toléré.
Espagne
En Espagne, il n'est pas autorisé de fumer en public. En revanche, on peut fumer chez soi ou dans un cannabis social club qui produit son cannabis.
Portugal
Depuis 2000, la consommation de cannabis est dépénalisée au Portugal. La quantité maximale qu'un Portugais peut détenir est de 25 g.
Italie
Comme dans certains pays, il n'est pas interdit de consommer du cannabis, en revanche il est interdit de posséder plus de 5 g.
Suisse
Depuis 2012, les Suisses ne sont plus poursuivis pénalement s'ils possèdent au maximum 10 g de cannabis. Mais attention, même en possédant cette quantité tolérée, un Suisse encourt toujours une amende de 100 francs suisses.
République Tchèque
Ici, on peut consommer et posséder du cannabis à des fins récréatives. En république Tchèque, on tolère en effet la possession jusqu'à 15 g lorsqu'il s'agit de marijuana et 5 g lorsqu'il s'agit de haschich.
Rappel : Ces pays d'Europe sont géographiquement proches de la France, cependant leur législation ne s'applique pas au delà de leurs frontières. Si le cannabis est toléré dans les pays ci-dessus, ce n’est pas le cas en France. Ne tentez pas le diable, les contrôles aux frontières sont nombreux - ne prenez pas de risques inutiles.
Reste du monde :
Le Canada autorise également la consommation de cannabis en petite quantité.Certains Etats de l'Inde acceptent également cette consommation, de même que la Russie, l'Ukraine, l'Australie dans certains Etats, le Mexique, l'Argentine, le Chili, le Pérou, le Paraguay ou encore la Bolivie.
Le cas du cannabis thérapeutique
Au-delà de la légalisation et de la dépénalisation du cannabis pour un usage récréatif, la question est aujourd'hui de savoir dans quels pays le cannabis thérapeutique est accepté. Si certains restent très fermés sur le sujet, certaines études ont en effet pu démontrer que le cannabis avait des vertus thérapeutiques. C'est pourquoi certains pays ont fait le choix d'autoriser les malades à en consommer, dans une certaine mesure et sous certaines conditions bien évidemment. Voici la liste de ces pays :
Australie, Autriche, Belgique, Croatie, République Tchèque, Danemark, Finlande, Allemagne, France, Irlande, Israël, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Porto Rico, Roumanie, Rwanda, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Suède, Royaume-Uni, Etats-Unis, Norvège.
En Australie et aux Etats-Unis, tous les Etats n'autorisent pas le cannabis dans le cadre thérapeutique. En France, le cannabis médicinal est autorisé par l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé depuis 1999. Attention toutefois, cela doit faire l'objet d'une Autorisation Temporaire d'Utilisation (ATU). En outre, cette autorisation est nominative. Attention: Cet article a été réalisé à des fins uniquement informatives et ne constitue en aucun cas une incitation à la consommation. L’usage des drogues n’est jamais sans risque. [Informations contenues dans cet article sont exactes au 3 février 2017] Règles à respecter absolument: L’usage des drogues n’est jamais sans risque. Si jamais vous décidez d'en consommer, modérez vos dosages, n’achetez jamais de la drogue dans la rue. Ne conduisez jamais après avoir consommé du cannabis. Ne consommez jamais de drogue seul. Si un ami se sent mal, ne le laissez jamais seul. En cas d'urgence, appelez les secours au 112, il n’y a aucun risque : les médecins sont tenus au secret médical et sont là pour vous aider, pas pour appeler la police.
L'association "60 millions de consommateurs" a publié une étude sur la composition des sachets de thé. Ils comporteraient des traces de pesticides et de produits chimiques, quand bien même ils seraient issus de l'agriculture biologique.
La seconde boisson la plus consommée au monde serait nocive. L'étude révélée par l'association 60 millions de consommateurs indique la présence de produits chimiques dangereux pour la santé et jusqu'à 17 pesticides dans les sachets de thé. Pour se faire, elle a passé au crible quelque seize thés noirs et dix thés verts de marques diverses (Lipton, Kusmi Tea, Auchan, etc.).
Ces traces de pesticides seraient toutefois "en quantités faibles", notifie ce mardi Benjamin Douriez, le rédacteur en chef du magazine sur les ondes de la station Europe 1. Les thés bio ont également été épinglés mais contiendraient moins de pesticides que les autres.
Tout ceci serait lié à un problème de tri. En effet, les feuilles de thé ne seraient pas toujours lavées, et cela afin qu'elles ne perdent pas leur saveur. Ce qui expliquerait la présence de pesticides sur celles-ci. Lors de la récolte, si le thé est mal trié, des mauvaises herbes peuvent rester sur les feuilles et secréter ces substances alcalogènes (molécules d'origine naturelle, renfermant du carbone, de l'hydrogène et, plus spécialement, de l'azote) qui sont cancérigènes pour l'homme.
Cette substance (alcaloïde) décelée par les scientifiques est naturelle mais toxique pour l'humain. Ces derniers ont aussi repéré la présence de certains métaux
extrèmement dangereux pour la santé tels que l'arsenic et le mercure.
Outil, nourriture, mari, épouse, le Canela ne
refusait rien à ses voisins. D'autant que, selon lui, un embryon a
besoin de la semence de plusieurs hommes.
Vous aurez beau chercher, vous ne trouverez pas plus généreux que les
Canelas de l'Amazonie. Du moins, les Canelas d'avant le contact avec la
prétendue civilisation. Tous les membres d'un même village partageaient
leurs possessions à la moindre demande. Il faut dire que ces
chasseurs-cueilleurs n'avaient pas besoin de grand-chose pour vivre :
des arcs et des flèches, des calebasses alimentaires, des vêtements.
Refuser à son voisin un quartier de gibier, quelques baies et même sa
femme faisait de vous un être asocial, le mal incarné. La survie de la
tribu passait par ce partage.
Avec la bénédiction de ses parents, la jeune
fille teste sexuellement ses prétendants dès l'âge de 13 ans dans une
hutte qu'ils lui bâtissent.
Les Kreungs habitent dans de petits villages disséminés dans une jungle montagneuse au nord-est du Cambodge.
Ils cultivent le riz sur brûlis, pêchent et chassent, pratiquent des
sacrifices d'animaux pour se guérir et croient à des esprits protecteurs
vivant dans la forêt, les Alaks.
Les parents prennent très au sérieux le bonheur de leurs filles,
aussi pas question de leur imposer un époux qui ne leur conviendrait
pas, intellectuellement et sexuellement. Quand la « prunelle de leurs
yeux » atteint l'âge de la puberté, vers 13-14 ans, ses parents lui
bâtissent alors une hutte d'amour.
Les Papous Sambia buveurs de sperme
Pour devenir un féroce guerrier, le jeune garçon Sambia doit se méfier
des femmes et boire le sperme de ses aînés.
Comment transformer un jeune garçon tétant le sein de sa mère en
homme accompli ? En lui inculquant la peur des femmes et en lui faisant
boire du « lait masculin », autrement dit du sperme au cours d'une très
longue initiation à connotation homosexuelle. Dans les années 1970, l'anthropologue américain Gilbert Herdt a
séjourné longuement chez les Sambias vivant d'agriculture et de chasse,
en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Il raconte que l'initiation des jeunes garçons débute entre six et dix
ans quand ils sont séparés de leur mère pour vivre ensemble dans une
maison commune. Cette séparation est marquée par une cérémonie de sept jours au cours
de laquelle tous les jeunes garçons concernés doivent
affronter 18 rituels, certains relevant carrément du supplice. Les
hommes de la tribu les entraînent très loin du village pour rejoindre le
terrain d'initiation. Pour commencer, chaque garçon est mené près d'un
cours d'eau où un guerrier lui fiche un bâton pointu dans les narines
pour le faire saigner abondamment. Pendant ce temps, les autres adultes
entonnent des chants guerriers. Si un môme effrayé tente de s'échapper,
il est traité avec encore plus de cruauté.
Saigner pour se purifier
Il est maintenant temps de passer à la cérémonie dite le « manger du
pénis ». Selon les Sambias, la seule façon pour un garçon de perdre sa
part de féminité et de devenir viril, c'est de boire du sperme. Le
donneur est un « bachelier », c'est-à-dire un jeune guerrier qui est sur
le point d'achever sa propre initiation. Souvent, c'est un oncle du
jeune garçon. La fellation s'effectue dans les fourrés et peut se
reproduire à plusieurs reprises durant la cérémonie. Quelques mois plus tard, cette cérémonie se répète, mais avec la
nécessité de boire le plus de sperme possible, toujours histoire de
devenir le plus valeureux des guerriers. Lors de la puberté des
apprentis guerriers, une troisième cérémonie fait d'eux des bacheliers.
De buveurs de spermes, ils deviennent des donateurs. Ils sont sévèrement
battus et fouettés pour s'endurcir. Le sang doit pisser à flots, du
nez, en signe de purification de toute contamination féminine. Enfin,
les bacheliers doivent capturer une femme ennemie, et tuer un guerrier
étranger après lui avoir fait avaler sa propre semence.
Une odeur à éviter absolument
Cette étape franchie avec succès, le jeune guerrier a le droit
d'épouser une jeune fille, mais celle-ci doit être tout juste pubère. Et
pas question de lui faire l'amour aussitôt. Durant les premières années
du mariage, le seul acte sexuel permis est la fellation avec la
croyance que la semence favorisera la production de lait de l'épouse
après ses futurs accouchements. Quand, enfin, le jeune homme a
l'autorisation d'introduire son sexe à l'endroit que la nature a prévu,
il devra néanmoins se garder absolument de sentir l'odeur génitale de
son épouse. Ce qui l'oblige à n'introduire que l'extrémité de son pénis
dans le vagin de celle-ci, sous peine de tomber malade. De même, doit-il
boucher son nez avec des feuilles de menthe. Alors, ne parlons pas
d'amours anales... Avant de faire l'amour, le guerrier ne doit pas
oublier de demander une fellation à sa femme toujours pour que son
sperme se transforme en lait maternel. Très important, enfin, à chaque
menstruation de sa partenaire, le mari doit se faire saigner du nez pour
ne pas être pollué par le sang menstruel. Le jeune Sambia devient un guerrier à part entière quand il devient
père pour la première fois. Le problème, c'est qu'il ne doit plus
fréquenter son épouse jusqu'au sevrage de l'enfant, vers trois-quatre
ans.
La peur des femmes
Entre 20 % et 30 % des tribus de Papouasie-Nouvelle-Guinée
pratiquaient autrefois cette initiation des jeunes guerriers avec le
sperme. Par fellation et même par sodomie. L'aimable donateur est
parfois appelé le « père-anus ». Certaines tribus pensent même qu'un
jeune garçon ne peut émettre sa première semence qu'après avoir été
inséminé oralement ou analement. Dans toutes ces tribus, dès son plus jeune âge, les garçons sont
élevés dans la peur des femmes. Certains ethnologues pensent qu'il faut y
voir un lien avec le fait que les époux sont en général bien plus vieux
que leurs conjointes. Craignant que celles-ci les trompent avec des
jeunes gens vigoureux pour assouvir leurs besoins sexuels, ils auraient
donc mis en place cette stratégie de la peur. Aujourd'hui, sous l'influence des missionnaires, cette belle
tradition du sperme virilisant a quasiment disparu. Elle ne se maintient
plus que parmi de rares populations isolées.
La beauté des petites lèvres vaginales sur les îles de Chuuk
Dans
ces îles micronésiennes, la beauté d'une femme tient à la grandeur et à
la couleur de ses petites lèvres qui font, dès l'enfance, l'objet de
tous les soins.
Chez les Wodaabe, les hommes jouent aux pin-up
Les hommes de cette tribu peule se maquillent, dansent et chantent sans
complexe pour séduire les jeunes filles. De vraies drag-queens !
Les Peuls
sont un peuple qui habite toute la bande Sahélienne. Seule une partie
d'entre eux, les Wodaabés, ont gardé leur mode de vie nomade. La
majorité des Wodaabés vivent au Niger. On les voit aussi à Ingall.
Certains groupements ont leur terroir d'attache dans les
environs, d'autres passent par là comme beaucoup de nomades à la
recherche des pâturages salés. Ce sont les derniers arrivants de la
plaine de l'Ighazer au milieu du 20ème siècle, la progression de
l'agriculture dans le sud du pays les obligeant à chercher des pâturages
de plus en plus vers la Nord. Durant les grandes sécheresses des années
70, ils quittèrent l'Ighazer pouir revenir y nomadiser, voire s'y
sédentariser dans les années 80.
Les
Peuls Wodaabé effectuent un nomadisme du Nord Nigeria juqu'au Nord
Niger, en saison des pluies ils quittent les zones cultivées pour faire
pacager leurs troupeaux dans les patures salés du Nord de Ingall, après
les récoltes ils redescendent sur près de 1 000 km.
Pendant la
fête officielle de la Cure Salée à Ingall, ils enchantent les touristes
avec leurs danses traditionelles spectaculaires, le Yaake. Cette
période de fête est l'occasion de mariage et du Gerewol (fête des
Peulhs).
Le Yaake, les yeux qui roulent :
Le Yaake peut durer des heures chaque jour,
les hommes dansent et chantent sous le soleil. Certains des hommes ont
un tour dans leur sac : ils boivent un thé d'écorce fermenté, qui a un
effet hallucinogène, mais aussi permet aux hommes de danser pendant des
heures.
Le Gerewol est un concours de beauté, mais
il est aussi un rituel de cour, comme l'apparat mène souvent à flirt et
potentiellement à mariage. Dans la culture Wodaabe, la beauté est
primordiale, et les femmes sont libres de prendre des maris
supplémentaires, à condition qu'ils soient de bonne mine, dans l'espoir
qu'ils puissent porter des enfants plus attrayants. De même, les hommes
plus attrayants ont tendance à avoir de nombreuses partenaires. Il n'y a
pas deux poids deux mesures à cet égard, et le rituel Gerewol est une
expression de leur honnêteté et ouverture culturelle.
Les hommes Wodaabés se peignent le visage,
habituellement en rouge ou jaune avec des accents blancs et noirs, qui
servent à mettre en valeur la symétrie dans les traits du visage,
quelque chose que les femmes Wodaabés apprécient fortement. Les hommes
Wodaabés ont des costumes de cérémonies traditionnelles, qui, en
fonction de la tribu, peuvent être constituées de belles étoffes
colorées, de perles et coiffures à plumes, et les enveloppes de cuir ou
de jupe. Les hommes chantent et dansent pour impressionner les juges de
sexe féminin, une sorte de danse en ligne, où les hommes épaule contre
épaule, se balancent aux chants hypnotiques. les plumes volent, les
pieds frappent du pied, les cloches sonnent et les visages sont tirés.
Alors que les Occidentaux pourraient voir ces visages comme quelque
chose que l'enfant ferait "idiot", les Wodaabe croire qu'il s'agit d'un
affichage de la beauté. De grands yeux blancs et lumineux, dents
blanches sont également considérés comme des caractéristiques
attrayantes chez les Wodaabés, en roulant et clignant les yeux, sourire
est juste une façon de mettre l'accent sur ces traits.
Les Tahitiennes, pas si libérées que cela
En s'offrant aux marins, les jeunes filles le firent moins par appétit sexuel que par obéissance aux chefs, qui prenaient les Blancs pour des envoyés des dieux.
Les organes génitaux remodelés des Hawaïens
Autrefois, les Hawaïens adoraient leurs pénis et leurs vagins, générateurs de plaisir et de vie, et leur consacraient danses et chants.
Avant l'arrivée de ces Blancs pudibonds, les nouveau-nés hawaïens
recevaient deux noms à leur naissance. L'un pour les désigner tout au
long de leur vie, l'autre pour nommer leurs organes génitaux ! Après
tout, n'est-ce pas logique de donner un sobriquet affectueux à l'organe
qui vous donnera du plaisir toute la vie et engendrera votre
descendance ? Mieux que cela, il faut également les fêter. Dès la
naissance d'un enfant, sa parenté invente des danses et des chants pour
honorer ce zizi ou cette zézette. Tout au long de sa petite enfance,
l'Hawaïen s'entend répéter combien ses génitoires sont sacrés et doivent
être traités avec une…
Les hyper-refoulés d'Inis Oirr
Plus que tout autre peuple de la planète, les Irlandais de cette île considèrent la sexualité comme une saleté à cacher absolument.
Dominique Strauss-Kahn n'aurait jamais pu séjourner sur l'île d'Inis
Oirr, au large de l'Irlande. Elle abrite certainement la communauté la
plus répressive au monde en matière de sexe. L'anthropologue John Cowan
Messenger, qui séjourna dans l'île (rebaptisée par lui Inis Beag)
entre 1958 et 1966, présente les quelque 350 habitants - des pêcheurs et
agriculteurs coupés du monde - comme des catholiques voyant le diable
dans la moindre manifestation sexuelle. Les règles et la ménopause sont
regardées avec dégoût, les femmes n'allaitent pas pour ne pas exposer
leur poitrine, pas de sexe avant le mariage bien entendu et aucune
éducation…
Les Moso, un monde sans père ni mari
Jusque dans les années 50, les Moso de Chine constituaient la dernière société totalement matriarcale où les hommes comptent pour du beurre.
Au pays des femmes…
A l’autre bout du monde, au sud-ouest de la Chine sur les contreforts de
l’Himalaya, une ethnie de 30.000 habitants encore peu connue préserve à
travers les âges des traditions et des rites particuliers. Etonnante
résistance du peuple Moso, ce "royaume féminin" isolé au bord du lac
Lugu à 2.700 mètres d’altitude, où nos conceptions occidentales
chancellent…
Dans cette enclave coupée du monde, la femme joue un rôle de premier
plan. Les mères sont les piliers de la société, une société
matrilinéaire, au sens où seule l’ascendance féminine est prise en
compte et où la transmission du nom comme des biens est exclusivement
féminine. La notion de père est inexistante. La famille se regroupe
autour d’une ou de plusieurs générations de femmes ayant le même ancêtre
féminin. Le père n’a aucun droit ni pouvoir sur ses enfants; ne faisant
pas partie de la parenté, il est et reste à jamais un étranger.
Au pays des amants furtifs…
Les hommes et les femmes ne vivent pas en couple. Sans qu’il s’agisse
pour autant de "légèreté sexuelle" et tout en observant strictement le
tabou de l’inceste, les liaisons se nouent et se dénouent sans aucune
contrainte sociale. Sans mariage ni infidélité, cette société exclut si
radicalement la possession que la jalousie en devient honteuse…
Mis à mal par la politique assimilatrice des mariages forcés menée par
la révolution culturelle dans les années cinquante à soixante-dix, le
mode de vie des Moso est encore plus insidieusement menacé par les
assauts du tourisme, de l’économie de marché et du désenclavement de la
région. Tradition et modernité s’affrontent donc dans cette
micro-société encore aujourd’hui sans père ni mari. Mais pour combien de
temps ?
Chez les Nyinba, les frères partagent la même épouse
Pour éviter la division du domaine familial, chez cette tribu népalaise, tous les frères épousent la même femme.
Les rares visiteurs des Nyinba sont toujours étonnés de voir
plusieurs frères partager une seule épouse et s’en contenter. C’est
plutôt l’inverse qui se pratique dans le monde : selon les ethnologues,
près de 85 % des sociétés connues pratiquent la polygamie (un homme pour
plusieurs épouses). Si cette population tibétaine (et du reste d’autres
installées sur les pentes himalayennes) fait le contraire, c’est qu’il y
a une bonne raison à cela. S’il y a quelque chose de plus fort que le
sexe, c’est bien le pognon. Se contenter d’une femme unique, c’est la
seule façon pour des frères d’éviter de partager le domaine familial à
la mort de leur mère et de leurs pères. Il en va de leur survie dans
cette région montagneuse (entre 2 850 et 3 300 mètres) rude et pauvre,
du nord du Népal. Dans les années 80, la société Nyinba a été largement étudiée par
l’anthropologue Nancy E. Levine de l’université de Californie.
Aujourd’hui, il reste un millier de Nyinba répartis dans quatre
villages. Adeptes du bouddhisme tibétain, ils vivent de la culture de la
terre, de l’élevage et du commerce du sel. Quand les fils les plus âgés
de la maison commencent à atteindre l’âge de se marier, les parents
leur choisissent une épouse, souvent très jeune. Officiellement, elle
est unie avec l’aîné des frères, mais les autres sont inclus dans le
mariage. S’ils sont trop jeunes pour consommer, ils patienteront le
temps voulu. Le mariage idéal compte trois frères, correspondant aux
trois tâches assurées par les hommes : la culture, l’élevage et le
commerce du sel. Celles-ci pouvant les entraîner loin de la maison
durant des semaines et même des mois à des époques différentes de
l’année, cela facilite la cohabitation avec leur unique épouse. Quand
une famille compte plus de trois fils, il arrive fréquemment que le
quatrième soit expédié dans un couvent et que le cinquième parte du
foyer pour la ville afin d’y faire sa vie seul. On pourrait se dire que le fils unique est verni puisqu’il possède
une petite femme pour lui tout seul. Le problème, c’est qu’il a du
boulot pour trois. Pas sûr qu’il y gagne au change. Parfois aussi,
malgré l’effort des maris, leur femme n’accouche que de filles. Aucun
souci pour les Nyinba, très pragmatiques : les sœurs épouseront toutes
le même homme qui viendra s’installer chez elles. Le veinard !
La Polyandrie (Inde): elle épouse 5 frères.
La femme collective des Bashilele
Tous les jeunes gens de la tribu vivent sous le même toit, le kumbu, où ils peuvent bénéficier des faveurs d'une épouse commune qu'ils chouchoutent.
Les Bashilele vivent dans le Kasai occidental au Congo RDC. La population totale des Bashilele représente environ 400 000 personnes à l'heure actuelle. Les Bashilele sont organisés en villages de 100 à 1500 personnes environ, clans et classes d'âge. Les Lele sont matrilinéaires et l'anc^tre commun pour former un clan est la mère qui a donné naissance au clan. Les classes d'âges sont appelées Kumbu, des personnes qui appartiennent à la même génération (on regroupe les personnes nées dans un espace de 5 ans en un kumbu). Chaque kumbu possède un nom, un champ à cultiver ensemble et un tam-tam. Chaque village possède une division de chaque kumbu de sorte qu'il se réunisse lors de fêtes ou qu'ils se reconnaissent mutuellement même hors de leur village. Les membres d'un Kumbu s'appelle mutuellement Mbayi ou ami et pratique souvent un sport de lutte appellé Mikata. Il existe plusieurs formes de mariages chez les Bashilele, le mariage monogamique et le mariage collectif. Le mariage collectif chez les Bashilele est étonnant dans la manière de se produire : La jeune fille est enlevée et emmenée par les jeunes hommes d'un kumbu qui veulent l'épouser. Une fois ceci fait, elle est interdite d'exercer toute activité usuelle de femme pendant une longue période pouvant aller jusqu'à 2 ans. Pendant cette période, ses futurs maris s'occupent entièrement de ses besoins nourriture, beauté etc.... et rivalisent d'efforts pour la séduire. Au bout de ces deux ans qui servent à réunir les éléments pour la dot de la femme, les hommes se présentent devant le kumbu des grands parents paternels de la fille. La cérémonie de mariage amène des danses, chants etc.... Pour ce qui est des enfants, ils appartiennent à la famille de la mère, même si le père est connu. La pratique de la polyandrie a une fonction sociale chez les Bashilele. La femme collective doit organiser la paix entre membres de Kumbu, régler les disputes. Cette pratique avait été instituée à une époque où les femmes manquaient dans la société Bashilele et on ne pouvait laisser les jeunes hommes d'un Kumbu célibataires. De l'autre côté, le mariage collectif s'accompagne d'un certain nombre d'interdits matrimoniaux pour la femme également. Voilà en substance la pratique de la polyandrie chez les Bashilele et le contexte dans lequel il se produit.
Dans la nuit de mardi 7 à mercredi 8 novembre, à 1h42 heure de Rabat, la société française Arianespace mettra en orbite le premier satellite marocain, baptisé Mohammed VI-A. La durée de la mission, du décollage à la séparation du satellite, sera de 55 minutes et 33 secondes.
Le décollage aura lieu depuis le site de lancement Vega (SLV) à Kourou, en Guyane française (Amérique du Sud). La mise sur orbite sera visible en direct sur le site d'Arianespace. Des commentaires seront faits en anglais et en français, depuis Kourou, à partir de 15 minutes avant le décollage.
Lancé à partir d'une fusée de type Vega, ce satellite d'observation de la terre a été réalisé par le consortium Thales Alenia Space, en tant que maître d'œuvre du système, et Airbus en co-maîtrise d’œuvre.
"Le satellite Mohammed VI-A servira notamment aux activités cartographiques et cadastrales, à l’aménagement du territoire, au suivi des activités agricoles, à la prévention et à la gestion des catastrophes naturelles, au suivi des évolutions environnementales et de la désertification ainsi qu’à la surveillance des frontières et du littoral", indique Arianespace dans un communiqué.
"Thales Alenia Space, responsable du système, a fourni la charge utile comportant l’instrument optique, le sous-système de transmission image ainsi que le segment sol de traitement et production des images. Airbus est responsable du satellite et de son intégration, dont il a fourni la plate-forme, ainsi que du segment sol de planification mission et de contrôle du satellite", précise la même source.
Le Maroc deviendra le troisième pays d'Afrique, après l'Egypte et l'Afrique du Sud, à avoir son propre satellite d'observation. Un deuxième satellite devrait être lancé en 2018.
Le contrat passé entre le Maroc et la France pour la construction de ces satellites avait été signé en toute discrétion en avril 2013 lors de la visite de l'ancien président français François Hollande à Rabat. Le montant du contrat des deux satellites avait cependant été révélé en 2014 par le quotidien français La Tribune: il s'élève à 500 millions d'euros.
Les deux satellites permettent de prendre des images du territoire à très haute résolution. Chacun d'eux pèse 970 kilos et gravitera à 695 kilomètres de la terre.
Les experts encouragent les Australiens à manger plus de kangourous. La raison: leur population va atteindre les 50 millions, soit deux fois la population humaine du pays.
Les nouveaux chiffres dévoilés par le gouvernement australien montrent que la population des kangourous va atteindre les 50 millions.
En 2016, il y avait 45 millions de kangourous en Australie, contre environ 27 millions en 2010. L'augmentation fulgurante de ces chiffres peut être expliquée notamment par les nombreuses pluies, qui apportent plus de nourritures aux kangourous.
Une espèce nuisible les experts encouragent donc la population à manger plus de viande de kangourous. Selon un rapport publié par le Département de la durabilité et de l'environnement, les kangourous sont considérés comme une espèce nuisible. En effet, ces derniers endommagent les clôtures, et piétinent les cultures, entre autre.
quelques centaines de personnalités influentes d'Arabie Saoudite
Le 4 novembre au soir, onze princes et des membres (et anciens membres) du gouvernement ont été arrêtés en Arabie Saoudite lors d'une opération anti-corruption. Leur lieu de détention serait pour le moins... royal.
Une prison dorée ? 11 membres de la famille royale, des milliardaires et des dizaines d'actuels ou anciens ministres sont actuellement reclus au sein du somptueux Ritz-Carlton de Riyad. Sur des clichés partagés par un journaliste d'Al-Jazeera, Jamal Rayyan, on peut voir un groupe de personnes dans l'une des grands salons de l'hôtel. Une pièce qui doit vraisemblablement servir de dortoir de fortune, puisque des matelas y sont entreposés.
Le soir du 4 novembre, l'Arabie Saoudite s'est livrée à une opération
inédite. Selon certaines sources, près de 500 hauts dignitaires ont
été arrêtés dans le cadre d'une opération anti-corruption. La purge,
orchestrée par le prince héritier Mohammed ben Salmane, a vu notamment
l'arrestation de l'influent prince Al-Walid ben Talal.