Le général polonais Władysław Sikorski (deuxième à gauche), le Premier ministre britannique Winston Churchill et le général Charles de Gaulle, lors d'une démonstration militaire en février 1941 en Angleterre.
Le général polonais Władysław Sikorsk
Un travail ambitieux sur l'histoire du pays, et plus largement de l'Europe, dans la Seconde Guerre mondiale, vient d'être présenté à Gdansk. Désormais au pouvoir, les nationalistes menacent ce projet, initié par leurs adversaires. Voici cinq moments, parfois mal connus, racontés dans ses salles.
Donald Tusk
En 2008, le très pro-européen Donald Tusk, alors Premier ministre, avait lancé l'idée d'un musée ambitieux qui servirait à raconter l'histoire de la Pologne – et plus généralement de la partie orientale du continent – durant la Seconde Guerre mondiale, mais en n'oubliant jamais de la replacer dans un cadre global et européen.
Celui-ci vient de sortir de terre, à Gdansk, mais ne verra peut-être jamais le jour en l'état. Les populistes au pouvoir sont en train de mettre la main dessus, pour promouvoir leur vision nationaliste étroite d'une Pologne forcément héroïque et martyre, totalement coupée du reste de l'histoire du monde, et particulièrement de l'Europe.
Avant que le projet du musée ne soit dévoyé, voici ce qu'on y apprend.
Dés le début de la guerre, la Pologne n'affronte pas un ennemi, mais deux
Jusqu'au début de l'année 1939, les militaires d'extrême droite qui dirigent la Pologne jouent un jeu dangereux avec le voisin allemand : ils croient possible de s'en faire un allié. N'ont-ils pas signé avec Berlin un pacte de non-agression, puis en 1938, profité de l'effondrement de la Tchécoslovaquie pour en découper à leur profit un morceau de territoire ? Folle imprudence. Hitler finit toujours pas mordre, pour les arracher, les mains qui se sont tendues vers lui.
De son point de vue, la conquête de la Pologne est un élément essentiel du grand projet qu'il nourrit pour l'Allemagne, l'extension de son "Lebensraum", l'"espace vital", où il veut implanter en masse des colons. Par ailleurs, il est exaspéré par le "corridor de Danzig", cette bande d'accès à la mer donnée aux Polonais en 1918 qui coupe en deux la Prusse, c'est-à-dire le territoire allemand, qui s'étendait alors tout le long de la côte baltique.
Le 1er septembre, il lance ses avions et ses chars sur la Pologne. Anglais et Français qui, un an avant, avaient abandonné les Tchèques, se décident enfin à soutenir un allié. Le 3 septembre, en soutien à la Pologne, les deux puissances déclarent la guerre à l'Allemagne et aussitôt… laissent la Pologne se débrouiller toute seule. Sinon une vague offensive française sur la Sarre – vite stoppée, les états-majors jugent prudent de s'en tenir à une attitude défensive, et n'envoient nulle troupe conséquente au secours de Varsovie.
Le pays agressé, pourtant, se bat avec un courage héroïque, luttant pied à pied, défendant ville après ville, n'hésitant pas, comme on le voit sur des images célèbres, à envoyer sa cavalerie affronter les chars allemands. Et comment pourrait-il résister ? Deux semaines après l'attaque allemande entre en scène son deuxième bourreau : les Soviétiques.
La cavalerie polonaise, en septembre 1939.
A la fin août 1939, en effet, a été signé le célèbre "pacte germano-soviétique", marquant l'alliance de Staline et d'Hitler. Il comportait une clause secrète, selon laquelle les deux dictateurs avaient décidé de se partager cette partie de l'Europe. Au titre du marchandage, la Pologne était coupée en deux entre les ogres. Fin septembre, prise en tenailles entre chars russes et allemands, elle est occupée par ses deux nouveaux maîtres qui peuvent l'écraser avec une brutalité dont on a, à l'Ouest, que trop peu idée.
L'inimaginable martyre de la Pologne
Grâce au travail remarquable accompli depuis des années par de grands films (dans la lignée de "Shoah" de Claude Lanzmann) ou de grands historiens, on a désormais une idée assez nette de la façon dont les nazis ont géré ce qu'ils appelaient la "question juive" en Pologne. Pour Hitler – il l'explique dès "Mein Kampf" –, les juifs sont comparables à des "microbes" qu'il convient d'éliminer purement et simplement. En Pologne, le pays d'Europe où vivait alors la plus vaste communauté juive, cette élimination suit des phases successives. Dès 1939, les populations sont raflées et enfermées dans des ghettos, quartiers de nombreuses villes délibérément insalubres et trop petits, ce qui permet de commencer à tuer les gens de mort lente, par la faim et la maladie.
Lors du retournement de l'alliance contre les Russes et l'invasion de l'URSS, dans les territoires polonais qui étaient occupés par les Soviétiques, et aussi dans le reste de l'Ukraine, de la Biélorussie, ou des territoires baltes, les nazis procèdent à des exécutions de masse : c'est ce que l'on appelle la "Shoah par balles".
Puis, après 1942, vient la phase dite de la "solution finale", c'est-à-dire le meurtre de millions de gens dans les camps d'extermination, dont la plupart sont situés sur le territoire polonais. Partout, les Tziganes, que les nazis considèrent comme une autre "race" à éliminer de la surface de la Terre, connaissent le même sort.
Moins connu est le sort des autres populations polonaises, essentiellement catholiques, qui sont slaves. Dans la folle hiérarchie raciale d'Hitler, ces Slaves prennent place au-dessus des juifs, mais fort peu… Etres inférieurs, ils n'ont droit d'exister que pour servir les maîtres germaniques. Par ailleurs, selon les plans qu'il prévoit pour l'Europe de l'Est, le dictateur de Berlin entend faire de la majeure partie de la Pologne une terre de colonisation pour les populations allemandes. Les Polonais ont donc vocation à être éliminés, chassés, ou asservis. Dès qu'il devient le patron de la Pologne occupée, le chef nazi Hans Frank déclare : "Les Polonais doivent devenir les esclaves du Grand Reich." Toute l'action mise en place alors montre qu'il compte faire de cette assertion une vérité.
Hans Frank, "bourreau de la Pologne",
Dès 1939, toute éducation dépassant le niveau de l'école élémentaire est interdite. Collèges, lycées, universités, sont fermés, comme les théâtres, comme les bibliothèques. Et tous ceux qui ont un niveau d'instruction supérieur commencent à devenir louches, et à être déportés. Il ne s'agit pas seulement d'occuper un pays, comme cela se passe par exemple en France, il s'agit de l'éliminer en tant que nation.
Presque toujours oubliée, enfin, à cause du renversement d'alliance qui fait de l'URSS, à partir de juin 1941, le principal ennemi des Allemands, la brutalité de l'occupation soviétique de la moitié orientale de la Pologne, de septembre 1939 à juin 1941. Pendant près de deux ans, donc, alors que l'ouest du pays découvrait l'horreur nazie, l'Est endurait le cauchemar stalinien. La terreur n'était pas établie sur la même base : aux principes raciaux d'Hitler, le tyran rouge préférait la sélection selon des critères de classe sociale. Cela balayait large. Il suffisait d'avoir le baccalauréat pour être suspect aux yeux d'un agent du NKVD, la police politique communiste.
Là aussi, est mise à l'œuvre une volonté de briser un pays et d'éradiquer ses élites. Des centaines de milliers de malheureux, coupables d'avoir un diplôme ou d'avoir appartenu à un parti d'avant-guerre, sont déportés vers les camps soviétiques. L'exemple le plus fameux de la terreur stalinienne durant cette époque a lieu à Katyn, une forêt située en Russie, non loin de la frontière, en 1940 : des milliers d'officiers polonais, les mains soigneusement liées dans le dos, sont tués d'une balle dans la tête par les Russes. A l'horreur, les Soviétiques ajoutent un sens consommé du mensonge. Pendant des décennies, Moscou prétendra que ce crime a été commis par les nazis, et n'admettra la vérité qu'en 1990.
Les Polonais ont aussi leur de Gaulle et leur résistance héroïque
En 1939, alors que le pays est envahi, le gouvernement légitime fuit le pays par la Roumanie, et s'exile, d'abord en France, puis, après l'occupation de ce pays, à Londres. Le grand nom du gouvernement en exil est Sikorski (1881-1943), le de Gaulle polonais, un chef militaire admirable doublé d'un authentique démocrate, qui espérait pour son pays une après-guerre heureuse et libérée. Il ne la verra jamais.
En 1943, alors qu'il revient d'une mission d'inspection des troupes polonaises stationnées en Afrique du Nord, son avion sombre en mer, devant Gibraltar. Véritable accident, ou assassinat ? Et par qui ? Par les Russes, parce que Sikorski voulait demander des comptes à propos de Katyn ? Ou – ça a été évoqué aussi – par les Alliés, parce que la colère anti-Russes de Sikorski quand il a appris ce qui s'était passé à Katyn pouvait menacer l'alliance avec Staline ? Le point reste, jusqu'à présent, un mystère.
L
Le général polonais Wladyslaw Sikorski (deuxième à gauche),
le Premier ministre britannique Winston Churchill
et le général de Gaulle, lors d'une démonstration militaire
en février 1941 en Angleterre.
De façon générale, avec ou après Sikorski, l'apport militaire polonais à la guerre a été loin d'être négligeable. Quand Hitler attaque l'URSS, Staline s'entend avec le gouvernement en exil de Londres et fait sortir les déportés polonais des camps pour qu'ils forment une légion polonaise. Elle se bat d'abord à côté de ses troupes, puis on la retrouve sur le théâtre proche oriental. Essentiel aussi est le rôle joué par les divisions polonaises à Monte Cassino (1944), une des victoires alliées les plus difficiles lors de la libération de l'Italie.
Enfin, alors que le pays est écrasé par une occupation dont on a décrit la brutalité, une résistance intérieure se met en place avec une efficacité extraordinaire, allant jusqu'à créer un véritable Etat clandestin, qui fait fonctionner des classes, des universités et même des tribunaux.
Varsovie, ce n'est pas une insurrection, mais deux
Depuis le geste remarquable de Willy Brandt, chancelier allemand, s'inclinant devant le monument rendant hommage à ces combattants (1970), ou depuis le très beau film "le Pianiste" de Polanski (2002), nombreux sont les Occidentaux qui connaissent le grand moment d'Histoire de 1943 : l'insurrection du ghetto de Varsovie.
Le chancelier allemand Willy Brandt s'agenouille
devant le monument aux victimes du ghetto de Varsovie, le 7 décembre 1970
En avril de cette année-là, las d'être parqués comme des animaux dans des conditions ignobles, décidés à mourir les armes à la main plutôt que d'attendre d'être emmenés au bourreau, des centaines de combattants juifs, avec un héroïsme magnifique et désespéré, déclenchent un soulèvement contre les nazis et réussissent, contre toute attente, à leur résister près de trois semaines, avant d'être écrasés et assassinés jusqu'au dernier.
Des juifs polonais sont emmenés en déportation par des soldats SS, pendant la destruction du ghetto de Varsovie par les troupes allemandes,
après sa révolte en avril et mai 1943.
Il est dommage que bien moins de gens, à l'ouest de l'Europe, gardent en mémoire un autre événement important de la guerre, qui a lieu dans la même ville, un an plus tard : l'insurrection de Varsovie, en juillet 1944.
Comme à Paris en même temps, les Varsoviens, voyant peu à peu refluer l'armée allemande, songent à la libération, et, comme à Paris, sont bien décidés à y jouer un rôle. C'est essentiel pour garder sa liberté après la guerre. Hélas pour les Polonais, les choses, de leur côté de l'Europe, ne se passent pas comme de l'autre. A l'Ouest, de Gaulle, pour la France libre, et les chefs de la résistance intérieure s'entendent pour déclencher, au mois d'août 1944, une insurrection dans la capitale qui permet de faire croire à la France qu'elle s'est libérée elle-même. Le pari était risqué, il a marché : les Allemands ont quitté Paris sans le détruire et les Américains y sont arrivés aussitôt pour éviter que l'ennemi n'y revienne. |
Ain Défali n'a pas de semblable au Maroc et pour découvrir ses merveilles, le meilleur moyen est de la visiter.
L'histoire méconnue de la Pologne pendant la Seconde Guerre mondiale
De superbes images restaurées de l'Insurrection de Varsovie
"Powstanie Warszawskie" est un film polonais de 2013 sur l'Insurrection de Varsovie fait à partir d'images authentiques de la célèbre bataille de la Deuxième Guerre mondiale. Des images restaurées, coloriées et re-sonorisées pour le film.
Des millions de crabes rouges migrent vers la jungle sur l'île Christmas
Chaque année c’est le même spectacle…
Tous les ans, lors de la saison des pluies, les habitants de l’île Christmas (Australie) assistent à un spectaculaire spectacle. Des millions de crabes rouges migrent de la forêt vers la côte en vue de se reproduire sur les plages de l’Océan Indien.
Cette impressionnante migration dure en moyenne deux semaines, pendant lesquelles près de 100 millions de crabes entament une étonnante procession qui traverse les villes et les routes de l’île.
Lors de cette migration annuelle, considérée comme l’une des plus impressionnantes de la planète, le parcours des crustacés est optimisé par la mise en place de clôtures et d’infrastructures afin qu’ils rejoignent leur destination sans encombres.
Malgré ces efforts considérables, près d’un million de crabes n’atteignent pas leur but et finissent souvent écrasés par les nombreux véhicules de l’île.
Candiru : un poisson dans le caleçon
Le candiru est un petit poisson parasite extrêmement redouté, et pour
cause : il peut s'introduire dans le pénis d'un homme pendant que
celui-ci urine, pour se gaver de sang après l'avoir mordu !
C'est du moins, la mésaventure effroyable d'un jeune amazonien dont
l'histoire a fait le tour du globe : ce jeune homme de 23 ans était en
train d'uriner dans la rivière lorqu'un candiru de plus de 13 centimètres
s'est introduit dans son urètre. Paniqué, il tenta en vain d'extraire
le poisson, en se tordant de douleur. L'histoire est relatée par le
chirurgien urologue, photos à l'appui, qui parvint à enlever l'intrus,
quelques jours plus tard. Le folklore local regorge de légendes
effroyables (probablement exagérées) sur le sort d'hommes dont les
candirus ont pénétrés les orifices (vagin, anus, bouche....).
Terrifiantes anecdotes qui prennent tout leur sens lorsque l'on connait
les habitudes alimentaires du candiru, surnommé Poisson-Vampire du Brésil.
On recense une douzaine d'espèce de candirus, dont les plus grands atteignent 40 cm. Ces poissons sont des parasites et des nécrophages. Pour parasiter un hôte, généralement un plus gros poisson, les candirus Vandellia cirrhosis
surveillent les flux et les courants jusqu'à repérer une perturbation
caractéristique des branchies : rejetant l'eau, les branchies des gros
poissons sont assaillies par le candiru qui s'introduit dans ces
orifices, mord et sectionne une artère, et se gave rapidement, en
quelques minutes, du sang de sa victime. Candiru possède d'ailleurs des épines
autours des opercules de sa tête, qui lui permettent de s'accrocher à
son hôte. Une fois l'attaque perpétrée, le candiru retourne dans les
profondeurs de l'Amazone, quasi invisible sur le fond marin, car il est
presque translucide.
Des candirus accrochés aux branchies d'un hôte |
Mais ce n'est pas sa seule façon de se nourrir : chasseurs nocturnes, les candirus asu peuvent également dépecer un cadavre en quelques minutes,
dans une frénésie sanguinaire rare : les poissons se jettent sur leur
proie, taillent des trous dans la chair pour s'y introduire et manger
littéralement la victime de l'intérieur, avec une violence qui n'a rien à
envier à celle des célèbres piranhas. Les légendes locales veulent que
des cadavres d'hommes, peut être vivants au moment des attaques, aient
été retrouvé à moitié grignotés de l'intérieur, hébergeant près d'une
centaine de ces carnassiers dans leur corps. Scientifiques et médecins
légistes auraient ainsi déterminés que des proies vivantes pourraient
tout à fait être l'objet de ces attaques. Si les candirus sont si
redoutés qu'ils sont davantage craints que les piranhas, c'est peut-être
avec de bonnes raisons! Toutefois, en ce qui concerne vos orifices,
rassurez-vous : le biologiste marin Stephen Spotte, qui avait
enquêté sur l'étrange cas de l'amazonien, rappelle que cette anecdote
est aussi rare qu'insolite, puisqu'il s'agit du seul cas documenté
jusqu'à présent.
Argentine. Un facteur en prison car il ne distribuait pas le courrier
Un facteur argentin de 47 ans a été placé en détention lundi en Patagonie pour purger une peine d’un an de prison pour non-distribution du courrier. Condamné dans un premier temps à un an de prison avec sursis, il n’a pas répondu aux convocations de la justice qui a décidé son incarcération. Le commissaire de la police fédérale de Rawson, Marcelo Velazquez, a précisé que les enquêteurs avaient retrouvé chez Manuel Gutiérrez des sacs contenant 19 000 lettres, timbrées et non remises à leurs destinataires.
Les faits remontent à 2009, mais le facteur de Puerto Madryn, port de Patagonie bien connu des touristes qui viennent y observer les baleines australes, n’a été condamné qu’en 2015 à un an de prison avec sursis, pour « appropriation indue de correspondance ». Une décision confirmée en appel.
Il n’a pas répondu aux convocations de la justice
S’il avait répondu aux convocations de la justice, il aurait échappé à une incarcération. Mais comme le facteur a fait la sourde oreille aux courriers du tribunal, la justice a transformé sa condamnation en peine de prison ferme et lancé un mandat d’arrêt contre lui.
Interpellé vendredi par des policiers sans opposer de résistance, il a été conduit à la prison de Rawson, dans la province de Chubut, dans le sud de l’Argentine. Lundi soir, Manuel Gutiérrez devait passer sa première nuit dans cet établissement.
La chanteuse de The Cranberries, Dolores O'Riordan, est morte à 46 ans
Le monde du rock est en deuil.
Dolores O'Riordan, la chanteuse du groupe irlandais de rock The Cranberries, est décédée ce lundi 15 janvier de manière brutale à Londres, tel qu'indiqué par son agent dans un communiqué. Née en Irlande en 1971 dans une famille modeste, elle avait connu plusieurs drames familiaux, comme la paralysie de son père, consécutive à un accident de moto. En 1989, elle rejoint le groupe qui fera sa renommée, particulièrement dans les années 90 avec, notamment, les titres Zombie ou Just My Imagination. En 2003, alors que le groupe avait décidé d'une pause, Dolores O'Riordan se lance dans une carrière solo, avec un premier album sorti en France en 2007. Finalement, les membres de The Cranberries s'étaient réunis en 2009 et avaient accouché d'un nouvel album trois ans plus tard, puis d'un autre en 2017. Décédée à 46 ans, Dolores O'Riordan laisse derrière elle trois enfants et des fans éplorés.
Les astuces naturelles contre les rides
Comment lutter contre les rides ?
Lorsque nous vieillissons, notre peau change inévitablement. Les cellules graisseuses rétrécissent et la peau perd de son élasticité. Les rides commencent à apparaître autour des yeux et sur le front. Nous ne sommes pas tous égaux face aux rides, l’hérédité joue un rôle important. Les personnes ayant une peau claire développent généralement des rides plus rapidement, car leurs peaux sont moins protégées contre les rayons du soleil. Néanmoins, l’hygiène de vie est également très importante. Grand-mère vous révèle ses 7 astuces naturelles contre les rides.
- Les antioxydants
- Les oméga 3
- Le thé
- Le massage aux huiles
- Les masques antirides
- Bien s’hydrater tous les jours
- La gymnastique faciale
- Les conseils de nos grands-mères
Il est conseillé de ne pas fumer : le tabac va ternir et assécher votre peau, et provoquer l’apparition prématurée des rides.
Buvez beaucoup d’eau et pratiquez une activité physique régulière pour garder une peau jeune et tonique.
Famadihana – Retournement des morts à Madagascar.
Le culte des ancêtres
Le famadihana, ou retournement des morts, est une coutume funéraire que l’on rencontre dans la plupart des ethnies de Madagascar, mais tout particulièrement sur les Hautes Terres. Le famadihana est issu de la très vieille coutume des « doubles funérailles » qu’on retrouve en Asie du Sud-Est par exemple bien avant l’époque moderne et qui a encore cours de nos jours dans certaines régions.
La famille, les amis et les notables se rassemblent
à la maison du chef de famille organisateur
Le principe de raisonnement philosophique malgache nous apprend que ce n’est qu’après que le corps du défunt soit complètement altéré, ce qui peut prendre des années, et que les cérémonies adéquates aient été accomplies, que son âme peut enfin rejoindre le monde des ancêtres.
Le cérémonial du famadihana est toujours le même. Le tombeau est ouvert ou les os sont déterrés. une fois les corps sortis de leur sépulture, ils sont soigneusement enveloppés dans des tissus blancs appelés « lambamena » et sont promenés autour de la tombe accompagnés de musique, chants et danses avant d’être soit enterrés à nouveau ou remis dans leur tombeau.
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La cuisson du cochon sacrifié pour l’occasion et du riz
Coutumes.
Cette cérémonie à en principe lieu tous les 7 ans, de préférence pendant la saison sèche, soit entre juin et octobre.
La date du famadihana, comme l’ouverture du tombeau, sont ordonnés par le « Devin Guérisseur », ( Ombiasy) qui parle au nom des ancêtres. Il est systématiquement consulté avant toute décision importante dans la vie des malgaches pour lesquels il joue un rôle très important.
Le famadihana, en raison de son coût de moins en moins supportable par les malgaches dont le niveau de vie ne suit pas l’inflation ainsi que de l’influence chrétienne, tend à se pratiquer de moins en moins.
Le tombeau.
Le culte des ancêtres est très présent à Madagascar et les malgaches ont une vénération profonde à l’égard de leurs morts. Les rites funéraires légués par leurs ancêtres revêtent une très grande importance pour eux. Pour cela, ils n’hésitent pas à investir des sommes considérables, compte tenu de leurs revenus, dans la construction de splendides tombeaux. Certains y engloutissent même parfois toute leur fortune. Les matériaux de ces tombeaux sont très divers, si les plus nombreux sont en pierre ou aussi en briques, il en existe également en bois. Les tombeaux possèdent une pierre taillée située en général au coin Nord-est, quelquefois au centre, afin de pratiquer les divers rites cultuels ainsi que les offrandes. Pour les malgaches, le tombeau est l’habitation des ancêtres.
Le culte des ancêtres est très présent à Madagascar et les malgaches ont une vénération profonde à l’égard de leurs morts. Les rites funéraires légués par leurs ancêtres revêtent une très grande importance pour eux. Pour cela, ils n’hésitent pas à investir des sommes considérables, compte tenu de leurs revenus, dans la construction de splendides tombeaux. Certains y engloutissent même parfois toute leur fortune. Les matériaux de ces tombeaux sont très divers, si les plus nombreux sont en pierre ou aussi en briques, il en existe également en bois. Les tombeaux possèdent une pierre taillée située en général au coin Nord-est, quelquefois au centre, afin de pratiquer les divers rites cultuels ainsi que les offrandes. Pour les malgaches, le tombeau est l’habitation des ancêtres.
Le repas se déroule par terre sur des nattes de penjy
neuves pour l’occasion
Lambamena.
Lors du retournement, les morts sont enveloppés dans un nouveau linceul : le lambamena qui, jadis, était en soie sauvage tissée. Il est maintenant remplacé par des tissus synthétiques importés à Madagascar en raison de leurs tarifs beaucoup moins élevés que ceux de la soie.
Lors du retournement, les morts sont enveloppés dans un nouveau linceul : le lambamena qui, jadis, était en soie sauvage tissée. Il est maintenant remplacé par des tissus synthétiques importés à Madagascar en raison de leurs tarifs beaucoup moins élevés que ceux de la soie.
L’orchestre joue et les convives dansent
avant et après le repas
La cérémonie.
Le Famadihana est une cérémonie qui dure deux jours. La première journée est consacrée à l’arrivée et aux retrouvailles des familles, à l’abatage du porc ou du zébu et en général à la préparation de la cérémonie.
La deuxième journée, après le grand repas (Bemenaka) avec la famille et les invités, c’est l’exhumation, le retournement avec le changement de linceul.
Tous les convives suivent l’orchestre
en direction du tombeau
Bemenaka.
Dès tôt le matin, la famille, les amis, les notables du village convergent vers la maison du chef de famille qui organise le famadihana. Un orchestre composé essentiellement d’instruments à vent et de tambours anime la journée par diverses musiques. Les convives dansent et s’amusent. Chaque nouveau arrivant inscrit son nom et son offrande sur un registre tenu par deux personnes désignées tandis que les hommes et les femmes de la famille préparent le repas composé en général de porc et de riz.
Dès tôt le matin, la famille, les amis, les notables du village convergent vers la maison du chef de famille qui organise le famadihana. Un orchestre composé essentiellement d’instruments à vent et de tambours anime la journée par diverses musiques. Les convives dansent et s’amusent. Chaque nouveau arrivant inscrit son nom et son offrande sur un registre tenu par deux personnes désignées tandis que les hommes et les femmes de la famille préparent le repas composé en général de porc et de riz.
La famille, les amis et les notables sont autour
du tombeau tandis que le chef du village prend la parole
Ombiasy.
Une fois le Bemenaka (repas) terminé, les musiciens prennent la direction du tombeau suivi par tout le monde. Le tombeau peut être assez difficile d’accès et assez haut dans la montagne. C’est le Ombiasy qui en a décidé l’emplacement.
Arrivé au tombeau, les hommes s’emploient à ouvrir la lourde porte en pierre obstruée par plus de 7 ans d’amoncellement de terre et végétaux divers. le chef de famille fait un long discours ainsi que le chef du village et le Ombiasy donne l’ordre d’ouvrir le tombeau et d’en extraire les corps qui sont promenés et amenés au coin Nord-Est du tombeau pour y être enveloppés dans un nouveau linceul blanc, le lambamena.
Toaka Gasy
Ensuite, les corps sont promenés autour du tombeau en dansant et chantant au son de l’orchestre avant d’être remis à leur place dans le tombeau qui sera finalement refermé.C’est un moment de grande convivialité ou les gens renouent des liens et boivent beaucoup d’alcool, principalement du « toaka gasy », rhum local de qualité discutable.
Ensuite, les corps sont promenés autour du tombeau en dansant et chantant au son de l’orchestre avant d’être remis à leur place dans le tombeau qui sera finalement refermé.C’est un moment de grande convivialité ou les gens renouent des liens et boivent beaucoup d’alcool, principalement du « toaka gasy », rhum local de qualité discutable.
Les corps sont sortis un à un par la famille,
enveloppés dans une natte en penjy
Assister à un Famadiahana.
Il est possible pour des touristes de se faire inviter à un famadihana en tant que participant ou bien simple spectateur. Il est possible d’y prendre des photos. mais il est indispensable d’apporter soi même son offrande (argent, rhum, etc.) et de discuter un moment avec le chef de famille organisateur afin de se faire connaître, de le connaître et de déterminer avec lui la place qu’on aura dans la cérémonie, ainsi que la liberté de faire film et photo sans froisser personne. Être accompagné avec un guide traducteur facilite beaucoup l’intégration.
un avion rate son atterrissage et finit sa course au bord d’une falaise
Ils ont eu la peur de leur vie : l'équipage et les 162 passagers d'un Boeing ont échappé au pire hier, samedi 13 janvier, au nord de la Turquie. Au moment de l'atterrissage, l'avion s'est arrêté à temps.
En équilibre sur la falaise, à quelques mètres de l'eau, l'avion a manqué son atterrissage à Trézibonde (Turquie). Un accident qui aurait pu finir dramatiquement. À bord de cet appareil turc, 162 passagers et 6 membres d'équipage. Selon les premières informations, il n'y a aucun blessé", a déclaré Yucel Yavuz, gouverneur de Trézibonde : "Certaines personnes ont été emmenées à l'hôpital par précaution, mais Dieu merci, il n'y a pas eu de problème".
Une enquête ouverte
Samedi, le Boeing de Pegasus Airlines décolle d'Ankara direction Trébizonde, au nord de la Turquie, au bord de la mer noire. Le voyage se termine de nuit, en glissade sur une falaise boueuse. Dans la cabine, c'est la panique. Les pompiers interviennent, des témoins évoquent de la fumée et des odeurs de carburant. Pour le moment, aucune information sur la cause de cet accident. Une enquête a été ouverte.
Déclaré mort, il se réveille sur la table d’autopsie
Déclaré décédé par trois médecins et transporté à la morgue, ce détenu espagnol était en réalité bien vivant. Sa famille a raconté aux médias locaux qu'il s’est réveillé sur la table d’autopsie, au moment où les légistes débutaient leur examen médical.
Alors qu’ils s’apprêtaient à examiner le corps de Gonzalo Montoya Jiménez, 29 ans, les médecins de l’Institut médico-légal d’Oviedo, en Espagne, ont eu une sacrée surprise, le 7 janvier dernier. Plusieurs heures après avoir été déclaré mort par trois médecins et transféré à la morgue, ce détenu espagnol s’est réveillé sur la table d’autopsie des légistes. Il était bel et bien vivant !
Selon le journal La Voz de Asturias, qui rapporte les propos de la famille, Gonzalo Montoya Jiménez avait été trouvé inanimé, dans sa cellule du Centre pénitentiaire des Asturies, à Villabona. Il s’agirait d'une tentative de suicide.
L’homme serait ensuite « revenu à la vie » alors qu’on lui avait déjà tracé sur le corps des marques pour guider l’autopsie, selon la famille. Après avoir repris conscience, il a été transféré en unité de soins intensifs, au Centre hospitalier des Asturies, à Oviedo.
L’Institut médico-légal d’Oviedo, en Espagne
« Simple à constater »
Si cette histoire surprenante est digne d’un film, on peut se demander comment une telle chose a pu arriver. « Le constat d’un décès est une chose simple : d’abord, on constate un arrêt cardio-respiratoire. Il n’y a plus de pouls, plus de mouvements respiratoires, plus de bruits à l’auscultation cardiaque. On constate aussi une mydriase bilatérale, ce qui veut dire que la pupille des yeux est complètement dilatée et n’a plus de réflexe à l’exposition de la lumière. Bref, sont alors réunis tous les signes dits « positifs » de mort. »
Actuellement, il n’y a logiquement pas de place pour l’erreur, car d’autres signes viennent confirmer rapidement le décès : « Les phénomènes de mort que sont le refroidissement du corps, la rigidité et la lividité cadavérique font leur apparition assez vite. On dit qu’un corps sans vie perd un degré par heure. L’installation de la rigidité cadavérique, elle, démarre deux ou trois heures après la mort, c’est pour cela que l’on ferme immédiatement les yeux et la bouche des personnes décédées. La rigidité commence toujours par le haut du corps, puis le bas : d’abord les mâchoires, ensuite le cou, le tronc, les membres supérieurs puis inférieurs. »
Une crise d’épilepsie ?
La famille de Gonzalo Montoya Jiménez a fait savoir que le jeune homme souffrait d’épilepsie et elle suppose que cela a pu jouer dans ce constat erroné de décès. L’épilepsie peut provoquer un phénomène de catalepsie, ressemblant à un décès : les muscles deviennent rigides et la personne ne répond plus aux stimuli.
Ce n’est pas la première fois qu’une personne est déclarée morte un peu trop rapidement. En 2014, une Polonaise âgée de 91 ans a ainsi passé onze heures dans une morgue, avant que les médecins ne s’aperçoivent que le sac mortuaire où elle se trouvait bougeait. En 2016, un jeune automobiliste victime d’un accident de la route en Afrique du Sud avait, lui, passé deux jours dans un congélateur mortuaire. C’est cela qui lui avait finalement coûté la vie.
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Site archéologique : la grotte des manuscrits de la mer Morte
Fragment de rouleau vierge d’écriture,
retrouvé dans la grotte, récemment découverte
sur le site de Qumrân, dans le désert de Judée.
Plus de soixante ans après les premières fouilles sur le site de Qumrân (Cisjordanie), les archéologues de l’Université hébraïque de Jérusalem ont découvert, en février 2017, une nouvelle grotte. Elle aurait abrité des manuscrits de la mer Morte. Datant du IIIe avant J-C au Ier après J-C, ces manuscrits sont un ensemble de parchemins ou de papyrus, écrits en hébreu, en araméen et en grec, déterrés entre 1947 et 1956. Ils constituent les plus anciens manuscrits connus de la Bible hébraïque. Malheureusement, cette caverne a été pillée dans les années 1950, comme l’attestent les deux pioches abandonnées sur place. Tout a été volé, sauf le fragment d’un parchemin. Ce dernier semble vierge mais sera soumis à des analyses approfondies. |
Site archéologique : la Vallée des Rois en Égypte
La Vallée des Rois est dominée par une cime pointue,
véritable pyramide naturelle.
En mai 2017, l’égyptologue égyptien Zahi Hawass et son équipe ont identifié une nouvelle zone près de la tombe du pharaon Ay (1327-1323 avant J-C). La Vallée des Rois est divisée en deux parties : une vallée principale et une plus petite vallée. La première compte soixante tombes, dont celle de Toutânkhamon. Tandis que la seconde, située à l’ouest a été pour le moment très peu explorée. Une lecture radar montre dans la vallée principale, la présence d’une tombe, non loin de celle du pharaon Ay. Est-ce celle d’Ankhesenamon, femme de Toutânkhamon, qui aurait par la suite épousé Ay ? Le chercheur le suppose. Mais pour le moment rien ne l’atteste. La reine n’ayant pas de sépulture connue, il y a de quoi alimenter les fantasmes. En 2006, déjà, les scientifiques avaient trouvé plusieurs cercueils, du matériel d’embaumement, et un fragment de sceau indiquant « pa-aton », le nom de naissance d’Ankhesenamon étant Ankhesenpaaton… Les égyptologues avaient un moment cru tenir sa sépulture, avant d’admettre que non. Compte tenu de toute cette activité, il est tout à fait possible qu’on entende parler de cette histoire durant l’année à venir. |
Site archéologique : ces murs de pierre en Arabie Saoudite
Les scientifiques s’interrogent sur l’utilité de
ces constructions mystérieuses en pierre,
datant de plusieurs milliers d’années
En octobre 2017, c’est un immense mur de pierre qui a été repéré au milieu du champ volcanique d’Harrat Khaybar (Arabie Saoudite). Grâce à l’imagerie satellite, David Kennedy, archéologue de l’Université d’Australie Occidentale, a pu confirmer qu’il s’agissait en fait de groupes de murs en pierre, en forme de rectangles.
La taille des constructions varie entre 13 et 518 mètres de long. Un groupe de Saoudiens, membre de l’association Desert Team a établi sur place une cartographie. Près de 6 000 images aériennes et une grande quantité de données sont en cours d’analyse. Si les experts peuvent dire que certaines pierres datent de plus de 7 000 ans, ils ne sont, pour le moment, pas en mesure d’expliquer le but de cette construction.
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