L'aventure de la vie les Insectes.

Les insectes constituent le groupe animal le plus performant de la planète. Leur succès réside dans leur capacité à moduler leur apparence à l’infini.
S’ils disposent d’armes défensives et offensives redoutables, ils sont également capables de faire preuve d’une tendresse incroyable et d’avoir un mode de vie sophistiqué. Nous nous envolons dans les airs au Mexique avec des millions de papillons monarques, nous observons un scarabée envoyer des gaz délétères bouillants au visage de ses ennemis, assistons à un combat d’abeilles géantes en rut, nous accompagnons des colonies de fourmis « Atta » (coupeuses de feuilles) et suivons enfin le quotidien périlleux des « Demoiselles » (insecte s’apparentant à la libellule).

Il a neigé en Arabie Saoudite.

Habitués aux fortes chaleurs, les saoudiens auraient composé ce week-end avec d’inédites chutes de neige. 

Les flocons seraient apparus vendredi. Une première pour beaucoup d’habitants dans la mesure où le pays n’avait pas connu d’épisode neigeux depuis quatre-vingt-cinq ans. Un joli manteau blanc aurait recouvert une partie du pays et notamment la route entre La Mecque et Médine.

Le phénomène aurait surpris les automobilistes qui ont été contraints de rouler au pas pour éviter les collisions. Les photos et les vidéos de ces suposés flocons ont alimenté les conversations sur les réseaux sociaux.

La ville de Tabuk située  au Nord-ouest de l’Arabie Saoudite est complétement recouverte de neige. Un  phénomène climatique  exceptionnel dans cette  région du monde. 

Les Terres sauvages de la Russie, La sibérie.

Des forêts glacées de la Sibérie orientale à la province du Kamtchatka, une zone volcanique située sur la côte Pacifique, des montagnes du Caucase à celles de l'Oural, gros plan sur les paysages et la faune des nombreux territoires encore vierges de Russie. Depuis les airs, le spectateur survole les espaces blanchis et les vallées verdoyantes qui couvrent le pays. Les fontes, qui accompagnent la fin de l'hiver, inaugurent le reverdissement des panoramas, jusqu'au retour de la froide saison, à l'arrivée de la glaciation et des chutes de neige. Le désert chaud du Daguestan, le lac Baïkal, la toundra font aussi partie des paysages de Russie, spectaculaires.

En hiver, la Sibérie est une source constante d'émerveillement : loups, chevaux sauvages, cervidés, chameaux et phoques peuplent ces paysages enneigés.

Située aux confins de la Sibérie, à l'extrémité orientale de la Russie, la péninsule du Kamtchatka est baignée par les eaux glacées de la mer de Béring. Aujourd'hui encore, elle compte parmi les régions les plus préservées de la planète, du fait bien sûr de son isolement géographique, mais aussi de la présence d'une base militaire ultra-protégée. Voici quelque temps encore, ce véritable sanctuaire naturel était tout simplement inaccessible aux étrangers.

Outre les grizzlis, les loutres, les phoques et les renards arctiques, la faune locale comprend diverses espèces d'oiseaux : pygargues de Steller, macareux, goélands et mouettes tridactyles.

L'aliment qui promet beauté éternelle : le moringa

Existerait-il un aliment riche en protéines, plein de vitamines, de sels minéraux, qui protègerait de tout un tas de maladies, fontaine de jouvence et qui rendrait beau et en pleine santé ? Dit comme ça, ça parait impossible qu’un SEUL aliment remplisse toutes ces fonctions. Et pourtant, le moringa le fait ! Prêts à en découvrir un peu plus sur lui ? Allons-y ! 

Le moringa, c’est tout d’abord un arbre, mais pas n’importe lequel… un arbre éternel ou encore arbre à miracle! Cela signifie qu’il n’a que des vertus et que tout est exploitable chez lui. Il pousse en Asie, Afrique, Amérique Latine, mais on le trouve surtout au Sud de l’Himalaya. Un arbre magique

Rien ne se jette sur cet arbre miraculeux : les fruits, les racines, les feuilles, les graines, la sève, l’écorce,  tout se consomme ! Soupes de feuilles de moringa ou en poudre pour compléments alimentaires, graines grillées pour les salades, huile...Et les vertus sont grandes : les éléments de cet arbre magique ont une forte teneur en calcium et en vitamine C. Mais ce qui est le plus surprenant, ce sont les feuilles. Une fois réduites en poudre, elles se consomment dans le cadre de la grossesse ou de l’allaitement pour combler certains besoins journaliers. C’est également un excellent moyen de lutter contre la malnutrition chez les enfants, tout en favorisant leur croissance : une cuillère à soupe trois fois par jour redonne vigueur et bonne santé. Très consommé dans la culture asiatique, il a permis à des populations entières de survivre en cas de disettes. 

Le nouvel indispensable

Il devrait pouvoir trouver une place de choix dans vos armoires à pharmacies et vos trousses de toilettes. Asthme, douleurs articulaires, inflammations, sa racine permet de lutter contre ces désagréments et maladies. Une petite infusion d’écorce de moringa si vous êtes sujettes aux infections urinaires, des feuilles sautées pour une digestion difficile, la sève pour les blessures cutanées… Non vraiment, il a tout bon !Et ce n’est pas fini ! En plus de soigner, le moringa assure la beauté ! On peut trouver des gélules et de la poudre de moringa qui agissent sur vos cheveux pour leur redonner force et brillance, redonner vie et sauver les peaux fragiles ou matures des rougeurs et démangeaisons… Cela lutterait même contre la calvitie !!Alors non seulement le moringa soigne des pieds à la tête, mais en plus il est bon pour toute la famille… Plus de raisons d’attendre pour courir en acheter !  

A partir de 2016, la Russie surveillera le ciel du Maroc depuis Leningrad

Moscou : Pas un avion militaire ou civil, ne décollerait ou atterrirait au Maroc, sans qu’il ne soit détecté et pisté par un radar hyperpuissant russe, qui entre en service cette année.

Station d'opérations du Radar Voronezh  - PH Sputnik  

Le ministère russe de la défense a annoncé aujourd’hui à Moscou, que courant 2016, la Russie mettra en service, un radar hyper-puissant, dont l’une des stations, sera installée dans la région de Leningrad et qui se chargera de surveiller un vaste espace aérien, allant du Maroc au sud, à l’île de Spitzberg en Norvège, au Nord. 

Selon l’agence d’information étatique russe, Sputnik, ce radar qui porte le nom de Voronezh, coutera pour chacune de ses stations, 19,6 millions de dollars. Il s’agit d’une superstructure, montée sur une dalle de béton à peu près de la taille d'un terrain de football. 

 Voronezh aura une  portée entre 4500  et 6000 km, et il est capable de détecter des objets volant  à une hauteur d'un maximum de 4000 km. Il est capable de détecter les missiles balistiques, les avions et les satellites et de suivre un maximum de 500 objets simultanément. 

 

Le Voronezh, qui est un ‘Early warning radar’,  dont la mise en service intervient en réponse aux mesures militaires prises par les USA et l’OTAN, notamment l’installation du bouclier antimissile en Méditerranée et en Europe centrale et de l’Est.

11 conseils pour rester en forme après 50 ans

Entre 50 et 60 ans, les priorités changent.

Quand on arrive à la fin d’une carrière et que les projets personnels et professionnels sont accomplis, on a envie de ralentir et de prendre son temps. C’est souvent comme ça que l’exercice physique passe à la trappe : on aime se faire livrer des choses à la maison, on préfère flâner plutôt que d’aller faire un footing. Mais ce n’est pas une raison pour arrêter de prendre soin de son corps.

Pour rester actif et en bonne santé, il existe de petites routines quotidiennes à adopter. Souvenez-vous tout de même qu’avant d’entreprendre de grands changements, il est bon de consulter un médecin.

S’ÉTIRER

Avec l’âge, les muscles ont tendance à se raidir, ce qui rend les tâches quotidiennes plus difficiles. Il est donc nécessaire de faire des séances d’étirements régulières. Étirez-vous avec soin dans tous les sens, en faisant particulièrement attention à votre dos et vos ischio-jambiers. Comme pour tous les exercices physiques, les personnes ayant des problèmes dorsaux récurrents doivent consulter un médecin avant tout.

TRAVAILLER SON ÉQUILIBRE

Les exercices d’équilibre deviennent de plus en plus importants avec les années car de bons réflexes réduisent les risques de blessures. Se tenir sur une jambe avec les orteils recourbés est, par exemple, un exercice simple et rapide pour travailler son équilibre.

FAIRE TRAVAILLER LE CERVEAU

Le cerveau commence déjà à devenir plus paresseux vers 30 ans, mais des études montrent que stimuler les cellules grises permet de ralentir le processus. Pas besoin d’étudier les mathématiques avancées : de simples mots-croisés, des puzzles, faire ses comptes ou apprendre une nouvelle langue sont des manières plaisantes de faire travailler son cerveau et de rester alerte.

CHANGER D’ALIMENTATION

Une alimentation équilibrée est bénéfique tout au long de la vie. Mais plus les années passent, plus c’est important. En effet, lorsque le métabolisme devient plus lent, le système digestif tolère moins les abus d’alcool et d’aliments gras, qu’on consomme facilement entre 20 et 30 ans. Dès que possible, commencez à manger cinq à sept portions de fruits et légumes par jour et mangez moins de viande rouge et d’aliments transformés. Ces petits changements sont la meilleure façon d’être en bonne forme physique.

S’ÉCHAUFFER

Avec l’âge, le corps met plus longtemps à s’activer et s’échauffer. Se jeter dans une séance d’exercice trop rude est déconseillé et risque de se retourner contre vous. Donnez à vos muscles le temps de se réveiller en faisant quelques exercices d’échauffement afin de rendre votre séance plus efficace et d’éviter les blessures.

PRENDRE LE TEMPS.

Il faut parfois plus de 20 minutes au corps pour commencer à ressentir les effets de l’exercice, il est donc logique de prévoir des séances de 30 à 45 minutes minimum. Mais là encore, n’y allez pas trop fort. Prenez votre temps et conservez un rythme régulier pour que votre corps devienne à l’aise avec votre programme sportif.

VARIER

Tirer les mêmes poids et courir les mêmes distances est tentant parce que les habitudes sont sécurisantes, surtout en vieillissant. Mais il est important de repousser ses limites afin que le corps reste productif. Variez les exercices et les horaires d’entraînement afin de conserver votre dynamisme.

L’AÉROBIE

Sans tracas, agréable et très amusante si faite en groupe, l’aérobie est un excellent sport pour rester en forme. Attention, ce n’est pas parce que ça a l’air simple que ça l’est. Néanmoins, ce sport adapté est recommandé environ trois fois par semaine pour les personnes retraitées.

SE MUSCLER

Avec les années, le corps a tendance à perdre de la masse musculaire. La seule façon de ralentir ce processus est donc de faire de la musculation. Pas besoin de soulever des poids réservés aux bodybuilders, mais s’entraîner avec de petits poids sous la supervision d’un coach est très bénéfique.

LA MODÉRATION

Souffler ses cinquante bougies ne signifie pas qu’on ne peut plus se faire plaisir : un verre de vin, une bière, du gâteau trop riche de temps en temps ne vous feront aucun mal tant que vous faites preuve de modération.

Hitler se serait enfui en Argentine, affirme un ex-agent de la CIA

Selon un ancien agent de la CIA spécialisé dans l’espionnage, Adolf Hitler ne s’est pas suicidé en 1945 comme le dit la version officielle : le dictateur nazi aurait organisé la mise en scène de sa mort avant de prendre la fuite en Amérique latine.

Photo non datée de Adolf Hitler et Eva Braun tirée de l'album de photo de cette dernière 

Depuis plusieurs années, de nombreuses voix se sont élevées pour démentir la version officielle du suicide d'Adolf Hitler, le 30 avril 1945. Ce jour-là, alors que l'Armée rouge avance irrémédiablement vers leur bunker, Hitler et sa femme se seraient donnés la mort, le dictateur d'une balle dans la tête et elle en avalant du cyanure.

700 documents déclassifiés 

Cette version, enseignée dans les livres d’histoire, est cette fois contestée par un ancien agent de la CIA. Bob Baer a pu consulter 700 documents déclassifiés du FBI et, selon lui, Hitler aurait organisé la mise en scène de son suicide avant de partir à bord d'un sous-marin vers Tenerife, en Espagne, avant de rejoindre l’Argentine.

Aucune preuve de son suicide en 1945

"Ce que l'on fait, c'est que l'on réexamine une histoire, la version d'une histoire qui affirme qu'Hitler est mort dans son bunker, mais plus on creuse, plus il me semble évident que nous n'avons aucune preuve que cela se soit déroulé ainsi", explique Bob Baer. Selon lui, non seulement les documents déclassifiés et épluchés par son équipe n'apportent jamais la preuve que le corps du dictateur a bien été identifié à l'époque, mais au contraire, le FBI semble s'interroger sur les circonstances de son suicide : "l'armée américaine en Allemagne n'a jamais réussi à localiser le corps d'Hitler et n'a jamais eu de preuve irréfutable qu'il était bien mort", est-il écrit dans l'un de ces documents.

Déjà retrouvé au Brésil

En 2014, une thésarde brésilienne avait affirmé avoir retrouvé Hitler au Brésil, sous l'identité d'un homme blanc, Adolph Leipzig, mort en 1984 à l'âge de 95 ans.
Récemment aussi, un homme de nationalité grecque a affirmé dans un documentaire avoir aidé plusieurs dignitaires du régime nazi, dont Hitler, à fuir l'Allemagne à la fin de la guerre pour se réfugier en Amérique latine.

2016 : la réédition de "Mein Kampf"
Il y a quelques jours, Adolf Hitler, le père de l’idéologie nazie et de la solution finale pour exterminer les juifs a aussi refait parler de lui avec la réédition polémique de son ouvrage "Mein Kampf" en Allemagne. En France, l’ouvrage devrait revenir dans les librairies dans le courant de l’année, sans autre précision pour le moment.

Ethiopie: la rébellion des Oromo en cinq points

 Funérailles de Dinka Chala, tué par les forces de l'ordre éthiopiennes,
 dans le village de Yubdo, dans la région d'Oromia, le 17 décembre 2015.

Depuis deux mois, l'Ethiopie connaît des manifestations quasi quotidiennes suite à la publication du nouveau plan d’urbanisme d’Addis-Abeba qui menace d’empiéter sur le territoire environnant appartenant à la communauté oromo. La répression brutale des manifestants par le pouvoir a fait 140 morts et de nombreux blessés. Explication en cinq points des tenants et aboutissants de cette grave crise que traverse le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique.

Qui sont les Oromo ?

Les Oromo sont l’une des nationalités linguistiques et culturelles reconnues par le système fédéral éthiopien qui a été instauré par la Constitution de 1995. La « nationalité oromo » regroupe officiellement près de 30 millions d’habitants, soit un tiers de la population éthiopienne, répartis sur un territoire grand comme la France. L’Etat régional Oromia qui entoure la capitale fédérale Addis-Abeba est la principale entité politique et démographique de la fédération éthiopienne. Les Oromo ont leur propre langue, l’afaan oromo, distincte de l’amharique, la langue de l’administration.

Pourquoi les Oromo, manifestent-ils ?

Les Oromo manifestent depuis novembre dernier pour protester contre un projet d’agrandissement de la capitale Addis-Abeba suscitant des craintes d’expropriation de leurs terres ancestrales. Ces manifestations généralement pacifiques touchent les villes importantes de l’Oromia comme Haramaya, Jarso, Walliso et Robe. Les manifestants craignent que le programme d’agrandissement de la capitale n’oblige les fermiers oromo à quitter leurs terres. C’est précisément ce qui est en train de se passer depuis plusieurs années, avec la capitale fédérale en proie à une explosion démographique inédite empiétant progressivement sur le territoire oromo. Au cours de la décennie écoulée, 150 000 fermiers oromo ont été obligés de quitter leurs villages sans recevoir des compensations financières adéquates. Pour les militants du mouvement oromo, il s’agit d’un véritable accaparement de leurs terres ancestrales, dont le but serait de modifier radicalement la configuration démographique et culturelle de la région. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que les Oromos manifestent. Ils l’avaient déjà fait une première fois lors de la présentation en 2014 de la précédente version du plan d’expansion de la capitale. La police avait alors ouvert le feu et tué des dizaines de manifestants. Selon l’ONG américaine Human Rights Watch (HRW), la menace d’éviction de leur terre ancestrale s’ajoute à une longue liste de griefs des Oromo contre le gouvernement fédéral.

Quels sont les autres griefs des Oromo ?

Les griefs économiques se mêlent aux griefs politiques et culturels. Historiquement, les Oromo se sont sentis marginalisés par le pouvoir central dominé par les Tigréens et les Amharas. Malgré le principe fédéraliste adopté dans les années 1990, la dévolution des pouvoirs aux régions n’a pas vraiment eu lieu et par conséquent les entités régionales n’ont toujours pas leur mot à dire, s’agissant, par exemple, du partage des eaux des fleuves, ou de la location à long terme des terres cultivables aux capitalistes étrangers ou encore du plan d’urbanisme de la capitale qui touche de près les Oromo. La reconnaissance officielle de la diversité linguistique et culturelle n’est pas à l’ordre du jour non plus, ce qui suscite d’énormes frustrations parmi les 80 groupes ethniques que compte le pays.

Quel est le bilan des violences suscitées par les manifestations ?

Selon les chiffres rapportés par HRW, au moins 140 personnes ont été tuées dans l’Oromia pendant les manifestations antigouvernementales violemment réprimées par le pouvoir depuis novembre. Le gouvernement a également arrêté des intellectuels oromo qui sont accusés de manipuler la population. C’est la plus grave crise que traverse l’Ethiopie depuis les tueries liées aux élections que ce pays avait connues en 2005.

Comment s’explique que la communauté internationale n’ait pas encore condamné vigoureusement la terrible répression qui s’abat en Ethiopie sur des manifestants pacifiques ?

L’Ethiopie est considérée par les Occidentaux comme un allié clé dans la lutte contre l’extrêmisme islamiste dans la Corne de l’Afrique. Addis-Abeba n’entretient-elle pas un contingent de plus de 4 000 soldats au sein de la force de l’Union africaine en Somalie, l’Amisom ? En contrepartie, le régime éthiopien reçoit de la part des Américains une enveloppe d’aide substantielle, s’élevant à quelque 3,3 milliards de dollars par an. Inquiets par la tournure que prennent les événements, les Etats-Unis ont appelé « le gouvernement d’Ethiopie à permettre que des manifestations pacifiques aient lieu et à ouvrir un dialogue constructif pour faire face à des doléances légitimes ». Le régime éthiopien sait qu'il y a peu de risque que ces appels soient suivis d’action. Même l’Union africaine dont le siège se trouve à Addis-Abeba, est demeurée étrangement silencieuse jusqu’ici sur le massacre des Oromo qui est en train de se dérouler quasiment sous ses fenêtres. 

Nouvel an amazigh 2966 au Maroc

La célébration, le 13 janvier, du nouvel an amazigh "Idh Yennayer" 2966, rappelle à la mémoire une myriade de couleurs, de plats et de senteurs, donnant à voir un kaléidoscope d'images et de perceptions sur un calendrier fort atypique. Puisant ses sources dans une histoire pluriséculaire, elle a su, par ses charges symboliques, tenir tête à l'érosion des temps.

Hasard du calendrier ou jeu de l'Histoire, cette célébration, qui intervient au lendemain du 72 ème anniversaire de la présentation du Manifeste de l'Indépendance (11 janvier 1944), résonne plus qu'un symbole. Elle restitue, en filigrane, les airs d'un hymne fondateur à la gloire de l'Homme, de la terre et de la mémoire, celles d'un Maroc fort de son ancrage, riche de ses multiples affluents et résolument ouvert au large. 

La célébration du nouvel an amazigh, dit Idh Yennayer, qui coïncide avec le 13 janvier de chaque année, équivaut à rendre justice à la mémoire et à la culture amazighes en tant qu'affluents essentiels, parmi d'autres composantes de l'identité nationale.

 

Il importe de se rendre à l'évidence et de rendre justice à la mémoire et à la culture amazighes en leur donnant un droit au chapitre pour leur permettre de contribuer à l'enrichissement de l'identité marocaine forte de ses diverses composantes. 

Ceci est d'autant plus important, que nombre de discours royaux n'ont cessé de rappeler cette éternelle richesse de l'identité marocaine avec ses multiples affluents arabo-islamique, amazigh, hassani et autres formes d'expression, dont les rituels juifs, qui ne doivent souffrir d'aucune exclusion.

 Mais d'où vient ce "Idh Yennayer"? En quoi est-il si important en termes de rituels? D'où tient-il toute cette résilience à l'érosion des temps? 

S'il est une lapalissade que "Idh Yennayer" renvoie, indistinctement, à la nuit marquant le nouvel an agricole, il n'empêche que d'autres interprétations s'y sont associées. 

Sur ces origines brumeuses, on fait observer que Idh Yennayer renvoie en langue amazighe à la veille de Yennayer marquant le début du calendrier agricole et non pas au calendrier grégorien. 

Cette date "rendrait également l'écho de l'intronisation du roi amazigh Chichong dans l'Egypte antique". 

"Preuve en est que la région égyptienne de Siwa commémore encore cette fête amazighe", dira-t-il, sans préciser les circonstances et le contexte historiques de cette intronisation de Sheshonq Ier, fondateur de la XXIIe dynastie pharaonique (environ 1000 Avant JC). 

C'est que, lorsqu'on parle de mémoire, on évoque nécessairement l'identité, les racines et les origines, tant que celui qui n'a pas d'origine n'a pas d'avenir. 

D'identité précisément, on évoque la fameuse "Tagulla" (une sorte de purée à base d'orge ou de maïs) qui, de par sa composition et sa texture même, marque l'adieu d'une saison agricole et présage le meilleur. Dans des régions exportatrices de migrants, comme le Souss, des retrouvailles se scellent, des amitiés se tissent, des alliances se nouent autour d'un mets très spécial : "Orkimen", un plat à base de sept céréales (maïs, orge, fèves, lentilles, etc.). Tout un symbole! 

"C'est que Orkimen clôt une année agricole avec ce qui reste de céréales, tout en aiguisant l'appétit pour une année qui s'amorce", notant que la préparation de ce plat avec des pieds de chèvre ou d'agneau renvoie à une autre dimension identitaire, celle de l'agriculture et de l'élevage en tant que source de subsistance. 

Alors que les politiciens se démènent pour des lois organiques sur la langue amazighe et le Conseil national des langues et de la culture marocaine, "Tagulla", un mets délicieux servi avec un mélange de miel et d'argan ou de miel et de beurre, reconquiert un espace de plat-symbole, à l'image d'une Tarte: Celle du nouvel an amazigh. 

Qu'à cela ne tienne, mais à l'aune d'une année législative, qui s'annonce fort palpitante, il importe de rappeler que la tradition veut qu'un noyau de datte soit dissimulé dans "Tagulla" et quiconque tombe dessus est considéré comme "Ighermi", le chanceux de l'année sur tous les plans.