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La mort de Che Guevara, 9 octobre 1967




Le révolutionnaire argentin Ernesto Guevara, dit le « Che », est en 1967 engagé, sous couvert d’anonymat, dans une guérilla en Bolivie, avec une poignée de fidèles compagnons, en vue d’y faire éclore une révolution, selon sa théorie des « focos » (foyers de révolution). Mais contrairement à la guérilla qu’il avait menée avec Fidel Castro une dizaine d’années auparavant à Cuba, les conditions sont ici nettement moins favorables. En octobre 1967, il est capturé par l’armée bolivienne. Les militaires boliviens l’emmènent dans une école abandonnée du village de La Higuera. C’est dans ce modeste bâtiment qu’il est exécuté, ce 9 octobre 1967.
Mario Terán, le sergent de l’armée bolivienne qui avait été chargé d’exécuter le Che, a raconté plus tard comment il a vécu ce moment impressionnant et douloureux : « Je suis resté quarante minutes avant d'exécuter l'ordre. J'ai été voir le colonel Pérez en espérant que l'ordre avait été annulé. Mais le colonel est devenu furieux. C'est ainsi que ça s'est passé. Ça a été le pire moment de ma vie. Quand je suis arrivé, le Che était assis sur un banc. Quand il m'a vu il a dit : «Vous êtes venu pour me tuer». Je me suis senti intimidé et j'ai baissé la tête sans répondre. […] À ce moment je voyais un Che grand, très grand, énorme. Ses yeux brillaient intensément. Je sentais qu'il se levait et quand il m'a regardé fixement, j'ai eu la nausée. J'ai pensé qu'avec un mouvement rapide le Che pourrait m'enlever mon arme. « Sois tranquille, me dit-il, et vise bien ! Tu vas tuer un homme !». Alors j'ai reculé d'un pas vers la porte, j'ai fermé les yeux et j'ai tiré une première rafale. Le Che, avec les jambes mutilées, est tombé sur le sol, il se contorsionnait et perdait beaucoup de sang. J'ai retrouvé mes sens et j'ai tiré une deuxième rafale, qui l'a atteint à un bras, à l'épaule et dans le cœur. Il était enfin mort » . Terán était très impressionné étant donné l’immense aura internationale du Che.
Le 9 octobre au matin, le gouvernement de Bolivie annonce la mort de Che Guevara. Les guérilleros qui étaient avec lui sont pour la plupart capturés ou tués par l'armée les jours suivants.
Le gouvernement américain et de la CIA sont impliqués dans son assassinat. Dès les premières semaines d’avril 1967, les États-Unis avaient envoyé de nombreux agents de la CIA et des « bérets verts », ainsi qu’un bataillon des United States Army Rangers pour prêter main forte aux militaires boliviens, réputés peu efficaces . Les rangers envoyés par Washington sont très bien entraînés à la stratégie et à la tactique de la contre-guérilla rurale, qu’ils ont pour beaucoup d’entre eux expérimentée en Corée et au Vietnam.
L’envoi d’agents de la CIA en Bolivie s’explique à la fois par la crainte des États-Unis d’une contagion révolutionnaire en Amérique latine, région du monde qu’ils considèrent comme leur « arrière-cour », et par l’inquiétude des hautes sphères américaines due à la proximité entre la zone de la guérilla du Che et les importantes installations pétrolières tenues dans la région par des multinationales américaines.




Le Département d'État américain insistait aussi sur l'importance symbolique qu’il y aurait à capturer et tuer le « révolutionnaire le plus glamour » du XXe siècle, et estimait que sa mort constituerait un signe fort qui mettrait un frein aux aspirations révolutionnaires dans le monde .
Après la mort du Che se met en place une sorte de culte, quasi religieux, envers le célèbre révolutionnaire. Le lendemain de sa mort, son corps est emmené par l'armée bolivienne en hélicoptère à l’hôpital de Vallegrande, où il est exposé et photographié par des reporters. Des centaines de personnes viennent voir le corps, faisant parfois pour cela un long trajet, comme pour un pélerinage. Son cadavre frappe les observateurs par le caractère torturé et émacié de son corps et par la grande pureté qui semble émaner de son visage et en particulier de ses yeux ouverts. Pour les habitants de la région, marqués par la religion catholique, le corps du Che évoque le Christ. Ainsi, dès ce moment, un « culte » du Che commence à se développer, et les analogies avec un culte religieux sont frappantes : les femmes qui viennent le contempler, impressionnées par la ressemblance avec certaines peintures représentant Jésus-Christ mort, coupent des mèches de ses cheveux et les conservent sur elle, comme un talisman .
Dans le monde entier, immédiatement, l’émotion est très forte, surtout auprès de la jeunesse. L’année suivante, en 1968, l’image du Che est présente dans tous les cortèges étudiants, de Berkeley à Paris.
C’est seulement en 1997 que les restes du corps du Che et de plusieurs de ses derniers compagnons exhumés, ont été identifiés par des tests ADN. Ils ont été envoyés à Cuba, où le Che a reçu des funérailles nationales. Il est maintenant enterré dans un mausolée à Santa Clara aux côtés de six de ses derniers compagnons guérilleros. Che Guevara reste aujourd’hui encore comme un symbole marquant d’idéalisme révolutionnaire et internationaliste.


Los Angeles, la ville américaine avec le plus de SDF de longue durée

Los Angeles, la ville américaine avec le plus de SDF de longue durée
La Californie est l'État comptant le plus de SDF
 vivant dans une tente, un véhicule ou à même le sol
 

Los Angeles, et plus largement la Californie, comptent le plus grand nombre de SDF des États-Unis. En cause, une hausse des loyer et un accès difficile au logement.

Pour la deuxième année d'affilée, Los Angeles a enregistré le plus grand nombre de sans domicile fixe (SDF) chroniques aux États-Unis, avec près de 13.000 personnes qui vivent pour la majorité dans la rue, d'après un rapport fédéral publié jeudi.

614 SDF supplémentaires entre 2015 et 2016. 
Ce rapport du département du Logement et du Développement urbain souligne que la métropole californienne - souvent qualifiée de capitale américaine des SDF - est aussi celle qui compte le plus d'anciens combattants et de mineurs non accompagnés sans abris. "Entre 2015 et 2016, Los Angeles a enregistré la plus forte hausse de SDF chroniques - définis comme sans domicile fixe depuis plus de douze mois -, avec 614 personnes (+5%) de plus en un an", selon ce rapport remis au Congrès américain.

En cause, la flambée des loyers. 
Le nombre de sans abris a également augmenté dans plusieurs autres grandes villes américaines, comme Seattle, Dallas et Washington, un phénomène attribué par les autorités au bond des loyers et au manque de logements abordables. Dans l'ensemble, la Californie, dans l'ouest du pays, est aussi en tête des États comptant le plus grand nombre de SDF chroniques (29.802) et a enregistré la plus forte hausse sur un an (+4.504 personnes), selon le rapport, avec San Francisco également touchée par un gros problème d'accès au logement en raison d'une flambée immobilière. Suivent la Floride (5.415), New York (4.112) et le Texas (3.534).


La Californie, État des sans abris. "Sur une seule nuit en janvier 2016, quatre individus sur dix qui n'avaient pas de domicile fixe de façon chronique aux États-Unis se trouvaient en Californie", d'après ce rapport. C'est aussi en Californie que l'on trouve le plus de sans abris (chroniques ou de façon plus temporaire) vivant dans une tente, un véhicule ou à même le sol, alors qu'à New York, la quasi totalité des SDF ont accès à un logement temporaire ou à un centre d'hébergement d'urgence (96%).
Le problème des SDF est toutefois national : entre 2015 et 2016, le nombre de sans abris aux États-Unis a progressé dans 22 États.




Aux Etats-Unis, pays de la méga richesse, la pauvreté est aussi extrême. Dans le quartier du Skid Row, à Los Angeles, se rassemble la plus importante communauté de sans-abris du pays. Entre drogue, alcool et violence, certains s'en sortent grâce à des travailleurs sociaux.

Depuis des décennies, le quartier de Skid Row est peuplé de milliers de sans-abris. Mais alors que la mairie présente un nouveau projet les résidents de Skid Row craignent d'être forcés à quitter leur quartier pour satisfaire les promoteurs, attirés par le renouveau du centre ville de Los Angeles.

L’arbre le plus haut du monde mesure 115,55 mètres !

 

Découvert en 2006 dans le Parc national de Redwood en Californie, Hyperion est le nom de l’arbre vivant le plus haut jamais découvert. Cet arbre qui est un séquoia à feuilles d’if, un conifère originaire de Californie, mesure 115,55 mètres, soit la taille d’un terrain de football.

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La première Miss Monde en fauteuil roulant a été élue à Varsovie




La joueuse de football et mannequin française Nadjet Meskine a été élue Miss sourire.
Une compétition inédite s'est tenue samedi 7 octobre au soir à Varsovie où 24 jeunes femmes de 19 pays, ont concouru pour décrocher le titre de Miss Monde en fauteuil roulant. La Bélarusse a été couronnée mais le résultat compte peu car toutes ont été "gagnantes".

La couronne de Miss Monde est allée à la Bélarusse Alexandra Chichikova, 23 ans, étudiante en psychologie et pédagogie sociale. La Sud-Africaine Lebohang Monyatsi et la Polonaise Adrianna Zawadzinska sont respectivement première et deuxième dauphine. La joueuse de football et mannequin française Nadjet Meskine a été élue Miss sourire.

"Le fauteuil roulant reste un luxe"

"Luttez contre vos angoisses et vos peurs", a appelé la reine de la soirée dans un discours. Lors de la soirée de gala, devant un millier de spectateurs, les candidates ont comparu dans trois tenues différentes: costume national, tenue de cocktail et tenue de soirée.

Organisé à l'initiative de la fondation polonaise Jedyna Taka, le concours avait pour objectif de "changer l'image des femmes en fauteuil roulant, pour qu'elles ne soient pas définies à travers cet attribut, mais aussi d'insister sur le fait que, dans certaines parties du monde, le fauteuil roulant reste un luxe", a déclaré à l'AFP Katarzyna Wojtaszek-Ginalska, co-fondatrice du projet et co-présidente du jury.

"C'est un manifeste commun des femmes handicapées, pour dire qu'on n'a jamais demandé à être handicapées et (...) qu'on veut être considérées comme des personnes tout à fait ordinaires", insiste cette femme de 36 ans, elle-même en fauteuil.

La beauté, oui, mais surtout les activités



Les candidates ont été soit pré-sélectionnées dans des concours nationaux soit choisies par des ONG contactées par la fondation polonaise. Chaque pays pouvait être représenté par deux candidates. Dans ce concours, ce n'est pas le physique qui compte le plus. Certes, avoir un beau visage est important mais on se penche énormément sur la personnalité des filles, leur activité quotidienne, leur engagement, leur vie sociale, leurs projets.

Les candidates ont passé huit jours chargés dans la capitale polonaise avec des répétitions, des séances photo, des conférences et des visites de la ville. Elles n'ont payé que le trajet vers la Pologne.

C'est avant tout une rencontre entre vingt-quatre femmes, avec autant d'histoires poignantes : comme celle de la Finlandaise Kati van der Hoeven communiquant avec son mari avec des mouvements de pupilles, ou de la kinésithérapeute polonaise Beata Jalocha, blessée en 2013 lorsqu'un homme est tombé sur elle en se suicidant du septième étage d'un immeuble, ou de la Néerlandaise Mirande Bakker, victime d'une erreur médicale.

Cette grotte extraordinaire est la plus grande attraction touristique de Slovénie

En Slovénie, la grotte de Postojna est l'attraction touristique la plus visitée du pays. Découverte il y a 200 ans, elle a vu passer plus de 37 millions de visiteurs.




Située à une cinquantaine de kilomètres de la capitale slovène, Ljubljana, la grotte de Postojna présente un réseau de galeries et de cavernes long de 24 kilomètres.
Avec sa physionomie extraordinaire, elle propose un voyage fantastique dans les entrailles de la terre. Galeries, passages, salles monumentales... La grotte de Postojna compte parmi les réseaux de grotte les plus diversifiés au monde. Par ailleurs, les premiers spécimens de la plupart des groupes de faune cavernicole y ont été découverts, dont le protée anguillard, un véritable dragon miniature que le lieu tente de préserver. 



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En compagnie d'un guide, il est possible de visiter 5 kilomètres de cette grotte hors du commun, dont 3,5 à bord d'un petit train électrique. 


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À l'extérieur, le château de Predjama fait également de ce lieu un spot touristique extraordinaire. Avec ses galeries souterraines, cet impressionnant édifice encastré au coeur d'une falaise est inscrit dans le livre Guinness des records en tant que plus grand château de grotte au monde.




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La grotte de Postojna est la plus célèbre des grottes de la région; l’Union Internationale de Spéléologie y a d’ailleurs établi son siège.
La grotte de Postojna est la deuxième plus grande grotte d’Europe.
Dans la roche karstique, l'eau a sculpté la pierre abandonnant un décor lumineux impressionnant de splendides galeries de pierres.




Martinique : Le "Caribbéan Gospel Festival" a conquis les mélomanes du chant choral

Le "Caribbéan Gospel Festival", samedi 7 octobre a attiré le public à Tropiques Atrium à Fort-de-France. Les choristes de "Total Praise Mass Choir" et les artistes invités ont offert une prestation exceptionnelle de sons et de lumières à la dimension de la beauté du gospel.

Salle comble lors du spectacle de 19h30 du samedi 7 octobre 2017 © JCS
Salle comble lors du spectacle de 19h30 du samedi 7 octobre 2017 

Le "Caribbéan Gospel Festival" est déjà annoncé pour 2018. Ce grand show qui s'installe dans un calendrier annuel a plu. Les choristes de "Total Praise Mass Choir" et les artistes invités ont offert une prestation exceptionnelle sous les feux de la rampe des sons et lumières des planches de Tropiques Atrium à Fort-de-France.

Le groupe Total Praise Mass Choir sur les planches de Tropiques Atrium le samedi 7 octobre © JCS
  Le groupe Total Praise Mass Choir sur les planches
de Tropiques Atrium le samedi 7 octobre

Il existe en Martinique un engouement indéniable pour le gospel. Deux spectacles ont été organisés dans la seule journée du samedi 7 octobre pour les amateurs de Gospel avec Israel Hougthon (USA) Chevelle Francklyn (Jamaique) et Marchel Boungou (France).

Dépression: dix signes qui ne trompent pas

Souvent considérée comme honteuse, parce que traduisant une fragilité peu en phase avec les valeurs de performance vantées par la société, la dépression nerveuse est souvent mal diagnostiquée.
Souvent considérée comme honteuse, parce que traduisant une fragilité peu en phase avec les valeurs de performance vantées par la société, la dépression nerveuse est souvent mal diagnostiquée. 

Comment détecter les signes d'une dépression nerveuse? Qu'est-ce qui la différencie d'un petit coup de blues ou d'un simple passage à vide? Le point sur les symptômes qui doivent vous alerter.

S'il est normal de se sentir parfois triste, même abattu, il faut en revanche s'inquiéter lorsque cette mélancolie s'installe jusqu'à devenir un obstacle à la vie de tous les jours. Lorsque la simple perspective de se lever le matin paraît insurmontable, que les larmes se mettent à couler sans raison et que les idées noires se bousculent, alors il s'agit peut-être d'une dépression.
La dépression est l'une des maladies psychiques les plus répandues dans le monde.
Souvent considérée comme honteuse, parce que traduisant une fragilité peu en phase avec les valeurs de performance vantées par la société, la dépression nerveuse est malheureusement souvent mal diagnostiquée ou sous-estimée. Pourtant, elle nécessite un accompagnement psychologique, voire médicamenteux quand la souffrance est trop lourde. 

1 - Un grand sentiment de tristesse

Etre en dépression, ce n'est pas seulement avoir un petit coup de cafard, mais bien éprouver "un sentiment de vide". 

2 - Une perte d'intérêt pour les plaisirs quotidiens

"Les sources habituelles de plaisir ne suscitent plus aucun intérêt, ce qui faisait du bien laisse indifférent". "Quelqu'un qui adorait prendre son café le matin en terrasse, qui aimait aller à des concerts, a peu à peu perdu le goût de tout". "En fait, la notion même de jouissance disparaît", "on se souvient de cette sensation, mais on n'arrive plus à l'éprouver". Ce désintérêt touche également la libido, la plupart du temps "inexistante" lors de la dépression. 

3 - Des troubles de l'appétit

"Les troubles de l'appétit peuvent se manifester par une perte de poids, parce qu'on ne voit plus l'intérêt de manger, ou au contraire par des kilos en plus, parce que la nourriture devient un réconfort. "La seule chose qui calmait un peu les angoisses, c'était de manger du chocolat, des gâteaux, n'importe quoi de sucré. J'ai pris 10 kilos en six mois. 

4 - Des troubles du sommeil

Là aussi, le sommeil peut être impacté de manières différentes. "Pour certains, dormir représente un refuge, un moyen de fuir la réalité. Mais c'est un sommeil qui n'est pas réparateur. La fatigue est là, en permanence, malgré les journées au lit." D'autres personnes, se réveillent plusieurs fois par nuit, ou encore très tôt le matin. 

5 - Modification de l'activité

"Alors qu'on était super actif, voire hyper-actif, du jour au lendemain on perd toute énergie, on cesse de s'investir au boulot et à la maison. "Une fois encore, il n'y a pas un seul schéma. On peut observer une léthargie ou à l'inverse une agitation excessive". 

6 - Un ralentissement de la pensée

"La dépression peut causer une difficulté à réfléchir, à se concentrer, à avoir les idées claires". En cause, la fatigue, le manque de sommeil, mais aussi la baisse des neuro-stransmetteurs comme la dopamine et la sérotonine. 

7 - Une perte d'estime de soi

"Il s'agit là d'une conséquence de la dépression plutôt que d'un signe". "La dépression reste souvent mal perçue par l'entourage et d'une manière générale par la société, d'où une certaine culpabilité et une perte d'estime de soi." 

8 - Des idées noires

"C'est en cela que la dépression, la vraie, diffère d'une déprime et représente un véritable danger pour la personne qui en souffre". On confie en effet à demi-mots avoir pensé "au pire". Si on assure n'avoir jamais envisagé de se suicider, on concède "des pensées très sombres, la crainte de ne plus jamais éprouver de la joie, de perdre son travail, de ne jamais guérir." 

9 - Une grande fatigue inexpliquée

10 - Des manifestations somatiques

"Parfois, la dépression est insidieuse. C'est alors l'inconscient qui parle à travers des symptômes physiques: maux de tête, douleurs au dos, problèmes digestifs".

Apprendre à mieux se connaître...

"Il est dommage de constater que les traitements de la dépression se résument souvent à l'administration d'antidépresseurs, certes parfois indispensables, souvent dans le cas de dépressifs chroniques, mais qui étouffent en quelque sorte les émotions et ne permettent pas forcément de donner du sens à ce qui est un symptôme"."on peut aussi, grâce à la thérapie, essayer de chercher ce que signifie un tel épisode, de comprendre pourquoi cela nous arrive. Trouver ce sens peut avoir pour effet la disparition définitive de ces symptômes. C'est un voyage douloureux, qui peut être long, mais c'est aussi la promesse de la découverte de soi. Et d'alerter: "Si l'on se contente des antidépresseurs, les rechutes sont plus probables, parce qu'on a supprimé le symptôme mais pas la cause."



A quoi ressemblerait l’Espagne sans la Catalogne ?

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En cas de scission, l’Espagne reculerait au classement
des puissances économiques, de la 13e à la 16e place.

Population, superficie, économie... portrait d’une Espagne qui aurait perdu sa région la plus riche.
C'est un divorce, pour l'instant fictif, qui s'annoncerait douloureux. Après la victoire du «oui » au référendum pour l'indépendance de la Catalogne dimanche, les séparatistes réclament la création d'un Etat indépendant. Un scénario, encore lointain, qui changerait totalement la configuration du Royaume. Portrait-robot de cette Espagne amputée de sa région la plus riche.


A quoi ressemblerait l'Espagne sans la Catalogne ?


Un pays plus petit que la Suède
Cinquième pays le plus peuplé d'Europe avec 46,5 millions d'habitants, l'Espagne perdrait 16% de sa population après le départ des 7,5 millions de Catalans. Cette nouvelle Espagne serait au coude-à-coude avec la Pologne en terme de population.
La perte territoriale serait moins impressionnante mais tout aussi importante. Avec un territoire de 506.000 km2, l'Espagne est le deuxième plus grand pays d'Europe, derrière la France. Privée des 32.000 km2 de la Catalogne, soit 6,3% de son territoire. l'Espagne passerait derrière la Suède. 







De la 13e à la 16e puissance mondiale
Actuellement 13e puissance économique mondiale avec un PIB nominal de 1.114 milliards d'euros en 2016, l'Espagne n'en revendiquerait que 902 milliards sans la Catalogne. La région est en effet la plus riche d'Espagne, juste devant la Communauté de Madrid, avec un PIB de 212 milliards d'euros. Soit, à quelques milliard près, l'équivalent de celui du Portugal ou de la Grèce. 

En cas de scission, l'Espagne reculerait ainsi de trois places au classement des puissances économiques, dépassée par l'Australie, le Mexique et l'Indonésie. 


A quoi ressemblerait l'Espagne sans la Catalogne ?


Cinq des plus grandes entreprises perdues
Sur les 20 plus grosses entreprises espagnoles, cinq ont leur siège en Catalogne : La Caixa, troisième banque d'Espagne, la banque privée Banco Sabadell (qui a annoncé le 5 octobre le transfert de son siège à Alicante), le gestionnaire d'autoroutes Abertis, présent en Europe (notamment en France à travers la Sanef) et en Amérique du Sud; le géant du gaz et de l'électricité Gas Natural Fenosa et le laboratoire pharmaceutique Grifols.


A Barcelone, on retrouve également des grands noms dans le domaine du prêt-à-porter, dont Mango, et du luxe avec le parfumeur Puig (Paco Rabanne, Jean-Paul Gaultier, Nina Ricci, etc.). 

Un quart de touristes en moins
Troisième destination touristique du monde (derrière la France et les Etats-Unis) avec 75,3 millions de visiteurs en 2016, l'Espagne perdrait une de ses pépites avec la scission de la Catalogne.
A elle seule, la région attire en effet 18 millions de personnes chaque année grâce à sa capitale, Barcelone, et aux plages de la Costa Brava.

Madrid, seul grand aéroport
Avec le départ de la Catalogne, l'Espagne perdrait son deuxième aéroport en terme de trafic de passagers : L'aéroport Barcelone-El Prat et ses 44 millions de passagers en 2016 (contre 50 millions pour l'aéroport de Madrid-Barajas).
Dans le secteur maritime, l'Espagne se séparerait de son troisième port de commerce. Mais avec environ 2,2 millions de containers reçus et expédiés en 2016, le port de Barcelone reste loin derrière les ports d'Algésiras, en Andalousie, et de Valence, qui ont vu transiter 4,7 millions de containers chacun la même année.

Un championnat de football sans le FC Barcelone
Cela peut paraitre anecdotique, mais le football est un élément important de l'identité catalane et du sport ibérique. En 2014 déjà, la ligue espagnole avait menacé d'exclusion les clubs catalans en cas de déclaration d'indépendance de la région.
Actuellement, sur les 20 équipes concourant dans le championnat espagnol, trois sont catalanes : le Gérone FC, l'Espanyol de Barcelone et donc, le FC Barcelone, l'un des clubs les plus populaires au monde, qui participe grandement au rayonnement international de la ville et du pays.La question du football est d'autant plus importante qu'elle s'est invitée dans le débat politique ces derniers jours. Gérard Piqué, joueur emblématique du FC Barcelone et de l'équipe d'Espagne, a activement milité en faveur du référendum et a vivement dénoncé les violences policières qui ont perturbé le vote dimanche, si bien que la question de son avenir au sein de la sélection nationale fait débat de l'autre coté des Pyrénées.

Espagne : le roi sort de son silence, le président catalan va proclamer l'indépendance.

A Barcelone, on retrouve également des grands noms dans le domaine du prêt-à-porter, dont Mango, et du luxe avec le parfumeur Puig (Paco Rabanne, Jean-Paul Gaultier, Nina Ricci, etc.).

Un quart de touristes en moins :
Troisième destination touristique du monde (derrière la France et les Etats-Unis) avec 75,3 millions de visiteurs en 2016, l'Espagne perdrait une de ses pépites avec la scission de la Catalogne.A elle seule, la région attire en effet 18 millions de personnes chaque année grâce à sa capitale, Barcelone, et aux plages de la Costa Brava.

Madrid, seul grand aéroport
Avec le départ de la Catalogne, l'Espagne perdrait son deuxième aéroport en terme de trafic de passagers : L'aéroport Barcelone-El Prat et ses 44 millions de passagers en 2016 (contre 50 millions pour l'aéroport de Madrid-Barajas).
Dans le secteur maritime, l'Espagne se séparerait de son troisième port de commerce. Mais avec environ 2,2 millions de containers reçus et expédiés en 2016, le port de Barcelone reste loin derrière les ports d'Algésiras, en Andalousie, et de Valence, qui ont vu transiter 4,7 millions de containers chacun la même année.

Un championnat de football sans le FC Barcelone
Cela peut paraitre anecdotique, mais le football est un élément important de l'identité catalane et du sport ibérique. En 2014 déjà, la ligue espagnole avait menacé d'exclusion les clubs catalans en cas de déclaration d'indépendance de la région. 
Actuellement, sur les 20 équipes concourant dans le championnat espagnol, trois sont catalanes : le Gérone FC, l'Espanyol de Barcelone et donc, le FC Barcelone, l'un des clubs les plus populaires au monde, qui participe grandement au rayonnement international de la ville et du pays.
La question du football est d'autant plus importante qu'elle s'est invitée dans le débat politique ces derniers jours. Gérard Piqué, joueur emblématique du FC Barcelone et de l'équipe d'Espagne, a activement milité en faveur du référendum et a vivement dénoncé les violences policières qui ont perturbé le vote dimanche, si bien que la question de son avenir au sein de la sélection nationale fait débat de l'autre coté des Pyrénées. 
Espagne : le roi sort de son silence, le président catalan va proclamer l'indépendance.

Fusillade de Las Vegas : quatre révélations sur le tireur qui intriguent les enquêteurs









Les enquêteurs s'interrogent toujours sur le mobile et les motivations de Stephen Paddock. Mais ils en savent un peu plus sur son passé.




Cinquante huit morts, plus de 500 blessés et une énigme.


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Les policiers américains qui enquêtent sur la fusillade de Las Vegas s'interrogent toujours sur les motivations du tueur, Stephen Paddock.

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Fusillade de Las Vegas : Stephen Paddock, le tueur.

Mais, vendredi 6 octobre, ils en savent un peu plus sur ce retraité de 64 ans, à l'origine de la tuerie la plus meurtrière des l'histoire récente des Etats-Unis.

Une santé mentale précaire
Marilou Danley, la compagne du tueur, qui était en voyage aux Philippines, a été interrogée par le FBI dès son retour aux Etats-Unis. 


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Marilou Danley, la petite amie du tueur de Las Vegas,
 Stephen Paddock. 
Elle a assuré qu'elle ignorait tout des funestes plans de son compagnon, qu'elle a décrit comme un homme "gentil, attentif, tranquille"avec qui elle imaginait son avenir. Elle a confié aux enquêteurs qu'elle était préoccupée par la santé mentale de son conjoint. Elle a déclaré "qu'il pouvait resté allongé sur le lit en gémissant et criant, 'Oh mon dieu'".Elle assure que Stephen Paddock "sombrait dans la folie".
D'après les sources de cette chaîne, les éléments dont disposent les enquêteurs suggèrent que l'état mental du tueur était en train de se détériorer pendant les semaines qui ont précédé son passage à l'acte. ABC rapporte que Stephen Paddock avait perdu beaucoup de poids, qu'il négligeait son apparence et qu'il était aussi "obsédé" par l'ex-mari de sa compagne.
Stéphane Paddock s'est vu prescrire une ordonnance pour un anxiolytique – un type de valium – en juin. Un médicament qui peut générer des comportements agressifs.

Il avait fait des repérages dans d'autres villes
Plusieurs informations ont émergé, jeudi, suggérant que Stephen Paddock avait projeté d'autres attaques à Chicago et à Boston. Un homme du nom de Stephen Paddock a réservé plusieurs chambres en août au Blackstone Hotel, un hôtel de luxe de Chicago surplombant le festival de musique Lollapalooza, a confirmé une porte-parole de l'établissement. Cet homme qui porte le même nom que le tueur de Las Vegas mais qui n'a pas encore été formellement été identifée en tant que tel, ne s'est jamais présenté. Et le festival s'est tenu début août dans un parc au cœur de Chicago, attirant des centaines de milliers de personnes.
Stephen Paddock a également effectué des recherches sur Boston et notamment sur le stade de base-ball de Fenway Park. Les forces de police des deux villes ont annoncé être au courant de ces pistes et avoir ouvert une enquête.

Il était accro au jeu et millionnaire
A 64 ans, Stephen Paddock était un joueur invétéré, habitué des hôtels-casinos de Las Vegas. Il y pariait des sommes très importantes et il pouvait y vivre pendant des mois, selon son frère Eric. Cet homme étrange et reclus, d'après ses voisins, en avait apparemment les moyens.
Durant les semaines précédant son crime, il avait parié un total de 160 000 dollars dans des casinos. Il avait aussi viré 100 000 dollars sur un compte bancaire aux Philippines, le pays d'origine de sa compagne.
Stephen Paddock, comptable et gérant d'appartements à la retraite, était devenu millionnaire grâce à des investissements immobiliers, a raconté son frère. Le sexagénaire, qui vivait à Mesquite, une petite ville tranquille située dans le désert du Nevada, à 145 km au nord-est de Las Vegas, était propriétaire de plusieurs maisons dans différents Etats.

Il avait encore acheté une arme de guerre quelques jours avant la tuerie
Stephen Paddock avait étoffé son impressionnant arsenal une semaine avant d'ouvrir le feu sur le festival de country Route 91 Harvest, à Las Vegas. Il s'est acheté un fusil semi-automatique au Guns & Guitars Store de Mesquite.
Chris Sullivan, le propriétaire du magasin, a expliqué dans un communiqué que le tueur était un client régulier et qu'il avait acheté les armes en respectant toutes les procédures en vigueur. Il l'assure : ce bon client "n'a jamais donné la moindre indication ou raison de croire qu'il était instable ou malade".
Inconnu des services de police, Stephen Paddock s'était constitué une artillerie faite de 49 fusils et armes de poing, d'explosifs et de milliers de munitions. Pas moins de 23 de ses armes à feu ont été découvertes dans la suite de l'hôtel Mandalay Bay qu'il avait réservée. Il était arrivé le jeudi précédent la tuerie, apportant discrètement de quoi semer la mort.




Israël : les enfants enlevés





Leurs parents les ont crus morts à l'hôpital, ils avaient en fait été kidnappés. En Israël, c’est une douloureuse histoire d’après-guerre devenue scandale d'Etat : l'enlèvement, dans les années 50, de centaines d'enfants juifs yéménites, offerts à des Israéliens en attente d’adoption. Des bébés enlevés dans les hôpitaux, ou la face cachée de la Terre promise. Les frères et sœurs des disparus ont aujourd’hui entre 60 et 70 ans, leurs parents près de 90. Ils ont vécu toute leur vie avec un fantôme... Aujourd'hui, le tabou resurgit.

"Un crime organisé", "du pur racisme"
"Un crime organisé", "Du pur racisme de la communauté ashkénaze envers la communauté mizrahim', dénoncent les témoins interrogés par "Complément d'enquête". De fait, les Juifs d'Orient et d'Afrique ("mizrahim", "orientaux" en hébreu) gagnent 30% de moins que les Ashkénazes, et ont deux fois moins de chances d'entrer à l'université. Leur culture est considérée de façon négative : des discriminations qui dateraient des premières heures d'Israël. En arrachant ces enfants à leurs parents, l'élite blanche était persuadée de faire le bien...

Une commission d'enquête à la Knesset
Aujourd’hui, la troisième génération des Israéliens d'origine yéménite s’estime toujours mise à l'écart. Ils demandent des comptes et exigent réparation. Ces pressions ont décidé la Knesset, le parlement de l'Etat d'Israël, à créer une commission d'enquête. Le dossier des enfants disparus a été rouvert. En attente, 1 053 dossiers d'enfants présumés volés...

Soldat moquette



A la base de la hiérarchie militaire se trouve le soldat. D’abord de 2e classe, celui-ci passe au bout d’un certain laps de temps 1ère classe. Dans un cas comme dans l’autre, selon l’arme dont il relève, on l’appellera soldat s’il appartient à l’infanterie, marsouin pour l’infanterie de Marine, légionnaires dans la Légion étrangère, sapeurs pour le génie, ou encore aviateurs dans l’armée de l’Air…

Parce que le fourreau est aussi nu qu’une moquette, les appelés, à l’époque de la conscription, prirent l’habitude de le nommer « moquette ». 

Mais d’où vient alors le nom de moquette ? Il faut savoir que le règlement militaire interdit de désigner un soldat de 2e classe par le terme justement de « deuxième classe » alors que la désignation par la distinction « première classe » est autorisée pour les soldats qui l’ont reçue.
Aussi, pour pallier l’absence de désignation pour les 2e classes, les appelés, à l’époque de la conscription, prirent l’habitude de le nommer « moquette », « gazon » ou encore « pelouse ». Pourquoi ? Parce que leur fourreau, et plus précisément, l’emplacement destiné à recevoir leurs futurs grades s’ils venaient à grimper dans la hiérarchie, était aussi nu qu’une moquette. Depuis ce terme est toujours utilisé dans les armées.

Des ingénieurs russes créent un nouveau type de véhicule tout-terrain

En Russie, des ingénieurs ont restauré une camionnette soviétique en lui ajoutant une vis sans fin énorme en lieu et place des roues. Elle peut dorénavant progresser sur tout type de terrain et même traverser les rivières !


Avoir la baraka

L’expression « Avoir la baraka », avant d’entrer dans le langage courant, était utilisée dans l’argot militaire.

 

A l’origine, « baraka » est un mot qui provient de la langue arabe. Il désigne une chance extraordinaire, une bénédiction ou une faveur divine.
Dès la colonisation de l’Afrique du Nord dans les années 1830, le mot baraka est adopté par les troupes françaises de l’Armée d’Afrique. Pendant la Première Guerre mondiale, ce terme est employé par les poilus pour signifier la chance.
L’expression avoir la baraka s’est ensuite diffusée dans le langage courant pour signifier « être protégé par la chance ».

Visite «historique» du roi Salmane d'Arabie saoudite à Moscou


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Le roi Salmane accueilli par le Premier ministre russe
Dmitry Rogozin, lors de son arrivée à Moscou, le 4 octobre 2017
Le roi Salman d'Arabie saoudite est attendu jeudi 5 octobre à Moscou, en Russie, où il va être reçu par Vladimir Poutine. Une visite que les autorités saoudiennes qualifient d’historique. De fait, c'est la première fois qu'un souverain saoudien se rend en visite officielle en Russie. Les deux pays n'ont jamais entretenu de relations très proches et la crise syrienne a encore dégradé leurs rapports. Pour Moscou comme pour Riyad, ce déplacement inédit est peut-être l'occasion de resserrer des liens distendus.

Le premier enjeu de la visite du roi Salmane à Moscou, ce sera sans doute le conflit syrien. Russie et Arabie saoudite sont toutes deux parties prenantes de la guerre qui déchire la Syrie : Moscou, du côté de Bachar el-Assad, Riyad, du côté de la rébellion.
A priori, sur ce sujet, tout oppose les deux pays. Mais la Russie de Vladimir Poutine veut trouver une solution politique au conflit syrien, afin de mettre un terme à une intervention coûteuse. Dans ce but, elle a besoin du soutien de Riyad.
L'expert russe Alexandre Choumiline, directeur du Centre pour l'analyse des conflits au Proche-Orient, explique justement que, pour la Russie, reprendre contact avec les monarchies du Golfe est important. « la Russie en intervenant en Syrie s'est opposée au monde sunnite et maintenant Moscou veut restaurer ce lien. Elle a besoin des monarchies sunnites pour financer la reconstruction du pays »

L'Arabie saoudite y trouve aussi son compte : son « objectif est d'empêcher la création d'une relation plus solide entre la Russie et l'Iran, et d'attirer Moscou vers le monde sunnite. En ce moment, les Saoudiens se rendent compte qu'il y a pas mal de tensions entre Moscou et Téhéran autour de la Syrie. Et ils voudraient en profiter pour essayer de neutraliser la Russie, ou même de l'attirer dans son camp ».

L'autre enjeu de cette visite, c'est le pétrole. Depuis le début de l'année, Riyad et Moscou ont imposé aux autres pays producteurs une politique de réduction de l'offre de pétrole. Avec un objectif : faire remonter les cours du brut. Mercredi 4 octobre, Vladimir Poutine s'est déclaré favorable à une reconduction de cette politique « au minimum jusqu’à fin 2018 ». L'enjeu est crucial pour les deux pays, dont les économies sont ultra-dépendantes des revenus de l'or noir.

Le prix nobel de chimie revient à trois chercheurs : Un Suisse, un Américain et un Britannique


Les lauréats du prix Nobel de chimie 2017. 


Ils ont mis au point la cryomicroscopie électronique, une méthode révolutionnaire d'observation des molécules couplée à l'imagerie 3D.
Ce mercredi, trois autres scientifiques se sont vu décerner le prix Nobel de chimie : le Suisse Jacques Dubochet, l'Américain Joachim Frank et le Britannique Richard Henderson. Ils ont mis au point la cryomicroscopie électronique, une méthode révolutionnaire d'observation des molécules couplée à l'imagerie 3D. « Le prix, cette année, récompense une méthode rafraîchissante d'imagerie des molécules de la vie », a souligné Göran Hansson, le secrétaire général de l'Académie royale des sciences qui décerne le prix. Grâce à cette méthode, « les chercheurs peuvent désormais produire [...] des structures tridimensionnelles de biomolécules », a justifié le jury Nobel.

La cryomicroscopie électronique permet d'étudier des échantillons biologiques (virus, protéines) sans attenter à leurs propriétés, comme cela se produit avec des colorants ou les faisceaux d'électrons dégagés par les rayons X. Pour rappel, en microscopie électronique conventionnelle, les échantillons – la plupart du temps constitués d'une grande quantité d'eau – doivent être déshydratés, et donc altérés. De façon à obtenir la meilleure image possible, il est par ailleurs fréquent d'utiliser des colorants ou des sels qui, là encore, perturbent l'observation. Pour résoudre ces problèmes d'altération, Jacques Dubochet – aujourd'hui âgé de 75 ans – et ses équipes inventèrent dans les années 1980 la cryomicroscopie électronique : grossièrement, il s'agit de congeler l'échantillon pour qu'il conserve son état originel. Plus précisément, l'eau de la molécule est « vitrifiée » le plus rapidement possible avant sa cristallisation. Une image est une clé pour la compréhension.

La Birmanie veut faire croire au retour des Rohingyas


Plus de 2.000 Rohingyas se sont massés le long de la côte birmane après avoir fui leurs villages de l'Etat Rakhine (ouest) cette semaine en espérant rejoindre ensuite le Bangladesh voisin, a indiqué samedi 30 septembre un journal progouvernemental birman
Plus de 2.000 Rohingyas se sont massés le long de la
ôte birmane après avoir fui leurs villages de l'Etat Rakhine
(ouest) cette semaine en espérant rejoindre ensuite
le Bangladesh voisin, a indiqué samedi 30 septembre
un journal pro-gouvernemental birman.

Alors que les musulmans de l'Etat Rakhine continuent à fuir les violences, les envoyés du gouvernement birman tentent d'endormir la communauté internationale.
La Birmanie a assuré lundi qu’elle était prête à rapatrier les réfugiés qui fuient par centaines de milliers au Bangladesh. Pour la première fois depuis le 25 août et le début de la répression violente de la population civile, un ministre du gouvernement d’Aung San Suu Kyi s’est rendu au Bangladesh pour une visite éclair, lundi, en refusant de se rendre dans les camps où s’entassent un demi-million de personnes. Il a laissé le soin au ministre des Affaires étrangères bangladais d’affirmer à la presse que la Birmanie était «d’accord pour reprendre les réfugiés» et que les deux pays allaient mettre en place un «groupe de travail» bilatéral (dont les instances internationales seraient exclues) pour réfléchir aux modalités du rapatriement.
Au même moment, un autre ministre birman déclarait à la tribune de l’ONU, à Genève: «Notre priorité immédiate est de rapatrier les réfugiés qui ont fui au Bangladesh. Nous pouvons commencer n’importe quand pour ceux qui le souhaitent. Ceux qui seront reconnus comme provenant de notre pays seront acceptés sans aucun problème et avec l’entière assurance de leur sécurité et de leur accès à la dignité humaine.» «Du vent, résume un diplomate étranger basé à Dacca. La Birmanie veut donner des gages à la communauté internationale, mais il n’y a aucune chance que cela soit suivi d’effet.»
Ces déclarations sont en décalage avec la réalité : l’afflux de musulmans rohingyas au Bangladesh a repris de plus belle, après un ralentissement la semaine dernière dû au mauvais temps qui rendait très difficile le passage de la frontière par la mer et la rivière. Bien que le ministre birman ait affirmé à Genève que «la Birmanie ne craint pas une enquête internationale», et qu’une délégation de l’ONU ait eu droit à une visite guidée très encadrée, les observateurs ne peuvent toujours pas se rendre dans le nord de l’Etat Rakhine où la situation semble inchangée.

Milices et terres abandonnées
De nouveaux témoignages confirment l’opération de nettoyage ethnique en cours depuis l’attaque par un petit groupe rebelle rohingya d’une trentaine de postes de police fin août. Selon les réfugiés, des membres de la police et de l’armée birmanes alliés à des milices extrémistes bouddhistes continuent à terroriser la population, n’hésitant pas à violer et à tuer. Les villages rohingyas sont incendiés par dizaines, l’armée birmane, contre toute vraisemblance, assure toujours que les habitants eux-mêmes brûlent leurs maisons pour attirer l’attention de la communauté internationale.
A Dacca, le ministre birman a précisé que «les 2 415 personnes dont la vérification d’identité a été faite» peuvent déjà rentrer. Un chiffre ridiculement bas comparé aux 800 000 personnes se trouvant dans les camps au Bangladesh et dont Dacca demande le retour (les 500 000 départs de ces dernières semaines s’étant ajoutés aux précédentes vagues d’exil). Privés de la plupart de leurs droits et de leur nationalité depuis des années, leurs habitations détruites, les Rohingyas n’auront aucune chance de prouver leur appartenance à la nation birmane, d’où ils sont pourtant issus depuis plusieurs générations.
De plus, leurs terres abandonnées tombent désormais sous le coup de la loi de 2012 sur la gestion des terrains vacants qui donne un droit de préemption aux autorités, alors que la spéculation foncière bat son plein dans la région. «Si des réfugiés retournent en Birmanie, ce sera pour être logés dans des camps, où leur sécurité ne sera pas assurée et où leurs conditions de vie ne seront pas meilleures qu’ici», assure la responsable d’une ONG bangladaise. Un avenir si sombre que les bureaux d’enregistrement à l’intérieur des camps avaient été désertés, après que Aung San Suu Kyi, dans son discours à la télévision le 19 septembre, a parlé pour la première fois de rapatriement. Les gens craignent de se voir renvoyés illico en Birmanie pour être livrés à leurs bourreaux.
La majorité des 1,1 million de Rohingyas de l’Arakan (autre nom de l’Etat Rakhine) vit désormais en exil

Birmanie : comment l’Empire britannique a "créé" les Rohingyas


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Les Rohingyas ont longtemps été discriminés au Myanmar, marginalisés en partie à cause du rôle qu’ils ont joué sous le joug britannique.
L’exode des musulmans Rohingya, causé par les violences de la terrible Tatmadaw, nom donné à l’armée birmane, ne semble pas ralentir. Des milliers de personnes fuient actuellement le pays à majorité bouddhiste vers le Bangladesh. Un demi-million de Rohingyas ont déjà passé la frontière.


Pourtant, il ne s’agit pas pour le gouvernement birman d’un "nettoyage ethnique", terme employé par Zeid Ra’ad Al Hussein, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme et repris depuis par le Président français Emmanuel Macron, mais d’une campagne de lutte antiterroriste qui vise à neutraliser la menace islamiste dont la Birmanie serait victime. L’attentat du 25 août, commis par l’Arakan Salvation Rohingya Army (ARSA) dans le nord du Rakhine, aurait ainsi justifié une telle campagne et, de fait, déclenché la crise actuelle.

Déni de citoyenneté
Aung San Suu Kyi, ministre des Affaires étrangères de Birmanie et leader de la démocratie sous la junte militaire, maintes fois sollicitée depuis le début de la crise, semble en minimiser l’ampleur. Dans une allocution télévisée à la nation le 19 septembre 2017, elle affirme rechercher les causes de cet exode massif. Elle appelle aussi au rapatriement des réfugiés vers la Birmanie, mais elle précise que les personnes souhaitant regagner leurs villages devront présenter des preuves de leur citoyenneté. Ce qui exclut donc les Rohingyas, apatrides, de toute possibilité de retour au pays.
L’État birman refuse en effet la citoyenneté aux Rohingyas depuis 1982 et ne reconnaît pas ce groupe comme originaire de Birmanie.

Revenir à la période coloniale britannique pour comprendre les origines de cette haine.

Amnesty International rappelle, dans son rapport sur la situation des Rohingyas en Birmanie, que ces derniers sont victimes depuis plusieurs décennies d’une discrimination systématique. Ainsi, ils ont toujours été considérés comme "étrangers" tant par le pouvoir central que par les autorités locales du Rakhine, et ont peu à peu été privés de tous leurs droits (accès à la propriété de la terre, à l’éducation, à la santé…).
Il faut cependant revenir à la période coloniale britannique pour comprendre les origines de cette haine.


La responsabilité de l’occupant britannique

L’arrivée des Britanniques en Birmanie au XIXe siècle, puis leur prise de contrôle de tout le territoire birman en 1886, bouleverse les relations entre les différents groupes ethniques du pays.
Afin de mieux régner, les Britanniques divisent volontairement les différentes ethnies, et privilégient certaines minorités par rapport à la majorité birmane (dite Bamar) en favorisant notamment l’accès de certaines populations chrétiennes ou provenant du reste de l’Inde britannique à l’administration coloniale. Jusqu’au début du XXe siècle par exemple, les professions d’élite telles que juriste ou médecin sont occupées quasi exclusivement par des Indiens, ce qui attise durablement la jalousie des Bamars : l’idée d’une "supériorité indienne", instaurée par les Britanniques, explique en partie la haine des Birmans envers les populations d’origine indienne telles que les habitants de l’Arakan (autre nom du Rakhine), pourtant très peu représentés dans ces postes prestigieux.

En outre, un régime spécial de gouvernance, officialisé par le Burma Act de 1935, est mis en place pour les minorités ethniques : tandis que la "Birmanie Ministérielle" (Ministerial Burma) est soumise au contrôle direct de la métropole, la "Birmanie des Frontières" (Frontier Areas), qui correspond aux zones géographiques où les minorités ethniques sont plus nombreuses que les Birmans – et dont l’Arakan fait partie – est gouvernée de manière indirecte. Les chefs des différentes ethnies jouent le rôle de relais de l’autorité coloniale sur le terrain et bénéficient donc d’un certain degré d’autonomie au niveau local.

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Un officier britannique et ses aides indiens, sur la route de Meiktila,
 le 29 mars 1945, Birmanie (Myanmar)
 

La Seconde Guerre mondiale et l’invasion de la Birmanie par les Japonais en 1942 confirment la donne : soucieuses de ne pas se retrouver soumises au contrôle de la majorité Bamar si le pays obtient son indépendance, plusieurs minorités ethniques restent fidèles aux Britanniques tandis que les autorités nationalistes birmanes s’allient aux Japonais pour chasser l’occupant britannique.

L’État du Rakhine illustre ces divisions au sein de la société birmane : les Rakhines bouddhiste accueillent favorablement l’arrivée des Japonais dans le pays en 1942, tandis que les populations musulmanes, parmi lesquelles les Rohingyas, préfèrent soutenir les Britanniques, qui leur promettent de mettre en place une zone autonome musulmane au lendemain de la guerre. Mais les Japonais prennent le contrôle du pays et, victimes de représailles, les Rohingyas sont contraints de fuir vers l’Inde.
Lorsqu’ils regagnent la Birmanie en 1945, les Rohingyas sont dans une situation délicate. On leur reproche leur "trahison", dans un contexte où la rhétorique nationaliste prône l’union de tous les peuples du pays pour mettre fin au régime colonial, et une indépendance au sein d’une république unique. La tragédie de la partition de l’Inde survenue en 1947 – des millions de personnes sont contraintes de choisir entre l’Inde et le Pakistan nouvellement créé – devient un modèle à éviter à tout prix.
Accédant à l’indépendance en janvier 1948, l’"Union de Birmanie", nom donné à la jeune nation, cache cependant de profondes divisions entre les différentes ethnies qui constituent le pays.


Un processus de "birmanisation" de la société
Dès le début des années 1950, plusieurs minorités entrent en guerre contre le pouvoir central. Si les Rohingyas ne sont pas officiellement exclus de la citoyenneté birmane par la Constitution de la nouvelle République indépendante, ils sont considérés comme des "Indiens" et restent donc marginalisés au sein de la société.
Le Général Ne Win, qui prend le contrôle du pays en 1962 et instaure un régime militaire, lance une campagne de "birmanisation" de la société afin d’atténuer les spécificités des différentes ethnies : c’est l’identité bamar, incarnée notamment par la langue birmane et la religion bouddhiste, qui devient de plus en plus associée à l’identité nationale.

Les années 1970 marquent l’apogée des discriminations envers les Rohingyas
Les minorités ethniques sont discriminées dans l’accès à la propriété par exemple, mais ce sont les populations d’origine indienne telles que les Rohingyas qui sont les plus touchées, leur origine rappelant aux Birmans les faveurs qu’elles avaient obtenues à la période coloniale.
Les années 1970 marquent l’apogée des discriminations envers les Rohingyas : le Général Ne Win intensifie sa campagne de "birmanisation" en faisant de la lutte contre les étrangers une priorité de l’État. En parallèle, l’indépendance du Bangladesh en 1971 et les violences qui l’accompagnent incitent de nombreux Bangladais à se réfugier en Arakan. Les Rohingyas sont alors plus que jamais amalgamés avec les Bangladais et, considérés comme des étrangers, ils deviennent la cible première de la campagne de Ne Win.
La loi sur la citoyenneté de 1982 confirme ainsi une situation déjà bien en place : elle fixe un chiffre officiel de minorités ethniques (135) et exclut durablement les Rohingyas du monde birman. Cette loi instaure également un certificat d’enregistrement pour les étrangers ("Foreigner Registration Certificate") qui octroie une forme de statut officiel aux non-citoyens de Birmanie, tout en les excluant des affaires du pays. Les Rohingyas sont ainsi privés du droit de vote. Or, les autorités birmanes rechignent à délivrer ces certificats aux Rohingyas qui, au fil des générations, se retrouvent dépourvus de papiers prouvant leur identité et leur lieu de résidence.


Une solution qui tarde à venir
Aujourd’hui, bien que les recherches menées par l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) aient montrées qu’une grande partie des familles Rohingya sont présentes sur le sol birman depuis au moins deux générations, la minorité musulmane est plus que jamais perçue comme "étrangère" à la Birmanie.

La société birmane reste majoritairement bouddhiste (entre 85 et 90 % de la population totale) et connaît depuis quelques années l’influence d’un mouvement bouddhiste nationaliste, incarné par la figure du moine extrémiste U Wirathu, qui répand la peur d’une menace islamique parmi la population birmane et cristallise les sentiments de haine envers les Rohingyas.


À l’intérieur de cet état fragile, sous gouvernement civil depuis 2011 seulement, les Rohingya semblent servir de boucs émissaires : selon la rhétorique du gouvernement, la population birmane doit s’unir face à un ennemi commun, le "terrorisme musulman", incarné sur leur sol par les Rohingyas.

Pour les autres minorités ethniques, pourtant loin de jouir des mêmes droits que la majorité birmane, il paraît essentiel de prouver son appartenance à la Birmanie en marquant son opposition à cet ennemi intérieur. Ainsi, les Rakhines, habitants de l’État Rakhine majoritairement bouddhistes, sont parmi les premiers à exprimer leur désir d’expulser les Rohingyas de Birmanie. Ils qualifient les Rohingyas de "Bengalis" pour les associer au Bangladesh voisin et donc les exclure du champ national.


Il aura fallu attendre l’exode de 2017 pour que les pays occidentaux commencent à s’inquiéter.
Malgré plusieurs crises au cours de ces dernières décennies (la précédente date d’octobre 2016), il aura fallu attendre l’exode de 2017, d’une ampleur extraordinaire, pour que les pays occidentaux commencent à s’inquiéter réellement du sort des Rohingyas. Avant fin 2010, date à laquelle la Birmanie passe sous gouvernement civil, la fermeture du pays et l’absence de presse d’opposition participent à la méconnaissance de cette minorité persécutée.
Encore aujourd’hui, la mission indépendante de l’ONU, chargée d’enquêter sur les abus de l’armée birmane dans le Rakhine, peine à accéder aux zones touchées et se heurte à l’absence de coopération des dirigeants birmans, qui se montrent très méfiants vis-à-vis de toute intervention extérieure.
Aung San Suu Kyi elle-même a montré sa réticence à nommer clairement les "Rohingyas", laissant à penser que les dirigeants birmans continueront malgré tout à exclure ces populations des réalités de leur pays.

« Il est tombé sur un os»

 

 
Dans la vie de tous les jours, à moins d’être un chien, « tomber sur un os », n’est jamais une bonne nouvelle !  Cette expression apparue en 1914 signifie rencontrer une difficulté, un obstacle imprévu. Aujourd’hui utilisée dans le langage courant, elle trouve son origine dans le monde militaire et plus précisément dans les tranchées de la Première Guerre mondiale.
A l’époque, à l’heure du repas, les rations étaient loin d’être copieuses. Les soldats les plus chanceux avaient le droit à un morceau de viande, tandis que les autres ne recevaient que les restes avec beaucoup d'os. Passée la déception, les malheureux n’avaient alors plus qu’à ronger minutieusement leurs os pour grappiller les maigres bouts de chair. Un exercice souvent bien difficile…