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Il y a 500 bidonvilles en France et 153 uniquement en Île-de-France ?

D'après le député LR Thierry Solère, il y aurait donc "153 bidonvilles en Île-de-France". C'est plutôt vrai.

Plutôt vrai

Le chiffre de Thierry Solère date un peu, il remonte à deux ans. Il y avait 151 campements en Île-de-France en octobre dernier, 500 sur l'ensemble du territoire, au dernier pointage de la Dihal, la Direction interministérielle en charge du dossier (chiffres basés sur les remontées de ses correspondants locaux). C'est donc deux de plus que ce qu'annonce le député LR. 


Le dernier recensement de la Dihal sur les campements illicites © Dihal
Environ 7.500 personnes vivent sur les sites franciliens. En moyenne, ces campements comptent une petite cinquantaine d'habitants, un tiers ont un point d'eau et seulement le quart ont accès à l'électricité.
Le nombre de campements illicites recensés est donc stable sur les deux dernières années alors que l'on parle beaucoup de démantèlements. Mais, d'après la Dihal, aucun décompte officiel n'existe sur ces démantèlements, le nombre de personnes délogées ou relogées.

Toujours autant d'habitants dans les bidonvilles

Ceci dit, la Ligue des droits de l'Homme fait ses propres comptes. D'après elle, 135 lieux ont été évacués l'an dernier, dont plus de la moitié en Île-de-France. Mais lorsqu'on regarde les chiffres de la Dihal, on se rend compte que lorsque le nombre de bidonvilles baisse en Seine-Saint-Denis, il augmente dans le département voisin du Val d'Oise.
Au final, depuis le début des comptages de bidonvilles par la Dihal en 2012, il y a toujours autant de personnes qui vivent dans des bidonvilles en France : entre 15.000 et 20.000, dont un quart sont des mineurs.

Entre deux baraques, on trouve des poussettes, des bassines,
 des meubles... "Il y a beaucoup de choses ici, je sais",
sourit Miraëla, âgée de 19 ans.
 

 Un groupe de fillettes se pressent autour des journalistes présents.
 Peu d'enfants du bidonville ont été scolarisés.

 Une chapelle a été construite au milieu du bidonville.
 Environ 80 % des occupants sont des chrétiens pentecôtistes.

 Chaque nuit, le portail d'entrée du camp est fermé à clé,
 des tours de garde sont organisés.

Assainir le Samaritain ?
Parmi les 300 personnes du camp, majoritairement roumaines et roms, certaines y vivent depuis plus de sept ans. Une période incroyablement longue au regard de la durée de vie des camps roms en France. Sorti de terre en 2008, le Samaritain est le plus vieux de France.
Pour les associations qui ont pris fait et cause pour le sauver - et qui ont lancé une pétition au début du mois d’août - le démantèlement à venir est donc moins insupportable qu’incompréhensible. "Ces habitants ont toute leur vie ici. Nous avons mis sur pied un projet d’assainissement du lieu qui pourrait éviter sa destruction. Pourquoi la mairie ne veut pas nous écouter ?", s’indigne Pierre Chopinaud, membre du collectif La Voix des Rroms.
Ce projet "soutenu et financé" par plusieurs structures locales et nationales comme la Fondation Abbé Pierre, Médecins du Monde, l’école supérieure d’architecture de la Villette… consiste à aménager le terrain, vider les ordures, construire des toilettes, prévoir un accès pompiers, dératiser. "Nous n’attendons que le feu vert de la mairie pour le lancer", ajoute-t-il.
Mais pour la mairie, le projet, aussi louable soit-il, n’est pas envisageable : il reviendrait à pérenniser la misère. "Nous ne pouvons pas tolérer l’existence d’habitats précaires, mêmes aménagés. C’est indigne et contraire à nos principes", ajoute Jean-Luc Vienne qui se sent surtout abandonné par le gouvernement dans ce dossier. "Depuis 2005, nous interpellons le gouvernement pour nous aider à trouver une solution. Personne ne nous entend. La Courneuve est seule face à cette problématique rom."
Une baraque fait en général entre 15 et 20 m2
et accueille entre trois et cinq personnes.
 

 De nombreux frigos parsèment le campement.
Même non branchés, ils permettent de garder
 la nourriture à l'abri, loin des insectes et des rats.

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