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Notre décharge cosmique pose de graves problèmes de sécurité

Notre décharge cosmique: des milliers de débris en orbite autour de la Terre
Chaque point représente un déchet spatial..
Satellites, fusées, morceaux de métal… La Nasa estime à plus de 21'000 le nombre de déchets de plus de 10 cm issus de l'exploration spatiale en orbite autour de notre planète. En plus de la pollution de l'espace et des effets que cela pourrait entraîner sur les couches supérieures de l'atmosphère, cette décharge cosmique pose également des problèmes de sécurité tant à la surface de la Terre que lors de vols spatiaux.

Dès les débuts de la conquête spatiale, et, ensuite, lors du lancement massif de satellites de télécommunication, la question a émergé: qu'allaient devenir les fusées et autres matériels lancés dans l'espace après qu'ils avaient rempli leur mission? Il y a encore 30 ans, les gouvernements comptaient sur la disparition «naturelle» de ces objets qui, attirés par la Terre, brûlaient au contact de l'atmosphère. Mais cette solution est bien trop lente – elle peut prendre jusqu'à 30 ans – et la quantité de déchets solides augmente de manière exponentielle depuis une quinzaine d'années.

En 1963, la Nasa dénombrait 340 objets en orbite terrestre. En 2015, l'agence spatiale a publié des chiffres qui donnent le tournis: entre 21'000 et 23'000 objets de 10 cm ou plus, 500'000 de 1 à 10 cm, et plus de 100 millions de moins d'un centimètre… La majorité des débris provient de sondes, de satellites abandonnés, de lanceurs, d'explosions de matériels spatiaux, des sacs de déchets éjectés par les cosmonautes, mais on trouve également d'autres objets plus insolites, comme une brosse à dents, un gant perdu par Ed White, une spatule et même un sac d'outils…

Collisions en série

Si les conséquences écologiques de la présence de ces nombreux déchets spatiaux ne sont pas encore totalement établies, notamment en ce qui concerne leur impact sur l'atmosphère terrestre, les astrophysiciens et les spécialistes de la question ont cependant conscience de l'urgence de pallier le problème. En effet, si rien n'est entrepris rapidement, il ne sera plus possible d'envoyer le moindre satellite dans l'espace dans 30 ans. Par ailleurs, tous ces débris entrent en collision avec fusées et satellites, provoquant de graves avaries matérielles.

En février 2009, à 700 km au-dessus de nos têtes, un satellite commercial américain est entré en collision avec les vestiges d'un ancien satellite militaire russe. Les deux engins, de plus d'une tonne chacun, ont explosé en plusieurs centaines de morceaux… Plus rarement, les débris spatiaux s'abattent sur la Terre sans se disloquer dans l'atmosphère. La plupart du temps, par chance, ils percutent des terres isolées ou sauvages. Pourtant, en 1997, en Oklahoma, Lottie Williams a été blessée par un objet de 15 cm issu du réservoir de la fusée Delta II.

  
La solution suisse

Comment éliminer ces déchets spatiaux rapidement et définitivement? La question taraude depuis plusieurs années les instituts de recherche spatiale. Rayon laser transformant les objets en microparticules, création d'une véritable décharge spatiale loin de l'orbite terrestre, dans laquelle seraient acheminés tous les matériels abandonnés ou en panne, etc., les solutions envisagées ne manquent pas, mais la plus prometteuse pourrait bien venir du Swiss Space Center.

Cleanspace One, véritable éboueur de l'espace, est développé depuis janvier 2012 par le laboratoire spatial de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), et sera opérationnel dès 2018. Ce nettoyeur, tout d'abord imaginé pour récupérer SwissCube, un nanosatellite, aura pour fonction de capturer dans un filet les débris spatiaux, puis de les précipiter dans l'atmosphère terrestre, où ils se consumeront. Encore en phase de conception et de tests, Cleanspace One est cependant très attendu par les agences spatiales…