Le Liban, ce pays qui se trouve à la croisée des chemins, dans un point névralgique du Moyen-Orient a été foudroyé mardi par deux déflagrations successives dans le port de Beyrouth, la capitale. Selon les derniers chiffres, ces explosions spectaculaires aussi importantes que celles de Hiroshima ou Nagasaki ont causé la mort d’au moins 150 personnes, et fait quelque 5.000 blessés et des milliers de sans-abris.
Immeubles éventrés ou détruits, des centaines de blessés au sol ou sous les décombres, et tout un pays sous le choc, voici le bilan des déflagrations ayant été causées par une cargaison 2.750 tonnes de nitrate d’ammonium, stockée dans un entrepôt du port de la capitale, le plus important du pays.
De son propre aveu, le Premier ministre libanais Hassan Diab a déclaré que la cargaison était stockée depuis 6 ans « sans mesures de précaution ». Aussitôt la catastrophe annoncée et les images ont fait le tour du monde grâce aux médias et réseaux sociaux, et plusieurs pays ont répondu présent pour aider, notamment la France, les Etats-Unis, les pays arabes et du Maghreb, les pays du Golfe avec qui Beyrouth entretient de très bonnes relations, y compris avec le Qatar. Le Liban a également assisté à la main tendue de la Turquie et d’Israël.
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