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La réinfection par le coronavirus n'est pas forcément une mauvaise nouvelle

Il était redouté et il vient de se produire : un premier cas de réinfection au Covid-19 a été recensé à Hong Kong, lundi. Pourtant, la communauté scientifique assure qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter, même si cet événement oblige à se poser de nouvelles questions quant à l’évolution de l’épidémie.


C’est arrivé. Un Hongkongais de 33 ans est devenu la première personne à avoir été officiellement contaminée à deux reprises par le SARS-CoV-2. Des scientifiques de l’université de Hong Kong ont confirmé, lundi 24 août, que ce patient, après s’être remis de la maladie en mars, avait été testé positif une seconde fois, plus de quatre mois plus tard, lors d’un contrôle à l’aéroport à son retour d’un séjour en Europe.

Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, plusieurs individus ont été soupçonnés d’avoir été contaminés deux fois. Mais, jusqu’à présent, les scientifiques n’ont jamais pu écarter la possibilité d’une rechute plutôt qu’une réinfection.

Immunité de quatre à six mois ?
Cette fois, les chercheurs hongkongais ont pu établir que la signature génétique du virus affectant le trentenaire était différente de celle observée lors de la précédente contamination. En d’autres termes, la personne a probablement été exposée à deux souches différentes du coronavirus. “On peut être raisonnablement certain qu’il s’agit bien du premier cas recensé de réinfection au Covid-19”, confirme Jonathan Stoye, virologue et responsable de recherche au Francis Crick Institute de Londres.
Alors que le monde se bat pour faire reculer la menace pandémique, la confirmation de l’hypothèse que le virus peut frapper au moins deux fois la même personne peut sembler alarmante. Mais elle n’a pas surpris la communauté scientifique. “Nous avons dit, presque depuis le début de l’épidémie, que les défenses immunitaires duraient entre quatre et six mois chez les personnes qui ont souffert d’une forme légère du Covid-19”, souligne Paul Hunter, microbiologiste et spécialiste des maladies infectieuses émergentes à l’université d’East Anglia à Norwich (Angleterre). C’est bien ce qui semble s’être produit avec le jeune Hongkongais qui, lors de sa première contamination, n’avait développé que des symptômes relativement légers, comme la fièvre, la toux et des maux de tête.

Ce premier cas d’une réinfection a aussi été accueilli avec un certain soulagement par plusieurs scientifiques car il semble indiquer “que la réponse immunitaire fonctionne exactement comme prévu [dans le cas du Covid-19]”, a assuré sur Twitter Akiko Iwasaki, virologue à l’université de Yale. Le patient est, en effet, asymptomatique, ce qui signifie que “les défenses du corps, à défaut de pouvoir bloquer la contamination parce qu’il n’y a plus d’anticorps, ont pu empêcher l’apparition de symptômes affectant la santé”, explique Paul Hunter.

Réinfection silencieuse.
Il est donc possible que le SARS-CoV-2 frappe silencieusement lorsqu’il contamine pour la deuxième fois une personne. “Si cette personne était restée plus longtemps à l’étranger, on n’aurait probablement jamais su qu’elle avait été réinfectée”, confirme le microbiologiste britannique. Pour lui, des vagues de re-contaminations peuvent ainsi survenir dans les semaines et les mois qui viennent sans que personne ne s’en rende compte.

Mais il faut faire attention “à ne pas généraliser à partir d’un seul cas confirmé”, avertit Jonathan Stoye. La réponse immunitaire face au Covid-19 peut varier selon les personnes, poursuit ce virologue du Francis Crick Institute. Les scientifiques hongkongais qui ont étudié ce premier cas n’ont pas fourni de détails précis sur les antécédents et l’état de santé général de l’homme de 33 ans. Difficile dans ces conditions de savoir si sa mésaventure avec le SARS-CoV-2 ne tient pas plutôt à une particularité de son profil immunitaire.

Paul Hunter reconnaît qu’avec un seul cas confirmé, il est difficile d’acquérir des certitudes. Cependant, la possibilité avérée de réinfection fait que des questions qui restaient jusqu’à présent théoriques deviennent très concrètes. “L’un des principaux enjeux est de savoir si les personnes qui sont contaminées pour la deuxième fois peuvent être contagieuses et à quel point”, note-t-il. “Si d’autres cas venaient à être identifiées, il sera, en effet, important de faire des tests sérologiques approfondis pour comprendre quels sont les risques”, confirme Jonathan Stoye. À cet égard, le fait que le ressortissant hongkongais ne présente aucun symptôme de la maladie est encourageant car “on suppose à l’heure actuelle que les individus asymptomatiques sont bien moins contagieux que les autres”, rappelle Paul Hunter.

Les chercheurs de l’université de Hong Kong estiment aussi que leur découverte constitue une mauvaise nouvelle pour la recherche vaccinale. Si l’immunité peut disparaître après seulement quelques mois, l’efficacité d’un vaccin peut sembler toute relative. Mais Paul Hunter se veut moins pessimiste sur cette question : “on sait que les vaccins procurent généralement une immunité, qui dure plus longtemps que celle qui survient naturellement après une contamination”.

En revanche, pour lui, le Hongkongais de 33 ans vient, à son insu, de réduire à néant les espoirs de ceux qui misaient sur l’immunité collective pour venir à bout de l’épidémie de Covid-19. La Suède, qui a adopté cette stratégie pour éviter de confiner sa population, n’a plus qu’à espérer très fort que le trentenaire est un cas isolé.

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