- Le requin ( - de 10 morts/an)
Avec moins de 10 morts par an en moyenne, le requin se fait plus croquer qu'il ne croque. Victime du succès du film " Les dents de la mer ", sa vie tient surtout au fait que l'homme ne tente pas de le chasser, bien qu'il ait déjà réduit de 80 % la population de cet animal vieux de plusieurs centaines de millions d'années. Car si la chair humaine n'est pas au goût des requins (même pour le requin blanc), qui attaque les hommes par erreur, la sienne est un mets de choix dans plusieurs pays asiatiques. Ainsi, plus de 50 millions de requins sont pêchés chaque année et bon nombre d'espèces sont en voie de disparition.
- Le loup (10 morts/an)
Là encore les croyances populaires ont fait une mauvaise publicité à cet animal. Il est bien loin le prédateur qui tue les grands-mères, mange les petites filles et dévore les moutons de la bergerie. Espèce en voie de disparition dans certaines régions du monde, il n'est à l'origine que de 10 morts par an dans le monde. En France, on ne déplore aucun mort de ses crocs depuis plus de 50 ans.
- La méduse (50 à 100 morts/an)
La principale responsable des accidents mortels dus aux méduses est la méduse-boîte (cabuzoaire ou cabozoa), un animal marin à 24 yeux pouvant peser jusqu'à 2 kilos. Se déplaçant très rapidement (jusqu'à 6 mètres/seconde), il se défend et attaque avec ses tentacules de 6 mètres de long et contenant un venin pouvant être mortel pour l'homme, selon les espèces.
- Le lion (100 à 200 morts/an)
Si la directrice des effets spéciaux de Game of Thrones est morte récemment d'une attaque de lion, ce fauve n'est pourtant pas le plus friand d'humains. Comme pour le loup, ses attaques sont dues à une intrusion de l'homme sur son territoire.
- L'éléphant (100 à 600 morts/an)
Végétarien, l'éléphant n'en est pas moins l'un des mammifères les plus gros du monde. Aussi, rien de bien étonnant à ce que des hommes succombent à la charge de cet animal ou d'un troupeau entier.
- L'abeille et le frelon (400 morts/an)
Si les morts pour cause de piqûre d'abeilles ou de frelons sont nombreuses, elles sont en grande majorité dues à des allergies au venin injecté par ces insectes.
- L'hippopotame (500 morts/an)
Là encore, bien que l'hippopotame soit herbivore, il peut être très dangereux pour l'homme, pesant jusqu'à 3,2 tonnes. Protégeant son territoire, il peut mortellement blesser les humains en les chargeant et en utilisant ses grandes dents.
- Le crocodile (1 000 à 2 000 morts/an)
Si Steve Irwin, alias The crocodile Hunter (le chasseur de crocodile) est mort suite à une blessure venimeuse d'une raie pastenague, il aurait très bien pu faire les frais d'un coup de mâchoire d'un des animaux qu'il aimait tant capturer. De même, des dresseurs thaïlandais allant jusqu'à plonger leurs têtes dans la gueule de crocodiles viennent sans doute alimenter ce nombre de morts impressionnant. Il faut dire que lorsque la mâchoire de l'animal se referme, c'est une force de 2 300 kilos qui s'abat sur la victime.
- Le ténia ou ver solitaire (2 000 morts/an)
- Le scorpion (3 500 morts/an)
Installé dans le sud de la France et en Corse, le scorpion n'est alors pas dangereux pour l'homme. En revanche, les piqûres de quelques espèces d'Afrique ou d'Amérique du Sud peuvent être fatales. Se cachant dans les endroits frais dans les pays chauds (sous les pierres, à l'ombre, sous les lits…), ils sont responsables de plus d'un million de piqûres par an, dont 3 500 deviennent mortelles, comme le précise Wikipedia. En 2006, plus de 80 personnes en sont mortes au Maroc, 60 en Algérie et, " durant les années fortes au Mexique, il a été fait état de plus de 1 000 morts en une seule année ".
- La mouche tsé-tsé (10 000 morts/an)
Porteuse de la maladie du sommeil qui peut être mortelle, la mouche tsé-tsé sévit majoritairement dans les pays d'Afrique subsaharienne. La maladie touche près de 70 000 personnes par an, mais peut être soignée, si elle est diagnostiquée rapidement.
- Les réduves (13 000 morts/an)
Sorte de punaises mangeuses de sang, les réduves sont porteuses de trypanosomes, un parasite provoquant la maladie du sommeil ou le mal de Chagas. Les traces de ce dernier remontent à l'Égypte ancienne où des traces de cette maladie ont été retrouvées sur une momie de plus de 4 000 ans. Transmise à l'homme, elle touche jusqu'à 300 000 personnes chaque année, dont 13 000 en meurent selon l'OMS.
- Le ver ascaris (60 000 morts/an)
Petit ver présent majoritairement dans les zones tropicales ou subtropicales, le ver ascaris (Ascaris lumbricoides) est à l'origine de l'ascaridiase, une maladie liée à l'eau et à l'hygiène. Contractées majoritairement par les enfants, les infections qu'elle provoque touchent " jusqu'à 10 % de la population en développement […] et causent environ 60 000 décès par an", selon les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
- Les chiens (25 000 morts/an)
Selon l'OMS, la rage était en 2007 la 10e cause de décès par infection chez les humains. Si elle peut être véhiculée par de nombreux animaux, les plus touchés restent les chiens, où qu'ils soient dans le monde. Si en Europe, cette maladie a été éradiquée grâce à la vaccination préventive elle continue de faire entre 40 000 et 70 000 décès par an.
- Les mollusques d'eau douce/schistosome (20 000 à 200 000 morts/an)
Tous les mollusques ne sont pas des tueurs nés, seulement ceux dans lesquels le schistosome, un ver hématophage, est venu se nicher. Transmis à l'homme, il provoque différents types de bilharziose ou schistosomiase, une maladie pouvant provoquer des varices au niveau de l'oesophage, qui en éclatant entraîne des hémorragies internes mortelles. Très répandu en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient et Amérique du Sud, ce ver est à l'origine de la plus forte pandémie parasitaire dans le monde, après le paludisme, infectant 261 millions de personnes en 2013 et étant à l'origine de 20 000 à 200 000 décès par an selon l'OMS.
- Les serpents (100 000 morts/an)
Selon l'OMS, les morsures de serpents provoquent plus de 100 000 décès par an dans le monde. Si elles ne sont pas toujours mortelles, elles se traduisent très souvent par une amputation du membre empoisonné, dans plus de 300 000 cas, par manque d'accès aux soins ou aux dispositifs anti-venin.
- Le moustique (800 000 morts/an)
Selon les chiffres de l'OMS, le paludisme a provoqué à lui seul 584 000 décès en 2013 (" avec une marge d'incertitude comprise entre 367 000 et 755 000 "). Cette maladie transmise par des moustiques infectés est un véritable fléau depuis des décennies majoritairement dans les pays d'Afrique, où les moustiques infectés préfèrent piquer les humains que les animaux.
- L'homme
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