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Quelques espèces indigènes remarquables du Maroc

 Par sa position géographique, le Maroc présente une grande diversité spécifique avec un nombre très important d’espèces endémiques. Le taux d’endémisme au Maroc est de 11% pour la faune et de 25% pour les plantes vasculaires, taux presque sans égal au niveau de tout le bassin méditerranéen.

  • Le Francolin à double éperon :
Le francolin à double éperon fréquente une large gamme d’habitats comme les savanes humides et arides, les boisements, les formations de Cistus sp., les zones agricoles, les pâturages buissonneux, d’anciennes cultures et d’autres milieux façonnés par l’homme. L’espèce est globalement considérée comme non menacée mais la sous-espèce marocaine ayesha est vulnérable en raison de la chasse et de la dégradation de son habitat. Elle est maintenant très localisée, récemment tenue pour disparue à la Marmora et à Souss, subsistant seulement au sud-est de Rabat où elle est protégée. Un programme de conservation avec reproduction en captivité a été mis en place.
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Les francolins à double éperon apprécient particulièrement le couvert et ils restent presque toujours à proximité des buissons denses. Au Maroc, on les rencontre en couple ou en petits bandes pouvant contenir jusqu’à 12 individus. Toutefois, en Afrique Occidentale, ils peuvent former des compagnies qui vont jusqu’à 40 oiseaux dans les endroits où ils sont nombreux. Les francolins à double éperon sont difficilement observables, ils sont plus souvent repérés grâce à leur voix caractéristique qui est émise à partir d’un perchoir bas tel qu’un arbre rabougri ou un petit monticule. Ces oiseaux sont vocaux surtout à l’aube et en soirée.

  • Le serval d’Afrique du Nord :
Le serval (Leptailurus serval) est un mammifère majestueux appartenant à la famille des félins, et l’unique membre du genre Leptailurus. Au Maroc il fait partie des « reliques tropicales »: celles qui existent au Maroc bien avant que le Sahara ne soit un désert. Au Maroc s’il n’a pas complètement disparu, le serval reste très rare et très menacé. En juillet 2014, nous vous rapportions en exclusivité l’observation et la photo faite par un lecteur d’Ecologie.ma d’un serval, « quelque part » dans le Moyen Atlas. A noter que la sous-espèce marocaine de serval s’appelle Leptailurus serval constantinus.


Le Serval se nourrit principalement de rongeurs, d’oiseaux, de lézards, de grenouilles et d’insectes. Il a une allure particulière qui diffère de celle des autres félins. Il a de très longues pattes (les plus longues chez les félins, par rapport à la taille du corps). Sa queue épaisse et ses grandes oreilles lui permettent d’avoir une ouïe très fine, très utile pour la chasse nocturne.

  • L’Amphisbène cendré :
L’Amphisbène cendré (Blanus tingitanus) est une espèce de reptiles apodes du sous-ordre des amphisbènes de la famille des Blanidae. Ils sont des animaux fouisseurs si spécialisés qu’ils ne font surface qu’en de très rares occasions. On les trouve dans des sols relativement humides contenant de l’humus. On les trouve également dans dans les zones boisées, traditionnellement cultivées.


La présence de cette sous-espèce est limitée à la péninsule de Tingitana, le bassin du fleuve Sebou et la moitié Ouest du Rif. A noter que les amphisbènes qu’on trouve au Maroc sont complétement inoffensif pour l’Homme.

  • Le Pélobate marocain :
Le Pélobate marocain (Pelobates varaldii) est une espèce d’amphibiens de la famille des Pelobatidae. Il est endémique à la façade océanique du Maroc et classé en danger sur la liste rouge mondiale de l’IUCN (2006). Le Pélobate marocain est le seul « Amphibien Anoure « du Maroc.


Il possède des yeux globuleux à pupille verticale, et un éperon corné noir à chaque métatarse qui lui permet de creuser plus efficacement le sol pour s’y enfouir. Sa survie est étroitement liée à celle des dayas qui, en subéraies, constituent la grande majorité de ses sites de reproduction.
 
  • Buthacus mahraoui Lourenço :
Buthacus mahraoui Lourenço est une espèce de scorpions de la famille des Scorpionidae qu’on ne retrouve qu’au Maroc. Elle se rencontre dans le Sud de la région de Meknès-Tafilalet. Ce scorpion est un prédateur essentiellement insectivore. La piqûre de l’aiguillon caudal, très douloureuse, produit des accidents qui peuvent s’avérer mortels pour l’homme.


Comme beaucoup d’animaux, Buthacus mahraoui Lourenço n’attaque que s’il se sent immédiatement menacé. Cette espèce a été nommée en l’honneur de son excellence Mr Lahcen Mahraoui, écologiste et militant marocain actuellement ambassadeur du Maroc en Irlande.
  • L’araignée Flic-Flac
Cebrennus rechenbergi est une espèce d’araignées aranéomorphes nocturne de la famille des Sparassidae. Elle se rencontre dans les dunes de sable de l’erg Chebbi dans la province d’Errachidia. Cette araignée se distingue par son agilité étonnante qui lui permet d’effectuer des acrobaties en tout genre. Le mouvement double la vitesse de l’araignée de 6,6 mètres par seconde contre 3,3 habituellement.


Cependant, l’araignée n’utilise cette technique que lorsqu’elle se sent menacée car elle doit mobiliser énormément d’énergie. « Si elle le faisait cinq ou dix fois en une journée, elle mourrait ensuite », estime Peter Jäger. Cette araignée vient d’être découverte au Maroc pour la première fois en 2009 par le chercheur Ingo Rechenberg.

  • Margaritifera marocana :
Margaritifera marocana est une espèce de mollusques bivalves d’eau douce de la famille des Margaritiferidae. C’est l’espece de bivalves la plus menacée au Monde. Elle est considérée comme en danger critique d’extinction par l’Union internationale pour la conservation de la nature qui l’a classée sur la liste des 100 espèces les plus menacées au monde en 2012.


Margaritifera marocana n’existe nul part dans le Monde sauf dans les oueds Denna, Abid, et Beht au Maroc. Il existe actuellement un projet d’elevage in situ dont l’objectif est de preserver les sites de reproduction et ainsi à termes, pourvoir améliorer sur le statut de conservation de l’espéce.

  • Le dragonnier Ajgal :
Le Dragonnier (Dracaena draco L subsp. Ajgal) ou Ajgal, est une plante arborescente monocotylédone de la famille des Liliaceae. Ajgal est une espèce endémique du sud-ouest marocain, découvert en 1996 par F. Cuzin et A. Benabid dans le cadre d’un voyage dans l’Anti-Atlas marocain sur le Jbel Imzi à 100 km de Tiznit.



Considéré comme une curiosité et une merveille de la botanique au niveau mondial, le dragonnier est resté longtemps méconnu au Maroc. Elle se caractérise par sa résine qui prend une couleur rougeâtre en séchant ce qui lui a valu le nom de sang du dragon.
  • La truite akairos du lac Ifli :
La truite akairos est endémique au lac Ifni dont la superficie est inférieure à 1 km2). L’espèce fraie dans le lac car il lui manque des affluents appropriés. Le lac se trouve à 2 300 m d’altitude et n’a pas d’habitat humain permanent dans son bassin, bien que la végétation clairsemée soit pâturée par des moutons et des chèvres en été.


Le lac fournit de l’eau pour une agriculture extensive en terrasse autour d’un village en contrebas du lac. Il n’y a pas de preuves disponibles pour suggérer des menaces actuelles pour l’espèce, mais il existe une menace potentielle de l’agriculture (prélèvement d’eau), de la truite introduite et de la pêche sportive.

  • Le Thuya de Barbarie :
Le thuya de Barbarie (en arabe 3ar3ar) est un arbre résineux de la famille des Cupressaceae, originaire du Maroc que l’on trouve dans la vallée de l’oued N’Fiss dans les montagnes du Haut Atlas marocain au sud de Marrakech dans l’ouest du Maroc. Cet arbre est considéré comme une espèce en danger de disparition et figure dans la liste rouge de l’UICN.


C’est un type d’arbre à feuilles persistantes, et à branchage épais caractérisé par un arrangement unique des branches. Le bois de thuya, rare, aromatique et dense, est unique parmi tous les autres types de bois.


                                                                    Ould Lablad

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