Drone-poisson destiné à l’espionnage militaire maritime
Prêter une forme animale à un robot-espion mobilise les entreprises de nanotechnologie depuis plusieurs années. La CIA (agences de renseignement américain) utilisait, par exemple, des mini-drones aux apparences de libellule dans les années 70. La Chine, elle, étudie les meilleurs moyens pour rendre plus discret son espionnage en mer. Pour cela, elle travaille sur l’intelligence artificielle.
Engin inspiré du poisson arowana
Lors d’une exposition militaire à Pékin, au mois de juin, l’entreprise technologique chinoise de robotique, Boya Gongdao, a présenté un drone sous-marin inspiré du poisson arowana, rapporte Le Huffpost. C’est l’un des plus grands poissons osseux d’eau douce. Le drone-poisson nageait entre les chars et les missiles dans un grand réservoir d’eau installé sur place. Pourvu d’écailles, il se comportait comme un vrai poisson.
Un robot recouvert de capteurs
C’est pourtant un robot ! Lors de sa conception, la société Boya Gongdao a minutieusement imité l’apparence et les mouvements fluides d’un poisson. Ce drone sous-marin est équipé de plusieurs capteurs et d’une technologie de contrôle de la vision globale. Il est doté d’une batterie d’une autonomie de 6 à 8 heures. Il a fallu l’observer de près pour constater que ce n’était pas un véritable arowana.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire