En dix ans d'existence, l’insurrection meurtrière de Boko Haram a fait 27 000 morts et poussé plus de 2 millions de personnes à fuir leur foyer. Le groupe djihadiste, aujourd'hui divisé, a multiplié les raids, les attentats-suicides et les enlèvements sur le territoire nigérian mais aussi au Cameroun, au Niger et au Tchad.
La lutte armée menée depuis dix ans par le groupe djihadiste Boko Haram a laissé des pans entiers du territoires nigérian dévastés. La coalition lancée en 2015 par le président nigérian Muhammadu Buhari - alors nouvellement élu - et ses voisins (Cameroun, Niger et Tchad) parvient à chasser les djihadistes de nombreuses localités dont ils s'étaient emparés. Mais les actions de cette insurrection islamiste n'ont pas cessé pour autant.
Samedi 27 juillet 2019, une nouvelle attaque dans le nord-est du pays a fait 65 morts à l'occasion d'une cérémonie de funérailles. Selon le chef du gouvernement local, il s'agirait d'une opération de représailles contre le meurtre de 11 combattants de Boko Haram et la saisie de 10 fusils automatiques par des habitants il y a quinze jours.
Un nom : "Boko Haram"
Le groupe "Boko haram" porte un nom dont le sens résume ses motivations premières. "boko" signifie "book" donc "livre" en anglais et "haram", "interdit" en arabe. "Boko Haram" signifie par extension pour ce mouvement : "le rejet d’un enseignement perverti par l’occidentalisation."
En haoussa, il signifie"l'éducation occidentale est un péché".
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