Il fait partie des souvenirs que certains aimeraient ne jamais avoir vécus. Il a tué plus de 230 000 personnes, dont 95 Français, détruit les côtes de 13 pays et laissé des milliers de personnes démunies. Quinze années ont passé et pourtant, personne n’a oublié le tsunami de 2004 sur les côtes de l’Océan Indien. Le 26 décembre 2004, 9h30. Des centaines de touristes se prélassent au bord des piscines des hôtels de luxe en Thaïlande. Certains prennent leur petit déjeuner, d’autres terminent de se préparer avant de partir en excursion. Ils sont loin d’imaginer que dans quelques minutes, il ne restera rien de ces lieux paradisiaques. Au plus profond de l’océan, un cataclysme se prépare.
À 1000 kilomètres de là, en Indonésie, un tremblement de terre d’une intensité sans précédent vient de déclencher un tsunami dévastateur. Le séisme est si fort, 9,3 sur l’échelle de Richter, que la terre se soulève, laissant s’échapper une vague d’une violence inouïe, dépassant 30 mètres de hauteur à certains endroits. C’est le début de 6 heures de chaos. Heure par heure, minute par minute, de l’Indonésie à la Thaïlande, en passant par le Sri Lanka, nous allons retracer le parcours de ce tsunami. Pour comprendre ce phénomène extraordinaire, des images 3D décrypteront l’avancée du monstre. Ceux qui ont vécu la vague au plus près vont nous livrer leur récit. Nous allons pénétrer l’intimité de leurs vacances et replonger avec eux dans ce cataclysme grâce aux films amateurs tournés 15 ans auparavant.
Cette grogne dans les abysses de l’Océan Indien est venue rappeler la force de la nature. Elle a bouleversé la vie de centaines de Français venus partager des vacances en famille ou profiter de leur voyage de noces. Quinze ans plus tard, que sont devenus les rescapés du tsunami ? Charlotte, Philippe, Jean-Louis, Robin, Anne, David, Fabien, Guillaume, Yannick et Géraldine vont nous raconter leurs peurs, leurs souffrances, mais aussi le formidable instinct de survie qui leur a permis d’en sortir vivant. Au cœur du tsunami, voyage dans l’intimité des rescapés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire