Coup sur coup, la terre a tremblé à Haiti, faisant plus de 200.000 morts.
Le Chili a enregistré un séisme d’une magnitude de 8 degrés, provoquant des tsunamis et déplaçant même certaines villes de leur emplacement, et dont des répliques de fortes magnitudes (trois pour la journée du jeudi dernier, avec des magnitudes dépassant les 7 degrés) surviennent toujours et ne semblent pas s’arrêter de sitôt.
Un autre séisme a frappé juste après la Turquie faisant des dizaines de victimes.
Rien que ces trois ou quatre derniers jours, la terre a tremblé au Kosovo (5,2 degrés).
En Grèce (4,6 degrés),
au Japon (6,6 degrés),
et en Indonésie (7,0 degrés au large des Moluques).
Et bien sûr, un séisme frappe sans prévenir et là où on ne s’y attend pas.
Selon les sismologues chinois, (les seuls à avoir prévenu, du temps de l’ère Mao Tsé Toung, un tremblement de terre et son épicentre, 48 heures avant qu’il n’est lieu. Ce fut l’unique fois d’ailleurs, cette fréquence des séismes de magnitude supérieure à 7 degrés qui se produits récemment dans le monde est « légèrement supérieure » à la moyenne mais demeure « normale », a indiqué le bureau de sismologie de Chine. Il s’agirait, en somme, d’un « phénomène normal du mouvement tectonique ».
On pourrait donc s’attendre à d’autres soubresauts tectoniques. Où et quand ? Nul n’en sait.
Mais si on ne peut prévoir à l’avance le « quand » ni le « où » d’une secousse tellurique on pourrait au moins prévenir son « après ».
Au Chili, le tremblement de terre a fait 50 fois moins de victimes que celui de Haiti alors qu’il était beaucoup plus puissant. Cela est dû surtout à la nature des constructions.
Au Maroc, au moment même où on commémore le 50ème anniversaire du tremblement de terre d’Agadir (29 février 1960), on enregistre la relance du programme des habitations sociales. Et bien sûr qui dit social pense « pas forcément peut-être » à moindre coût. Le risque est là. La terre ayant déjà secoué, à des magnitudes clémentes, quelques régions du Maroc. Mieux vaut prévenir alors !