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Maladie de Ménière



Si la cause exacte de la maladie de Ménière n’est pas formellement avérée, certains facteurs, parmi lesquels figure le stress, semblent accroître le risque de survenue. Quels sont les symptômes de cette maladie de l’oreille interne ?
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Maladie de Ménière ou Vertige de Ménière quels facteurs favorisants ?Aujourd’hui, la maladie de Ménière fait l’objet de nombreuses études scientifiques visant à déterminer son étiologie exacte. Ce que l’on sait, en revanche, c’est que cette pathologie affecte l’oreille interne, c’est-à-dire le centre névralgique de l’audition et de l’équilibre. Plusieurs hypothèses de recherche sont explorées pour tenter de déterminer les causes du dysfonctionnement à l’origine de la maladie de Ménière : une réaction du système immunitaire anormale (auto-immunité), une réaction allergique, un dérèglement hormonal, un excès de stress…Maladie de Ménière : quelles manifestations ? L’augmentation de la pression au sein de l’oreille interne va se traduire par de violentes crises vertigineuses qui seront associées à des bourdonnements et à des sifflements intempestifs. Dans la majorité des cas, la maladie de Ménière ne concerne qu’une seule oreille même si certains patients peuvent présenter une atteinte bilatérale. Les vertiges ressentis sont tellement intenses qu’ils vont occasionner des troubles gastro-intestinaux de type diarrhée, nausées et/ou vomissements. Il arrive parfois que des troubles visuels apparaissent à cette occasion, se manifestant par des mouvements oculaires saccadés. Il n’est pas rare, non plus, qu’une baisse de l’audition soit également rapportée lors de ces crises.

Un infirmier allemand sera jugé pour 97 meurtres à partir d'octobre

62 des 97 meurtres auraient été commis à l'hôpital de Delmenhorst, près de Brême.
62 des 97 meurtres auraient été commis
à l'hôpital de Delmenhorst, près de Brême.

L'infirmier allemand Niels Högel va être jugé à partir du 30 octobre pour 97 meurtres, une affaire unique dans l'histoire judiciaire allemande, a annoncé ce vendredi la justice.

Niels Högel a reconnu avoir tué des patients par ennui. Il sera jugé à partir du 30 octobre pour 97 meurtres. La justice a prévu pour le moment 24 jours d'audience, étalés jusqu'au 17 mai 2019, a indiqué dans un communiqué le Parquet d'Oldenburg, dans le nord de l'Allemagne, où l'accusé va être jugé. D'autres rendez-vous seront toutefois annoncés « en temps voulu », a précisé le Parquet. Le procès se tiendra dans la salle polyvalente d'Oldenburg spécialement aménagée pour accueillir les cent-vingt parties civiles et leurs dix-sept avocats, selon le communiqué.

« Une affaire unique » en Allemagne

Déjà condamné à la prison à perpétuité pour les décès de six malades, Niels Högel, 41 ans, est mis en accusation en tout pour 62 meurtres commis à l'hôpital de Delmenhorst, près de Brême, et 35 dans celui d'Oldenburg, les deux établissements où il avait travaillé entre 1999 et 2005.
En août, le chef de l'enquête, Arne Schmidt, avait jugé cette affaire « unique dans l'histoire de la République fédérale » en raison de son ampleur.
Selon l'accusation, l'infirmier a injecté à ses patients, généralement des personnes âgées, des surdoses médicamenteuses pour les amener à l'article de la mort afin de « démontrer ses compétences en matière de réanimation vis-à-vis de ses collègues et chefs et pour tromper l'ennui ».
Dysfonctionnements dans les cliniques

L'affaire avait éclaté en 2005, lorsqu'il avait été surpris par une collègue en train de faire une piqûre non prescrite à un patient dans la clinique de Delmenhorst, ce qui lui avait valu en 2008 sa première condamnation pour tentative de meurtre. L'enquête avait été relancée en janvier 2014 car l'intéressé avait admis auprès d'un codétenu une cinquantaine d'homicides. Par la suite, il avait dit à un expert psychiatre avoir commis une trentaine de meurtres et s'était aussi attribué une soixantaine de tentatives.
Cette affaire est aussi celle des dysfonctionnements dans les deux cliniques où l'infirmier a travaillé. Bien que les décès de patients aient eu lieu le plus souvent alors que Niels Högel était de service, aucun mécanisme interne n'a donné l'alerte. Les cliniques de Delmenhorst et d'Oldenbourg sont ainsi visées par une enquête pour déterminer les responsabilités, les enquêteurs estimant que les meurtres auraient pu être empêchés.

Football : le Maroc candidat pour accueillir le Mondial 2026



La Coupe du monde 2026 sera la première édition
à rassembler 48 équipes.

Le royaume chérifien a déposé son dossier jeudi. Il espère être choisi en juin prochain à place du trio Etats-Unis-Mexique-Canada. Le Maroc espère que la cinquième tentative sera la bonne. Comme l’a annoncé le président du Comité de candidature Moulay Hafid Elalamy, le royaume a officiellement déposé jeudi son dossier pour l’organisation de la Coupe du monde 2026.
« Envoi du bid book à la Fifa », a déclaré celui qui est par ailleurs ministre de l’Industrie sur son compte Twitter, sans donner de détail sur le contenu du dossier.
« Dossier de candidature déposé, #Maroc2026 sera une Coupe du monde réussie, respectueuse de l’environnement, avec un héritage fort pour le Maroc et l’Afrique », a assuré le comité de candidature sur son compte Twitter. Il a prévu de détailler son projet pour cette première phase finale à 48 équipes samedi après-midi lors d’une conférence de presse à Casablanca.

Pour sa cinquième campagne après 1994, 1998, 2006 et 2010, le Maroc, qui présente une candidature « au nom du continent africain », est en concurrence avec la candidature conjointe des Etats-Unis, du Canada et du Mexique.
Le pays-hôte désigné le 13 juin

Le trio a pour sa part dévoilé jeudi quelques chiffres, à la veille du dépôt officiel de son dossier : 23 villes présélectionnées, pour 16 villes candidates au final avec des stades d’une capacité moyenne de 68 000 places, « déjà construits et opérationnels ».
Le niveau des infrastructures proposées devrait « aider la Fifa à atteindre des nouveaux records de fréquentation et de recettes », selon John Kristick, le directeur général d’« United Bid » (littéralement « candidature unie »), le nom officiel de cette candidature conjointe. Le trio table sur la vente de 5,8 millions de billets d’entrée, avec un chiffre d’affaires pour la billetterie atteignant 2,1 milliards de dollars.
La Fifa désignera le ou les pays hôtes du Mondial-2026 le 13 juin lors de son congrès à Moscou, en marge de l’édition 2018. Pour la première fois, le choix sera opéré sur vote des 211 représentants des fédérations membres.











Russie : un avion perd sa cargaison de lingots




En Sibérie, une cargaison de lingots d'or et d'argent est tombée d'un avion à cause d'une trappe arrachée.
Ce ne sont pas des blocs de béton mais bien des lingots d'or et d'argent éparpillés sur cette piste enneigée de l'aéroport de Iakoutsk en Sibérie. Cette cargaison précieuse se trouvait dans un avion quand l'une des trappes a été arrachée au décollage. Résultat : 172 lingots dans la nature, soit 3 tonnes de métaux précieux d'une valeur de 97 millions d'euros.
Les autorités locales sont immédiatement parties à leur recherche et toute la cargaison a été récupérée.
Ces métaux appartiennent à une compagnie minière russe elle-même propriété d'un conglomérat canadien.
La région de Iakoutie, située à près de 5.000 kilomètres de Moscou, est riche en ressources minérales et abrite notamment plusieurs grandes mines d'or et de diamants.

Allemagne: un infirmier jugé à partir d'octobre pour 97 meurtres

Niels Högel va être jugé à partir d'octobre 2018. 

L'infirmier allemand qui tuait "par ennui" va être jugé à partir du 30 octobre 2018 pour 97 meurtres.
L'infirmier allemand Niels Högel, qui a reconnu avoir tué des patients par ennui, va être jugé à partir du 30 octobre pour 97 meurtres, une affaire unique dans l'histoire judiciaire allemande, a annoncé vendredi la justice. La justice a prévu pour le moment 24 jours d'audience, étalés jusqu'au 17 mai 2019, a indiqué dans un communiqué le Parquet d'Oldenburg, dans le nord de l'Allemagne, où l'accusé va être jugé. D'autres rendez-vous seront toutefois annoncés «en temps voulu», a précisé le Parquet.
Le procès se tiendra dans la salle polyvalente d'Oldenburg spécialement aménagée pour accueillir les cent-vingt parties civiles et leurs dix-sept avocats, selon le communiqué.

Déjà condamné à la prison à perpétuité pour les décès de six malades, Niels Högel, 41 ans, est mis en accusation en tout pour 62 meurtres commis à l'hôpital de Delmenhorst, près de Brême, et 35 dans celui d'Oldenburg, les deux établissements où il avait travaillé entre 1999 et 2005. En août, le chef de l'enquête, Arne Schmidt, avait jugé cette affaire «unique dans l'histoire de la République fédérale» en raison de son ampleur.
Selon l'accusation, l'infirmier a injecté à ses patients, généralement des personnes âgées, des surdoses médicamenteuses pour les amener à l'article de la mort afin de «démontrer ses compétences en matière de réanimation vis-à-vis de ses collègues et chefs et pour tromper l'ennui». L'affaire avait éclaté en 2005, lorsqu'il avait été surpris par une collègue en train de faire une piqûre non prescrite à un patient dans la clinique de Delmenhorst, ce qui lui avait valu en 2008 sa première condamnation pour tentative de meurtre.

L'enquête avait été relancée en janvier 2014 car l'intéressé avait admis auprès d'un codétenu une cinquantaine d'homicides. Par la suite, il avait dit à un expert psychiatre avoir commis une trentaine de meurtres et s'était aussi attribué une soixantaine de tentatives. Cette affaire est aussi celle des dysfonctionnements dans les deux cliniques où l'infirmier a pu travailler. Bien que les décès de patients aient eu lieu le plus souvent alors que Niels Högel était de service, aucun mécanisme interne n'a donné l'alerte.
Les cliniques de Delmenhorst et d'Oldenbourg sont ainsi visées par une enquête pour déterminer les responsabilités, les enquêteurs estimant que les meurtres auraient pu être empêchés.

Paris Match


C’était l’arbre le plus isolé du monde !

 Il servait de repère aux caravanes en route dans le désert du Ténéré, au nord-est du Niger. Cet “acacia” (en fait un Vachellia tortilis) fut pendant des décennies le seul arbre présent dans un rayon de 150 km…

  • Un survivant

Le Ténéré qu’on surnomme le “désert des déserts” ne fut pas toujours cette immensité sableuse où la température peut atteindre 50°C et qui connait une pluviométrie parmi les plus faibles du monde. Entre le huitième et le sixième millénaire avant J.- C., la région vécut une période humide qui permit à des tribus de chasseurs – cueilleurs de s’y installer. Quand le Ténéré s’assêcha, les tribus migrèrent, la végétation disparut peu à peu. On pense que l’arbre du Ténéré était le dernier survivant d’un groupe d’arbres, vestiges de la période humide.

  • Seul contre tous !

La solitude de cet acacia lui a sans doute valu de vivre très, très longtemps. Utilisé comme point de repère par les Touaregs, on peut imaginer que les caravaniers l’ont protégé des dents des dromadaires. Ce sont d’ailleurs les hommes, et non les animaux, qui lui ont fait le plus de mal en emportant des morceaux de son écorce ou en gravant leurs noms sur son tronc.

  • Le secret de sa longévité

En 1939, des militaires français creusent un puits à côté de l’arbre pour trouver de quoi alimenter en eau les convois qui circulent dans la région du Ténéré. Ils découvrent alors que l’acacia a fait plonger ses racines à une grande profondeur et s’abreuve dans une nappe phréatique.

Il existe un récit de cette découverte, écrit par le lieutenant Michel Lesourd, des Affaires militaires musulmanes  : “D’Agadez, en rejoignant le poste de Bilma, notre convoi automobile arrive à l’Arbre du Ténéré. Nous sommes accueillis par le sergent-chef Lamotte. Celui-ci est chargé de creuser un puits au pied de l’Arbre : pareille entreprise paraît une gageure, une utopie. Pourquoi les Touaregs ou les Toubous n’auraient-ils pas pensé, avant nous, à forer un puits dans cette partie désolée du Sahara ? Le sergent-chef Lamotte est là depuis le mois de janvier. Il a bon espoir de trouver de l’eau. Il a déjà atteint la profondeur de 35 m et l’eau commence à suinter. On retrouve d’ailleurs à cette profondeur les racines de l’acacia du Ténéré ce qui explique, semble-t-il, en partie son existence. Lamothe pense creuser jusqu’à 50 m pour trouver de l’eau en quantité suffisante.”

  • Une mort idiote

Déjà endommagé par de multiples “graffitis” qui attaquent son tronc, l’Arbre du Ténéré est victime, en novembre 1973… d’un chauffard. Il est alors heurté par un chauffeur vraisemblablement libyen et sans nul doute passablement ivre ! 


Quelques jours plus tard, sa dépouille est transportée au Musée national Boubou-Hama, à Niamey, la capitale nigérienne où on peut encore le voir.

À l’emplacement de l’Arbre du Ténéré s’élève aujourd’hui une sculpture métallique rappelant sa silhouette. Quelques mètres plus loin, un artiste japonais a également érigé une autre sculpture qui, grâce à des miroirs, est visible à des dizaines de kilomètres à la ronde. 

Fjällräven, le petit sac à dos qui a conquis le monde



Dans les rues de Stockholm, petits et grands transportent sur leur dos un sac carré, au logo d’un petit renard emmitouflé. Fjällräven, marque omniprésente, a charmé les Suédois avant de conquérir le monde.
« Je l’ai eu quand j’ai participé à la réunion internationale des scouts au Japon », se remémore Henrik, 18 ans, alors qu’il se promène avec des amies à la maison de la culture à Stockholm en Suède. Son sac à dos Kånken – prononcez « konkenne » – est personnalisé avec le drapeau de la Suède, ainsi qu’une inscription « Japan 2015 ».



Il l’utilise et le garde car il « le trouve très beau ». Dans la rue, à vive allure, en retard pour un rendez-vous avec une amie, Gun s’extasie sur son sac aussi petit que spacieux : « Deux paires de chaussures, un jean, deux tee-shirts et tout mon matériel de toilette, savon, serviette. » La retraitée se ravise : « J’exagère, une paire de chaussures », avant de vanter la longévité de ces sacs : « Et si jamais il se casse, j’en rachèterai un autre ! » Selon elle, son sac si pratique n’est pas « à la mode ». Peut-être parce qu’il les a toutes traversées.

Henrik a reçu son sac à l’occasion
d’une rencontre internationale de scouts.

Plusieurs versions au cours de la vie 
Car avec ses grandes anses et son format carré, le sac Kånken de Fjällräven – prononcez « fiaile-raivenne » – est un incontournable dans la vie quotidienne en Suède. Apparu en 1978 pour régler les problèmes de dos des enfants, le Kånken accompagne les Suédois, versions « mini » à la naissance, « kids » à l’école et « laptop » au travail.
On le porte partout, de la ville à la campagne. Dans la poche principale, le pan de mousse au contact du dos est amovible pour devenir un coussin plat. Pratique pour s’asseoir, au chaud, dans la nature ou sur un banc.

Hanna, accompagnée d’une amie et son fils,
brouille les pistes en utilisant un Kånken version « kids »

De la Suède à l’international
Dans les boutiques Naturkompaniet disséminées au centre de Stockholm, les murs en sont tapissés, les vitrines en débordent. Dans l’un d’entre eux, près de 200 Kånken aux différents formats et couleurs sont exposés du sol au plafond.
Les deux vendeuses s’exclament : « Ah le Kånken, c’est tout un symbole ! On l’offre aux naissances, comme on l’a fait pour la princesse récemment. » Et depuis quelques années, le Kånken est parti à la conquête des dos branchés de Berlin aux USA en passant par le Japon : « Le premier jour à New York, il y a eu une rupture de stock direct ! » Même les plateaux de cinéma français s’y mettent : dans le récent film Embrasse-moi !, Océane-Rose-Marie porte un Kånken noir des plus « in ».

Made in Vietnam
Ainsi, Fjällräven table sur sa réputation en Suède, tout en essaimant ses exemplaires à l’international, ce qui ne va pas sans une baisse de la qualité. Avec un premier prix à 100 € pour une version adulte, le Kånken est « made in Vietnam » et la version « low cost » déteint sur les habits.
Des coussins vendus 30 € la paire rendent confortables ses fines bretelles. Qu’importe, Fjällräven se sert de l’image de la Suède comme marque de fabrique, et elle le lui rend bien.

L'eau en bouteille contaminée par des particules de plastique

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Une étude menée par des scientifiques américains révèle des chiffres inquiétants : sur plus de 250 bouteilles d'eau analysées dans neuf pays, 93% contiennent des particules de plastique. Retrouvés en moyenne au nombre de 10,4 par litre d'eau, ces résidus pourraient provenir du processus d'embouteillage. La découverte inquiète, alors que les conséquences sanitaires des microplastiques sont encore méconnues, et souligne de nouveau l'urgence de limiter la production de matières plastiques.


Pour se désaltérer, quoi de mieux qu'une bonne gorgée d'eau fraîche ? Rien de tel en cas de petite ou de grande soif, mais boire de l'eau de bouteille est aussi l'occasion d'ingérer un peu de... plastique ! C'est ce que révèle une étude menée par des scientifiques américains.
Dirigée par Sherri Mason, professeur à l'université de l'Etat de New York à Fredonia, l'équipe de chercheurs a analysé l'eau contenue dans plus de 250 bouteilles, vendues dans neuf pays sous onze marques différentes à travers le monde. Une présentation de leurs travaux, disponible sur la plateforme Orb Media, permet de découvrir les résultats alarmants de leurs tests.

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De grandes marques concernées
93% des échantillons étudiés contenaient des résidus de plastique. Et les grandes marques de ce marché, le plus dynamique au monde dans le domaine des boissons, évalué à 147 milliards de dollars par an d'après Orb Media, ne semblent pas meilleures élèves que leurs concurrentes : Evian, Nestle Pure Life, ou encore San Pellegrino sont toutes concernées.
Loin d'être pur, le liquide contenu dans les bouteilles s'avère contaminé par diverses substances synthétiques, telles que le polypropylène, le nylon, ou encore le polytéréphtalate d'éthylène, un plastique bien souvent employé dans leur fabrication, et reconnaissable à son sigle en trois lettres inscrit sur le fond des flacons : PET.
Les particules de plastique, bien qu'invisibles à l'oeil nu, n'en sont pas moins bien présentes dans les eaux minérales, et pas qu'à l'état de traces. Les scientifiques en ont, en moyenne, retrouvées 10,4 par litre d'eau, d'un diamètre moyen de 0,1 millimètre (soit 100 micromètres).
D'autres particules bien plus petites (jusqu'à 6,5 micromètres) dont la nature plastique reste à confirmer ont également été trouvées et en plus grand nombre : 314 par litre en moyenne. Pas de quoi s'étrangler, mais suffisant pour mettre en doute leur innocuité sur notre santé alors que les conséquences de ces particules sur l'organisme sont encore méconnues.

Eau en bouteille


Le processus de fabrication mis en cause
Pour expliquer cette pollution de l'eau de bouteille par des particules de plastique, les scientifiques émettent une hypothèse :"Je pense que cela vient du processus d'embouteillage. Je pense que la plupart du plastique vient de la bouteille elle-même, de son bouchon, du processus industriel d'embouteillage", avance Sherri Mason dans une déclaration à l'AFP.
Les flacons en plastique ne semblent toutefois pas les seuls à être incriminés, comme le souligne l'étude : "De l'eau dans des bouteilles en verre contenait aussi des microplastiques". Omniprésentes dans tous types de bouteilles, les micro-particules le sont aussi dans l'eau du robinet, comme l'avaient révélé de précédentes analyses.
"Les chiffres que nous avons trouvés ne sont pas catastrophiques, mais c'est inquiétant", commente pour BBC News, Sherri Mason avant de poursuivre : "Il ne s'agit pas de pointer du doigt des marques particulières, c'est vraiment de montrer que le plastique est partout, qu'il est devenu un matériau tellement persistant dans notre société et qu'il se répand dans l'eau - tous ces produits que nous consommons au quotidien".    
Le plastique envahit aussi les milieux naturels
Le plastique s'insinue décidément dans la moindre goutte d'eau. En témoigne également l'invasion des océans par les déchets plastiques. Il semble donc urgent de limiter la production des ces matières synthétiques, et notamment des bouteilles, comme le suggère la responsable nord-américaine de l'ONG Oceana, Jacqueline Savitz, impliquée dans la lutte contre la pollution des océans.
"Nous savons que les plastiques s'accroissent dans les animaux marins, et cela signifie que nous y sommes aussi exposés, certains d'entre nous, tous les jours", avertit la spécialiste. "Il est aujourd'hui plus urgent que jamais de faire des bouteilles d'eau en plastiques un objet du passé", conclut Jacqueline Savitz. Espérons que cette perspective se concrétise rapidement, alors que le plastique nous envahit aujourd'hui jusqu'à plus soif.

Royaume-Uni : qui est Sergueï Skripal, l'ex-espion russe exposé à "une substance toxique" mystérieuse ?

Cet agent double de 66 ans coulait une retraite paisible au Royaume-Uni. Il a été retrouvé inconscient, sur un banc, probablement empoisonné, au côté de sa fille. 

Sergueï Skripal parle à son avocate au palais de justice de Moscou (Russie), le 9 août 2006.
Sergueï Skripal parle à son avocate au palais de justice
de Moscou (Russie), le 9 août 2006

Un dimanche comme un autre dans le centre commercial de Salisbury, petite ville du sud de l'Angleterre. Mais ce dimanche 4 mars, la police locale reçoit un appel inhabituel : deux silhouettes gisent sur un banc. Un homme de 66 ans et une femme de 33 ans sont inconscients. La victime masculine fait des "mouvements étranges avec ses mains et regarde le ciel", rapporte une témoin de la scène à la BBC (en anglais). Les deux personnes, toujours "dans un état critique" mardi 6 mars, ont été hospitalisées pour "une exposition présumée à une substance toxique non identifiée".
Une découverte étrange, d'autant que l'homme de 66 ans, découvert à côté de sa fille, n'est pas tout à fait un inconnu : il s'agit de Sergueï Skripal, un ex-espion russe qui a travaillé au service de sa Majesté. 
Un agent double condamné par la Russie
Sergueï Skripal aurait été recruté par les services secrets britanniques dès les années 1990, signale la BBC (en anglais). A ce moment-là, l'homme officie à la Direction générale des renseignements de l'Etat-Major russe, jusqu'en 1999, où il obtient le grade de colonel. Il poursuit sa carrière pour le compte du ministère russe des Affaires étrangères jusqu'en 2003, tout en continuant à informer les Britanniques. Il est finalement arrêté, l'année suivante, par les services de sécurité russes (FSB, ex-KGB) et plaide coupable lors de son procès. Selon le Telegraph (en anglais), "l'espion au sac Louis Vuitton" passait ses informations au MI6 par le biais d'une fausse pierre posée dans un parc moscovite.
Moscou lui reproche notamment d'avoir été payé 100 000 dollars par le MI6, les services secrets britanniques, pour leur livrer des informations classifiées et des secrets d'Etat russes. Sergueï Skripal aurait notamment fourni des dates, des lieux de rencontre et l'identité de plusieurs dizaines d'agents secrets russes opérant en Europe, explique The Independent (en anglais). En août 2006, l'agent double est condamné pour haute trahison à 13 ans de prison, pour avoir espionné la Russie au profit du Royaume-Uni.

Une monnaie d'échange entre la Russie et les Etats-Unis

Rebondissement en 2010 : cette année-là, le président russe Dmitri Medvedev gracie Skripal. L'espion fait partie d'un marché rocambolesque, le plus important depuis la fin de la guerre froide. La Russie récupère dix agents secrets russes, installés aux Etats-Unis, et démasqués par le FBI. Parmi eux, Anna Chapman, une jeune femme d'affaires russes surnommée la "nouvelle Mata Hari" à New York.
En échange, Sergueï Skripal et trois autres agents doubles sont relâchés par Moscou et livrés aux Américains. Skipal, lui, est débriefé par les services secrets britanniques, rappelle The Guardian (en anglais). L'agent se réfugie alors en Angleterre.

Un retraité paisible en Angleterre
Pendant huit ans, Sergueï Skripal fait "profil bas". L'ancien agent double prend "une nouvelle identité", indique le Guardian, et bénéficie d'un logement ainsi que d'une pension. Selon le Telegraph (en anglais), l'homme, installé dans la petite ville de Salisbury, "profite paisiblement de sa retraite". "Il ne ressemble pas à un espion. Il ne paraît pas vraiment intelligent, il semble très décontracté. C'est difficile de se rappeler d'un détail en particulier sur lui", confie un voisin au journal.
Depuis 2012 et la mort de sa femme, enterrée en Angleterre, l'homme vivait seul. Leur fils a lui trouvé la mort, en 2017, lors d'un voyage en Russie. Son corps a été rapatrié pour être enterré également au Royaume-Uni, précise The Independent. Il ne lui restait que sa fille, Youlia, qui a été découverte, inconsciente, sur le même banc que lui. Elle aussi a été hospitalisée dans un état critique.

Un "traître" éliminé par Moscou ?

Les circonstances de l'empoisonnement présumé de Sergueï et sa fille Youlia ont vite fait ressurgir le spectre de l'assassinat d'Alexandre Litvinenko. Cet ancien agent du KGB est mort à Londres en 2006, après avoir été empoisonné au polonium-210, une substance radioactive extrêmement toxique. La Russie a toujours nié avoir tué Litvinenko et refusé d'extrader le principal suspect. "Il y a comme un air de déjà-vu", a d'ailleurs déclaré sa veuve Marina, au Times, pour commenter le cas Sergueï Skripal.
"Le premier soupçon qui vient à l'esprit, c'est qu'il s'agit d'un assassinat commandité par le Kremlin", affirme à l'AFP l'homme d'affaires britannique William Browder, à l'origine d'une loi américaine prévoyant des sanctions pour les Russes reconnus coupables de violations des droits de l'Homme. "Parce que cet homme était considéré comme un traître à la Russie par le Kremlin et que Poutine a dit publiquement qu'ils assassinaient les traîtres", explique-t-il.

Indonésie : les scientifiques découvrent un poisson... avec des jambes

Indonésie : les scientifiques découvrent un poisson... avec des jambes
En Indonésie, découverte d'un poisson avec des jambes.

Un poisson qui se déplace... sur ses jambes. La découverte d'un plongeur au large de Bali a chamboulé la communauté scientifique.
On ne sait pas encore si les poules ont des dents, mais certains poissons semblent bien dotés de jambes ! C'est le cas d'une espèce découverte au large de Bali par un plongeur français;
Le poisson se déplace et diffuse une lumière.


Les scientifiques s'accordent à dire que c'est un poisson venimeux, puisqu'il dispose de glandes à la base de son épine dorsale qui diffusent une substance empoisonnée. Ses "jambes" seraient en fait des petits filaments qui l'aideraient à fouiller dans le sable pour trouver des coquillages et autres crustacés.

Débat scientifique 

Si la communauté scientifique souligne la rareté de cette découverte, elle n'arrive cependant pas à se mettre d'accord sur l'espèce à laquelle pourrait appartenir le poisson. Pour Jeff Williams, ichtyologiste et responsable des collections du Muséum d'Histoire naturelle Smithonian, il s'agirait d'un poisson-chat rayé de la branche des Minous trachycephalus.
Pour W. Leo Smith, un ichtyologiste de l’université du Kansas, en revanche, le poisson serait en fait un Minous Pictus, aux écailles plus claires. 
Autre hypothèse, il se peut que ce poisson à pattes appartienne tout simplement à une nouvelle espèce.