Bienvenue sur le nouveau site internet multilingue de la Ville d’Ain Défali ----- Welcome to the new multilingual website of the City of Ain Defali ----- ברוכים הבאים לאתר הרב לשוני החדש של העיר עין דפאלי ----- 欢迎来到市艾因Defali的新的多语种网站 ----- Bienvenido a la nueva página web multilingüe de la ciudad de Ain Defali ------ Benvenuti nel nuovo sito web multilingue del Comune di Ain Defali ----- Welkom op de nieuwe meertalige website van de stad Ain Defali ----- Добро пожаловать на новый многоязычный сайт города Айн Defali ----- Ain Defali Belediyesinin yeni dilli web sitesine hoş geldiniz-----आइन Defali के सिटी की नई बहुभाषी वेबसाइट में आपका स्वागत है

مرحبا بكم فى موقع متعدد اللغات الجديد لمدينة عين الدفالى، وهي بلدة صغيرة لطيفة لزيارة ومنطقة مضيافة رائعة
Bienvenu(e) sur le portail de la ville d’Ain Défali Ce site se veut une vitrine ouverte sur le monde pour faire connaître notre ville Ce site est également une invitation à la découverte de notre richesse patrimoniale et environnementale.
Découvrez son histoire, son patrimoine, son actualité au quotidien et effectuez vos démarches administratives ...

Venez découvrir le grand marché hebdomadaire, le mercredi, l'un des plus réputés du Gharb, pour vous ravitailler de tout ce que vous voulez

Trésors du Maroc

 Il existe différentes sortes de musique marocaine qui prennent une grande place dans la vie quotidienne. En voici quelques-unes.
  • La musique andalouse, qualifiée de musique de cour est jouée et chantée par des grands hommes comme les savants. On la considère comme une musique classique et on peut l’entendre dans des grandes villes comme Fès, Rabat et Tanger.

Un rassemblement de plusieurs orchestres de musique Andalouse,
orchestre de Fès, Rabat, Salé, Safi, Tétouan.


Comme vous pouvez l'entendre les arabes ont influencés 
l'architecture espagnole mais aussi la musique andalouse ! 
Cette musique andalouse marocaine est un héritage des juifs
 et arabes (andalous) partis du royaume de Castille et d'Aragon
en 1942 Cette musique andalouse est héritage marocain
 apportés par les andalous (arabes et juifs) chassés par le 
royaume unifiée de Castille et d'Aragon aprés la prise de Grenade
 le 2 janvier 1492.


La musique andalouse perdurera éternellement au Maroc,
en voici un exemple vivant d'orchestre andalous constitué
en majorité par des jeunes du chorale "Dar Al Ala".
  • Dans les rues, on peut entendre des chansons plus populaires et variées comme la musique berbère ; proche de la nature, elle se compose de magnifiques chants qui varient selon les tribus. Ces scènes de chants sont généralement orchestrées par un chef, le « Raïss » et les chanteurs doivent suivre son rythme à la baguette.










On distingue trois grandes danses au Maroc ;


  • L'ahouach qui est une danse originaire du bassin du Souss. Elle est pratiquée en soirée autour d’un feu ; les femmes forment un cercle et ondulent au rythme du bendir, sorte de grand tambourin recouvert de peau de chèvre qui est frappé par les hommes. 






  • Autre danse traditionnelle du Moyen Atlas, l'ahidous qui incite les hommes et les femmes à être très proches et à bouger de façon rigoureuse. 


  • Enfin la guedra qui est une danse originaire des pays sahariens ; le rythme musical est composé par un seul homme qui tape sur une poterie. Une femme vêtue d’une étoffe bleue danse au milieu des chanteurs.



  • La danse orientale prend place dans toutes les fêtes marocaines. Aujourd’hui, elle est très bien représentée dans les festivals internationaux de danse ; comme celui d’Asilah au Maroc, où les professeurs parisiens sont en représentation. 





  • On peut également assister aux « Rencontres chorégraphiques de Marrakech » qui se veulent le tremplin pour les créations des chorégraphes marocains. Un bel avenir. 

Signification de la danse africaine

Les danses en Afrique ont toujours fascinées l’Occident car elles ont une signification bien précise ; il n’y a pas de place pour le hasard, toutes les danses sont vécues intensément et reflètent un état d’esprit bien particulier. Les plus traditionnelles reposent sur un symbole fort qui est la forme géométrique du cercle. La plupart du temps, les danseurs forment donc un arc de cercle qui a une connotation spirituelle ou sociale. On distingue trois sortes de cercles : Le« Glo », le « Caillo » et le « Gla ».


Danseur zoulou


Le premier cercle est le plus large et l’on parle du « Glo ». ici, les danseurs s’en donnent à cœur joie avec des figures improvisées sur le rythme du tam-tam. Dans ce type de cercle, les gens font la fête ; jeux de regard et frôlement de corps incitent à mieux se connaître. On s’amuse jusqu’à épuisement.

 Dans le deuxième cercle le « Caillo », l’accent est mis sur la spiritualité ; les danses vont l’objet de règles strictes misent en place depuis longtemps et la tradition est reine. 

Le troisième cercle, le « Gla » est plus petit que les deux autres ; Il symbolise aussi le côté spirituel mais d’une façon plus profonde avec ses danses aux masques et costumes typiques.

Les danses en Afrique sont basées sur la répétition du geste selon les différentes traditions mais elles possèdent aussi un large champs d’improvisation. En fait, les danseurs sont libres de danser comme ils le veulent ; tout en respectant une certaine technique ou un certain thème.
Chaque geste a une signification bien précise. Si un danseur frappe le sol de nombreuses fois sur place, on peut dire qu’il exprime sa joie. Si deux Africains se cognent le front….Il ne faut pas s’inquiéter, ils sont simplement en pleine communion. Quant au thème de l’initiation, on danse plié en deux, les deux bras croisés sur le plexus. Le symbole du geste est sacré et traduit de nombreux état ou sentiments. 

Hong Kong : la spirale de la violence

Pour la première fois dimanche, la police de Hong Kong a tiré à balle réelle, un tir de sommation face à des manifestants toujours très déterminés. Une équipe de mise au point a pu suivre plusieurs d’entre eux dans leur lutte pour plus de démocratie.

La géophagie ou les mangeurs de terre

Mangeurs de terre : certains mordent la poussière d’autres mangent de la terre… Mais pour des raisons différentes. La géophagie est la consommation volontaire et régulière de terre.


Résultat de recherche d'images pour "geophagie humaine"
Cette pratique remonte à la nuit des temps et a beaucoup interpellé le monde scientifique et médical, car elle recouvre des pratiques ethnologiques ou religieuses comme des comportements induits par la famine ou encore des troubles psychologiques. Des faisceaux d’arguments archéologiques suggèrent qu’Homo Habilis, ancêtre de sapiens, collectait déjà des terres spécifiques pour les consommer. Ces comportements s’observent chez les primates, les herbivores ou certaines espèces d’oiseaux.

Image associée

Résultat de recherche d'images pour "géophagie"
Résultat de recherche d'images pour "géophagie"
Plus près de nous, l’usure anormale de dents humaines du néolithique suggère de telles pratiques. Il est à noter que pour chaque groupe animal ou humain, les terres ingérées sont toujours rigoureusement sélectionnées. Chez les anciens Grecs, la pratique de manger de la terre des lieux consacrés était assimilée à la prise d’une panacée. Certaines argiles étaient importées à Rome pour servir de contrepoison, soigner les femmes enceintes et faciliter l’accouchement. Elles se présentaient sous forme de petites tablettes à ingérer, appelées terra sigillata, car portant le sceau d’une déesse protectrice. Au fur et à mesure du développement des sciences, un regard critique se porte sur de telles pratiques.
géophage
Hippocrate, puis Celsus, décrivent l’association anémie-géophagie. Au VIe siècle, Aetius d’Amida fait état d’un mal appelé « pica » qui atteindrait les femmes enceintes dès leur second mois de grossesse et les conduirait à désirer des aliments différents, dont de la terre, des coquilles d’œuf ou des cendres : certaines de ces conduites pouvant conduire  à la mort. La même problématique est décrite tout au long du Moyen-âge ou pourtant des terra sigillata, bénies par des religieux et portant maintenant des symboles chrétiens, sont ingérées dans toute l’Europe occidentale contre de nombreuses maladies. Les explorateurs de la Renaissance et après ramèneront moult descriptions de géophagie observées aux quatre coins du monde.
Les populations africaines ne sont pas les seules concernées, mais aussi des tribus indiennes de l’Orénoque se nourrissant exclusivement d’argile pendant de longs mois, les habitants du Siam étaient également réputés pour leur géophagie. Aux yeux de l’Occident moderniste, il s’agit là de comportements de « sauvages » au même titre que le cannibalisme. La colonisation des Amériques, grande consommatrice d’esclaves réprimera violemment de tels comportements chez ceux-ci qui aboutissent en quelques mois à la « cachexie africaine », sorte de suicide lent qui décimait les populations asservies. Le regard porté sur ces pratiques a opposé une ingestion de terre naturelle issue d’une stratégie adaptative ancestrale et d’autre part des comportements psychopathologiques de souffrance qualifiée sommairement de déviants.
Les patients souffrant de pica vivent une véritable une addiction et sont aussi dépendants de leur produit que les tabagiques : la connaissance des effets néfastes ne modifie pas ce comportement. Les cas de picas sévères chez des patients souffrant de troubles de la personnalité ou de retard mental ont contribué à placer ces comportements alimentaires dans le champ réducteur de la maladie psychiatrique.
Une des portes d’accès pour comprendre ce phénomène est de s’intéresser à la matière ingérée, il s’agit de minéraux argileux : kaolinites, illitessmectites qui sont utilisés depuis longtemps comme pansements gastro-intestinaux et anti-diarrhéiques. Certaines patientes reconnaissent avoir débuté leur consommation pour apaiser des troubles digestifs (reflux, nausées) en début de grossesse. Ces argiles du fait de leur structure micro-cristalline très particulière ont des propriétés physico-chimiques intéressantes : elles se présentent sous forme de nanoparticules faites de strates de silicates et d’aluminates et forment avec l’eau des solutions colloïdales capables d’absorber à leur surface toutes sortes de toxiques et leur donne la capacité d’échanger avec le milieu ambiant du tube digestif. Cette interaction physico-chimique est la clé des effets positifs et négatifs de la géophagie.
Le pouvoir détoxifiant des argiles est sûrement la propriété qui a été la plus bénéfique à l’espèce humaine durant son évolution pour éliminer les tanins et les alcaloïdes que les plantes produisent pour se protéger des herbivores, ceci est aussi retrouvé chez les oiseaux. Dans l’Antiquité on utilisait déjà les terres sigillées dans les intoxications. En se fondant sur ces propriétés, la smectite appelée « terre à foulon » proposée dans les intoxications modernes au Paraquat (pesticide). Des granules de kaolin sont donnés aux animaux d’élevage pour améliorer le rendement de leur alimentation.
L’anémie observée chez les géophages semble relever d’une « capture » plus marquée du fer au niveau intestinal qui se trouve éliminé avec les argiles. Inversement, un autre risque est l’absorption d’aluminium naturellement contenu dans les kaolins, responsable de complications neurologiques en particulier chez le fœtus.
Chez des animaux soumis à des stress expérimentaux, la surconsommation de kaolin est observée sans doute induite par des neuromédiateurs (sérotonine, dopamine) impliqués dans les processus de régulation de l’humeur. De tels phénomènes peuvent s’observer chez des individus en souffrance (dépression, syndrome posttraumatique, schizophrénie, psychose) avec des comportements d’addiction et de surconsommation variés incluant le tabac, l’alcool, des drogues, de la « junk food », etc.
Si dans un milieu » primaire », la géophagie procure des avantages en termes de survie immédiate en rendant les aliments moins dangereux et plus efficaces, le prix à payer est une carence martiale nuisible à moyen terme, des déséquilibres électrolytiques, et un risque d’intoxication lenteà des toxiques (plomb, aluminium). Actuellement les picas, et en particulier la géophagie sont avant tout considérés comme des constructions psychocomportementales requérant une approche plus éthologique que psychiatrique en particulier auprès de population où cette conduite alimentaire relève de pratique ancestrale… 
  • Syndrome de Pica : trouble comportemental qui induit la consommation de substances non nutritives comme la terre, le papier ou l’argile. Ce syndrome, dont la genèse allie carences alimentaires et affectives, touche particulièrement les régions d’Afrique de l’Ouest depuis des siècles. Ainsi le kaolin est considéré comme trompe-la-faim pour les uns, médicament ou plaisir pour les autres. 

Arabie Saoudite : Les plus rapides montagnes russes du monde pour 2023

Le train de la nouvelle attraction devrait atteindre une vitesse de 250 km/h


Résultat de recherche d'images pour "Les plus rapides montagnes russes du monde pour 2023"

L’Arabie Saoudite souhaite accueillir d’ici 2023 les plus rapides montagnes russes du monde.
Le projet fou a été dévoilé à travers une vidéo d’images de synthèse de la future attraction sur Twitter la semaine dernière. Le titanesque centre de divertissement baptisé Qiddiya s’étendra sur plus de 330 km2 et comprendra plusieurs parcs d’attractions, mais aussi des installations sportives et des circuits.
Résultat de recherche d'images pour "Qiddiya, un immense centre de divertissement"

 Parmi les 28 installations qui devraient attirer de nombreux touristes, l’attraction extraordinaire, le Falcon’s Flight (« Le vol du faucon »)


 devrait atteindre une vitesse de 250km/h : un record. Le centre comprendra également la plus haute tour de chute au monde, la Sirroco Tower.

Avec le Qiddiya, un immense centre de divertissement situé au sud de Riyadh, l’Arabie Saoudite espère bien attirer des touristes du monde entier à partir de 2023. Et ainsi diversifier davantage son économie pour ne plus dépendre exclusivement du pétrole.

Le lieu misera sur une offre pléthorique d’animations en tous genres et notamment sur les montagnes russes les plus hautes et les plus rapides du monde. L’attraction, baptisée « Falcon’s Flight », atteindra en effet la vitesse de 250 km/h. Actuellement, le record est détenu par « Formula Rossa » au parc Ferrari World d’Abu Dhabi, qui permet d’atteindre 240 km/h en moins de cinq secondes.

En Amérique du Sud, la feuille de coca est consommée à l'état brut depuis des millénaires

Résultat de recherche d'images pour "la feuille de coca"

La feuille de coca qui est une plante de la famille des Érythroxylacées, compte de nombreuses espèces et variétés. Elle joue également un rôle très important dans la culture andine, à travers ses utilisations médicinales ou rituelles.

Historique de la feuille de coca en Amérique Latine.
La feuille de coca est une plante très sacrée en Amérique Latine et utilisée depuis plus de 5000 ans. Plusieurs légendes en Amérique Latine rapportent même que la Coca aurait été crée par les dieux dans le but d’éteindre la faim, d’étancher la soif, soigner les maladies, et surtout faire oublier la fatigue aux hommes, tout en leur donnant force et vitalité.

La feuille de coca : une plante miracle en Amérique Latine.
Contrairement autres cultures comme le blé, le maïs ou le riz,etc…,la coca est une plante qui s’adapte extrêmement bien aux régions tropicales du Pérou, de la Colombie, de la Bolivie, et d’Equateur. Ainsi, elle offre jusqu’à plus de 4 récoltes par an et ne nécessite que peu d’entretiens. Elle résiste également très bien aux parasites et autres maladies.
Selon plusieurs spécialistes, mâcher une feuille de coca diminue fortement les caries et augmente la résistance physique. Elle diminue incommensurablement aussi, la faim tout en alimentant la personne qui la mâche.
On dit aussi qu’au niveau nutritionnel, 100 grammes de coca bolivienne suffisent à satisfaire les besoins journaliers en vitamine A et B2, en calcium, en fer et phosphore. Mais, une mastication importante des feuilles de coca peut provoquer une hallucination ou encore des troubles psychiques, chez son consommateur.


Image associée 

La feuille de coca : pilier du système social en Amérique Latine.

Aujourd’hui, offrir à quelqu’un une feuille de coca, est un signe d’égalité et de fraternité, en Amérique Latine.
Quand un indien te considère comme un grand ami, il t’offre une feuille de coca. Celle-ci est sacrée et toujours présente dans toutes les activités publiques et privées de la communauté.

Fondement culturel de la feuille de coca en Amérique Latine.
Du fait de ses différentes vertus, la feuille de coca dont l’usage remonte à près de 5 000 ans, est une plante sacrée pour certains peuples amérindiens, surtout ceux des hauts plateaux andins. Par exemple en Colombie ou au Chili, elle est traditionnellement utilisée pour ses vertus stimulantes que dans le cadre de cérémonies religieuses.
Dans les Andes au Pérou et en Bolivie, la feuille de coca est utilisée pour prévoir l’avenir ainsi que lors des cultes religieux. C’est pourquoi, on l’utilise pour faire des offrandes aux divinités, en vue de voir le futur.

Usage et consommation de la feuille de coca en Amérique Latine.
L’usage et la consommation de la feuille de coca ont été est signalé par les conquérants espagnols, dès le XVIe siècle. Au départ, ils en condamnaient l’usage, la qualifiant de « satanique ». Mais, en constatant l’efficacité en termes de rentabilité sur les travailleurs, ils l’encouragèrent.

Actuellement, il n’est pas interdit de cultiver la coca, en Bolivie et au Pérou. Mais les surfaces de cultures sont en théorie limitées et contrôlées. Les feuilles sont en vente libre (au poids) sur tous les marchés et dans beaucoup de boutiques.

En Amérique Latine en général, les modes de consommation de la coca sont :

  • la mastication qui provoque une stimulation légère. La mastication peut également consister en une chique (llipta) d’une pâte masticatoire (aculli) qui est un mélange d’un alcali (bananes, cendres de pommes de terre, ou du chaux, ainsi que les feuilles de coca. Ainsi, les feuilles de coca mâchées auraient un effet stimulant qui augmente les résistances au froid, à la malnutrition, ou encore à la fatigue, propres à ces régions souvent accidentées et pauvres. ;
  • La feuille de coca est aussi utilisée pour extraire de la cocaïne, dans l’un de ses alcaloïdes, en vue de le revendre sur le marché des stupéfiants. La coca est ainsi connue à travers le monde pour son utilisation sous forme de drogue et le trafic qui en est la conséquence. ;
  • Le Coca-Cola®, le soda le plus vendu dans le monde, est issu de la feuille de coca. ;
  • L’absorption d’une tisane de feuille de coca, mais avec des effets limités. ;
  • Rarement, la feuille de coca se fume ;
  • Il existe également le thé à base de coca que l’on appelle maté de coca. Il est vendu tout préparé sous forme d’infusettes (à l’instar du thé normal) et contient environ 1g de feuille.
  • La coca est également souvent utilisée dans plusieurs produits basiques comme le shampoing, le dentifrice, les vêtements, les médicaments, etc… ;
La feuille de coca: une plante universellement illégale.

Malgré les vertus de la feuille de coca, l’organisation mondiale de la santé (OMS) la considère comme un des produits addictifs.

Ainsi, depuis 1961, la convention unique sur les stupéfiants des Nations unies a déclaré la culture de coca universellement illégale. Toutefois, l’exception a été faite pour quelques cultures à usage traditionnel, au Pérou et en Bolivie. La coca récoltée en Amérique Latine constitue plus de 50% du marché de production mondiale de la cocaïne.


L'ouragan majeur Dorian dévaste les Bahamas et menace les Etats-Unis

L'ouragan Dorian a fait une première victime aux Bahamas le 2 septembre 2019.

Dorian continue de se renforcer, passant au rang d'ouragan majeur d'intensité maximale (5/5). Les Bahamas dimanche puis la Floride lundi et toute la façade Est des États-Unis cette semaine s'apprêtent à subir le passage de ce phénomène cyclonique qui longera l'ensemble du littoral étasunien.



Situé dimanche à 100 kilomètres à l'est des îles nord-ouest des Bahamas, Dorian est désormais en catégorie 5/5 sur l'échelle de Saffir-Simpson classé au rang d'ouragan majeur d'intensité maximale avec une pression estimée à 910 hPa près de son centre. Avec des vents supérieurs à 300 km/h, 18 autres ouragans ont eu des vents plus forts depuis 1851 en Atlantique Nord. Sur les Bahamas, 2 autres ouragans ont connu des vents supérieurs à 300 km/h : Andrew en 1992 et Irma en 2017.


Avec une pression estimée à 910 hPa et des rafales à plus de 320 km/h, l'ouragan Dorian se classerait pour l'instant dans le Top 10 des #ouragans les plus puissants de l’Atlantique Nord avec Allen (1980), Gilbert (1988), Mitch (1998), Rita (2005), Wilma (2005) et Irma (2017).
Les Bahamas balayées, l'est des Etats-Unis menacé
Après avoir balayé les Bahamas dimanche avec des rafales à près de 300 km/h et provoqué des pluies torrentielles, Dorian s'abat sur l'est de la Floride jusqu'à mardi avec des vents supérieurs à 160 km/h. Or c'est justement lundi qu'est célébré aux Etats-Unis le Labor Day, la fête américaine du travail. Les plus anciens se souviennent qu'un ouragan, le plus puissant que les Etats-Unis (hors îles) aient jamais connu, avait frappé la Floride il y a tout juste 84 ans, le même jour. Il avait été nommé le 1935 Labord Day Hurricane par les américains.

Des submersions importantes sont à redouter avec des vagues de 6 à 9 mètres attendues sur les littoraux des Bahamas. Les grandes marées (coefficients de 108 à 113) ne font qu'aggraver la situation, les Bahamas et la côte Est de Floride étant plates et quasiment situées au niveau de la mer. Les habitants évacuent la zone. La marée de tempête et la houle générées par l'ouragan Dorian s'annoncent donc potentiellement dangereuses avec d'importantes submersions.

Actualités France
La Géorgie, les Caroline, la Virginie, le Maryland 
le Delaware, le New-Jersey en ligne de mire de Dorian 

En remontant entre lundi et vendredi à proximité de la côte Est des USA, l'ouragan Dorian devrait perdre en intensité. Mais au plus près des côtes, des rafales proches de 120 à 150 km/h seront encore possibles. Les cumuls de pluies seront très importants sur la zone côtière, avec 200 à 300 millimètres prévus de dimanche soir à vendredi prochain, ce qui aggravera les risques d'inondations. Enfin vendredi prochain, Dorian pourrait se situer à environ 300 km au large de New-York au rang de tempête tropicale où il provoquerait encore de fortes pluies, avant de s'éloigner vers le centre de l'Atlantique Nord le week-end prochain.

Le khat, c'est quoi ?

Le produit tient une place centrale dans la vie sociale de certaines régions, mais est interdit en France et dans beaucoup de pays européens.

Feuilles de khat du Kenya/CIAT via Flickr CC License byAndrea Ostojic


Résultat de recherche d'images pour "arbuste de khat"

Le trafic et la consommation de khat seraient en augmentation en Europe. Est-il en passe de devenir une nouvelle drogue à la mode en occident ?
Le khat est un arbuste cultivé en Afrique Orientale et au sud de la péninsule arabique. Dans ces régions (plus particulièrement en Éthiopie, en Somalie, au Yémen, à Djibouti, au Kenya), il est l’objet d’un usage rituel ancestral qui consiste à en mâcher les feuilles fraîches, en raison de leur effet stimulant et euphorisant. On estime à environ 20 millions le nombre de consommateurs de khat dans le monde.
Les feuilles de khat contiennent de la cathinone, dont la structure chimique et les effets s’apparentent à ceux de l’amphétamine, bien qu’ils soient deux fois moins puissants.
Même si les recherches sur le khat n’en sont qu’à leurs débuts, il est communément admis qu’une consommation modérée n’a pas d’effets nocifs. De plus en plus d’indices confirment cependant qu’une consommation excessive peut entraîner des comportements agressifs, des hallucinations, des états psychotiques, ainsi que de graves problèmes de santé (atteinte des systèmes nerveux, digestif, respiratoire, circulatoire...).
Le khat est considéré comme un produit stupéfiant, donc interdit, dans 15 États membres sur 27, dont la France. Les Pays-Bas et le Royaume-Uni en autorisent l’importation, le commerce et la consommation. Dans les 10 États membres restants, il ne fait l’objet d’aucun contrôle.
Au sein de l’Union, le produit est principalement consommé par les immigrés de première génération originaires d’Afrique subsaharienne. L’usage en dehors de ces communautés demeure restreint.

Les consommateurs de khat «broutent» pendant plusieurs heures des feuilles qu’ils accumulent dans un coin de la bouche (ils sont ainsi facilement reconnaissables à cette grosse boule qui leur déforme la joue).

Résultat de recherche d'images pour "consommateurs de khat"


Résultat de recherche d'images pour "consommateurs de khat"


Résultat de recherche d'images pour "arbuste de khat"

 Un grand volume de feuilles est nécessaire, ainsi qu’un certain temps d’absorption par l’organisme (environ une heure) avant de ressentir les effets stimulants, ce qui fait du khat un produit moins efficace que la plupart des substances disponibles sur le marché, dont les effets sont plus immédiats et plus intenses.
Après plusieurs heures de mastication, les consommateurs novices déplorent des sensations désagréables aux joues et aux mâchoires, sans parler du goût amer et des résidus coincés entre les dents...

1er Moharram 1441 au Maroc

Résultat de recherche d'images pour "1er moharram 2019 maroc"

Le 1er Moharram de la nouvelle année de l’Hégire 1441 correspondra au dimanche 1er septembre 2019, a annoncé, samedi, le ministère des Habous et des Affaires islamiques.

Résultat de recherche d'images pour "1er moharram Maroc Mohammed VI et famille royale"

Dans un communiqué, le ministère a confirmé l’observation du croissant lunaire du mois de Moharram au coucher du soleil du samedi 29 Dou El Hijja 1440 (correspondant au 31 août 2019).
De ce fait, le 1er Moharram de la nouvelle année de l’Hégire 1441 correspondra au dimanche 1er septembre 2019, selon la même source.

Résultat de recherche d'images pour "1er moharram 2019 Maroc Mohammed VI et famille royale"

Puisse Dieu, en ce mois béni, combler de Ses faveurs SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, et renouveler pareille occasion pour le Souverain dans la grandeur et la gloire, pour SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et l’ensemble des membres de l’illustre Famille Royale dans les bienfaits et pour le peuple marocain et l’ensemble de la Oumma islamique dans le progrès, la prospérité, la sécurité et la quiétude.

Vu de l'espace, l'ouragan Dorian est terrifiant

L'ouragan Dorian s'est renforcé vendredi 30 août passant en catégorie 4 sur une échelle de 5. Les vents atteignent les 215 km/h. Les Bahamas et la Floride devraient être touchés dimanche et lundi.

Irak: une intense sécheresse met au jour un palais vieux de 3400 ans

En Irak, un palais de 3400 ans a émergé d’un lac asséché à la suite d’une forte sécheresse à l’automne 2018 dans la région, après être resté 30 ans sous l’eau. Situé sur les bords du Tigre, l’édifice a été érigé sous l’empire Mittani.

Le palais date de l'âge de bronze.

L’Irak fait a face à sa plus grande pénurie d’eau depuis un siècle en automne 2018. Des mesures ont alors être prises par le gouvernement afin d’interdire les cultures trop irriguées. Dans le même temps, des milliers de bovins avaient été retrouvés morts de soif, catastrophe pour l’économie agricole du pays.
Mais au milieu de ce triste constat, en conséquence de cette terrible sécheresse, une découverte archéologique majeure a été rendue possible.

Un palais immergé depuis 30 ans

Ce sont des archéologues allemands de l’université de Tübingen et de l’Organisation d’archéologie du Kurdistan qui ont pu exhumer les ruines d’un palais de l’âge de bronze, situé à Kemune, sur les rives orientales du Tigre.
Depuis trente ans, le bâtiment était resté immergé. Selon les spécialistes, il date du royaume Mittani, entre le XVe et le XIVe siècle avant J.-C.
« Dans la région, cette découverte est l’une des plus importantes de ces dernières décennies », se félicite l’archéologue Hasan Ahmed Qasim dans un communiqué publié le 27 juin. « Nous avions identifié une première fois le site de Kemune en 2010 alors que le réservoir du barrage de Mossoul était presque à sec. »

La découverte de dix tablettes

Immergée depuis les années 1980 au moment de la construction d’un barrage, la zone du site de Kemune avait déjà été repérée en 2010, époque où le niveau de l’eau a commencé a fortement s’abaisser. « Une tablette d’argile et des restes de peintures murales bleues et rouges avaient été trouvées, mais nous n’avions pas pu creuser », précise Hasan Ahmed Qasim.
Dans le palais, haut de 7 mètres, de nombreuses pièces ont été identifiées et huit d’entre elles ont pu être en partie éclairées par la lumière du jour.
Autre découverte : dix tablettes d’argile de l’empire Mittani sont en cours d’étude. Elles pourraient être précieuses pour les historiens et archéologues, afin de percer le mystère d’un royaume encore méconnu.

Hong Kong, l'été de la discorde

Les reporters de F24 ont suivi les manifestations qui secouent Hong Kong depuis près de quatre mois. Un mouvement sans précédent, qui s’inscrit dans la durée et qui divise profondément la société, entre ceux qui aspirent à plus de démocratie et ceux qui restent fidèles à Pékin.


Les choses à savoir avant de partir au Japon

Destination phare ces dernières années, le Japon fait rêver de nombreux voyageurs. Son impressionnante modernité, sa fascinante culture millénaire et ses beautés naturelles à l'image du Mont Fuji comptent parmi les points forts de cette destination. Mais, ce que l'on vient aussi chercher au Japon, c'est le dépaysement ! Sous bien des aspects, la culture japonaise est régie par des coutumes et des règles de vie sociale qui différent nettement des habitudes occidentales. Pour éviter toute maladresse, avant de voyager au Japon, vous devriez obéir à certaines régles !

  • Donner un pourboire peut être très vexant

Au Japon, il serait très mal vu de donner un pourboire au serveur ! Cette coutume n'existe pas et un Japonais pourrait se sentir très vexé voire offensé si vous tenez à lui offrir quelques pièces. En effet, beaucoup considèrent devoir donner le meilleur d'eux-mêmes au travail, un service irréprochable doit donc être toujours tenu sans devoir être récompensé. Dans la majorité des cas, votre pourboire vous sera retourné. 

  • Les onsen, une expérience culturelle

Les onsen sont très prisés des Japonais qui viennent très fréquemment s'y immerger. Ces bains thermaux dont l'eau provient des nombreuses sources volcaniques de l'archipel sont l'un des meilleurs endroits du pays pour se relaxer. On leur accorderait même des vertus thérapeutiques. Il serait dommage de ne pas profiter de ce plaisir lors d'un voyage au Japon ! Hommes et femmes barbotent dans des bains séparés, et on se baigne rigoureusement nu, sachez-le ! 

  • On ne fume pas dans la rue

Si vous êtes fumeur, pensez à vous informer sur les règles à respecter au Japon. En effet, il est très mal vu, voire interdit, de fumer dans la rue. Des zones délimitées avec des cendriers sont spécialement réservées aux fumeurs, sur les trottoirs ou bien dans les entres commerciaux ou les bars. Et bien entendu, ne jetez pas votre mégot par terre ! Sachez aussi que la vente de cigarettes est interdite aux moins de 20 ans. 

  • On évite de s'embrasser dans la rue

Même si vous en mourez d'envie, sachez qu'il serait très mal vu d'embrasser votre partenaire sur la bouche dans un lieu public au Japon. Les marques d'affection font en effet partie de la sphère intime, et ce manque de pudeur serait considéré comme grossier. En général, les contacts physiques sont à bannir en public : ne vous adressez jamais à un Japonais en lui effleurant le bras, vous pourriez réellement l'importuner !

  • Pour saluer, on s'incline

Au Japon, une simple poignée de main ne suffira pas à saluer son prochain ! Pour dire bonjour, au revoir, s'excuser, remercier ou bien se présenter, il faut s'incliner. Ce salut nommé o-jigi fait partie du quotidien, tant et si bien qu'il est enseigné aux enfants dès leur plus jeune âge. Les femmes mettent leurs mains sur leurs genoux, tandis que les hommes gardent les bras le long du corps. À savoir : plus on s'incline, plus on marque le respect. 

  • On ne plante pas ses baguettes dans le bol de riz ! 

Planter ses baguettes dans le bol de riz pourrait être très pratique, toutefois c'est une pratique à éviter au Japon.  En effet, dans le rite funéraire bouddhiste ce geste rappelle l'encens planté dans les offrandes pour les morts. Sachez aussi qu'il est très grossier de pointer quelqu'un avec ses baguettes lors d'une conversation, ou bien de se transmettre des aliments de baguette à baguette. 

  • Ne cherchez pas de poubelles dans les rues de Tokyo

Ne les cherchez pas, tout simplement parce qu'il n'y en a pas ! Après des attentats meurtriers perpétrés en 1995 à Tokyo, la ville a décidé de les bannir par mesure de sécurité. On trouve toutefois des vide-ordures devant la plupart des supérettes où les Japonais ont l'habitude de manger. Dans le cas contraire, on emporte toujours avec soi un petit sac pour contenir ses déchets et les jeter plus tard.

  • On se déchausse dans un lieu privé

Que ce soit chez un hôte, chez soi, dans une école ou un temple, au Japon, il faut enlever ses chaussures avant d'entrer. Généralement, un petit meuble nommé getabako est placé à l'entrée et des sandales sont prêtées temporairement. Hygiénique, cette habitude empêche aux saletés extérieures de pénétrer dans le foyer : elle remonterait au VIIIe siècle, à l'époque où l'asphalte n'avait pas encore recouvert les rues.  

  • On chuchote dans les transports en commun

Au Japon, le respect est de mise. Il est alors très mal vu de parler à voix haute dans le métro ou de téléphoner, ce qui pourrait déranger les autres voyageurs. En effet, beaucoup de travailleurs profitent du voyage pour se détendre et parfois finir leur nuit. D'autre part, une conversation téléphonique est considérée comme privée, la partager avec tous serait une marque de grossièreté. Gare aux bavards ! 

Comme Jakarta, ces cinq mégalopoles s’enfoncent inexorablement

La capitale indonésienne Jakarta, mégalopole de 10 millions d’habitants, s’enfonce peu à peu sous les eaux, si bien que les autorités prévoient de la déplacer 1 200 kilomètres à l’est, sur l’île de Bornéo. Mais ce n’est pas la seule. En Amérique du Nord, en Afrique ou en Asie, voici cinq autres grandes villes dont le sol s’affaisse inexorablement et qui seront un jour submergées.
  • Lagos, Nigeria


Lagos, au Nigeria, compte plus de 20 millions d’habitants, selon les estimations. La ville, bâtie autour d’une lagune, est aussi l’une des plus dynamiques au monde. Et c’est ce qui explique pourquoi elle coule.
Lagos attire de plus en plus d’habitants, mais les logements et les terrains constructibles manquent, rapportait l’Agence France-Presse (AFP) en juillet. Alors, des tonnes de sable sont draguées dans l’océan, pour fabriquer du béton et gagner du terrain sur les eaux de l’Atlantique.
Le problème, c’est qu’à 25 mètres seulement des côtes, les fonds marins sont creusés de trous de parfois 7 ou 8 mètres de profondeur, selon une étude réalisée par les autorités locales et relayée par l’AFP. Résultat, « les courants s’y engouffrent, gagnent en puissance et attaquent le littoral ».
Et à Lagos, la submersion est aussi une réalité. Ainsi, le quartier de Lekki, construit sur des marécages rensablés, « s’enfonce un peu plus dans les eaux » chaque année, et à la saison des pluies, « les inondations envahissent chaque année davantage » le secteur.
  • La Nouvelle-Orléans, États-Unis

Les spécialistes alertent sur le devenir de la Nouvelle-Orléans, dans le sud des États-Unis, depuis plusieurs années. En 2003 déjà, une étude réalisée par des chercheurs de l’Institut d’études géologiques américain révélait que la zone s’enfonce à raison d’un centimètre par an.
Cette situation s’explique notamment par la géographie, souligne la chaîne de télévision américaine CNN : la ville se trouve près des eaux du golfe du Mexique, et sur un sol meuble. Autre facteur aggravant, l’installation d’un système de drainage, dans les années 1900, pour assécher des marécages et permettre à la ville de s’étendre. La manœuvre a privé les sols d’eau et de sédiments.
Et sans ces deux éléments permettant de « rendre les sols plus stables », selon CNN, « les anciens marécages se sont enfoncés de 2,4 à 3,6 mètres », selon une étude publiée par le géographe américain Richard Campanella en 2007. Située dans une région frappée à plusieurs reprises par des ouragans violents, la Nouvelle-Orléans est également très vulnérable à la montée des océans.
  • Bangkok, Thaïlande
Bangkok s’affaisse, mais est également vulnérable 
aux pluies torrentielles de la mousson et
 à la montée du niveau de la mer.  

C’est une équation aussi simple qu’inquiétante. Bangkok, la capitale thaïlandaise, est construite à 1,5 m au-dessus du niveau de la mer, sur des terres marécageuses, et s’enfonce « d’un à deux centimètres » par an.
Un ensemble de facteurs explique ce phénomène : des décennies de pompage des nappes phréatiques, la construction d’immenses gratte-ciel…
Dans le même temps, le niveau des eaux du golfe de Thaïlande, qui borde la mégalopole, augmente de 4 mm par an. Et le littoral s’érode. La métropole de plus de 14 millions d’habitants est également très vulnérable aux pluies torrentielles de la mousson, et donc aux inondations.
Alors, Bangkok a dû s’adapter. Les autorités ont mis en place un réseau de canaux de 2 600 kilomètres, avec des stations de pompage et des tunnels souterrains pour évacuer les eaux de pluie, notamment. Autre mesure, en 2017, un parc permettant de lutter contre les inondations a été construit. Baptisé Chulalongkorn Centenary Park, il est équipé de réservoirs souterrains pouvant accueillir plus de 4,5 millions de litres d’eau, selon le quotidien britannique The Guardian. L’équipement a été pensé pour drainer puis réorienter des eaux de pluie.
  • Pékin, Chine
La métropole de Pékin compte plus de 24 millions d’habitants. 

Certains quartiers de la capitale chinoise s’enfoncent de 11 centimètres par an, selon une étude publiée en 2016 par des chercheurs de l’Université normale de la capitale à Pékin, de celle de Newcastle du Royaume-Uni, et d’Alicante en Espagne.
Pour parvenir à ces conclusions, les scientifiques avaient étudié des images satellites de la métropole de plus de 24 millions d’habitants. Selon les auteurs de l’étude, si Pékin s’enfonce, c’est à cause de l’assèchement de ses nappes phréatiques, dont les eaux ont été trop pompées. Le Guardian expliquait le mécanisme : « Des puits sont creusés, les nappes phréatiques s’assèchent, et le sol devient compact, comme le serait une éponge qui a séché. » Les auteurs de l’étude alertaient sur les impacts potentiels du phénomène, notamment sur les infrastructures, et en particulier le réseau ferré.
  • Dacca, Bangladesh
Dacca compte plus de 17 millions d’habitants. 

Comme pour Pékin, c’est notamment l’extraction d’eau des nappes phréatiques qui fait couler Dacca, la capitale du Bangladesh. C’est ce que soulignait un rapport publié en octobre 2018 par l’organisation non gouvernementale britannique Christian Aid.
Là aussi, le pompage des eaux souterraines fragilise les sols, et la mégalopole de plus de 17 millions d’habitants s’enfonce de 1,4 centimètre par an. Ses zones les plus urbanisées sont situées entre 6 et 8 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Mais l’exploitation des nappes phréatiques n’est pas la seule explication du phénomène : les plaques tectoniques jouent aussi un rôle. « Les mouvements de la plaque indienne et de la plaque birmane contribuent aussi à l’affaissement de Dacca », note encore le rapport de Christian Aid.
Au même moment, ailleurs au Bangladesh, la montée du niveau des océans déplace des millions de personnes. En effet, les eaux du golfe du Bengale, au sud-ouest de Dacca, montent très vite. 1,5 million de personnes se sont déjà réfugiés à Dacca pour échapper à la montée des eaux, note encore le rapport.

Les tabous culturels en Chine

Chaque culture a ses propres tabous, et les Chinois ne font pas exception. Cependant, la plupart des gens les ignorent aujourd'hui, et de nombreux tabous chinois sont en fait assez amusants. Voici une liste de tabous dont on entend parler souvent.


Les tabous culturels en Chine

  • Ne portez pas un chapeau vert. En chinois, les mots « porter un chapeau vert » sont homophones du mot « cocu ».
  • Ne faites jamais de colère. Cela signifie perdre grandement la face, et c'est l'un des principaux tabous sociaux.
  • Quand vous offrez des cadeaux, offrez toujours les en paires. Toutes les bonnes choses sont données par paires, et non pas comme une seule pièce.
  • Ne jamais essayer de mordre des nouilles ou de les couper le jour de votre anniversaire. Cela entraînerait une mort précoce. Une longue nouille peut être avalée en entier.
  • Ne lavez pas vos cheveux le Jour du Nouvel An (chinois), parce que votre chance va partir au lavage.
  • Ne jamais pleurer au Jour de l'An - ou vous allez pleurer toute l'année.
  • Ne coupez rien pendant les festivités du Nouvel An chinois - car cela va couper court à votre vie.
  • Ne balayez pas le plancher le jour du Nouvel An lunaire, car si vous le faites, vous balayerez la chance de toute l'année.
  • N'offrez pas un parapluie à un ami. Le mot parapluie (伞, sǎn) est homophone de (散sàn), se briser, et le geste pourrait être interprété comme ne plus vouloir voir cet ami.
  • Ne partagez jamais une poire, surtout avec des amis, des membres de la famille ou entre amoureux. «分 梨fen li » (partager une poire) est homophone de «分离fen li » (se séparer).

La bataille de Dien Bien Phu

Le 20 novembre 1953 commence l'opération Castor, décidée par le général Navarre ; l'opération consiste en un important largage de parachutistes pour occuper la cuvette de Diên Biên Phu. Le 6e BCP (bataillon de parachutistes coloniaux) du commandant Bigeard et le 2e bataillon du 1er RCP (régiment de chasseurs parachutistes) du commandant Bréchignac sont parachutés et s'emparent de Diên Biên Phu. A la suite de cette opération, des renforts viennent compléter les troupes parachutées et le camp est aménagé. A la suite de l'opération Castor et contrairement aux prévisions de l'état-major des forces françaises, le général Giap parvient à regrouper quatre divisions autour de Diên Biên Phu, dont la division lourde 351 qui possède 24 canons de 105 mm. Fin décembre, le camp est entièrement encerclé par les troupes du Viêt-minh. La bataille décisive aura lieu. Côté français, le nombre de pièces d'artillerie du Viêt-minh a été sous-estimé. Ainsi, aucun ordre de s'enterrer na été donné. Les abris construits sont relativement sommaires : des sacs de sable, des tôles. Un réseau de tranchées relie les abris les uns aux autres. Aucun ouvrage en béton n'est construit, aucun réseau souterrain ni aucune protection pour les canons ne sont prévus. Le ravitaillement en vivres et en matériel se fait par voie aérienne. Le matériel lourd est démonté puis parachuté en pièces détachées sur Diên Biên Phu. Du côté Viêt-minh, le ravitaillement se fait par convois routiers. Des camions livrés par les Soviétiques permettent d'acheminer des stocks de munitions. Des milliers de coolies 6, telle une armée de soumis, s'activent pour effectuer le ravitaillement. L'armement, les uniformes et les munitions du Viêt-minh sont de fabrication chinoise. La logistique est un élément primordial car chaque camp se trouve loin de ses bases. Les options sont différentes : dispositif aérien contre coolies. Début mars, 11 000 hommes sont concentrés dans le camp ; camouflés dans les montagnes dominant la cuvette, les éléments du Viêt-minh sont 51 000.




Le 13 mars 1954, le général Giap prend l'initiative de l'attaque. Son objectif est le point d'appui Béatrice tenu par le 3/13e DBLE (3e bataillon de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère). La bataille prend très vite un tour dramatique. La surprise vient de l'artillerie du Viêt-minh qui tire de manière isolée, depuis les collines surplombant la cuvette de Diên Biên Phu, en concentrant le feu sur le camp ; la contre-batterie du corps expéditionnaire français est impuissante. Les abris plutôt sommaires ne sont pas conçus pour résister à des projectiles de gros calibre. Les points d'appui Béatrice et Gabrielle sont très vite submergés ; dès le 17 mars, le terrain d'aviation est inutilisable ; c'est le cordon ombilical entre la base et Hanoï qui est coupé. Dès lors, la situation devient difficile pour les défenseurs. La bataille devient une guerre d'usure entre des éléments du Viêt-minh nombreux et ravitaillés par pistes et une garnison recroquevillée, entièrement dépendante du ravitaillement aérien. La tactique du Viêt-minh consiste à utiliser, dans un premier temps, l'artillerie pour pilonner le camp, puis à procéder par assauts successifs de l'infanterie, l'objectif étant d'étouffer le camp en resserrant l'étau au fur et à mesure et en prenant les centres de résistance les uns après les autres. La prise des points d'appui permet ensuite de neutraliser les pistes et de maîtriser le ciel. En plus des tunnels et des tranchées à travers les collines, des terrasses sont aménagées par le Viêt-minh ; les canons y sont installés puis à la fin du tir, ils sont mis à l'abri à l'intérieur des collines. La contre-batterie française na que rarement réussi à neutraliser ces canons. En outre, les pièces d'artillerie du Viêt-minh dominent la cuvette ; les cibles sont donc facilement repérables et les pièces d'artillerie peuvent aisément être orientées. Le 15 mars, le colonel de Castries réagit en lançant une contre-attaque dont l'objectif est de reprendre Gabrielle ; mais les forces engagées et la préparation sont insuffisantes. C'est un échec. Le moral des troupes est atteint. Le 14 et le 16 mars, le 7e BPC (bataillon de parachutistes coloniaux), commandé par le chef de bataillon Marcel Bigeard et le 5e BPVN (bataillon de parachutistes vietnamiens) sont largués sur le camp. Du côté Viêt-minh, les attaques des 14 et 15 mars ont causé de nombreuses pertes humaines et les stocks de munitions ont beaucoup diminué. Il est nécessaire de reconstituer les forces et les stocks. Le 17 mars, le pont aérien est interrompu ; mais le général Giap suspend les attaques pour permettre le réapprovisionnement et la préparation de la seconde phase de l'opération. Le lieutenant-colonel Langlais, à qui le colonel de Castries a confié le commandement de la position centrale, lance des contre-attaques qui aboutissent à la destruction de pièces de DCA8 du Viêt-minh ; le moral des troupes remonte.


Après une dizaine de jours, les stocks sont reconstitués des deux côtés et les unités sont renforcées. Du côté français, les opérations aériennes ont été coûteuses et aléatoires. Le 30 mars, le général Giap lance une offensive contre les cinq points d'appui qui défendent le côté est de la position centrale : Dominique 1 et 2, Eliane 1, 2 et 4. Il fait intervenir les divisons 312 et 316 pour donner l'assaut à ces collines défendues par 2 000 hommes. « Le soir du 30 mars, nos avions de reconnaissance nous avaient informés de la préparation dune attaque ennemie. Nous avons eu droit à un tir d'artillerie très violent, et puis le Viêt-minh est monté par vagues d'assaut. Avec laide de notre artillerie, nous avons pu les repousser en choc frontal. Grâce au largage de pots éclairants par l'avion qui survolait le champ de bataille, nous y voyions presque comme en plein jour. Avec mes soldats marocains, nous nous sommes repliés au sommet du point d'appui Eliane 2. Je n'avais plus dans ma section que 16 tirailleurs marocains sur les 25 que nous étions à l'arrivée à Diên Biên Phu » témoigne Serge Fantinel, ancien sergent-chef en Indochine. Le 31 mars au matin, le Viêt-minh a pris Dominique 1 et 2 ainsi qu'Eliane 1. Sous l'impulsion du commandant Bigeard, les troupes françaises reprennent Dominique 2 et Eliane 1 ; mais les renforts n'arrivent pas et le commandant Bigeard doit se résoudre à donner l'ordre de repli. Il concentre alors ses troupes sur Eliane 2 et 4 qui constituent le dernier rempart au camp retranché. « L'étouffement lent mais continu de notre position se poursuit, accéléré par les violentes attaques du 30 mars au 3 avril, provisoirement contenu par l'envoi de nos renforts, repris avec la perte successive de plusieurs points d'appui et surtout avec l'action dune DCA de plus en plus violente qui, jointe aux mauvaises conditions météo, a ralenti notre ravitaillement. » écrit le commandement en chef des forces terrestres navales et aériennes en Indochine. Fin avril, la pluie transforme le terrain en bourbier. Non seulement les troupes à pied ont de plus en plus de difficultés à combattre, mais les aléas météorologiques renforcent encore laléatoire de lactivité aérienne au dessus de Diên Biên Phu.



Le 1er mai, le général Giap lance loffensive finale. Les troupes du Viêt-minh procèdent par assauts successifs ; à lintérieur du camp, la défense est de plus en plus difficile ; en outre, de nombreux blessés sy trouvent ; le Viêt-minh a refusé les évacuations sanitaires ; les blessés doivent donc rester à lintérieur du camp et être traités du mieux possible sur place. Dès le mois davril, le 2e bureau de létat-major interarmées et des forces terrestres attirait lattention du commandement sur le fait que limpossibilité dévacuer les blessés posera à terme de graves problèmes ; au 10 avril, on compte 610 blessés soignés à lintérieur du camp de Diên Biên Phu. Le 7 mai, le dernier point dappui, Isabelle, tombe. Cest la division 308, commandée par le général Vuong Thua Vu, qui donne le coup de grâce. Cette division était déjà présente à Cao Bang et à Lang Son en 1950 et sera la première division à entrer dans Hanoi en 1954. Après 57 jours de combat, larmée du Viêt-minh vient à bout du camp retranché le 7 mai 1954 à 17h30 (Isabelle tombe le lendemain à 1h00).


Bilan humain : Au total, 15 000 hommes du corps expéditionnaire français ont participé à la défense du camp de Diên Biên Phu ; plus de 3 300 dentre eux ont été tués ou sont portés disparus. Plus de 5 000 ont été blessés dont 3 500 ont été opérés dans les antennes chirurgicales du camp. Plus de 10 000 combattants sont faits prisonniers ; beaucoup mourront en détention (ils devront marcher à travers la jungle et les montagnes) ; quelques-uns seulement parviennent à séchapper. On estime que le Viêt-minh déplore trois fois plus de morts. En tout, 33 bataillons du Viêt-minh ont été engagés soit 100 000 hommes. Les camps : Après une longue marche forcée vers le Nord à travers la jungle, les prisonniers français sont internés dans des camps. Ils ont à subir aussi la propagande communiste, des cours politiques obligatoires. Brimades et privations sont monnaie courante. Les prisonniers doivent faire leur autocritique et avouer des crimes quils nont pas commis. Les blessés ne sont pas soignés, les médecins militaires sont regroupés et ont linterdiction dintervenir auprès des prisonniers blessés. Les éléments du Viêt-minh faits prisonniers par le corps expéditionnaire français sont regroupés dans des camps de PIM (prisonniers internés militaires). Échange de prisonniers : Après les accords de Genève, signés en juillet 1954, qui mettent fin au conflit indochinois et qui instaurent une partition du pays le long du 17e parallèle, la France quitte le Tonkin. Les deux parties acceptent un échange général de prisonniers ; 3 290 prisonniers rescapés ont été rendus à la France. Le destin des prisonniers dorigine indochinoise qui ont combattu du côté français reste inconnu.