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SEFROU : Phase finale de construction barrage M’dez


Le barrage M’dez, situé à 58 km au sud-est de la ville de Sefrou, entre dans sa phase finale de construction, marquant ainsi l’aboutissement d’un projet d’envergure dans le cadre de l’aménagement du haut Sebou.
Cet ouvrage majeur, dont l’achèvement était initialement prévu pour fin octobre 2024, a vu sa mise en eau anticipée à fin février 2024.


L’accélération des travaux, répondant aux instructions royales visant à accélérer les projets liés à l’eau, a permis un gain précieux de huit mois. Cette avancée dans le calendrier du projet souligne l’importance accordée à la gestion des ressources hydriques dans la région.
Selon les responsables du barrage, actuellement, la retenue a déjà atteint un niveau de 745 NGM, correspondant à environ 8 millions de mètres cubes d’eau stockées, un premier pas encourageant vers la réalisation des objectifs fixés pour cet ouvrage.


Ils ont noté que les dernières précipitations qu’a connue la région les 27 et 28 août 2024 ont permis la retenue d’une crue d’environ 3 millions de mètres cubes.
Dans une déclaration à la MAP, Abdelaaziz Naji, Chef d’aménagement du barrage M’dez, a souligné que le projet s’inscrit dans le cadre de l’aménagement du haut Sebou et répond à un besoin urgent pour résoudre la surexploitation abusive de la nappe de la plaine de Saïss.
Il a précisé que M’dez est un barrage en remblais à masque amont en béton, d’une hauteur d’environ 109 mètres, avec un volume de digue d’environ 2,6 millions de mètres cubes.


Sa capacité de stockage impressionnante de 700 millions de mètres cubes permettra de répondre à trois objectifs principaux, notamment le transfert de 125 millions de mètres cubes par an vers la plaine de Saïss, la protection du barrage Allal El Fassi situé en aval, et l’alimentation en eau potable des douars avoisinants.
M. Naji a également détaillé les ouvrages annexes du barrage, notamment la dérivation provisoire, la vidange de fond, les prises d’eau pour l’agriculture et l’eau potable et l’évacuateur des crues.
Le responsable du projet a souligné que les travaux sont pratiquement achevés, avec un budget estimé à environ 1,6 milliard de dirhams, notant que l’intégralité du projet a été réalisée par un staff marocain.
Le barrage M’dez s’inscrit dans un vaste programme d’aménagement hydraulique du bassin du Sebou, initié dès l’indépendance du Maroc. Ce programme vise à assurer l’irrigation des plaines du Gharb et du Saïss, l’alimentation en eau potable des centres urbains et des unités industrielles, la production d’énergie hydroélectrique et la protection des zones aval contre les inondations.
Le barrage M’dez vient ainsi compléter un réseau d’infrastructures hydrauliques existantes (Oued Sebou), dont la capacité totale dépasse déjà 5,7 milliards de mètres cubes.
Au-delà de ses fonctions principales, le barrage M’dez aura des effets induits significatifs sur le développement de la région. Il a permis de créer près de 400.000 jours de travail pendant la phase de construction, contribuant ainsi à la qualification de la main d’œuvre locale.
Le projet implique également le désenclavement des douars avoisinants par la déviation de la route provinciale n5016, qui sera inondée par la retenue du barrage. De plus, le développement du tourisme environnemental autour de la future retenue est envisagé, ouvrant de nouvelles perspectives économiques pour la région.
Cependant, la réalisation d’un tel projet n’est pas sans conséquences sur l’environnement local. Des mesures d’atténuation ont été prises, notamment l’indemnisation des propriétaires des terrains expropriés et le rétablissement des infrastructures affectées. Ces dispositions visent à assurer une transition équitable pour les populations locales.

Les plus vieilles villes du monde


Damas
Damas, Jéricho, Byblos, Alep, Athènes... plusieurs cités fondées dans l'Antiquité revendiquent le titre de plus vieille ville du monde habitée sans interruption. Il semble que la palme revienne à Damas, où on a retrouvé des traces d'habitation remontant au 10e millénaire avant notre ère.
La plus ancienne ville du monde encore habitée est Jéricho, située dans l’actuelle Cisjordanie. 



Elle a vu le jour il y a plus de 11 000 ans, et environ 3 000 personnes vivaient alors dans cette oasis proche du fleuve Jourdain, représentant l’un des premiers exemples de grande organisation sociale.
Athènes, où les archéologues ont trouvé des traces d'occupation humaine remontant au septième millénaire avant notre ère, arrive en troisième position. Des témoignages écrits rendent compte de l'activité humaine dans la capitale grecque depuis 1400 avant notre ère.
 

Suivrait ensuite Byblos, au Liban, ville qui a donné le nom de «bibliothèque», parce que ses habitants phéniciens en avaient fait la plaque tournante du commerce de papyrus égyptien, en Méditerranée.

Argos, 

Sidon, 

Medinat al-Fayoum, 

Beyrouth, Tyr... les villes qui dominent le classement.

Maroc, au coeur des traditions - Documentaire voyage -

Le Maroc est un pays aux multiples facettes : des montagnes grandioses, de vastes déserts, des palais somptueux, des dunes de sable majestueuses, des souks aux effluves épicés, des cités antiques témoins d’un passé glorieux.

Maroc est aussi une richesse culturelle foisonnante et un artisanat, aujourd’hui encore, fier de ses traditions. De médina en casbah, ce pays exalte tous les sens.

Voiture sans chauffeur

Un véhicule autonome, véhicule automatisé, véhicule à délégation de conduite ou véhicule entièrement automatisé est un véhicule automobile capable de rouler — sur route ouverte — sans intervention d'un conducteur. Le concept désigne un véhicule pouvant circuler sur la voie publique dans les situations prévues de trafic sans intervention humaine. C'est une application typique du domaine de la robotique mobile dans laquelle de nombreux acteurs sont engagés.

 

Ordinateur à ADN.

Des chercheurs viennent de mettre au point un système de stockage de données basé sur l’ADN, de l'équivalent de 1 000 ordinateurs, capable de réécrire les données et effectuer des calculs basiques. Le système serait beaucoup plus compact qu’un disque dur électronique, et permettrait de conserver les données pendant des milliers d’années.


En plus de l'informatique classique et l'informatique quantique, une autre voie de recherche est l’informatique moléculaire. Cette dernière se présente sous différentes formes, dont l'ordinateur à ADN qui vient de connaître une nouvelle avancée grâce à des chercheurs de l’université d'État de Caroline du Nord aux États-Unis.


Ce système permet à la fois de stocker et de traiter l'information en utilisant de l’ADN. Il se base sur des polymères contenant des structures baptisés dendricolloïdes, qui commencent à l'échelle microscopique et qui se ramifient pour créer un réseau de fibres nanoscopiques. Cela crée une grande surface sur laquelle il est possible de déposer de l’ADN. Le système est très compact, et permettrait de stocker « les données d'un millier d'ordinateurs portables dans un stockage à base d'ADN de la taille de la gomme au bout d'un crayon à papier », selon Albert Keung, l'un des auteurs de l'article.

Moments Extrêmement Rares de la Nature

 



Pourquoi le papier jaunit en vieillissant ?

Pour comprendre pourquoi le papier à tendance à jaunir en vieillissant, il faut d'abord se rappeler comment se fabrique le papier. Car si tout le monde sait que le papier est essentiellement fabriqué à partir de bois, il est ici utile de savoir que le bois est lui-même constitué de trois polymères naturels que sont la cellulose, l'hémicellulose et la lignine. Cette dernière joue le rôle de liant entre les fibres du bois. Elle sert aussi de rigidifiant à l'intérieur des fibres. En d'autres mots, la lignine est ce qui donne aux arbres leur robustesse.


C'est la lignine qui est responsable du jaunissement du papier lorsqu'il vieillit. Au contact de l'air, en effet, cette molécule complexe est altérée. Certains de ses groupements chimiques réagissent avec l’oxygène. Ils se transforment alors en quinones, des composés qui vont peu à peu donner au papier, sa couleur jaune.

En France, les manuels scolaires présentent désormais le Maroc avec sa carte complète


Les manuels scolaires français pour l’année 2024-2025 présentent la carte complète du Maroc, couvrant l’ensemble du territoire national de Tanger à Lagouira. Cette décision d’inclure la carte intégrale du Royaume dans les manuels scolaires a suscité une forte réaction au sein de la communauté marocaine en France. Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent divers manuels scolaires présentant désormais le Maroc dans ses frontières reconnues, y compris ses régions sahariennes. Cette inclusion souligne un changement significatif dans l’approche éducative française en matière de géographie politique.


Ce développement est en ligne avec les dernières évolutions des relations entre la France et le Maroc, Paris considérant désormais “le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine”. Le président français Emmanuel Macron a assuré dans un message adressé au Roi Mohammed VI le30 juillet dernier, de “l’intangibilité de la position française sur cet enjeu de sécurité nationale pour le Royaume” et que son pays “entend agir en cohérence avec cette position à titre national et au niveau international”. Le président français a également affirmé dans ce message que “pour la France, l’autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue”, ajoutant que ce plan “constitue désormais la seule base pour aboutir à une solution politique, juste, durable et négociée, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies”.
Il est à noter que les incidences de cette nouvelle position de la France sur le Sahara marocain se font également remarquer au niveau des chaînes de télévision publiques françaises, qui montrent une carte complète du Maroc, comprenant ses provinces sahariennes.
Il est à noter aussi que beaucoup de centres de réflexions ont réagi à cette nouvelle position de la France la qualifiant de décisive, à l’Instar de l’Institut américain pour la paix (United States Institute for peace) qui a affirmé dans un papier d’analyse rédigé par Thomas Hill, son directeur des programmes Afrique du Nord, que “la décision de la France de mettre fin à sa neutralité sur la question du Sahara reflète et renforce un consensus international croissant en faveur des revendications de souveraineté du Maroc”. L’USIP souligne également que “dans un avenir pas si lointain, le conflit sur le territoire du Sahara occidental sera effectivement terminé, seule une poignée d’États continuant à plaider en faveur de l’indépendance sahraouie”, ajoutant que “compte tenu de l’avantage militaire qualitatif du Maroc sur le polisario, ce dernier n’a pas d’autre option qu’un règlement négocié. Le plan d’autonomie marocain deviendra le règlement de facto”.

Aurélien Barrau - Les Secrets des Trous Noirs ! 2024


Plongez dans les mystères de l'univers avec Aurélien Barrau, astrophysicien renommé, qui explore les énigmes de l'avant Big Bang et les profondeurs des trous noirs. Au cours de cette conférence fascinante, Barrau partage des théories révolutionnaires et des perspectives inédites sur la naissance de l'univers et ce qui se cache au cœur des phénomènes cosmiques les plus extrêmes. Une invitation à repenser notre compréhension de l'espace-temps et à découvrir les secrets les plus profonds du cosmos.

Barrage Ratba: Deuxième plus grand barrage du Maroc

 

Le chantier du barrage Ratba, situé dans la province de Taounate, progresse à un rythme soutenu. C’est le deuxième plus grand barrage du Maroc de par le volume des travaux et aussi l’un des premiers au niveau du bassin hydraulique de Sebou en matière de capacité après celui du barrage Al Wahda.


Ce projet d’infrastructure hydrique, lancé en 2022, représente un investissement de 4 milliards de dirhams et s’inscrit dans le cadre du Programme National pour l’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation (PNAEPI) 2020-2027 visant à sécuriser les ressources en eau du pays.


Selon les dernières informations communiquées par le ministère de l’Équipement et de l’Eau, le taux de réalisation du barrage a atteint 26%.
Cette avancée significative témoigne de l’engagement du ministère pour répondre aux défis posés par la problématique de l’eau, conformément aux Hautes Orientations Royales, avec pour objectif principal de garantir l’approvisionnement constant en eau potable pour l’ensemble de la population, tout en satisfaisant également les besoins en irrigation.
Dans une déclaration à la MAP, Mouhcine Bahtat, chef d’Aménagement du barrage Ratba relevant du ministère de l’Equipement et de l’Eau, a souligné que les travaux de construction progressent malgré les défis techniques rencontrés.
Il a précisé que les installations de chantier sont achevées et que les travaux de terrassement et de soutènement des ouvrages présentent un avancement avoisinant les 90%.
M. Bahtat a également détaillé l’avancement des travaux de dérivation provisoire de l’oued Aoulay, qui touchent à leur fin avec un taux de 95%. Cette phase a nécessité l’excavation de 650.000 m³ de déblais, le coulage de 110.000 m³ de béton pour la construction de trois pertuis, et l’utilisation de 700.000 m³ de remblais pour le batardeau amont intégré au corps du barrage.
L’achèvement de cette dérivation, prévu pour fin septembre 2024, permettra de protéger le chantier contre la crue centennale d’un débit de 2.610 m³/s.


Le responsable a indiqué qu’il s’agit d’une décision exceptionnelle prise conformément aux Orientations Royales appelant à activer la réalisation des ouvrages hydrauliques du Royaume.
« Les travaux de remblai du corps du barrage ont débuté avant la fin de la dérivation de l’oued, permettant de mettre en place environ 10% du corps du barrage », a-t-il relevé.
Concernant les ouvrages annexes, M. Bahtat a précisé que l’évacuateur de crue présente un avancement de 25%, les travaux de vidange de fond ont atteint 2,5% et l’accès définitif du barrage affiche un avancement d’environ 70%.
Le barrage Ratba, qui sera le deuxième plus grand au niveau du bassin hydraulique de Sebou, après celui d’Al Wahda, aura une capacité estimée à plus d’un milliard de mètres cubes, avec des apports annuels prévus de 351 millions de m³. Il jouera également un rôle de premier plan dans le renforcement de l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation et permettra d’assurer la protection contre les inondations et la production d’énergie hydroélectrique.
Ce projet a également des implications socio-économiques significatives, générant près de 1,5 million journées de travail durant sa phase de construction. Une fois achevé, il devrait stimuler l’économie agricole locale et potentiellement favoriser le développement du tourisme écologique dans la région.
Selon les responsables du ministère de l’Equipement et de l’Eau, la mise en eau du barrage est prévue pour fin 2028, avec l’objectif de stocker les crues de la période pluviale 2028/2029.
Grâce à une gestion proactive et aux efforts déployés pour accélérer sa réalisation, le projet devrait être achevé avec un gain d’une année sur les délais initialement prévus.

Principales attractions touristiques du Maroc

Un séjour au Maroc est un formidable voyage pour tous les sens. Laissez-vous envoûter par l'odeur de l'encens, du parfum et de la menthe. Écoutez l'appel à la prière retentir dans les mosquées. Ressentez la chaleur du soleil sur votre peau, tandis que vous arpentez les ruelles pavées ou les côtes sablonneuses. Émerveillez-vous devant les vêtements traditionnels et les piles d'épices colorées dans des endroits comme la place du marché Jemaa el-Fna à Marrakech. Découvrez des plages magnifiques comme celle de Legzira, des lieux uniques comme les rues bleues de Chefchaouen et des cascades à couper le souffle comme celle d'Ouzoud.
  • L'université Al-Qarawiyyin, Fès

Fès, la ville des artisans, des potiers et des tanneurs, est le centre du monde marocain. Elle abrite certains des sites les plus célèbres du Maroc tels que la mosquée Al-Qarawiyyin, une université fondée au 9ᵉ siècle qui a produit un certain nombre de théologiens et de philosophes talentueux. Selon l'UNESCO et le Guinness World Records, elle est le premier établissement d'enseignement au monde à avoir décerné un diplôme universitaire et est considérée comme la plus ancienne université. Prenez le temps de flâner dans la médina, le cœur historique de la ville, et visitez le tombeau d'Idris II, le sultan qui a fondé la ville.
  • Mosquée Hassan II, Casablanca

La mosquée monumentale Hassan II a été construite à Casablanca en 1993 et est devenue le principal symbole du pays. Elle s'élève sur une petite péninsule artificielle au-dessus de la mer et son architecture combine techniques antiques et modernes. Le minaret de la mosquée, d'une hauteur de 210 mètres, est le deuxième plus haut du monde. Au sommet, un faisceau laser indique aux croyants la direction de la Mecque. Au total, la mosquée peut accueillir jusqu'à cent mille fidèles et elle est également ouverte aux visiteurs non-musulmans. Au coucher du soleil, ses portes ornées, ses sculptures en bois et ses mosaïques rendent l'édifice particulièrement photogénique.

  • Monuments archéologiques de Volubilis, Fès-Meknès

Parmi les ruines de l'ancienne ville de Volubilis, dans la région de Fès-Meknès, on trouve un forum, un arc de triomphe, des maisons et un palais. Des fouilles archéologiques ont révélé qu'une agglomération à l'emplacement de la ville existait déjà à l'époque néolithique et qu'elle a été détruite plus tard par un tremblement de terre. On peut aujourd'hui voir clairement les plans de la ville romaine, les vestiges du mur de fortification, l'arc de Caracalla, mais aussi des socles et des portiques. Les montagnes et la vaste plaine verdoyante en arrière-plan offrent par ailleurs de parfaites conditions pour une randonnée épique, à mi-chemin entre antiquité et nature.
  • Erg-Shebbi, Sahara, près d'Erfoud

L'immense massif de sable de l'Erg Chebbi, situé en bordure du désert du Sahara marocain, à 40 kilomètres d'Erfoud, est l'un des sites les plus remarquables du Maroc. Les dunes, d'une superficie totale de plus de 100 kilomètres carrés, sont en perpétuel mouvement et créent un paysage unique et changeant. La manière la plus populaire et traditionnelle d'explorer l'Erg Shebbi est une traversée à dos de chameau. Vous aurez également l'occasion unique de passer quelques nuits sous de véritables tentes berbères, de goûter à leurs plats nationaux et d'assister à de spectaculaires levers et couchers de soleil.
  • Grottes d'Hercule, près de Tanger

Non loin de la ville de Tanger, la nature a sculpté d'intéressantes cavités dans la roche. Les grottes d'Hercule ont reçu leur nom grâce à une ancienne légende : on raconte qu'Hercule y passait la nuit avant d'entreprendre le prochain de ses 12 exploits que lui avait demandés le roi Eurysthée de Tirynthe – le vol des pommes d'or dans le jardin des Hespérides. Dans l'une des grottes, une ouverture sur la mer rappelle le contour du continent africain. Les grottes d'Hercule ne sont pas seulement d'une grande beauté, elles revêtent également une importance archéologique, historique et mythologique.
  • Gorges du Todra, Tinghir

Dans le massif oriental de l'Atlas, les eaux des fleuves Dadès et Todra ont creusé des gorges étroites. Les gorges du Todra s'étendent sur les 40 derniers kilomètres du lit du fleuve. En commençant par l'oasis de Tinghir, une petite ville berbère dont les jardins de palmiers constituent la porte d'entrée des gorges du Todra, le voyage passe par d'anciennes kasbahs et de petits villages en argile. Vous attendent ensuite des parois rocheuses dramatiques qui forment un canyon dont la fente entre les parois, qui s'élèvent à 160 mètres, se rétrécit jusqu'à 10 mètres à certains endroits.
  • Jardin Majorelle, Marrakech

Au cœur de Marrakech, royaume de la chaleur, du bruit et des couleurs vives, une oasis de fraîcheur et de calme se distingue : le jardin Majorelle. L'artiste français Jacques Majorelle, impressionné par la luminosité et l'originalité de Marrakech, a construit une villa de style mauresque et a conçu à côté un magnifique jardin avec des plantes d'Inde, de Mésopotamie, de Californie et du bassin méditerranéen. De nos jours, le Jardin Majorelle, avec ses presque 4 000 mètres carrés, est l'un des plus beaux jardins du monde. Outre les plantes luxuriantes provenant de différents continents, ce sont ses bassins qui font le plus sensation.
  • Vieille ville d'Essaouira, Essaouira


La station balnéaire d'Essaouira, située sur la côte atlantique, se caractérise par un climat doux et de légers vents chauds. Le port d'Essaouira était autrefois un centre de pêche et, encore aujourd'hui, on peut voir les bateaux de pêche sur les eaux côtières et déguster des sardines grillées dans la ville. Essaouira abrite une immense et magnifique plage de sable avec de nombreuses activités nautiques et de sports de plage. La vieille ville (médina), classée au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2001, est célèbre pour ses nombreux riads (sorte de maisons d'hôtes), son artisanat et sa forteresse ornée de canons en bronze et en fer.
  • Kasbah d'Agadir, Agadir

La kasbah d'Agadir fait partie des meilleures attractions touristiques du Maroc, même s'il ne reste que peu de choses de la structure d'origine. Cette kasbah (forteresse en arabe) a été construite en 1540 sur une colline pour se protéger des attaques ennemies, mais un grave tremblement de terre en 1960 a irrémédiablement endommagé l'édifice, ne laissant qu'un mur crénelé.
Les ruines de la forteresse, situées sur une montagne surplombant la ville d'Agadir, méritent une visite pour l'incroyable panorama qu'elles offrent. La vue sur tout Agadir, la plage et le port, est particulièrement envoûtante au coucher du soleil.
  • Palais de la Bahia, Marrakech

Véritable chef-d'œuvre de l'architecture marocaine, le palais de la Bahia, construit sur ordre du vizir Ahmed ben Moussa pour l'une de ses épouses, laisse transparaître des influences à la fois andalouses et mauresques. Le palais a été édifié à la fin du 19e siècle et, au cours du processus de construction, de nouveaux terrains ont été acquis, des pièces ont été ajoutées et le plan du palais a été constamment complété. Résultat : l'intérieur du bâtiment ressemble à un immense labyrinthe. Un jardin magnifiquement aménagé traverse le centre du complexe et mène à une cour intérieure colossale dont le sol est en marbre.

  • Parc national de Talassemtane, Chefchaouen


Le parc national de Thalassemtane, situé dans les montagnes du Rif, a à l'origine été créé pour préserver la forêt d'épicéas qui pousse dans la région. Aujourd'hui, c'est un endroit formidable pour pratiquer des activités telles que la randonnée et l'équitation. Les excursions pédestres les plus populaires sont le Pont de Dieu, une formation naturelle d'un pont en arc de pierre au-dessus de la rivière Farda, et la région d'Akchour. Une promenade dans le parc vous fera profiter de sa riche biodiversité et de ses paysages majestueux. Vous y trouverez notamment des falaises, des gorges, des cascades et des forêts denses.
  • Place Jemaa al-Fna, Marrakech

Jemaa al-Fna, la plus grande place de Marrakech, est l'un des lieux d'intérêt les plus importants du Maroc et on y respire comme nulle part ailleurs l'air mystique de l'Orient ancien. La place, qui a vraisemblablement servi de lieu d'exécution autrefois, est aujourd'hui un espace de rencontre pour les habitants comme pour les touristes. Elle représente la culture marocaine à travers la nourriture, les spectacles, l'art et d'autres formes de divertissement. Toute la journée, des artistes de rue se produisent ici et là, il y a des snacks ambulants, et les sons du bazar oriental et de la musique nationale se mélangent.
  • Vallée du fleuve Drâa, Sud

Située dans le sud du Maroc, la vallée du Drâa s'étend de la ville de Ouarzazate jusqu'au désert du Sahara. Cette terre fertile est une véritable oasis avec ses villages berbères, ses magnifiques kasbahs, ses dunes ondulantes, ses plaines verdoyantes, ses montagnes enneigées, et bien sûr le Drâa, le plus grand fleuve du Maroc. Autrefois, ce dernier traversait le désert jusqu'à se jeter dans l'océan Atlantique. Aujourd'hui, une grande partie est asséchée, mais son cours traverse toujours ce paysage des plus fascinants. Les Berbères de la vallée du Drâa que vous croiserez lors de votre visite vivent encore aujourd'hui comme leurs ancêtres.
  • Ksar d'Aït-Ben-Haddou, Ouarzazate

Les ksars sont un ensemble de constructions en terre entourées de hauts murs qui constituent un habitat traditionnel présaharien. Les maisons sont serrées les unes contre les autres à l'intérieur des murs de défense renforcés par des tours d'angle. Aït-Ben-Haddou, dans la province de Ouarzazate, est l'exemple le plus connu de cette forme d'architecture dans le sud du Maroc. Tous les bâtiments de la ville sont construits en terre brune, ont un toit droit et les rues en pente sont horizontales, c'est-à-dire parallèles au pied de la colline. La ville, récemment restaurée, a servi plusieurs fois de lieu de tournage pour des films orientaux.
  • Bab Mansour à Meknès, Meknès

La « ville aux cent minarets » est l'une des villes-palais royales du Maroc, et elle abrite un nombre inégalé de monuments historiques. Le Bab Mansour vous coupera le souffle – sa gigantesque porte d'entrée est décorée selon l'art islamique le plus raffiné et constitue la plus grande porte d'Afrique du Nord. Vous devriez également visiter les écuries royales et le grenier à blé, le musée Dar Jamaï, ainsi que le mausolée du sultan Moulay Ismail et la prison des chrétiens. À Meknès, il règne une atmosphère de sérénité qui invite à la flânerie, au milieu des saltimbanques, des fakirs et des charmeurs de serpents.
  • Cascade d'Ouzoud, Tanaghmeilt, Azilal

Beaucoup de gens s'imaginent le Maroc comme un immense désert aride et pensent qu'il est impossible de trouver des forêts luxuriantes et des cascades dans ce pays. Pourtant, les cascades d'Ouzoud, dans le Haut Atlas, sont les deuxièmes plus hautes d'Afrique et leurs eaux tombent d'une hauteur de 110 mètres. Elles sont constituées d'une série de cascades entourées de rochers aux couleurs rougeâtres et de vallées vertes. Le nom de la cascade signifie « olive », ce qui n'est pas surprenant puisque les visiteurs peuvent marcher jusqu'au pied des chutes sur des sentiers bordés d'oliviers.

  • Plage de Legzira, Sidi Ifni


Le Maroc est un pays qui regorge de joyaux cachés, et la plage de Legzira fait sans aucun doute partie de l'un d'entre eux. Située sur la côte atlantique sud, cette magnifique plage de 8 km de long, rocheuse et très étendue, se distingue par ses falaises rouges et ses magnifiques arches naturelles en pierre. Bien que deux arches se soient malheureusement effondrées, il en reste une à admirer. Le meilleur moment pour contempler la splendeur de la plage Legzira est au coucher du soleil, lorsque les falaises se teintent d'un rouge intense. Les conditions venteuses attirent également les surfeurs et les parapentistes enthousiastes.
  • Médina de Chefchaouen, Chefchaouen

Au pied des montagnes du Rif se trouve une ville qui semble se noyer dans le bleu du ciel. Chefchaouen est connue pour ses bâtiments peints dans des tons azur et bleu profond dans l'ancienne médina. Certains locaux pensent que les tons bleus font référence à la cascade Ras el-Maa, d'où les habitants de la ville tirent leur eau potable, mais tous ne sont pas du même avis. À Chefchaouen, allez jusqu'à la rivière et observez les gens battre et laver les tapis, pénétrez dans l'enceinte de l'ancienne kasbah, et allez voir la Grande Mosquée et son minaret octogonal.
  • Mosquée de la Koutoubia, Marrakech

À quelques minutes à pied de la très animée place Jemaa al-Fna se trouve la célèbre mosquée Koutoubia, un monument impressionnant datant du 12ᵉ siècle. Cette mosquée mauresque, avec ses carreaux ouvragés, ses murs couleur saumon, ses vastes arches et son impressionnant minaret, a servi de modèle à d'autres sites religieux, dont la tour Hassan à Rabat et La Giralda à Séville, en Espagne. C'est un lieu formidable pour échapper à l'agitation de la ville et, bien que les non-musulmans ne soient pas autorisés à entrer dans le bâtiment, il est possible d'admirer ses détails sculptés de l'extérieur et vous promener dans les jardins verdoyants adjacents.
  • Kasbah des Oudaias, Rabat

Passez derrière les hauts murs couleur sable de la kasbah des Oudaias. Cette ancienne forteresse urbaine des débuts de l'ère chrétienne a été construite au 12e siècle pour protéger la capitale marocaine Rabat des attaques des nomades. Promenez-vous dans les rues autour de l'ancienne citadelle : de nombreuses maisons sont peintes en blanc et en bleu et l'on retrouve partout des influences espagnoles. À l'intérieur du complexe de la forteresse, vous pourrez admirer de jolis jardins andalous, ainsi que l'imposante porte décorative Bab Oudaia. La kasbah abrite également la plus ancienne mosquée du pays et une plateforme d'observation avec vue sur la mer.
  • Lagune de Oualidia, Oualidia

Entre Casablanca et El Jadida, sur la côte atlantique, se trouve Oualidia – un petit village de pêcheurs réputé pour ses fruits de mer frais. En raison de son isolement, ce village n'a pas été représenté sur les cartes pendant des années. Aujourd'hui, les visiteurs s'y rendent pour profiter du magnifique bord de mer et de la plage de Oualidia, une lagune tranquille où l'on peut s'adonner à la plongée avec tuba, s'essayer à la pêche, et faire du pédalo ou du kayak. Au printemps et en automne, la lagune est un spot idéal pour observer des oiseaux migrateurs comme les flamants roses et les hérons.

L’Islande, paradis géothermique


Au niveau international, l'Islande se distingue comme le pays qui exploite le plus largement ses ressources géothermiques. En effet, la géothermie représente plus de 90% de la fourniture de chauffage et 27% de la production électrique de l'île de glace. Cette situation découle de la localisation géologique exceptionnelle de l'Islande sur la dorsale médio-atlantique, une région caractérisée par une activité tectonique intense où les plaques terrestres se séparent. Cette configuration crée un environnement idéal pour l'ascension de la chaleur géothermique depuis le manteau terrestre jusqu'à la surface.



De ce fait, l'Islande dispose d'un accès privilégié à une grande variété de sources géothermiques, comprenant les geysers, les volcans, les sources chaudes et les réservoirs souterrains d'eau chaude. Le pays a su exploiter cette abondance de chaleur géothermique de manière diversifiée, en l'utilisant pour le chauffage domestique, le chauffage urbain, les serres agricoles, les piscines publiques et, bien entendu, la production d'électricité. En conséquence, l'Islande se classe parmi les pays les moins émetteurs de CO2 pour sa production électrique.


Prouesse technique : Bientôt des forages ultra-profonds ?
Selon les travaux de l'ingénieur Paul Woskov, il suffirait d'exploiter 0,1% de la chaleur interne de la Terre pour combler les besoins énergétiques de la planète entière pendant plus de 20 millions d'années. Si cette ambition paraît séduisante, la démocratisation de l’accès à l’énergie géothermique se heurte à des limites techniques. En effet, les outils de forage actuels deviennent inutilisables en raison des conditions extrêmes de chaleur et de pression au-delà d'un certain cap.
Pour dépasser cette limite, des start-ups explorent de nouvelles techniques de forage. La start-up américaine Petra veut ainsi s’appuyer sur des faisceaux d'énergie dirigée, capables de fracturer la roche sans la toucher. Pour l’instant, cette méthode est considérée trop coûteuse et pas assez puissante dans un contexte de géothermie profonde.
Une autre start-up américaine préconise une autre approche plus prometteuse. Il s’agit de Quaise Energy, qui veut utiliser le gyrotron, un tube électronique générant des ondes millimétriques à haute fréquence. Développé en URSS au milieu des années 1960, ce dispositif servait à chauffer considérablement le plasma, mais parviendrait également à faire fondre la roche de manière optimale.
Avec un gyrotron d'une puissance d'un mégawatt purgé à l'aide de gaz argon, la start-up envisage d'atteindre les 20 kilomètres de profondeur en seulement 100 jours. Quaise Energy prévoit de mettre au point un démonstrateur en 2024 et de capter de l'énergie géothermique via un premier puits pilote dès 2026.


La plus vieille université de médecine du monde est à Montpellier

La faculté de médecine de Montpellier (Hérault), la plus vieille du monde encore en activité, fête aujourd'hui ses huit siècles d'existence.

Instaurée le 17 août 1220 par le Cardinal Conrad d'Urach, l'université de médecine agrège alors les savoirs du monde entier. Cette effervescence intellectuelle place la ville au premier plan de la recherche et de l'enseignement. « La médecine montpelliéraine est constante depuis le Moyen Âge, atteste Thierry Lavabre-Bertrand, vice-président de l'Université. Avec un multiculturalisme et une attention importante apportée à la globalité de l'être vivant, c'est-à-dire l'homme dans son milieu naturel. » Une approche humaniste déjà résumée en son temps par l'ancien élève Rabelais : « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ».


Parmi ses illustres médecins, l'école conserve aussi la trace (et les portraits affichés) de Rondelet, Chaptal, Nostradamus… Ou encore Barthez et Lapeyronie, dont les statues surveillent l'entrée du prestigieux bâtiment. Adossé à la cathédrale Saint-Pierre du centre-ville, l'ancien monastère s'étend à différentes parties : le conservatoire d'anatomie doté de 13 000 pièces (parfois stupéfiantes), le musée Atger et sa vaste collection de dessins artistiques, la bibliothèque aux milliers d'ouvrages rares et anciens, le jardin des plantes, premier du genre bâti par Henri IV en 1593 avec l'essor de la botanique. L'institution offre ainsi, depuis toujours, une médecine pluridisciplinaire et ouverte sur les arts.


Aujourd'hui associée à la fois aux CHU de Nîmes et Montpellier (cas unique en France), l'établissement fournit des avancées dans de nombreux domaines. L'institution bénéficie également d'une forte attractivité auprès des étudiants, en se situant à la 3e place des internats français les plus demandés (après Nantes et Lyon). Et se retrouve en haut de nombreux palmarès : 5e CHU de France (classement « Le Point »), université française la plus innovante (Reuters)…