Les sculptures les plus célèbres de l'histoire

• La Vénus de Willendorf, 28,000–25,000 av. J.C

Découverte en Autriche en 1908, cette minuscule figurine représentant une femme a été taillée dans un calcaire oolithique et teintée d'ocre rouge. Elle est aujourd'hui exposée au Musée d'histoire naturelle de Vienne, en Autriche.

• Le buste de Néfertiti, 1345 av. J.C

Découverte en 1912 dans les ruines d'Amarna, cette sculpture est depuis lors un symbole de la beauté féminine. Cette sculpture représente la reine Néfertiti, dont on pense qu'elle a régné en tant que pharaon pendant un certain temps après la mort d'Akhenaton, ou en tant que corégente de Toutânkhamon. Certains égyptologues pensent qu'elle était en réalité la mère du roi Toutankhamon !

• Le Discobole de Myron, 460-450 av. J.C

Le Discobole de Myron est une sculpture grecque ancienne qui est devenue l'une des œuvres d'art les plus emblématiques de l'Antiquité classique. La statue de bronze originale a malheureusement été perdue, mais nous savons à quoi elle ressemble grâce à de nombreuses copies romaines.

• L'armée de terre cuite, 210–209 av. J.C

L'armée de terre cuite est une collection de sculptures en terre cuite représentant les troupes de Qin Shi Huang, le premier empereur de Chine. Découverte en 1974, elle représente une forme d'art funéraire, puisqu'elle a été enterrée avec l'empereur. Cette armée compte plus de 8 000 soldats, 670 chevaux et 130 chars.

• Le groupe du Laocoon, 2ᵉ siècle av. J.C

Le groupe du Laocoon est l'une des sculptures les plus célèbres de l'Antiquité romaine. Découverte à Rome en 1506, elle a été déplacée au Vatican, où elle se trouve encore aujourd'hui. La sculpture représente le prêtre troyen Laocoon et ses fils Antiphantes et Thymbraeus attaqués par des serpents.

• La Vénus de Milo, 2ᵉ siècle av. J.C

La Vénus de Milo, qui serait l'œuvre d'Alexandros d'Antioche, représenterait Aphrodite, la déesse de l'amour et de la beauté. La sculpture a été découverte en morceaux sur l'île égéenne de Mélos en 1820 et offerte au roi Louis XVIII. Elle est aujourd'hui exposée au musée du Louvre à Paris.

• La Victoire de Samothrace, 2ᵉ siècle av. J.C

Déterré sur l'île grecque de Samothrace par Charles Champoiseau en 1863, ce chef-d'œuvre est conservé au musée du Louvre. La Grèce demande d'ailleurs la restitution de la sculpture.

• La statue équestre de Marc Aurèle, an 175

La statue équestre de Marc Aurèle est une impressionnante statue de bronze de l'Antiquité romaine qui mesure 4,24 mètres (13.9 pi) de haut. Il s'agit de la seule statue équestre qui nous reste de l'Empire romain. Elle est exposée dans les musées du Capitole, à Rome.

• La Pietà de Michel-Ange, 1498–1499

Cette impressionnante statue de marbre, conservée au Vatican, représente Marie tenant le corps sans vie de Jésus après sa crucifixion. Cette statue est considérée comme une œuvre clé de la sculpture italienne de la Renaissance.

• David de Michel-Ange, 1501-1504

Ce chef-d'œuvre de la Renaissance italienne mesure 5,17 mètres (17 pi) de haut. Cette statue de marbre est une représentation du héros biblique, sous la forme d'un homme nu debout. Commandé par l'Opera del Duomo pour la cathédrale de Florence, cette statue dépeint la victoire de David sur Goliath en utilisant une fronde et en le décapitant avec sa propre épée. En 1873, cette œuvre a été déplacée à la galerie de l'Accademia et une réplique a été installée à son emplacement d'origine.

• Moïse de Michel-Ange, 1513-1515

Commandée à l'origine en 1505 par le pape Jules II pour son tombeau, cette sculpture en marbre représente le personnage biblique Moïse avec des cornes sur la tête. Elle est conservée dans l'église San Pietro in Vincoli, à Rome.

• Manneken-Pis de Jerôme Duquesnoy, 1619

Cette petite statue de bronze, qui ne mesure que 55,5 cm (21 po), est l'un des symboles les plus connus de Bruxelles et de la Belgique. La statue a été volée ou endommagée à plusieurs reprises au cours de son histoire. C'est pourquoi depuis 1965, c'est une réplique qui est exposée dans la ville. La statuette originale est quant à elle conservée au musée de la ville de Bruxelles.

• Apollon et Daphné de Gian Lorenzo Bernini, 1622-1625

Considérée comme un chef-d'œuvre baroque, cette statue de marbre a été commandée par le cardinal italien Scipione Borghese, en 1622. Elle représente une scène des "Métamorphoses" d'Ovide, dans laquelle la nymphe Daphné échappe aux avances d'Apollon en se transformant en arbre.

• L'Extase de sainte Thérèse de Gian Lorenzo Bernini, 1647–1652

Gian Lorenzo Bernini a créé ce chef-d'œuvre pour une chapelle de l'église Santa Maria della Vittoria à Rome. Cette statue est considérée comme l'un des chefs-d'œuvre sculpturaux du baroque romain.

• Persée tenant la tête de Méduse d'Antonio Canova, 1804–1806

Canova est considéré comme l'un des plus grands sculpteurs de la fin du 18ᵉ siècle. Sa sculpture néoclassique en marbre du héros de la mythologie grecque Persée, est en fait l'une des deux versions de l'œuvre. La première est conservée au Vatican à Rome, tandis que l'autre se trouve dans la cour des sculptures européennes du Metropolitan Museum of Art de New York.

• La Petite Danseuse de quatorze ans d'Edgar Degas, 1880

Edgar Degas est surtout connu pour ses peintures, mais il s'est également adonné à la sculpture. Cette œuvre, qu'il a commencée en 1880, représente une jeune élève de l'école de danse du Ballet de l'Opéra de Paris, une Belge nommée Marie van Goethem.

• Le Baiser d'Auguste Rodin, 1882

Cette sculpture en marbre est sans doute l'une des plus importantes de Rodin. Elle représente Francesca da Rimini et Paolo Malatesta dans la "Divine Comédie" de Dante.

• Les Bourgeois de Calais d'Auguste Rodin, 1884–1889

Cette sculpture évoque un événement de la guerre de Cent Ans : Calais, un port français de la Manche, s'est rendu aux Anglais après un siège de 11 mois. La ville a commandé la sculpture à Rodin en 1884. Il en a réalisé 12 moulages originaux.

• La Statue de la Liberté de Frédéric Auguste Bartholdi, 1886

Cette statue néoclassique gigantesque a été offerte aux États-Unis par le peuple français en 1876 pour commémorer le centenaire de l'indépendance américaine et l'abolition de l'esclavage. La statue a été conçue par Frédéric Auguste Bartholdi et la structure interne a été construite par Gustave Eiffel, l'architecte de la Tour Eiffel.

• Le Penseur d'Auguste Rodin, 1904

La célèbre sculpture en bronze de Rodin est une représentation imposante d'un homme musclé assis sur un rocher. Aujourd'hui exposée au musée Rodin à Paris, elle compte 27 autres moulages grandeur nature.

• L'Homme en mouvement d'Umberto Boccioni, 1913

Cette sculpture futuriste en bronze d'Umberto Boccioni est considérée comme un symbole de mouvement et de fluidité. Cette sculpture est illustrée sur l'avers de la pièce italienne de 20 centimes d'euro.

• Roue de bicyclette de Marcel Duchamp, 1913

En 1913, dans son atelier parisien, Marcel Duchamp a monté une roue de bicyclette à l'envers sur un tabouret et l'a fait tourner pour l'observer. La version originale de cette statue datant de 1913 et la seconde version de 1916-1917 ont toutes deux été perdues. L'artiste a cependant recréé une autre version de la sculpture en 1951.

• La Petite Sirène d'Edvard Eriksen, 1913

Inspirée du conte de fées du même nom écrit en 1837 par l'auteur danois Hans Christian Andersen, cette statue de bronze est une icône de Copenhague. Ces dernières années, elle est malheureusement devenue la cible de dégradations de la part de vandales et d'activistes politiques.

• Le Christ Rédempteur, 1922-1931

Icône culturelle de Rio de Janeiro et du Brésil, cette statue de Jésus-Christ est la plus grande au monde réalisée dans le style Art déco. C'est Paul Landowski, un éminent sculpteur français, qui a créé la statue, et ce sont les ingénieurs Heitor da Silva Costa et Albert Caquot qui ont supervisé sa construction. Par ailleurs, c'est le sculpteur roumain Gheorghe Leonida qui s'est chargé de la réalisation du visage de la statue.

• L’Air d'Aristide Maillol, 1938

Cette sculpture en bronze d'Aristide Maillol, installée dans le Jardin des Tuileries à Paris, est l'un des six exemplaires de cette œuvre dans le monde. Elle a été inspirée de sa muse, Dina Vierny.

• Les boîtes Brillo d'Andy Warhol, 1964

Les boîtes Brillo est une série d'œuvres sculpturales créées par Andy Warhol au milieu des années 60. Réalisées en plusieurs exemplaires, les boîtes étaient souvent exposées en grandes piles, ce qui transformait la galerie dans laquelle elles se trouvaient en un véritable entrepôt de la culture pop.

• Maman de Louise Bourgeois, 1996

Cette œuvre emblématique de Louise Bourgeois existe en plusieurs versions de tailles différentes. Elle est un hommage à la mère de l'artiste, restauratrice de tapisseries.

• L'Ange du Nord d'Antony Gormley, 1998

Cette sculpture contemporaine est installée près de la ville de Gateshead, dans le nord-est de l'Angleterre. Elle mesure 20 mètres (66 pi) de haut et a une envergure de 54 mètres (177 pi). Selon l'artiste, elle symbolise le lien entre le passé industriel de la Grande-Bretagne et son avenir post-industriel.

• Cloud Gate d'Anish Kapoor, 2006

Appelé "The Bean" par les habitants de Chicago, Cloud Gate est une pièce maîtresse de l'art public située dans le Millennium Park de la ville. Fabriquée en acier miroir, elle mesure 10 x 20 x 13 mètres (33 x 66 x 42 pieds).

Les plus beaux sites mégalithiques à admirer en Europe

voici une sélection des plus beaux sites mégalithiques à découvrir sur le Vieux Continent !

• Stonehenge.

Situé dans le sud-ouest de l’Angleterre, Stonehenge est probablement le site mégalithique le plus célèbre au monde. Composé d'immenses pierres dressées en cercle vers le ciel, cet ensemble s’élève sur près de sept mètres de haut, au cœur de la plaine de Salisbury. Érigé entre 3000 et 2000 avant J.-C., le site reste une énigme : son alignement avec les solstices d'été et d'hiver laisse supposer une fonction astronomique, tandis que sa structure pourrait avoir servi à des rituels religieux. Son prestige, lui, est bien connu !

• Carnac.

Les alignements de Carnac, en Bretagne, sont parmi les plus vastes au monde : sur près de 4 kilomètres, quelque 3 000 menhirs se dressent dans un paysage champêtre, dans le sud du Morbihan, entre terre et océan ! Leur disposition interroge encore les archéologues, certains y voyant un observatoire astronomique, d'autres un gigantesque lieu de culte. Datant d'environ 4 500 avant J.-C., ces pierres témoignent de la richesse des civilisations néolithiques en Europe de l’Ouest. À proximité, plusieurs dolmens et tumulus complètent ce fascinant ensemble.

• Le site de Hagar Qim

Sur l’île de Malte, le site de Hagar Qim est l'un des plus anciens complexes religieux au monde. Classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, ces temples mégalithiques, construits vers 3 600 avant J.-C., sont composés d'énormes blocs de calcaire, dont certains pèsent plus de 20 tonnes. Hagar Qim est particulièrement remarquable pour ses gravures complexes, ses alignements qui semblent être liés aux solstices, et son emplacement : le site surplombe la mer Méditerranée et offre une vue spectaculaire sur l’îlot rocheux de Filfla.

• Newgrange

À 50 kilomètres de Dublin, Newgrange est l’un des plus anciens sites mégalithiques d’Europe, datant de 3 200 avant J.-C. Ce qui fait la particularité de ce gigantesque tumulus, c’est son incroyable alignement avec le solstice d’hiver : chaque 21 décembre, à l’aube, les rayons du soleil pénètrent à l’intérieur du tombeau par un couloir étroit, illuminant la chambre pendant quelques minutes. Cette prouesse architecturale, liée à une connaissance astronomique avancée, témoigne de l’importance du culte solaire chez les anciens habitants d’Irlande.

• Les dolmens d’Antequera

Dans le sud de l’Espagne, à Antequera en Andalousie, les dolmens de Menga et Viera sont d’impressionnants vestiges du néolithique ibérique. Ces tombes collectives, érigées il y a 5 000 ans, comptent parmi les mieux préservées du pays. Le dolmen de Menga, avec sa voûte soutenue par d’immenses pierres verticales, impressionne par ses dimensions : la dalle principale pèse près de 180 tonnes. Par ailleurs, les dolmens sont situés dans un cadre naturel grandiose, entourés de collines calcaires et du célèbre massif rocheux de La Peña de los Enamorados.

• Callanish

Sur l’île de Lewis, dans les Hébrides extérieures d’Écosse, le cercle de pierres de Callanish I, le principal monument ancestral de l’île, est sans conteste l’un des plus beaux de Grande-Bretagne. Ce site néolithique, érigé vers 3 000 avant J.-C., se compose de 13 grandes pierres dressées formant un cercle, prolongées par d’autres alignements qui s’étirent en croix. Les légendes locales racontent que les pierres sont des géants, pétrifiés pour avoir refusé de se convertir au christianisme. Le paysage sauvage et isolé des Hébrides ajoute une dimension grandiose à ce site incontournable.

• Le cromlech de Almendres

À quelques kilomètres d’Évora, dans la région de l’Alentejo au Portugal, le cromlech de Almendres se compose d’une centaine de menhirs, disposés en deux cercles depuis environ 6 000 ans. Certains des menhirs sont gravés de symboles énigmatiques, évoquant des pratiques rituelles ou astronomiques. Outre sa taille, le site est réputé pour l’excellente préservation de ses pierres, aux formes ovoïdes très différentes de celles que l’on retrouve dans le nord de l'Europe.

La mule maudite des cimetières qui hante l’Atlas

Dans les villages reculés de l’Atlas, les habitants craignent un djinn maudit, mi-femme, mi-mulet, qui hante les cimetières et s’attaque à ceux qui errent après la tombée de la nuit. Dans le mythe populaire, ce personnage connu sous le nom de «Tagmart n Ismdal» ou «Taserdunt n Ismdal» est craint. Ceux qui le rencontrent peuvent tomber dans la folie, souffrir de maladies ou mourrir.
Au cœur des villages nichés dans les montagnes de l’Atlas, les habitants se sont longtemps gardés de traîner dans les rues, à la tombée de la nuit. Après de longues journées passées à garder les troupeaux, à cultiver la terre ou à s’occuper du bétail, les villageois regagnent leurs maisons, épuisés. Au coucher du soleil, ils vident les espaces pour une autre raisons également : la présence d’une femme, mi-humaine, mi-djinn, ou peut-être plus : un monstre.
Selon la légende, elle était autrefois une épouse dévouée, vivant heureuse avec son mari. Mais comme dans de nombreuses histoires d’horreur locales, la fin heureuse n’a pas duré. Plutôt que de s’apitoyer sur son sort comme beaucoup de veuves, après avoir perdu son mari, elle s’était trouvée un amant.
Devenue maudite, elle aurait été transformée en bête. Certaines tribus amazighes racontent qu’elle serait devenue une mule géante, errante dans les cimetières en terrifiant les villages, la nuit. D’autres soutiennent qu’elle serait devenue moitié femme, moitié mule ou jument, d’où l’appellation «Tagmart n Ismdal», ou encore «Taserdunt n Ismdal». Le premier terme signifie «le mal du cimetière» dans la région du Souss, tandis que le second signifie le mulet du cimetière.
Cette créature hantait donc les cimetières en surgissant la nuit, pour s’en prendre aux solitaires, à ceux qui osaient s’aventurer dans les rues après la tombée de la nuit, ou à ceux qui défiaient les normes sociales. La plupart des victimes seraient des hommes, selon les ethnographes s’étant basés sur diverses versions de cette histoire qui relève du mythe populaire.
«Chaque cimetière avait une jenniya qui apparaissait le soir, incarnée en mulet», écrit le sociologue finlandais Edward Westermarck dans son livre «Ritual and Belief in Morocco». Westermarck, qui a passé sept ans au Maroc de 1898 à 1926, s’est renseigné sur les coutumes et superstitions locales, notamment sur cette légende.

Des cimetières hantés dans les villages
Cette créature est «très rarement vue», mais beaucoup auraient entendu son murmure, qui ressemble au cri d’une mule ordinaire. Elle porterait également un objet autour du cou, produisant un bruit de cliquetis d’argent ou de fer, rapporte Westermarck.
Souvent, ceux ayant le malheur de l’avoir vue ou entendue seraient tombés malades, devenus fous ou seraient morts. Entre Al Hoceïma et Nador, la tribu rifaine des Aït Temsaman l’appelle «tasadunt imdran», littéralement «la mule du cimetière». A Iglwa ou Glaoua, dans le Haut Atlas, on dit que si quelqu’un la voit et essaie de la monter, elle l’emmène au cimetière et creuse sa tombe avec ses pieds.
Selon la légende également, un propriétaire de pâturage près d’un cimetière aurait chaque jour qu’un animal broutait de l’herbe. Déterminé à percer le mystère, il y aurait passé la nuit, apercevant ainsi une mule très grasse s’approcher. La tentative de l’homme à apprivoiser la bête aurait été vaine et celle-ci aurait couru vers le cimetière, commençant à creuser le sol. Après avoir réussi à s’échapper, le propriétaire aurait grimpé à un arbre et resté là-bas jusqu’aux prières du matin, heure à laquelle les mauvais esprits disparaissent.
Westermarck a également entendu parler de personnes emmenées au cimetière par la mule, mais qui ont survécu à ses tentatives malveillantes. A Aglou, une petite ville de la région du Souss, les habitants évoquent plutôt une jument. La nuit, on l’entendrait faire du bruit avec une chaîne en fer dans le cimetière. Mais ce ne sont que les «mauvaises personnes» qui entendraient ces mouvements, qui tueraient certaines de peur, note-t-il.

On raconte que ce djinn-mulet est familier même aux villes. A Fès, la jenniya est connue sous le nom de «Bghilt Lil», ou «la petite mule de la nuit». Elle apparaît le soir, le corps couvert d’or. Si quelqu’un tente de s’en prendre à elle pour lui voler ses objets de valeur, elle le renverse, à moins qu’il ne porte un livre avec des versets coraniques ou un poignard, ce qui l’effraie.

Dans d’autres régions du pays, on dit que «Baghlat Laqbur» (le djinn-mulet des tombeaux) dévore les gens et disparaît à l’aube, pour revenir à la tombée de la nuit.

Epine de Lenoir ou épine calcanéenne

C'est une excroissance qui se forme au niveau du calcanéum, l’os du talon. Cette affection, qui touche de nombreuses personnes, est la conséquence de l’inflammation de l’aponévrose plantaire, une épaisse bande de tissu fibreux qui s’étend du talon à la base des orteils, et qui soutient la voûte plantaire.

Aussi nommée épine de Lenoir, elle provoque une douleur vive et soudaine au talon, qui peut parfois s’étendre sur tout le pied. La douleur est telle que le patient peut avoir des difficultés à marcher normalement, ou à rester debout, particulièrement le matin, juste après le lever.
Si vous présentez ce symptôme, sachez que cette excroissance est détectable via des examens d’imagerie (radiographie). Concernant le traitement, il repose sur l’administration de médicaments antalgiques et anti-inflammatoires. Des séances de kinésithérapie et le port de semelles orthopédiques sur mesure sont généralement nécessaires.

La formation de cette excroissance osseuse, semblable à une épine, comme son nom l’indique, est due à une sollicitation excessive du talon et des tendons. Les personnes qui pratiquent un sport intensif (course à pied, danse, randonnée…) et qui travaillent en position debout de manière prolongée sont souvent concernées.
Celles qui portent des chaussures inadaptées, des talons hauts, ou des semelles trop fines le sont également. La formation d’une épine calcanéenne peut d’autre part être liée à la morphologie du pied (pied plat, pied creux, hallux valgus…), mais aussi au surpoids et à l’obésité.

Les marcheurs sur glace : survivre sur la rivière gelée du Zanskar

Le Zanskar ou Zangskar est un tehsil, du district de Kargil, dans le territoire indien du Ladakh. Son centre administratif est Padum, capitale de l'ancien royaume. On y parle le Kenhat, des dialectes du haut-Ladakh et du Zanskar.

Le Zanskar est une petite vallée oubliée entourée des hauts sommets de l'Himalaya. Lorsque les cols enneigés sont inaccessibles, les habitants sont coupés du monde extérieur. A l'exception d'un ruisseau partiellement gelé : un sentier de 120 km à travers une chaîne de montagnes escarpée.
La traversée des gorges du Chadar est une épreuve périlleuse pour les enfants et les adultes, qui doivent endurer le froid, la fatigue, la soif, la peur et les hauteurs vertigineuses. Lorsque les Zanskariens foulent ce fleuve mouvant, ils le font avec une extrême prudence et en priant, car la glace peut facilement être fine un jour et mortelle le lendemain. Cette fois, 150 hommes transportent du bois vers le Zanskar. Ils raccompagnent également certains élèves à leur école de Leh, au Ladakh, après les vacances d'hiver. Rencontre avec ces hommes, femmes et enfants qui risquent leur vie chaque hiver sur la piste de glace du Zanskar.

Les 10 phobies les plus courantes et les 10 plus étranges

•  Acrophobie - Peur des hauteurs

Ce sentiment que vous éprouvez lorsque vous vous tenez sur le balcon d'un immeuble de 20 étages ? Ce sentiment de tremblement qui vous fait craindre de tomber ? Oui, c'est quelque chose que beaucoup de gens ressentent aussi, alors ne vous inquiétez pas de vous sentir seul. La peur des hauteurs est très répandue et varie d'une personne à l'autre.

•  Arachnophobie - Peur des araignées

Ces bestioles effrayantes tapent sur les nerfs de tout le monde ! La peur qui s'installe dès que l'on aperçoit l'une de ces petites créatures à huit pattes au coin d'un mur est incroyablement intense. Qui voudrait s'approcher de l'une d'entre elles ?

• Aérophobie - Peur de l'avion

Bien qu'il s'agisse d'un moyen de voyager et de voir le monde, la peur de l'avion est trop forte pour certaines personnes. C'est le fait de penser que vous voyagez à des kilomètres d'altitude dans une boîte de conserve ! Enfin, pas vraiment, mais vous voyez ce que nous voulons dire. Et avec la peur des turbulences toujours possible, prendre l'avion est tout simplement trop difficile pour certaines personnes.

• Ophidiophobie - Peur des serpents

Les serpents ont quelque chose de troublant ! Qu'il s'agisse de la façon bizarre dont ils se déplacent sans jambes ou de la dangerosité de ces reptiles, il est logique que nous ayons peur des serpents ! Ils peuvent être carrément terrifiants.

• Trypanophobie - Peur des aiguilles

Si l'on considère que cette chose longue et pointue est destinée à injecter quelque chose dans votre corps, il est logique que certaines personnes aient peur des aiguilles ! Il y a quelque chose de troublant et de désagréable dans le fait d'avoir une telle piqûre sur la peau.

• Claustrophobie - Peur des espaces clos

Pour les personnes souffrant de claustrophobie, les espaces étroits peuvent sembler incroyablement restrictifs et confinés, ce qui les conduit à un état de panique. L'intensité de cette peur peut varier d'une personne à l'autre.

• Astraphobie - Peur du tonnerre et des éclairs

• Glossophobie - Peur de parler en public

Vous souvenez-vous de l'époque où vous deviez faire un discours devant la classe au lycée, ou de l'époque où vous deviez faire une présentation à votre patron au travail ? Le fait de devoir se tenir devant des gens et de parler peut être incroyablement anxiogène pour beaucoup de gens, à tel point que c'est devenu une peur.

• Arachibutyrophobie - Peur du beurre de cacahuète qui colle au palais

Lorsque nous parlons des 10 phobies les plus étranges, nous parlons vraiment d'étrangeté. Cette phobie unique est davantage liée à la sensation d'étouffement ou à la présence de textures collantes et inconfortables dans la bouche. En réalité, elle n'a pas grand-chose à voir avec le beurre de cacahuètes.

• Arithmophobie - Peur des chiffres

Pour certaines personnes, cette phobie des chiffres peut être liée à certains d'entre eux (comme le 13, qui porte malheur, par exemple), ou à tous les chiffres parce qu'ils sont associés à des événements stressants ou à de mauvais souvenirs. Nous sommes certains que cette phobie peut devenir très problématique, car les nombres sont impliqués dans de nombreux aspects de la vie.

• Optophobie - Peur d'ouvrir les yeux

Vous pouvez probablement comprendre comment cette phobie peut être incroyablement débilitante pour les personnes qui en sont atteintes. Si leur peur est liée au fait d'ouvrir les yeux et d'être essentiellement capable de voir, comment peuvent-ils faire leur journée ? Cette phobie est tout à fait unique et peut découler du fait que ces personnes ont vu de leurs propres yeux des situations terribles ou traumatisantes.

• Pogonophobie - Peur de la barbe

Malheureusement, pour les personnes souffrant de cette phobie, il sera difficile de côtoyer des gens, car les barbes sont partout ! Dans les cas les plus extrêmes, des crises d'angoisse, voire de panique, peuvent survenir à la simple vue d'une photo ou d'une vidéo d'une personne portant la barbe.

• Vestiphobie - Peur des vêtements

Étant donné que les vêtements sont indispensables à toute personne qui veut sortir en société, on peut certainement voir comment cette peur peut empêcher les gens de vivre une vie normale. Pour certains, cela peut être lié au fait qu'ils se sentent limités par ce qu'ils portent, mais pour d'autres, il peut s'agir simplement d'une peur des vêtements.

• Ergophobie - Peur du travail

Résultant peut-être d'un épuisement professionnel ou d'un stress important dans un environnement professionnel, l'ergophobie est une peur étrange que les gens éprouvent à l'égard du travail. Étant donné que tout le monde a besoin de travailler pour survivre et subvenir à ses besoins, cette peur peut être très handicapante.

• Décidophobie - Peur de prendre des décisions

Vous connaissez votre petite amie ou votre petit ami qui ne semble jamais savoir ce qu'il veut ? Ces moments où ils ne veulent pas de nourriture chinoise, mexicaine, vietnamienne, ou n'importe quelle cuisine de la planète, semble-t-il ? Eh bien, imaginez cela, mais multiplié par 10. Les personnes atteintes de cette phobie ne sont pas seulement incapables de faire un choix, elles en ont peur ! Elles peuvent même être prises de crises de panique rien qu'à l'idée de devoir prendre une décision importante.

• Lachanophobie - Peur des légumes

C'est assez gênant, car nous avons tous besoin de légumes pour avoir une alimentation saine et garder notre corps en pleine forme. L'intensité de la peur des légumes varie d'une personne à l'autre. Cela peut être lié au fait de les manger, mais pour certains, le simple fait de voir des légumes peut suffire à les effrayer !

•  Nomophobie - Peur de ne pas avoir son téléphone

Cela semble assez typique de notre époque, n'est-ce pas ? Également connue sous le nom de phobie de l'absence de téléphone portable, cette peur irrationnelle est liée à l'anxiété d'une personne qui ne dispose pas d'un téléphone en état de marche connecté à l'internet, ou qui en est simplement séparée. Il s'agit certainement d'une peur qui s'est développée ces dernières années, compte tenu de notre dépendance à l'égard de l'internet et de nos smartphones.

• Hippoptomonstrosesquipedaliophobie - Peur des mots longs

Il semble assez ironique que la peur des mots longs soit un mot très long. Cette phobie étrange et irrationnelle est liée aux personnes qui éprouvent de la gêne ou de la honte à ne pas pouvoir prononcer des mots longs et compliqués. En réalité, il s'agit plus de la peur de se faire ridiculiser que des mots eux-mêmes.

Voici les plus belles villes d’Inde, paradis colorés et architecturaux

Jaipur, la ville rose

Capitale du Rajasthan, Jaipur est souvent surnommée la "ville rose" en raison de la couleur des bâtiments de son centre-ville. La ville regorge de palais et de forts majestueux qui accueillaient les anciens Maharajas, grands rois et princes indiens. Parmi les incontournables, on cite le Palais des Vents, qu’on surnomme également Hawa Mahal. Il permettait autrefois aux femmes membres de la famille royale d'observer la commune sans être aperçues.
Vous pourrez également admirer le Fort d'Amber, situé sur une colline à proximité, offrant une vue imprenable sur la ville. Il abrite plusieurs cours intérieures d’une beauté sans nom. Une promenade dans les bazars animés de Jaipur est également une expérience unique pour découvrir l'artisanat local, comme les bijoux et les textiles faits main.

Varanasi, la cité spirituelle au bord du Gange

Varanasi, aussi appelée Bénarès, est l'une des plus anciennes villes du monde. C’est également un haut lieu de pèlerinage pour les hindous. Elle est située sur les rives du Gange, où des milliers de fidèles viennent chaque jour se baigner dans les eaux sacrées afin d'effectuer des rituels. La ville est aussi réputée pour ses ghâts, ces escaliers qui descendent vers le fleuve.

Côté monuments, le temple de Kashi Vishwanath est l'un des plus emblématiques de l’Inde. Il est notamment dédié à Shiva. Profitez-en aussi pour assister à une cérémonie Aarti, un événement spirituel qui illumine les berges du Gange au coucher du soleil.

Agra, la ville du Taj Mahal

Agra est mondialement connue pour abriter l'une des sept merveilles du monde, le Taj Mahal. Ce mausolée de marbre blanc, construit par l'empereur moghol Shâh Jahân en mémoire de sa femme Arjumand Bânu Begam, est un symbole d'amour et de fidélité. Il fait partie des sites touristiques les plus populaires, attirant plus de six millions de personnes chaque année.

En plus du Taj Mahal, le Fort Rouge d'Agra est un autre monument incontournable à visiter. Ce complexe de palais, de mosquées et de salles de réception, tout en grès rouge, illustre l'opulence de l'ère mongole. Il a été classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1983.

Udaipur, la Venise de l'Orient

Surnommée la "Venise de l'Orient", Udaipur est célèbre pour ses lacs pittoresques et ses palais somptueux. Parmi les plus emblématiques à visiter, on retrouve le City Palace qui est l'une des plus grandes résidences royales du Rajasthan, surplombant le lac Pichola. Ce lac abrite d'ailleurs le Lake Palace, un hôtel de luxe 5 étoiles construit sur une île, qui semble flotter sur l'eau.

Pour une immersion encore plus authentique, optez pour une balade en bateau sur le lac lors du coucher du soleil. C’est une expérience unique à ne pas manquer. Nous vous recommandons également de visiter le Temple Jagdish dédié à Vishnu, l'une des plus grandes divinités de l'hindouisme.

Mysore, la capitale des épices

Située dans l'État du Karnataka, Mysore est une ville imprégnée de culture. Son palais, résidence de la dynastie des Wodeyars, est l'une des attractions touristiques les plus visitées d'Inde. Ce palais somptueux brille de mille feux lors du festival de Dasara, qui se tient généralement en octobre.

Mysore est également célèbre pour ses marchés d'épices, notamment celui de Devaraja, où vous pourrez acheter des produits locaux comme de l'encens, du santal et de la soie.

Les amateurs de yoga seront également ravis de découvrir Mysore, le berceau de l'Ashtanga Yoga. Cette forme traditionnelle de la discipline fut enseignée par Sri. K. Pattabhi Jois au cœur de la ville.

Mumbai, la ville qui ne dort jamais

Mumbai, anciennement Bombay, est la capitale économique et cosmopolite de l'Inde. Parmi les sites emblématiques de la ville, on cite la Porte de l'Inde, 

un monument historique commémorant la visite du roi George V et de la reine Marie en 1911. Le gare Chhatrapati Shivaji, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, est aussi une merveille architecturale à ne pas rater.

Mumbai abrite également l'industrie cinématographique de Bollywood. 

Vous pourrez visiter certains studios et assister à deux projections de films. Pour une pause nature, offrez-vous une excursion à Marine Drive, cette longue route qui fait face à la mer.

New Delhi, la capitale aux multiples visages

New Delhi est mondialement connue pour être la capitale de l'Inde. La ville abrite certains des monuments les plus célèbres du pays, comme le

Qûtb Minâr, la plus haute tour en brique du monde, 

et le tombeau de Humâyûn, précurseur du Taj Mahal. 

Le Fort Rouge et la Jama Masjid, l'une des plus grandes mosquées de l'Inde, sont également des sites à voir.

New Delhi est aussi le siège du gouvernement indien. N’oubliez pas de vous rendre à Rajpath, l'avenue où se trouvent le Parlement et la résidence de la Présidente Droupadi Murmu.