Raqqa, fief des djihadistes de l'Etat islamique,
a été détruite par les bombardements.
Le 24 janvier, deux hommes ont été arrêtés alors qu’ils tentaient de passer de Syrie en Turquie. Il s’agit d'Alexanda Kotey et El Shafee Elsheikh. Avec deux autres britanniques, dont le tristement célèbre Djihadi John, mort en 2015, ils formaient la cellule djihadiste dite des "Beatles". Un groupe responsable de la mort de nombreux otages et qui a détenu, jusqu’à leur libération en avril 2014, les quatre Français, Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres.
C’est James Foley, l'otage américain, qui en entendant ces Anglais à l’accent caractéristique de Londres, a eu l’idée de les surnommer les Beatles. Ces quatre Britanniques ont tous grandi dans l'ouest de Londres puis ont rejoint les rangs de l'Etat islamique (EI) en Syrie où on leur attribue de nombreuses atrocités.
Ils étaient bien pires que les geôliers francophones, assure Didier François, grand reporter d’Europe 1 qui a été leur otage avec trois autres Français, Nicolas Hénin, Edouard Elias et Pierre Torres. Soudés, adeptes de la torture, notamment du waterboarding [noyade], ils étaient chargés des négociations, des interrogatoires mais aussi des exécutions. Le témoignage que les otages ont livré à la justice française est édifiant, comme le rapportent les confrères du Parisien ce lundi.
« Djihadi John », l'étudiant devenu tueur
Quand l’un d’entre eux voulait pénétrer dans une cellule, il frappait trois coups à la porte et les otages étaient sommés de se tourner vers le mur. Pour ne pas qu’on puisse les identifier. Mais au fil des séances de bastonnage, ils ont appris à les distinguer.
Il y avait d’abord le tristement célèbre Mohamed Emwazi, surnommé « Djihadi John ». Au départ, pourtant, rien ne laissait présager son lugubre parcours. Il grandit à Londres dans une famille d’origine koweïtienne. Il joue au foot et ne s’intéresse pas trop à la religion. Bon élève, il étudie l’informatique en 2006 à l’université de Westminster.
La façade de l'Université de Westminster où a étudié Djihadi John.
Mais très vite, l’étudiant « poli » change. Il se radicalise, porte une longue barbe et évite de regarder les femmes. En 2009, il est surveillé par les renseignements britanniques qui craignent qu’il ne rejoigne une organisation djihadiste en Somalie ou ailleurs. Mais en 2013, il parvient tout de même à rejoindre les rangs de l’EI en Syrie.
Là, il est notamment chargé de collecter des « preuves de vie » auprès des otages, comme la couleur du papier peint dans la chambre de leur enfance, pour convaincre les familles qu’ils sont toujours vivants.
Mais ce qui l’a surtout rendu célèbre, ce sont les décapitations filmées dans lesquelles il se met en scène. C’est, en effet, ce jeune homme de 26 ans qui a tué avec un couteau le journaliste James Foley, face caméra, le 18 août 2014, en rétorsion aux frappes américaines.
Tué en 2015 par une frappe de drone
On lui attribue aussi la mort du journaliste américano-israélien Steven Sotloff, des Japonais Kenji Gotō, journaliste, et Haruna Yukawa, créateur d’une milice privée, ainsi que des humanitaires britanniques David Haines, Alan Henning, et américain, Peter Kassig.
Activement recherché par les forces armées, « Djihadi John » est mort le 12 novembre 2015 à la suite d'une frappe de drone américaine. Sa mort a été confirmée par l’Etat islamique deux mois après.
Mais le cruel Emwazi n’était pas le chef, si l’on en croit les témoignages des rescapés. Celui qu’ils décrivent comme l’animateur sadique de cette cellule britannique est El Shafee el Sheik, surnommé « George ». « Psychopathe, adepte de la crucifixion et de la noyade », écrivent les journalistes du Parisien.
Les derniers « Beatles » arrêtés fin janvier
El Shafee Elsheikh est un citoyen britannique, dont la famille a fui le Soudan dans les années 1990 pour s’installer à Londres. Selon des proches, cité par le Washington Post, il s’est radicalisé après le séjour en prison de son frère aîné et a décidé de rejoindre la Syrie en 2012. Cet ancien mécanicien de 29 ans a été capturé à la frontière turco-syrienne fin janvier alors qu’il tentait de fuir avec Alexanda Amon Kotey.
C’est ce dernier que les otages ont surnommé « Ringo ». Alexanda Kotey, 34 ans, est considéré comme le prédicateur du groupe, assure Le Parisien.
Il possède les nationalités britannique, ghanéenne et grecque chypriote. D’après le Telegraph, il se serait converti à l’islam après être tombé amoureux d’une musulmane. L'année dernière, le département d'Etat américain avait indiqué que Alexanda Kotey avait « vraisemblablement » participé à des exécutions et appliqué « des méthodes de torture exceptionnellement cruelles dont des décharges électriques ».
Le quatrième Beatles, Aine Lesley Davis, que les otages n’ont vu que brièvement, était surnommé « Paul ».
Les autorités britanniques ont établi cet ancien chauffeur et trafiquant de drogue de l'ouest de Londres priait dans la même mosquée de l’ouest londonien que Emwazi, dit Djihadi John.
Les autorités britanniques ont établi "Paul" et "John" priaient dans la même mosquée de l'ouest de Londres. Du ressort de la Haye ?
Davis se serait converti à l'islam en 2006 peu de temps après avoir été emprisonné au Royaume-Uni pour possession d'une arme à feu. En Syrie, il n’aurait toutefois pas frappé les prisonniers et les appelait “My friends”, assure Le Parisien. Interpellé en 2015, cet homme âgé de 36 ans a été jugé pour terrorisme en mai 2017 par un tribunal turc et condamné à sept ans et demi d’emprisonnement, assure le Guardian.
Après la capture des deux derniers membres des « Beatles », Nicolas Henin, ancien otage français de cette cellule de Daech, s’est déclaré satisfait et a dit « vouloir que justice soit faite », assure le Daily Mail.
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La fin des « Beatles », ces djihadistes qui ont commis des atrocités en Syrie
A Sagada, aux Philippines, on suspend les cercueils à l'Echo-Valley.
Le village montagneux et isolé de Sagada (11 244 âmes), situé sur l'île de Luçon dans le nord des Philippines, est connu pour ses "cercueils suspendus". Au cœur de la région de la Cordillère, entre montagnes et rizières en terrasse baignées par la brume, des centaines de cercueils en bois se balancent à flanc de falaises, se fondant dans un décor de forêts de pins, de grottes et de cascades. Il s'agit d'un rite funéraire local centenaire inspiré de l'animisme, mais qui tend à disparaître à cause de l'influence du christianisme. Le dernier défunt y a été déposé en 2010.
Si de nombreuses théories divergent pour expliquer pourquoi les peuples locaux suspendaient ainsi leurs morts, la raison la plus souvent invoquée est celle de la proximité avec le Paradis. En effet, en hissant un défunt dans les airs, les communautés pensaient que son âme atteindrait plus rapidement le Paradis qu'en enfouissant son corps sous terre. Une belle métaphore qui demande néanmoins une logistique un peu plus exigeante qu'un enterrement classique.
En effet, pour élever de la sorte des cercueils, parfois à plusieurs dizaines de mètres de hauteur, les habitants de Sagada utilisaient un système de cordes et de poulies. Les cercueils étaient ensuite déposés sur des pieux enfoncés dans la roche calcaire. On note que la plupart des sarcophages en pin sont de petite taille, non pas parce qu'ils abritent des dépouilles d'enfants, mais parce que selon la tradition initiale, les morts étaient placés en position fœtale afin de repartir de ce monde dans la même position que celle dans laquelle ils y étaient arrivés.
Néanmoins, avec les années qui passent, les cercueils en bois ne résistent pas toujours aux intempéries de la saison des pluies et finissent par tomber dans la vallée. Une fois à terre, ils ne sont jamais remis en place. Aussi, de moins en moins de cercueils sont hissés et de plus en plus sont détruits pendant la mousson, condamnant probablement cette tradition à disparaître sans laisser de traces. Mais non loin de l'Echo Valley où les cercueils sont suspendus, demeurent des grottes où les anciens cachaient leurs morts quand ils n'avaient pas le temps de les enterrer. Entre les lattes de bois qui s'effritent, on aperçoit toujours les corps.
Quels sont les plus beaux littoraux du monde ?
- Les îles Lofoten, Norvège
- Côte dalmatienne, Croatie
- Greenland
- La Normandie
- Rio de Janeiro, Brésil
- Ha Long Bay, Vietnam
- Great Ocean Road, Australie
- Nouvelle-Angleterre, États-Unis
- La côte islandaise
- Côte d'Amalfi, Italie
- Côte des squelettes, Namibie
- Antrim Coast, Irlande du Nord
- Legzira Beach, Maroc
- Cinque Terre, Italie
- Kauai, Hawaï
- Krabi, Thaïlande
- The Beagle Channel, Ushuaia - Argentina
- Cabo San Lucas, Mexique
- Oregon Coast, États-Unis
- Big Sur, États-Unis
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