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Comment les noms des tempêtes sont-ils choisis ?


L’organisation météorologique mondiale délègue à cinq organismes régionaux le choix des prénoms, qui doivent alterner masculin et féminin.
Harvey, Irma, Carmen, Florence, Gabriel... Les ouragans et les tempêtes portent tous des prénoms, d’homme ou de femme. Voici comment les deux principaux organismes qui baptisent les ouragans au niveau mondial les choisissent.

Qui nomme les tempêtes et ouragans ?


Pour l’Europe, c’est le service météorologique de l’université libre de Berlin qui nomme tous les anticyclones, dépressions et ouragans. C’est à ces noms que font référence les médias français pour désigner les tempêtes. C’est le cas par exemple de la tempête Gabriel qui arrivera sur la côte Atlantique mardi en fin d’après-midi et traversera l’ouest et le nord de la France, avec des vents de plus de 100 km/h et d’importantes chutes de neige..
Pour le reste du monde, l’organisation météorologique mondiale (OMM) fait autorité. En revanche, elle ne baptise un vent que s’il dépasse la vitesse de 119 km/h et qu’il est accompagné de pluies torrentielles. Cette organisation délègue à cinq organismes régionaux le rôle de choisir les noms.

Pourquoi leur donner des prénoms ?
L’OMM explique sur son site Internet que si l’on donne des prénoms aux ouragans, c’est tout d’abord pour « aider à identifier rapidement les tempêtes dans les messages d’alertes, car les noms sont beaucoup plus simples à retenir que des nombres ou des termes techniques », comme cela a pu être le cas par le passé.
Dans le même but, l’OMM explique donner de préférence « des noms familiers à la région où va se produire l’événement ». Ainsi, pour les tempêtes qui vont toucher le Japon, sont préférés Usagi, Koguma ou Tokage par exemple. Tandis que l’Australie verra plutôt débarquer Kate, Jack ou Fletcher.

Comment sont choisis les prénoms ?
L’OMM prend la question du choix des prénoms très au sérieux et suit une procédure stricte. Les cinq organismes régionaux délégués à cette mission établissent chacun cinq listes de prénoms, un par lettre de l’alphabet, qui sont réutilisés en rotation.
Par exemple, le prénom Cindy qui a été utilisé pour désigner un cyclone tropical en juin 2017, va être réutilisé en 2023. La seule raison pour laquelle un nom peut être retiré de la liste, c’est lorsqu’une tempête est particulièrement destructrice ou meurtrière. « L’utilisation future de ce même nom serait inappropriée », justifie l’OMM sur son site. Ainsi, Katrina a été retirée de la liste, tout comme Mitch, Sandy, et probablement Irma, qui est l’ouragan le plus puissant jamais enregistré dans l’Atlantique.
A noter que le nom « Isis » a été retiré de la liste en 2015. D’abord donné en référence à la déesse égyptienne, il est aussi devenu l’acronyme anglophone pour Islamic State of Iraq and Greater Syria… soit l’organisation Etat islamique, en français.
L’université libre de Berlin propose quant à elle d’acheter un nom grâce au programme Adopt a Vortex, et ce depuis 2002. Un anticyclone coûte 299 euros, là où une dépression, qui dure moins longtemps et offre donc moins d’exposition, coûte 199 euros. Une somme qui sert à financer l’institut de météorologie de l’université libre de Berlin.

Quels sont les aliments les plus riches en protéines ?



Très prisées par les sportifs, les protéines forment, avec les glucides et les lipides, l'une des trois grandes familles de macronutriments, c'est-à-dire l'un des constituants des aliments qui contribuent à l'apport énergétique. Pour profiter de leurs bienfaits, encore faut-il bien les choisir.
C'est peu dire que les protéines ont un rôle primordial pour l'organisme. Ils participent en effet au renouvellement des tissus musculaires, des phanères (cheveux, ongles, poils), de la matrice osseuse, de la peau...
Pour que les protéines remplissent leur mission, il convient d'en manger (pour un adulte en bonne santé) 0,83 g par kilogramme de poids corporel et par jour. Pour les personnes âgées, c'est 1 g/kg/jour qu'il faudra consommer.


Protéines animales, protéines végétales : où les trouver
?
Les protéines animales sont généralement plus riches que les protéines végétales. Le fromage est particulièrement riche en protéines. Record détenu par le parmesan qui en renferme 39,4 g/100 g. Les fromages dits « à pâte pressée cuite », type emmental ou Comté, en contiennent de 30 g à 33 g/100 g.
Certaines viandes sont également très riches. C'est le cas du rôti de porc, du jambon et du blanc de poulet avec une teneur moyenne de 37 g/100 g. Des gibiers comme le faisan ou le chevreuil vous apporteront plus de 32 g aux 100 g. N'oubliez pas les poissons, par exemple le thon blanc ou les sardines qui en contiennent à hauteur de 30 g/100 g.

Les aliments végétaux ne sont pas à exclure pour autant. Les plus riches en protéines sont ainsi les graines oléagineuses (cacahuètes, amandes, pistaches, etc.) ou encore les légumineuses et leurs dérivés (tofu, pois chiches, haricots, lentilles...).

Quid des œufs ?

De nombreux sportifs vantent les bienfaits des œufs dans le cadre d'un régime hyperprotéiné. Qu'ils soient durs, crus ou à la coque, ils vous apporteront en moyenne 12 g à 13 g de protéines pour 100 g.

Et que penser des protéines en poudre ?
Les protéines en poudre sont de plus en plus utilisées aussi bien par les adeptes de musculation que par les sportifs amateurs. Certains consomment des protéines afin d'accroître leur masse musculaire tandis que d'autre s'en servent afin de perdre du poids. Il faut cependant garder à l'esprit que les protéines en poudre ne remplacent pas les aliments solides, qui contiennent de nombreux minéraux et vitamines contribuant au bon fonctionnement de l'organisme. Enfin et surtout, il est primordial d'opter pour des protéines de qualité.

Les villes les plus anciennes du monde


Ces villes, qui sont les 20 plus anciens endroits continuellement habités de la planète, sont une véritable occasion de voyager dans le temps. Si peu de cités antiques ont réussi à résister à l’épreuve du temps, certaines tiennent encore debout, mieux que ça, elles vivent toujours.
  • Varanasi, Inde (1000 avant JC)


Située sur la rive ouest du Gange, Varanasi, également connue sous le nom de Bénarès, est une ville sainte importante à la fois pour les hindous et les bouddhistes. Selon la légende, elle a été fondée par le dieu hindou Shiva il y a 5000 ans, bien que chercheurs modernes pensent qu’elle soit vieille de près de 3000 ans.
  • Cadix, Espagne (1100 avant JC)

Blottie sur un étroite langue de terre qui s’avance dans l’océan Atlantique, Cadix est le berceau de la marine espagnole depuis le 18ème siècle. Elle a été fondée par les Phéniciens en tant que comptoir et tomba aux mains des Carthaginois autour de 500 avant JC, devenant une base pour Hannibal pour la conquête de l’Ibérie.
  • Thèbes, Grèce (1400 avant JC)

Grande rivale de l’ancienne Athènes, Thèbes a dominé la confédération béotienne et même prêté assistance à Xerxès lors de l’invasion perse de -480. Des fouilles archéologiques ont révélé des installations mycéniennes datant d’encore plus loin. Aujourd’hui, Thèbes n’est plus qu’un simple bourg, une petite ville commerciale.
  • Larnaca, Chypre (1400 avant JC)

Fondée par les Phéniciens sous le nom de Cition, Larnaca est bien connue pour son joli front de mer bordé de palmiers. Des sites archéologiques et de nombreuses plages attirent les visiteurs aujourd’hui.
  • Athènes, Grèce

Berceau de la civilisation occidentale et berceau de la démocratie, l’héritage d’Athènes est encore très évident. La ville est remplie de monuments romains, grecs, byzantins et ottomans et reste une destination touristique très populaire. Alexandre le Grand a un jour dit : « Grands sont les dangers auxquels je fais face pour gagner une renommée à Athènes. »
  • Balkh, Afghanistan (1500 avant JC)


Connue sous le nom de Bactres (ou Bactra) dans l’antiquité, Balkh se trouve dans le nord de l’Afghanistan et est décrite comme « la mère des villes » par les Arabes. Elle a atteint son apogée entre 2500 et 1900 avant JC avant l’ascension des empires perse et mède. La Balkh moderne abrite l’industrie du coton de la région.
  • Kirkouk, Irak (2200 avant JC)

Localisée à environ 240 km de Bagdad, Kirkouk se dresse sur le site de l’ancienne capitale assyrienne d’Arrapha. Son importance stratégique a été reconnue par les babyloniens et les mèdes, qui ont également contrôlés la ville. Les ruines d’une citadelle de 5000 ans sont encore visibles, alors que la ville est aujourd’hui le siège de l’industrie pétrolière en Irak.
  • Erbil, Irak (2300 avant JC)


Au nord de Kirkouk se trouve Erbil, qui a été dominée à plusieurs reprises par les Assyriens, les Perses, les Sassanides, les Arabes, et les Ottomans. C’était une étape majeure sur la route de la soie tandis que son ancienne citadelle, qui s’élève à 26 mètres de hauteur, surplombe encore l’horizon.
  • Tyr, Liban (2750 avant JC)


Lieu de naissance légendaire d’Europe et Didon, Tyr a été fondée vers 2750 avant JC, selon Hérodote. Elle fut conquise par Alexandre le Grand en 332 avant JC à la suite d’un siège de sept mois et est devenue une province romaine en 64 av JC. Aujourd’hui, c’est principalement le tourisme qui fait vivre l’ancienne cité romaine : l’hippodrome de Tyr est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Il est écrit dans la Bible : « Tyr, elle qui distribuait les couronnes, elle dont les marchands étaient des princes. »
  • Jérusalem, Israël (2800 avant JC)

Centre spirituel du peuple juif et troisième ville sainte de l’Islam, Jérusalem accueille plusieurs sites religieux principaux, y compris le Dôme du Rocher, le Mur des Lamentations, l’Église du Saint-Sépulcre et la mosquée al-Aqsa. Au cours de son histoire, la ville a été assiégée 23 fois, attaquée 52 fois, capturée 44 fois et détruite à deux reprises.
  • Beyrouth, Liban (3000 avant JC)

Capitale du Liban, de même que son centre culturel, administratif et économique, l’histoire de Beyrouth remonte à environ 5000 ans. Des fouilles dans la ville ont mis au jour des vestiges phéniciens, hellénistiques, romains, arabes et ottomans, tandis que la ville est mentionnée dans des lettres au pharaon d’Egypte dès le 14e siècle avant JC. Depuis la fin de la guerre civile libanaise, Beyrouth est devenue un centre touristique animé et moderne.
  • Gaziantep, Turquie (3650 avant JC)

Dans le sud de la Turquie, près de la frontière avec la Syrie, l’histoire de Gaziantep s’étend aussi loin que les Hittites. La citadelle Ravanda, restaurée par les Byzantins au 6ème siècle, se trouve dans le centre-ville, alors que des mosaïques romaines ont également été découvertes ici.
  • Plovdiv, Bulgarie (4000 avant JC)

Deuxième plus grande ville de Bulgarie, Plovdiv était à l’origine une ville fortifiée thrace, avant de devenir une grande ville romaine. Elle est tombée plus tard aux mains des byzantins et ottomans, avant d’intégrer la Bulgarie. La ville est un centre culturel important et abrite de nombreux vestiges antiques, dont un amphithéâtre et un aqueduc romain, ainsi que des bains ottomans.
  • Sidon, Liban (4000 avant JC)

Environ 40 km au sud de Beyrouth se trouve Sidon, l’une des plus importantes, et peut-être la plus ancienne des villes phéniciennes. C’était la base depuis laquelle le grand empire méditerranéen phénicien a grandi. Aussi bien Jésus que Saint Paul auraient visité Sidon, comme l’a fait Alexandre le Grand, qui s’empara de la ville en 333 avant JC.
  • Médinet el-Fayoum, Egypte (4000 avant JC)

Au sud-ouest du Caire, Fayoum occupe une partie de Crocodilopolis, une ancienne ville égyptienne qui vénérait Petsuchos, un crocodile sacré. La ville moderne de Fayoum se compose de plusieurs grands bazars, mosquées et bains, tandis que les pyramides de Lehin et Hawara se trouvent à proximité.
  • Suse, Iran (4200 avant JC)

Suse était la capitale de l’Empire élamite avant d’être capturée par les Assyriens. Elle a ensuite été prise par les Achéménides sous Cyrus le Grand. C’est la ville où se déroule la pièce de théâtre Les Perses d’Eschyle, une tragédie athénienne qui est la plus ancienne pièce de l’histoire du théâtre. La ville moderne, Shushan, est peuplée d’environ 65 000 habitants.
  • Damas, Syrie (4300 avant JC)

Citée par certaines sources comme la plus ancienne ville habitée du monde, Damas a peut-être été habitée dès 10 000 avant JC, mais le débat est toujours ouvert à ce jour. C’est devenu un centre important après l’arrivée des Araméens, qui ont établi un réseau de canaux, qui forment encore la base de ses réseaux hydrologiques modernes. Autre conquête d’Alexandre le Grand, Damas a depuis été en possession des romains, arabes et ottomans. Sa richesse en sites historiques fait d’elle une destination touristique populaire, jusqu’à ce que les troubles récents la frappe.
  • Alep, Syrie (4300 avant JC)

Ville la plus peuplée de Syrie avec près de 4,4 millions de citoyens dans son agglomération, Alep a été fondée sous le nom d’Halab aux alentours de 4300 av JC. Alors que l’ancien site est occupé par la ville moderne, elle est à peine touchée par les archéologues. La ville était sous contrôle hittite jusque vers 800 avant JC, avant de passer par les mains assyriennes, grecques et perses. Elle a ensuite été occupée par les Romains, les Byzantins et les Arabes, assiégée par les croisés, puis reprise par les Mongols et les Ottomans.
  • Byblos, Liban (5000 avant JC)

Fondée « Gebal » par les Phéniciens, Byblos a reçu son nom des Grecs, qui ont importé le papyrus depuis la ville. Le mot Bible est dérivé de Byblos. Les principaux sites touristiques de la ville sont d’anciens temples phéniciens, le château de Byblos et l’Église de Saint-Jean-Marc, construits par les Croisés au 12ème siècle, ainsi que les murs de vieille ville médiévale. Le Festival International de Byblos (musiques) est une attraction plus moderne.
  • Jéricho, Cisjordanie (9000 avant JC)

Plus ancienne ville continuellement habitée au monde, les archéologues ont mis au jour les vestiges de 20 peuplements successifs à Jéricho, datant de plus de 11 000 années. La ville se trouve près du fleuve Jourdain en Cisjordanie et abrite aujourd’hui environ 20 000 habitants.

Pour information, les autres villes européennes les plus anciennes sont: 
          - Lisbonne (environ 1000 avant JC), 
          - Rome (753 avant JC), 
          - Corfou (environ 700 avant JC) 
          - Mantoue (environ 500 avant JC).

Le vent solaire, c'est quoi ?


Le milieu interplanétaire est balayé en permanence par un vent de particules électriquement chargées en provenance du Soleil.
Ce vent est très peu dense (10 particules par centimètre cube), mais très rapide (400 à 800 km/s). C'est un vent supersonique (il se déplace plus vite que les ondes sonores).Le vent solaire est composé principalement d'électrons, de protons et de noyaux d'Hélium. Le vent Solaire est très fluctuant.
Le vent solaire est traversé par des ondes de choc. Il est émetteur d'émissions radio.

Hydrgène vert


Qu'est-ce que l'hydrogène vert ?


L'hydrogène est l'élément chimique le plus abondant sur terre, mais il a un problème : il n'est pas librement disponible dans l'environnement (par exemple, dans les réservoirs), mais il se combine toujours avec d'autres éléments (par exemple, dans l'eau, l'H2O ou le méthane, CH4). PourtantPour être utilisé dans des applications énergétiques, il doit d'abord être libéré, c'est-à-dire séparé du reste des éléments.
Pour effectuer cette séparation et obtenir de l'hydrogène libre, il est nécessaire de réaliser certains procédés et de l'énergie est dépensée pour ceux-ci. Cela définit l'hydrogène comme un vecteur énergétique, plutôt que comme l'énergie primaire ou le carburant que beaucoup de gens considèrent. L'hydrogène vert est un vecteur d'énergie, pas la principale source d'énergie. En d'autres termes, l'hydrogène est une substance qui peut stocker de l'énergie, qui peut ensuite être libérée de manière contrôlée ailleurs. De cette façon, peut être comparable aux batteries au lithium qui stockent l'électricité, plutôt que des combustibles fossiles comme le gaz naturel.
Le potentiel de l'hydrogène pour lutter contre le changement climatique réside dans sa capacité à remplacer les énergies fossiles dans des applications où la décarbonation est plus complexe, comme le transport maritime et aérien ou certains procédés industriels. En outre, a un grand potentiel en tant que système de stockage d'énergie saisonnier (à long terme), qui peut accumuler de l'énergie pendant longtemps, puis l'utiliser à la demande.
Origine et types d'hydrogène


En tant que gaz incolore, la vérité est que lorsque nous parlons d'hydrogène, nous utilisons généralement des termes très colorés pour l'exprimer. Vous êtes nombreux à avoir entendu parler du vert hydrogène, du gris, du bleu, etc. La couleur attribuée à l'hydrogène n'est rien de plus qu'une étiquette qui permet de le classer selon son origine et la quantité de dioxyde de carbone libérée lors de sa production. En d'autres termes, un moyen simple de comprendre à quel point c'est "propre":
  • Hydrogène brun : Il est obtenu grâce à la gazéification du charbon et, au cours du processus de production, du dioxyde de carbone est libéré. Il est parfois appelé hydrogène noir.
  • Hydrogène gris : obtenu à partir du reformage du gaz naturel. Il s'agit actuellement de la production la plus abondante et la moins chère, même si son coût devrait augmenter en raison du prix des droits d'émission de dioxyde de carbone. La production de 1 tonne de cendres H2 émettra 9 à 12 tonnes de CO2.
  • Hydrogène bleu : Il est également produit par reformage du gaz naturel, la différence est qu'une partie ou la totalité des émissions de CO2 sont évitées grâce au système de captage du carbone. Ce dioxyde de carbone pourra par la suite être utilisé pour fabriquer des carburants synthétiques, par exemple.
  • Hydrogène vert: Il est obtenu par électrolyse de l'eau en utilisant de l'électricité issue de sources d'énergie renouvelables. C'est le plus cher, mais à mesure que le coût des énergies renouvelables et des électrolyseurs diminue, son prix devrait diminuer progressivement. Un autre type d'hydrogène vert est produit à partir de biogaz à partir de déchets d'élevage, agricoles et/ou municipaux.

En fait, le processus de production d'hydrogène vert n'est pas compliqué du tout : l'électrolyse utilise simplement le courant électrique pour décomposer l'eau (H2O) en oxygène (O2) et en hydrogène (H2). Le vrai défi est d'être compétitif, ce qui nécessite beaucoup d'électricité renouvelable bon marché (qui est plus ou moins fixe), et une technologie de cellule d'électrolyse efficace et évolutive.

Utilisations de l'hydrogène vert

En théorie, l'un des moyens les plus efficaces de décarboniser l'économie est d'essayer d'électrifier l'ensemble du système énergétique. Cependant, pour l'instant, les technologies de batterie et électriques ne sont pas réalisables, selon l'application. Dans beaucoup d'entre eux, l'hydrogène vert peut remplacer les combustibles fossiles, bien que tous ne soient pas aussi matures ou simples :

Utilisez plutôt de l'hydrogène brun et gris. La première étape devrait être de remplacer tout l'hydrogène fossile actuellement utilisé dans l'industrie, d'utiliser des technologies développées et de réduire les coûts. Le défi n'est pas mince : la demande mondiale d'hydrogène issue de la production d'électricité consommera 3.600 XNUMX TWh, soit plus que la production annuelle totale d'électricité de l'UE. Voici les principales utilisations de l'hydrogène vert :

  • Industrie lourde. Les gros consommateurs d'acier, de ciment, d'entreprises chimiques et d'autres combustibles fossiles ne sont pas facilement accessibles ou directement réalisables.
  • Réserve d'énergie. C'est sans aucun doute l'une des applications les plus prometteuses de l'hydrogène : en tant que système de stockage d'énergie saisonnier. Avec la popularité croissante des énergies renouvelables, nous constaterons que le coût de l'électricité est vraiment bon marché, et il y aura même un surplus car il n'y a pas de place pour la consommer. C'est là qu'interviendra l'hydrogène, qui pourra être produit à moindre coût puis utilisé à la demande pour toute application, qu'il s'agisse de production d'électricité ou de toute autre application.
  • Transport. Le transport est sans aucun doute une autre des applications les plus prometteuses de l'hydrogène. Dans les transports légers d'aujourd'hui, les batteries gagnent la concurrence, mais certains constructeurs (notamment le Japon) continuent de développer leurs modèles de piles à combustible et les résultats sont de plus en plus prometteurs.
  • Chauffage Le chauffage domestique et industriel est un secteur qui ne peut pas toujours être électrifié (les pompes à chaleur ne sont pas toujours une option), et l'hydrogène peut être une solution partielle. De plus, les infrastructures existantes (telles que les réseaux de gaz naturel) peuvent être utilisées pour augmenter la demande. En effet, mélanger jusqu'à 20 % en volume d'hydrogène dans un réseau de gaz naturel existant nécessite des modifications minimales du réseau ou des appareils de l'utilisateur final.