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La Colombie, paradis des fruits !

La Colombie a l’incroyable chance de bénéficier de différents climats et altitudes, on entend souvent dire que tout pousse sur ces terres et c’est bien vrai ! Le pays a donc sans surprise l‘une des plus grandes diversités de fruits au monde.
Vous trouverez à tous les coins de rues, des vendeurs ambulants qui vous proposeront un large choix de jus de fruits frais et de salades de fruits pour vous laisser tenter. Un régal pour les papilles et pour les yeux, les formes et les couleurs suffisent à nous mettre l’eau à la bouche et pour craquer à tout moment de la journée.Vous trouverez également dans tous les restaurants, un impressionnant choix de jus de fruits frais (à l’eau ou au lait) pour accompagner les meilleurs plats traditionnels Colombiens.
Il faut savoir que certains fruits ne se consomment d’ailleurs qu’en jus. Trop amer ou trop sec, toutes leurs saveurs explosent après une petite pression !
Au-delà des grands classiques comme la pomme, la poire, la fraise et la banane et encore au-delà des fruits exotiques que nous connaissons déjà comme l’ananas, la mangue ou encore le fruit de la passion, il existe une variété insoupçonnée de fruits qui ne manquera pas de vous surprendre.
Nous avons mis le paquet pour vous avec pas moins de 30 variétés ! Alors préparez-vous à en avoir l ‘eau à la bouche ! Nous vous attendons avec impatience en Colombie pour vous faire découvrir et goûter toutes ces merveilles !

  • GUANABANA

Grand fruit vert aux allures de reptiles, le Guanabana se déguste aussi bien en jus que directement à la cuillère. Une fois le noyau enlevé, sa chair blanche savoureuse fond en bouche. Bien que ce fruit soit très populaire en Colombie, sa culture n’est pas très répandue, on trouve pourtant très facilement ce fruit dans les supermarchés, marchands de fruits et légumes, vendeurs de rue, etc. Bourré de vitamines, il possède de grandes vertus pour lutter contre certaines maladies notamment le cancer.

  • TOMATE DE ARBOL

La Tomate de l’arbre est un fruit qui peut s’apparenter à la tomate mais uniquement par sa forme. L’un des fruits les plus populaires en Colombie, elle est loin d’avoir le même goût. Avec sa pulpe très juteuse et légèrement acide, sa couleur peut être orange, jaune et certaines espèces rouges foncées avec beaucoup de graines. Très utilisé dans l’industrie pour la production de nombreux produits tels que gelées, confitures, compotes et bonbons, elle peut se déguster simplement en jus.

  • PITAHAYA

Appelé aussi fruit du dragon, il est jaune en Colombie et rouge/blanc en Asie. Mais le gout de ce fruit aux formes jaunes atypiques est bien différent. Vous ne manquerez pas de goûter sa chair blanche sucrée et parsemée de pépins noirs qui se déguste directement à la cuillère. En Colombie, ce fruit est bien connu comme remède à la constipation.

  • CHONTADURO

Ce petit fruit rouge à ne pas confondre avec la tomate de arbol est d’une toute autre saveur. Proposé par de nombreux vendeurs ambulants, sa chair plutôt sèche se déguste avec du sel et du miel. Une saveur plutôt particulière. Sans vouloir influencer votre jugement, je vous laisse tenter l’expérience et juger par vous même !

  • LULO


Le lulo est l’un des fruits les plus appréciés par les colombiens et par les étrangers aussi. Dégusté généralement en jus ou en glace, vous le trouverez sur toutes les menus des restaurants. Riche en vitamines et minéraux, il est également utilisé pour la fameuse Lulada.

  • FRUITS DE LA PASSION 

En Colombie, on recense 5 fruits de la passion : le Maracuya que l’on trouve partout et qui est bien meilleur dégusté en jus. Originaire de l’Amazonie brésilienne, le maracuya est l’un des fruits les plus cultivé et exportés en Colombie. Le Curuba, petit fruit à la forme allongée, cache une délicieuse pulpe de graines gélatineuses orange à déguster également en jus (meilleur avec du lait). De faible apport calorique, il est très riche en eau et en fibres. La Granadilla plus sucrée, quant à elle, peut-être dégustée directement à la cuillère, les petites graines craquent sous la dent pour en libérer toutes les saveurs. L’infusion de la pulpe de la granadilla est recommandée pour lutter contre l’insomnie et le sommeil. La Badea, le plus gros fruit de la passion se déguste principalement en jus. Sa pulpe et ses grains se préparent ensemble contrairement à ses cousins de la famille des Passiflores. Enfin, la Gulupa est le fruit de la passion comme nous le connaissons en France, sa peau de couleur violette renferme des petites graines orangées à la fois acide et savoureuse.

  • ZAPOTE 


Ce fruit à la peau dure regorge de saveur florale et douce. Son extérieur est vert et sa chair, brune. Ce fruit particulier a de bonnes qualités antibiotiques et curatives pour le système immunitaire. On le trouve jusqu’à 1600 mètres d’altitude où il prospère dans les sols argileux.

  • CARAMBOLO


Souvent utilisé pour décorer les plats ou les cocktails, le fruit du carambolier, se déguste également seul. Rafraichissant, il a acquis ses lettres de noblesse dans la cuisine colombienne. Il est utilisé dans diverses préparations culinaires, en particulier dans les salades, les desserts tels que el esponjado de Carambolo et quelques plats de riz.

  • UCHUVA

De la famille des Physalis, les feuilles de l’UChuva cachent un petit fruit jaune aux saveurs sucrées. L’un des produits les plus exportés en Colombie, les fruits et les feuilles sont également utilisé dans l’industrie pharmaceutique pour ses nombreuses vertus. Vous pouvez tout à fait le déguster tel quel pour en savourer tous ses arômes.

  • MANGOSTINO


Originaire de la région de Tolima, le Mangostino surnommé fruit de la vie aurait des vertus miraculeuses sur le corps humain. Malgré tout, il est très peu cultivé en Colombie, tant et si bien, que parmi les aliments importés qui sont les plus consommés en territoire colombien, le mangoustan en fait parti !

  • GUAMA

Le fruit du Guama que l’on découvre dans sa gousse longue et verte, pourrait être confondu a du coton. Sa chair blanche est d’une saveur douce et sucrée qui émoustillera vos papilles. L’arbre du gama peut atteindre jusqu’à 15 mètres et se cultive principalement dans les zones tropicales et subtropicales.

  • GUAYABA



De la poire, la guayaba en a la forme et le goût. Mais en bouche, la texture est bien différente. Plus connu sous le nom de goyave, le goût de ce fruit est doux et léger en sucre. Sa belle couleur rose est parfaite pour agrémenter vos salades de fruits. Cinq fois plus riche en vitamine C qu’une orange, il est idéal pour les petits coups de mou !

  • CHIRIMOYA

Avec son look atypique, le chirimoya est sans doute le fruit le plus étonnant de notre liste ! A première vue, le fruit ne vous donnera pas vraiment envie mais il suffit de presser légèrement sa peau « rocailleuse » pour en extraire son fruit blanc si crémeux et sucré. Un vrai régal qui ne manquera pas de vous étonner !

  • FEIJOA  

Cousin de la goyave, le Feijoa est un petit fruit vert allongé à l’allure de concombre. Même à la découpe, on pourrait s’y tromper. A déguster en jus, il révèle toutes ses saveurs. Chaque année fin juin, est célébré le Festival de la Feijoa dans la municipalité de Tibasosa (Boyacà). L’occasion d’assister au festival gastronomique et de déguster les fameux bonbons à base de Feijoa.

  • MAMONCILLO


Avec un goût entre le litchi et le citron vert, le mamoncillo est un petit fruit rond. Grand comme une olive, il pousse en branches, une fois la peau fissurée avec les dents, on déguste le fruit vert sucré et doux. Assurez-vous que le fruit soit mûr, trop jeune, il peut contenir des toxines.

  • NISPERO 




Le fruit de nèfle nispero en Colombie, est encore un autre superfruit, qui aurait des propriétés anticancéreuses et une multitude de vertus pour notre santé. Il peut être mangé cru, en jus ou smoothie, et il est également excellent en confiture. A déguster bien mûr, là où sa texture fond en bouche et que toutes les saveurs explosent.

  • HIGO


Vous pourrez trouver le fruit Higo (figue) en deux variétés rouge-orange et vert. Ce fruit ressemble à un cactus et il pousse réellement sur un cactus. Alors, faites attention aux épines. La chair à l’intérieur est de couleur orange foncé avec de petites graines dures.

  • PIÑUELA


Piñuela est un petit fruit en forme d’échalote. Pour le déguster, on le pèle tel une banane et déguster le fruit blanc et ses graines. Assez acide, il est préparé essentiellement en jus. Plus répandu dans le département du Cauca, près de la côte du Pacifique, il reste peu commun en Colombie.

  • ARAZA

Araza est un fruit jaune à grosses graines. C’est un arbre fruitier indigène que l’on trouve en Amazonie au Brésil, en Colombie et en Equateur. Très aigre, il est généralement consommé comme jus auquel on ajoute du sucre ou en accompagnement de smoothies. Peu populaire, ce fruit n’est pas très répandu en Colombie. On le trouvera en confiture ou crème glacée.

  • BOROJO


Borojó est un fruit rond foncé qui a la réputation d’être un Viagra naturel en Colombie. Ce fruit est cultivé principalement dans la région de Chocó en Colombie. Il est vert lorsqu’il n’est pas mûr mais devient brun à maturité et tombe sur le sol pour une récolte facile. Bien qu’un peu amer le goût est agréable. Il est préparé en jus, avec du miel et en confiture.

  • CAIMITO

Plus répandu sur la côte Caraïbes, le Caimito est un fruit violet foncé ou vert où les graines forment une étoile quand il est coupé. La garniture blanche vous fera vaguement penser à une saveur de raisin. Originaire de l’Amazonie, l’arbre pousse mieux dans les zones tropicales et dans les endroits qui ont un climat humide et chaud tout au long de l’année.

  • CIRUELA


Ciruelas ou prunes espagnoles sont consommées généralement en jus frais ou en conserves. En Colombie, le fruit de la prune est connu sous le nom de « ciruela calentana », typique de la ville de Girardot (Cundinamarca). Dans le département de l’Atlantique, le Festival de la prune est organisé chaque année, dans lequel toutes sortes de produits à base de fruits sont proposés, tels que crème glacée, bonbons, conserves et vin.

  • COROZO

Corozo est un petit fruit rouge qui pousse sur les palmiers. Principalement cultivé sur la côte, ce fruit acide est récolté et bouilli dans de l’eau sucrée à la panela pour obtenir un sirop de couleur bordeaux. Ce sirop est utilisé pour faire un jus savoureux ainsi que de la confiture, de la gelée et de la crème glacée. La ville de Sucre organise même un festival en l’honneur du Corozo, chaque année au mois de Septembre, vous pouvez assister à un concentré de folklore et tradition.

  • PAPAYUELA

Papayuela est un fruit jaune foncé ou orange à maturité. La chair d’un papayuela est semblable à la papaye, mais pas aussi forte. À l’intérieur de la pulpe, vous trouverez une sorte de gelée avec des graines qui ressemblent presque à de minuscules pommes de  pin. Bien qu’il puisse être consommé frais, le papayuela est généralement cuit pour préparer des bonbons au sirop, des confitures, des gelées, des jus et des infusions de fruits. Il peut être également ajouter à la crème glacée, aux soupes, aux ragoûts et aux légumes farcies.

  • NONI 




Le noni est le nom tel qu’il est connu du fruit Morinda citrifolia. De la taille d’une pomme de terre, le fruit mûr est de couleur jaune qui devient blanche à maturité. Il a un goût amer et ne sent pas très bon, mais pourtant ses bienfaits nutritionnels sont notables, il est généralement utilisé comme complément alimentaire diététique.

  • MARAÑON

Le Marañón ou « pomme-cajou » porte bien son nom ! Il est, en effet, issu de l’arbre Anacardier. Les fruits de cet arbre sont ces petites coques qui abrite une amande blanche souvent mise à l’honneur à l’heure de l’apéritif : la noix de cajou. Les noix se forment sous un fruit charnu et juteux nommé « pomme de cajou », qui ressemble à s’y méprendre à un poivron de couleur jaune, orange ou rouge.  Le Marañón peut être mangé frais, séché, cuit pour confiture ou sirop, voire utilisé pour parfumer des boissons alcoolisées.

  • ALGARROBA

Si vous suivez un régime alimentaire sain, que ce soit ou non végétarien, il est tout à fait possible qu’à un moment donné vous ayez trouvé une recette avec cet ingrédient mystérieux : l’Algarroba (ou fruit du Caroubier).  Il s’agit plus précisément d’une gousse brun foncé ou blanche qui contient à l’intérieur une pulpe au goût sucré, qui entoure les graines. Le fruit est d’ailleurs bien connu pour son utilisation comme substitut au chocolat, il contient beaucoup moins de graisse que le cacao et il est extrêmement faible en sucre.

  • MADROÑO

Le Madroño ou arbousier est un fruit à la peau rugueuse mais au goût délicieux, une saveur douce avec une pointe d’acidité. Pendant des siècles, l’Arbousier n’a été cultivé que de manière occasionnelle et n’a jamais vraiment séduit les agriculteurs pour en faire l’exploitation. A cela s’ajoute une récolte saisonnière, ce qui explique aujourd’hui qu’il est difficile de le trouver en Colombie. Donc, en dépit d’être l’un des fruits les plus délicieux du pays, beaucoup de gens, ne le connaissent que par son nom !

  • PITANGA

Ces petits fruits que l’on pourrait confondre à des petits piments ! Sa pulpe juteuse est très aromatique avec un goût légèrement acide. Les fruits de la pitanga peuvent être consommés frais, en jus, pâtisseries et glaces. Son arbuste est souvent utilisé pour orner les jardins et colorer de ses couleurs magnifiques la côte Pacifique, là où il prospère.

  • RAMBOUTAN

D’origine asiatique, le ramboutan est plus particulièrement cultivé dans la région du Méta en Colombie. Surnommé le litchi chevelu à cause de son écorce atypique qui font plutôt penser à des mèches rebelles, vous dégusterez son fruit blanc et sucré pleins de saveurs. Le noyau est également comestible et peut être consommé en même temps que la pulpe ou à part et parfois grillé. Il serait légèrement narcotique.
Voici donc, 30 bonnes raisons supplémentaires pour venir visiter la Colombie. Un paradis des fruits dont vous ne pourrez vous lasser ! Pour continuer à en prendre pleins les sens, nous vous conseillons la visite matinale du marche Paloquemao à Bogotá.

Microbe, virus, bactérie : quelle différence ?


Quelles sont les différences entre bactéries et virus
Ce sont des microbes. Ils sont tout petits et on les confond assez facilement. Pourtant, bactéries et virus sont deux choses bien différentes. Et pour lutter efficacement contre ceux qui provoquent des maladies, mieux vaut les identifier clairement.

Derrière les maladies que nous attrapons, se cachent toujours les mêmes coupables : les microbes. Mais tous ne sont pas forcément dangereux. Alors, qu’est-ce réellement qu'un microbe ? Que signifie donc ce terme ?

 Quelle différence y a-t-il entre un virus et une bactérie ?

Le terme microbe signifie « petite vie ». Il a été inventé par le chirurgien français Charles-Emmanuel Sédillot en 1878 pour désigner tous les êtres vivants qui ne se voient qu'au microscope et qui provoquent des maladies. On sait maintenant que ce terme commode n'est pas très scientifique. Il mélange en effet des micro-organismes très différents : bactéries, virus, protozoaires, algues unicellulaires, champignons... Les premières bactéries observées avaient des formes de bâton (bakteria en grec).


Les bactéries sont des êtres vivants microscopiques, donc des microbes, constitués d'une unique cellule entourée d'une paroi et dépourvue de noyau (elles font partie des organismes procaryotes). Elles mesurent autour de 1 µm (une bactérie est donc cinquante fois plus fine qu'un cheveu) et sont le plus souvent en forme de bille ou de bâtonnet. Les bactéries sont les premières formes de vie apparues sur Terre il y a plus de trois milliards d'années et elles colonisent encore la totalité des milieux terrestres.
Beaucoup d'entre elles ne sont pas nocives, certaines s'avèrent même bénéfiques pour l'Homme (elles nous aident à digérer, par exemple), mais d'autres sont à l'origine de maladies graves comme la peste, le choléra, la tuberculose ou, moins terrible, l'angine. Les antibiotiques empêchent la multiplication des bactéries



Les virus, des éléments génétiques parasites
Le virus (qui signifie « poison » en latin) représente un agent infectieux réduit à son strict minimum : une capsule en protéines (appelée capside) protégeant un brin de matériel génétique codant pour lui-même et la capsule.
Pour se multiplier, le virus, environ vingt fois plus petit qu'une bactérie, doit rentrer dans la cellule hôte et parasiter ses fonctions de réplication. Les virus sont tous à l'origine de maladies : poliomyélite, grippe, rage, Sida, variole... Les antibiotiques n'ont aucun effet contre les virus.

Pourquoi pleure-t-on ?

Un film d'une tristesse insoutenable, une dispute avec son meilleur ami, une contrariété ou une mauvaise nouvelle... et voilà que les larmes se mettent à couler. Mais comment expliquer ce phénomène?

"Mieux vaut pleurer de rien que de rire de tout". Cette citation, que l'on doit à Serge Gainsbourg dans sa chanson Ces petits riens, force le respect de ceux qui versent des larmes. Si pour beaucoup, pleurer est un signe de faiblesse, pour d'autres -et notamment les scientifiques- c'est avant tout un phénomène physique, et une arme redoutable pour se libérer de nos émotions.

  • Mais d'où viennent les larmes ?

"Les larmes sont nécessaires pour que l’œil reste humide et elles contiennent des protéines et d’autres substances qui maintiennent l’œil sain et permettent de combattre les infections", rappelle Michael Trimble, l'auteur de Why Humans Like to Cry (Pourquoi les humains aiment pleurer), cité par le Huffington Post. Si beaucoup d'animaux -comme les crocodiles- versent des larmes, "pleurer pour des raisons émotionnelles et pleurer en réaction à des expériences esthétiques sont propres à l’humain", affirme Michael Trimble

Comme l'explique Laurentt Bylsma, docteur en philosophie et ancien doctorant de l'université de Pittsburgh, qui s'est longuement intéressé aux larmes et à l'action de pleurer, il y a trois types de larmes:

- les larmes basales: installées dans l'œil en permanence. Leur rôle? La lubrification (éviter le frottement), la nutrition et la protection des yeux.

- les larmes réflexes: elles se forment pour protéger les yeux des agents irritants comme le vent, la fumée ou les oignons. A noter que les larmes basales et les larmes réflexes n'ont pas le même composant chimique.

- les larmes émotionnelles: les plus répandues, celles qui apparaissent après avoir perdu un proche, ou lorsque Mufasa meurt dans le Roi Lion.

  • Pour quelles raisons les larmes émotionnelles viennent-elle nous embêter (ou plutôt, nous calmer) ?

Pour Stephen Sideroff, membre du département de psychologie de l'Université de Californie, cité par le site webmd.com"pleurer est une émotion naturelle qui répond à certains sentiments, souvent la tristesse et la douleur". Toujours selon l'expert, qui est également directeur de la clinique du centre de traitement de Santa Monica, il y a d'autres raisons pour lesquelles l'homme pleure. "Les gens pleurent aussi en réponse à la beauté. J'utiliserais pour ce cas le mot +fondre+. Ils se libèrent de leurs défenses, et plongent dans un endroit profond à l'intérieur d'eux-mêmes".  Pleurer, c'est également un moyen de "créer de l'énergie avec nos sentiments. C'est un soulagement", explique Sideroff.

Jodi DeLuca, une neuropsychologue à l'hôpital général de Tampa en Floride, indique que "lorsque vous pleurez, c'est un signal que vous avez besoin de demander quelques chose". Comme une peluche pour un petit enfant, une déclaration d'amour pour un adolescent, ou un divorce pour une quadragénaire. "Pleurer semble entraîner la compassion et la culpabilité, et cela peut être en soi un mécanisme évolué destiné à sauver les relations de la détresse", déclare ainsi Jesse Bering, de l’Institut de la cognition et de la culture de l’université de Belfast à la radio NPR. "Il est difficile de punir quelqu'un qui pleure ou de se disputer avec lui… C’est comme un déclic qui incite à reculer".

  • Les femmes pleurent-elles plus que les hommes?

C'est l'un des stéréotypes les plus anciens. Mais il tient la route. Les femmes pleurent plus que les hommes. Une étude menée par le professeur Ad Vingerhoets, un psychologiste de l'Université de Tilburg aux Pays-Bas, citée par le DailyMail, a démontré que les femmes pleurent entre 30 et 64 fois par an, et les hommes entre 6 et 17. Autre révélation: les femmes pleurent plus longtemps que les hommes. L'expert a posé à plus de 5.000 personnes à travers 37 pays des questions sur leurs réponses émotionnelles. Parmi les hommes, 66% pleurent moins de 5 minutes, et 24% entre 6 et 15 minutes. Chez les femmes, 43% pleurent moins de 5 minutes, contre 38% entre 6 et 15 minutes. Et pour les plus sensibles, 11% des femmes versent des larmes entre 16 et 30 minutes, contre 5% chez les hommes.

Selon le Pr Vingerhoets, cette différence entre les sexes "pourrait s'expliquer par le fait que les femmes regardent plus de films tristes ou lisent des romans sentimentaux". Pour le Wall Street Journal, les femmes sont biologiquement conçues pour verser plus de larmes que les hommes. Pourquoi? Car le conduit lacrymal masculin est plus large que le féminin, signifiant que si une femme et un homme versent une larme en même temps, la larme arrivera plus vite sur la joue de la femme... "Pour les hommes et leurs conduits, cela serait comme avoir un tuyau large à écouler dans une pluie torrentielle", déclare Louann Brizendine, un neuropsychiatre de l’université de Californie, à San Francisco. 

Ouragan Ian en Floride: images aériennes des dégâts.

Le puissant ouragan Ian a balayé la Floride, ses vents violents et ses pluies torrentielles ont causé des inondations « catastrophiques » et des coupures de courant généralisées.

Myokymie ou syndrome de fasciculation bénigne.

  Voici ce que dit notre paupière quand elle se met à sauter ou à trembler.


Votre paupière saute ou tremble ? Même si c’est assez banal, il y a de quoi être agacé ! Pour éviter ce phénomène, il est utile de comprendre d’où il vient. Plusieurs causes peuvent en être à l’origine.
  • Paupière qui tremble ? votre corps vous dit « stop »
Certains mouvements du corps sont incontrôlables ou presque. C’est le cas, des éternuements, du hoquet mais aussi des paupières qui sautent ou tremblent. Ce phénomène, qui apparait tout à coup, est appelé « syndrome de fasciculation bénigne » ou « myokymie ».

Souvent banal et sans gravité, il intervient quand le muscle de la paupière est anormalement surexcité. Ce syndrome pouvant vite agacer, il est important de mieux le comprendre pour mieux l’éviter.
Quand la paupière se met à sauter, c’est souvent parce que le corps veut nous dire stop. Stop à la caféine, stop à l’alcool, stop à certaines drogues, bref stop aux substances trop stimulantes. Il peut aussi vouloir dire stop aux écrans comme le portable ou les jeux vidéo.

  • Quand votre corps vous dit « à l’aide »
Le syndrome de fasciculation peut aussi être un appel à l’aide lancé par le corps. 

Trop de stress et/ou de fatigue sont susceptibles de provoquer des sursauts au niveau de la paupière. Lorsque ce phénomène apparait, cela signifie donc qu’il faut ralentir, se reposer et apprendre à gérer son anxiété.


En cas de surmenage, du magnésium peut être prescrit par un médecin. Par ailleurs, il est conseillé de choisir une alimentation riche en cet oligo-élément (banane, chocolat, graines, noix, légumineuses, fruits de mer, poissons gras, céréales complètes…).
L’exercice physique fait aussi partie des causes les plus courantes de fascination. Celle-ci peut apparaître après une séance de sport. Elle s’arrête généralement quand le corps est au repos.
  • Quand votre corps vous dit « c’est pathologique ».
En plus du stress, de la fatigue ou de la prise de certaines substances, d’autres facteurs peuvent faire sauter ou trembler la paupière. 
Il peut s’agir d’un trouble du comportement. C’est ce qu’on appelle un tic. Dans ce cas-là, on dédramatise, ce n’est pas grave, et si le tic persiste, on en parle à son médecin pour qu’il oriente le patient vers un spécialiste.
Si le tremblement de la paupière persiste et qu’il est constant alors, c’est pathologique et l’on appelle ce trouble : blépharospasme. 
Il peut avoir été provoqué par une irritation oculaire (corps étranger, oeil sec) ou, plus rarement, une maladie neurologique comme la maladie de Parkinson. Dans ce cas, la pathologie est déjà connue et il n’y a pas alors lieu de s’inquiéter.