Considéré comme l’un des footballeurs marocains les plus célèbres de tous les temps, Larbi Benbarek fut le premier joueur arabe à évoluer en Europe, mais aussi le premier entraîneur de la sélection marocaine de football.
Nombreux furent les athlètes qui marquèrent l’histoire du sport marocain de leur empreinte indélébile. Dans le monde du football, Larbi Benbarek en fit partie. Il se distingua par sa force, sa rapidité, ses grandes compétences techniques et son sens de la motivation, jusqu’à devenir le premier sélectionneur national.Larbi Benbarek naquit le 16 juin 1917 à Casablanca. Il débuta sa carrière dans son quartier natal où il constitua une équipe, puis il devint célèbre et se fit particulièrement remarquer au sein du club de l’Union sportive marocaine (USM).
En 1938 déjà, il fut ainsi repéré par les «chasseurs de têtes» de l’Olympique de Marseille. Ils le recrutèrent rapidement et la «perle noire» du football hissa l’OM à la deuxième place du championnat. Il en devint même le meilleur buteur, avec douze points à son actif.
L’année d’après, le championnat français fut suspendu en raison de la Seconde guerre mondiale. Le joueur décida de rentrer au Maroc, où il joua six saisons sous les couleurs de l’USM.
Une vedette de l’Atletico de Madrid
Il revint ensuite en France où il évolua au sein du club Stade français à Paris, marquant 50 buts en 90 matchs. Là-bas, les supporters le surnommèrent «la perle noire», avant d’appeler ainsi la légende vivante du football brésilien, Pelé.
Après un parcours remarquable, Larbi Benbarek fut repéré par l’Atletico Madrid, qui lui proposa de le rejoindre en 1948 contre 17 millions de francs français, ce qui était une somme record à l’époque.
Dans la continuité de ses succès assoyant sa notoriété dans le monde du football international en tant que buteur, il permit à sa nouvelle équipe de remporter les Coupes d’Espagne de 1951 et de 1952 ainsi que le titre de champion d’Espagne. Grâce à lui en grande partie, l’Atletico Madrid marqua 56 buts en 113 matchs et en cinq saisons.
En 1953, Larbi Benbarek avait 36 ans. Il retourna en France pour porter une nouvelle fois les couleurs de Marseille. Malgré ce grand succès, il ne put cependant jouer au sein de l’équipe nationale marocaine, puisque le pays était sous Protectorat. Ainsi et depuis 1938, parallèlement à son brillant parcours, il évolua au sein du Onze de France, avec lequel il joua 18 matches et marqua trois buts.
Le premier entraîneur de l’histoire des Lions de l’Atlas
Après un parcours remarquable, Larbi Benbarek fut repéré par l’Atletico Madrid, qui lui proposa de le rejoindre en 1948 contre 17 millions de francs français, ce qui était une somme record à l’époque.
Dans la continuité de ses succès assoyant sa notoriété dans le monde du football international en tant que buteur, il permit à sa nouvelle équipe de remporter les Coupes d’Espagne de 1951 et de 1952 ainsi que le titre de champion d’Espagne. Grâce à lui en grande partie, l’Atletico Madrid marqua 56 buts en 113 matchs et en cinq saisons.
En 1953, Larbi Benbarek avait 36 ans. Il retourna en France pour porter une nouvelle fois les couleurs de Marseille. Malgré ce grand succès, il ne put cependant jouer au sein de l’équipe nationale marocaine, puisque le pays était sous Protectorat. Ainsi et depuis 1938, parallèlement à son brillant parcours, il évolua au sein du Onze de France, avec lequel il joua 18 matches et marqua trois buts.
Le premier entraîneur de l’histoire des Lions de l’Atlas
A la fin de sa carrière professionnelle en tant que footballeur, Larbi Benbarek revint encore au Maroc. Il devint l’entraîneur de l’EJSC casablancais et du FUS Rabat. De 1957 à 1960, il fut le premier sélectionneur national dans l’histoire des Lions de l’Atlas. Sa notoriété était internationale, même que le Brésilien Pelé déclara à son propos : «Si je suis le ‘’Roi’’ du football, Benbarek est son dieu.»
Larbi Benbarek décéda le 16 septembre 1992, à son domicile à Casablanca. Mais son parcours, son amour pour la vie et pour le football marquèrent les esprits à jamais. Dans un entretien avec le quotidien arabophone Al Massae, son fils le décrivit ainsi comme «quelqu’un de blagueur par excellence», qui «créait toujours la joie et la bonne humeur autour de lui».
«Mon père employait le jargon footballistique même dans le cadre de sa vie de famille (…) Il aimait aussi manger le couscous et s’amusait à former des boulettes, à les dribbler entre ses mains comme un ballon de football, prêt à marquer contre le gardien de but», décrivit le fils de «la perle noire».
Larbi Benbarek marqua les esprit à tel point qu’un premier biopic cinématographique lui fut consacré en 2011. Réalisé par Driss Mrini, «Larbi ou le destin d’une légende du football» fut en effet le premier opus à retracer le parcours de cette légende du football marocain et international.
Larbi Benbarek décéda le 16 septembre 1992, à son domicile à Casablanca. Mais son parcours, son amour pour la vie et pour le football marquèrent les esprits à jamais. Dans un entretien avec le quotidien arabophone Al Massae, son fils le décrivit ainsi comme «quelqu’un de blagueur par excellence», qui «créait toujours la joie et la bonne humeur autour de lui».
«Mon père employait le jargon footballistique même dans le cadre de sa vie de famille (…) Il aimait aussi manger le couscous et s’amusait à former des boulettes, à les dribbler entre ses mains comme un ballon de football, prêt à marquer contre le gardien de but», décrivit le fils de «la perle noire».
Larbi Benbarek marqua les esprit à tel point qu’un premier biopic cinématographique lui fut consacré en 2011. Réalisé par Driss Mrini, «Larbi ou le destin d’une légende du football» fut en effet le premier opus à retracer le parcours de cette légende du football marocain et international.
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