«J’ai âprement décidé de quitter des êtres chers, des hommes et des femmes, et de partir de mon pays comme les oiseaux se séparent de leur nid avec beaucoup de mal». Telle fut l’ouverture du récit d’Ibn Battuta sur ses voyages, au temps où ses parents étaient encore en vie.
«J’ai dû combattre le sentiment d’éloignement qui m’a envahi, depuis que je leur ai fait mes aurevoirs à l’âge de vingt-six ans», écrivit celui qui entreprit à l’âge de 21 ans déjà de faire le pèlerinage en se rendant à La Mecque. «Les Voyages» devint ainsi une référence de genre qui inspira nombre de voyageurs ayant vécu après Ibn Battuta et qui firent de leurs parcours des chefs-d’œuvre.
«J’ai dû combattre le sentiment d’éloignement qui m’a envahi, depuis que je leur ai fait mes aurevoirs à l’âge de vingt-six ans», écrivit celui qui entreprit à l’âge de 21 ans déjà de faire le pèlerinage en se rendant à La Mecque. «Les Voyages» devint ainsi une référence de genre qui inspira nombre de voyageurs ayant vécu après Ibn Battuta et qui firent de leurs parcours des chefs-d’œuvre.
Cet ouvrage rappela aux générations que le voyageur le plus célèbre de l’histoire menait ses tournées au moment où il n’existait ni voitures, ni moyens de transport permettant de rapprocher les plus lointaines contrées. Ainsi parcourut-il plus de 120 000 kilomètres à travers le monde et visitant l’équivalent de 44 Etats modernes.
C’était par cet amour et cet engouement pour le voyage que ce Tangérois de naissance fut surnommé le prince des voyageurs musulmans. En effet, il enchaînait les déplacements et se lassait rapidement de la vie sédentaire. En 1325, il traversa alors l’Afrique du Nord et l’Egypte, pour arriver au Hejaz. Mais son voyage ne s’arrêta pas à la Mecque et à Médine. L’année d’après, il se rendit en effet en Irak et en Perse.
En 1328, Ibn Battuta voyagea en Afrique de l’Est. Il quitta encore l’Afrique en 1331 pour arriver en Inde via l’Egypte et l’Anatolie. Pendant sept ans, il travailla en Inde en tant que juge islamique. Aucune des frontières terrestres ou maritimes ne l’arrêtaient. Ibn Battuta semblait même les défier celles-ci, affirmant s’être rendu en 1341 aux Maldives et de là en Chine, au Sri Lanka et dans d’autres régions.
Une vie sur les chemins du monde
En 1349, Ibn Battuta décida de retourner au Maroc. Il posa pied à Tanger, 24 ans après son tout premier départ. Mais le temps de répit ne dura pas. La nostalgie du voyage le rattrapa et il reprit encore la route, à la découverte de nouvelles destinations. Il se rendit donc à Al-Andalus puis à Tombouctou, avant de décider de jeter l’ancre une nouvelle fois au Maroc, en 1354.
Arrivé à destination, Ibn Battuta travailla à rassembler ce qu’il voyait lors de ses voyages dans l’ouvrage de référence intitulé «Les voyages».
«Par la volonté de Dieu, j’ai pu atteindre mes objectifs de vie que sont les voyages à travers la Terre. J’ai ainsi réalisé ce que d’autres n’ont pas encore fait, à ma connaissance. Reste l’Au-delà, où j’implore le Dieu tout puissant de m’envoyer au paradis.»
Les voyages, Ibn Battuta
Le voyageur mourut en 1368, léguant à l’humanité des écrits qui posèrent les jalons du carnet de voyage en tant que genre littéraire. Dans son ouvrage «Ibn Battuta, l’homme et le voyageur», Asmaa Abou Bakr Mohamed le décrivit comme «un historien des sociétés par excellence, qui fut le premier à documenter les cérémonies protocolaires».
«Les voyages d’Ibn Battuta révélèrent beaucoup de mystères des pays qu’il visita», ajouta l’auteur, expliquant notamment qu’Ibn Battuta «fut le premier à utiliser de l’argent en espèces, en Chine, ou encore à se servir de charbon en guise de carburant».
En 1328, Ibn Battuta voyagea en Afrique de l’Est. Il quitta encore l’Afrique en 1331 pour arriver en Inde via l’Egypte et l’Anatolie. Pendant sept ans, il travailla en Inde en tant que juge islamique. Aucune des frontières terrestres ou maritimes ne l’arrêtaient. Ibn Battuta semblait même les défier celles-ci, affirmant s’être rendu en 1341 aux Maldives et de là en Chine, au Sri Lanka et dans d’autres régions.
Une vie sur les chemins du monde
En 1349, Ibn Battuta décida de retourner au Maroc. Il posa pied à Tanger, 24 ans après son tout premier départ. Mais le temps de répit ne dura pas. La nostalgie du voyage le rattrapa et il reprit encore la route, à la découverte de nouvelles destinations. Il se rendit donc à Al-Andalus puis à Tombouctou, avant de décider de jeter l’ancre une nouvelle fois au Maroc, en 1354.
Arrivé à destination, Ibn Battuta travailla à rassembler ce qu’il voyait lors de ses voyages dans l’ouvrage de référence intitulé «Les voyages».
«Par la volonté de Dieu, j’ai pu atteindre mes objectifs de vie que sont les voyages à travers la Terre. J’ai ainsi réalisé ce que d’autres n’ont pas encore fait, à ma connaissance. Reste l’Au-delà, où j’implore le Dieu tout puissant de m’envoyer au paradis.»
Les voyages, Ibn Battuta
Le voyageur mourut en 1368, léguant à l’humanité des écrits qui posèrent les jalons du carnet de voyage en tant que genre littéraire. Dans son ouvrage «Ibn Battuta, l’homme et le voyageur», Asmaa Abou Bakr Mohamed le décrivit comme «un historien des sociétés par excellence, qui fut le premier à documenter les cérémonies protocolaires».
«Les voyages d’Ibn Battuta révélèrent beaucoup de mystères des pays qu’il visita», ajouta l’auteur, expliquant notamment qu’Ibn Battuta «fut le premier à utiliser de l’argent en espèces, en Chine, ou encore à se servir de charbon en guise de carburant».
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