Le phénomène, qui s’était accru depuis mars 2013, était jusqu’à présent resté inexpliqué. Les chercheurs avaient exploré de nombreuses pistes, de la vodka frelatée aux nappes phréatiques contaminées, en passant par une « psychose de masse ». Mais dernièrement, les soupçons ont fini par se tourner vers les mines désaffectées d’uranium d’une ville voisine, laissées à l’abandon après la chute de l’URSS.
Un professeur de l’université de Tomsk, expliquait en janvier dernier sur une chaîne locale que les infiltrations d’eau dans les galeries abandonnées avaient pu chasser le gaz jusqu’à la surface. Il a finalement été avéré début juillet que ce n’était pas l’uranium qui causait l’endormissement des villageois, mais le monoxyde de carbone et les hydrocarbures.
« Après de nombreux tests médicaux, nos chercheurs et leurs collègues de Prague et Moscou ont confirmé la responsabilité du monoxyde de carbone dans l'épidémie d'endormissement qui frappe le village de Kalachi », a annoncé le vice-premier ministre kazakh lors d'un point presse à Astana, la capitale. « Lorsque le monoxyde de carbone et les niveaux d’hydrocarbure augmentent, les niveaux d’oxygène chutent dans le village » a-t-il expliqué. La combinaison du manque d’oxygène, et de l’excès de monoxyde de carbone et d’hydrocarbures serait donc à l’origine des brusques pertes de connaissance et de leurs effets secondaires.
Les autorités ont déjà commencé à évacuer le village. Selon le Siberian Times, 68 des 223 famille sont déjà été relogées, et les habitants restant devraient être pris en charge avant la fin de l’année.
« Après de nombreux tests médicaux, nos chercheurs et leurs collègues de Prague et Moscou ont confirmé la responsabilité du monoxyde de carbone dans l'épidémie d'endormissement qui frappe le village de Kalachi », a annoncé le vice-premier ministre kazakh lors d'un point presse à Astana, la capitale. « Lorsque le monoxyde de carbone et les niveaux d’hydrocarbure augmentent, les niveaux d’oxygène chutent dans le village » a-t-il expliqué. La combinaison du manque d’oxygène, et de l’excès de monoxyde de carbone et d’hydrocarbures serait donc à l’origine des brusques pertes de connaissance et de leurs effets secondaires.
Les autorités ont déjà commencé à évacuer le village. Selon le Siberian Times, 68 des 223 famille sont déjà été relogées, et les habitants restant devraient être pris en charge avant la fin de l’année.
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