La récente déclaration de l’Organisation mondiale de la santé concernant la variole du singe, ou mpox, a déclenché une alerte sanitaire internationale face à la résurgence des cas de variole du singe (ou mpox pour Monkeypox) en Afrique. Pourquoi cette maladie suscite-t-elle autant d’inquiétudes?
On observe une explosion rapide du nombre de cas, avec une propagation accrue au-delà des pays endémiques connus pour abriter ce virus. De plus, la nouvelle souche du virus se caractérise par une mutation plus rapide et une transmission plus facile, ce qui aggrave la situation.
Cette souche se distingue par une capacité de mutation plus rapide par rapport à celle observée en 2022. Elle touche une gamme plus large de personnes, y compris des enfants, et se transmet non seulement par les rapports sexuels mais aussi par contact physique direct ou via des objets contaminés.
Les personnes atteintes de ce virus présentent généralement des symptômes sur le corps, touchant des zones telles que le visage, les mains, la langue, la bouche et les yeux, en plus des parties génitales.
Les symptômes incluent la fièvre, les céphalées, les douleurs musculaires, les adénopathies, les frissons ainsi qu’une fatigue générale. On observe aussi l’apparition de lésions et de bulles remplies de liquide sous la peau.
Contrairement aux souches précédentes, cette variante peut provoquer des lésions sur une plus grande partie du corps.
Pour le Maroc, il est essentiel de renforcer la veille épidémiologique, d’élaborer des protocoles préventifs et de coopérer avec d’autres pays pour stopper la propagation de la maladie et limiter son impact.
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