La présidente du Front national a été distinguée pour son accumulation d'affirmations fausses sur les migrants (par exemple sur l'ampleur de la vague d'arrivants, sur leur sexe et leurs motivations, sur le faux assaut de migrants contre des pompiers à Calais, par martelage de cette question lors des régionales alors que ce n'est pas une compétence régionale…)
ou sur le djihadisme.
Destiné à être remise chaque début d'année pour les déclarations de
l'année précédente, la récompense est décernée avec humour pour inciter
la classe politique à moins mentir, pour sensibiliser le journalisme
politique à l'importance du fact-checking, et pour encourager le grand
public à vérifier la véracité de ce que dit le personnel politique.
Distingué pour l'année 2014, Nicolas Sarkozy bénéficiait d'un "totem d'immunité" pour cette édition.
Présidé par :
Le jury était composé de
six journalistes :
Outre Marine Le Pen, d'autres membres de la classe politiques ont remporté des prix spécifiques :
Thomas Guénolé (politologue) |
Mélissa Bounoua Reader (Slate) |
Alexandre Devecchio (FigaroVox, Le Figaro) |
Hugo Domenach (Le Point) |
Samuel Laurent (Les Décodeurs/Le Monde) |
Cédric Mathiot (Désintox/Libération) |
Antoine Krempf (Le Vrai du Faux/France Info) |
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Prix spécial du Jury
Patrick & Isabelle Balkany (LR), pour l'ensemble de leur carrière. |
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Prix « Un certain regard » (ex æquo)
Claude Bartolone (PS), pour avoir accusé Valérie Pécresse de défendre « la race blanche » . |
Pierre Lellouche (LR), pour réussir l'exploit de produire un « droit de réponse à la bienpensance » aux articles ayant pointé son intox sur les indemnités accordées aux réfugiés... dans lequel il reconnaît avoir dit n'importe quoi. |
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Prix Robocop
Bernard Cazeneuve (PS), pour avoir relayé la version mensongère du Raid selon laquelle l'assaut de Saint-Denis s'est fait sous un déluge de feu des terroristes. |
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Le cumulard de l'année
Jean-Yves Le Drian (PS), pour son cumul des fonctions de ministre de la Défense et de président de la région Bretagne, en contradiction flagrante avec un engagement solennel de François Hollande (« Moi président de la République, les ministres ent se consacrer pleinement à leur tâche. »). |
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Meilleur second rôle féminin
Lydia Guirous (LR), éphémère porte-parole du parti Les Républicains, pour avoir prétendu que la France est le pays européen qui accueille le plus d'étrangers. |
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Meilleur second rôle masculin
Christian Estrosi (LR) pour son virage à 180 degrés, digne des plus belles courses de moto, sur la position à tenir à droite face au Front national. |
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Meilleur costume
Bernard Cazeneuve (PS), pour avoir exagéré le nombre de reconduites à la frontière afin d'assurer qu'il est plus ferme que la droite lorsqu'elle était au pouvoir. |
de l'Audace statistique
François Hollande (PS), pour avoir tenté de vanter le "bon bilan" de plus de 3 000 perquisitions sous état d'urgence alors qu'elles ont abouti à... seulement 4 vraies procédures antiterroristes . |
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Prix « Jeune espoir »
Laurent Wauquiez (LR, 40 ans), pour sa spectaculaire
accumulation de mensonges, sur lui-même pour
se construire un personnage public globalement
actice, et sur de multiples sujets politiques
(par exemple sur les relations politiques
entre Charles de Gaulle et Guy Mollet).
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