- La statue de la Mère-Patrie à Volgograd en Russie.
- La statue de la Liberté, à New-York.
La statue de la Liberté est une sculpture monumentale érigée sur Liberty Island, une petite île à l'entrée du port de New-York (NY, Etats-Unis). Son nom officiel est "La liberté éclairant le monde". C'est l'une des sculptures les plus connues au monde, elle a été offerte par la France aux Etats-Unis pour célébrer le centenaire de la déclaration d'indépendance.
La statue de la Liberté appartient au "National Park Service" depuis le 10 juin 1933. Il s'agit d'une agence fédérale américaine en charge de la protection des parcs nationaux, des monuments nationaux, et autres sites historiques d'intérêt national. Elle est classée en 1924 "Monument national" des Etats-Unis, puis elle a été enregistrée en 1966 au registre national des sites historiques, toujours aux Etats-Unis bien sûr. En 1976 elle entre aux sites remarquables de New-York et depuis 1984 elle fait partie du patrimoine mondial de l'UNESCO.
- Le Christ Rédempteur à Rio de Janeiro.
La statue du Christ Rédempteur, perchée à 710 mètres d'altitude sur le mont Corcovado, domine la ville de Rio de Janeiro au Brésil. Cet emblème incontournable de la ville est la seule des sept nouvelles merveilles du monde à avoir été construite au cours du XXe siècle.
Un Christ monumental : La tête dans les nuages, la statue du Christ Rédempteur étend ses bras en croix en un geste de bienvenue ou de bénédiction pour tous les visiteurs de passage à Rio de Janeiro.
Cette statue monumentale se trouve sur le mont Corcovado ("le Bossu"), l'une des collines enserrant la Cité merveilleuse. Perchée à 710 mètres d'altitude, elle est devenue l’un des symboles les plus connus de Rio et du Brésil, au même titre que le Pain de Sucre, la plage de Copacabana ou le carnaval de Rio.
Ses dimensions font de cette statue l'une des plus grandes du genre : elle mesure 38 mètres de haut pour une envergure de 28 mètres et pèse 1.145 tonnes. Chacune de ses mains mesure 3,20 m ! Sa structure est en métal et en béton et son revêtement en stéatite.
Un projet pharaonique : La statue du Christ Rédempteur a été érigée pour célébrer le bicentenaire de l'indépendance du Brésil, suite à un concours lancé en 1921 par l'Eglise.
En 1923, le projet de l'ingénieur brésilien Heitor da Silva Costa a finalement été sélectionné. Ce dernier confia la réalisation du projet au sculpteur français Paul Landowski. C’est l’artiste français qui a dessiné, puis façonné les mains et le visage du Christ dans son atelier de Boulogne-Billancourt, avant de les expédier, en pièces détachées, à Rio.
La construction de ce Christ monumental a nécessité cinq années de travaux : elle a commencé en 1926 et s'est terminée en 1931. La statue a été inaugurée le 12 octobre 1931 en présence du président Getulio Vargas.
Une attraction touristique incontournable : Comment imaginer Rio sans le Christ du Corcovado ? Ce lieu accessible en train est le site touristique le plus fréquenté de la ville.
La statue du Christ Rédempteur, classée monument historique depuis 1973, a même été choisie en 2007 comme l'une des sept nouvelles merveilles du monde.
Si des baptêmes et mariages sont célébrés dans la chapelle située sous la statue, ce lieu est aujourd’hui un symbole plus touristique que religieux. Par temps clair, la vue sur la baie de Rio de Janeiro y est époustouflante : un spectacle à ne pas manquer pour des touristes venus du monde entier !
- Le sphinx de Gizeh en Egypte.
Dressé devant les grandes pyramides du plateau de Gizeh, le sphinx de Gizeh est la sculpture monumentale monolithique la plus grande du monde : elle mesure 73,5 mètres de long et 14 mètres de large. D’après les égyptologues, cet ouvrage aurait été construit autour de 2500 avant J.-C, ce qui correspond au règne du pharaon Khéphren, dont ce Sphinx allongé serait le portrait
- Les Moaï de l'île de Pâcques.
- Le David de Michel-Ange, à Florence.
Le David est un chef-d'œuvre de la sculpture de la Renaissance, réalisé par Michel-Ange entre 1501 et 1504. Il mesure 4,34 mètres de hauteur (5,14 mètres avec le socle) et il est tiré d'un bloc de marbre blanc de Carrare, laissé à l'abandon après l'échec d'autres sculpteurs. Michel-Ange a su tirer parti de l'étroitesse du bloc de marbre et contourner un de ses défauts (une brèche dans laquelle il a creusé l'espace entre le bras droit et le torse). Michel-Ange a représenté David, une fronde (lanière de cuir servant de lance pierre) à la main, juste avant son combat contre le géant Goliath.
Initialement placé devant le palazzo Vecchio pour symboliser la détermination d'une jeune république face au tyran, l'original est, depuis 1873, exposé dans la Galleria dell'Accademia de Florence. Le David que l'on peut voir devant la façade du Palazzo Vecchio n'est qu'une réplique installée là en 1910.
- Les Olmèques au Costa Rica.
Les Olmèques sont un ancien peuple précolombien de Mésoamérique s'étant épanoui de 1200 av. J.-C. jusqu'à 500 av. J.-C. sur la côte du golfe du Mexique, dans le bassin de Mexico, et le long de la côte Pacifique (États du Guerrero, Oaxaca et Chiapas) jusqu’au sud du Costa Rica. Issu du terme nahuatl olmeca, qui signifie « les gens du pays du caoutchouc », ce mot est lié à la découverte de la première tête colossale olmèque, en 1862. Le terme « olmèque » a été officialisé en 1942 par les olmécologues.
"Le Penseur". Depuis toujours ce personnage énigmatique exerce une réelle fascination sur le public. Pour quelles raisons ? Voici quelques clés pour comprendre.
Sa silhouette voutée incite à la réflexion. "Le Penseur est, avec "Le Baiser", l’œuvre la plus connue d’Auguste Rodin. Pourtant à l’origine, le personnage n’était qu’un détail de "La Porte de l’Enfer", sculpture monumentale inspirée de "L’enfer" de Dante, commandée initialement pour le musée des Arts décoratifs. Faute de financement, le projet est abandonné en 1881. Trois ans plus tard, Rodin décide de faire du "penseur" une oeuvre à part entière.
Une silhouette tourmentée
Lors de sa présentation au public en 1888, "Le Penseur" ne récolte pas que des éloges. Qualifié de "gorille" et de "brute énorme" par certains, la statue a en effet de quoi déstabiliser un public habitué à des créations plus académiques.
Doté d’une musculature impressionnante, l’œuvre dégage une impression de puissance nuancée par l’aspect tourmenté de sa silhouette. Loin des canons artistiques de l’époque qui prônent la symétrie, "Le Penseur" est complètement désaxé. Coude droit sur genou gauche, le buste complètement penché en avant, le colosse révèle ses faiblesses, celles d’un homme en proie à un dilemme. Une vulnérabilité qui a su toucher le cœur du public.
- La petite sirène à Copenhague.
A l’origine du conte, il y a Hans Christian Andersen qui publie la première version de "La petite sirène" en 1837. Romantique et fantastique à souhait, c’est l’histoire d’une petite sirène qui sauve la vie d'un prince qui fait naufrage et tombe amoureuse mais le prix à payer pour le séduire est cher ! Pour devenir humaine et tenter de le conquérir, elle doit renoncer à sa belle voix comme à sa queue de sirène et, si le prince ne l’épouse pas, elle se transformera en mousse et disparaîtra pour toujours, emportée par le flot des vagues.
En 1909, après avoir assisté au ballet tiré de l’histoire de "La petite sirène", le célèbre brasseur Karl Jacobsen est tellement ému qu’il commande une statue en son honneur. C’est le sculpteur Edward Eriksen qui crée la statue de la petite sirène, assise sur un rocher, observant le monde humain, les yeux tout émerveillés. Edward Eriksen choisit de la sculpter en pleine transformation lorsque sa queue devient une paire de jambes. Faite en bronze, la statue mesure 165 centimètres et fut inaugurée par Karl Jacobsen à Copenhague le 23 Août 1913. Histoire mouvementée d’une statue culte Venez admirer la statue de "La petite sirène" rendue mythique par Andersen, aujourd’hui lieu touristique incontournable. L’histoire de la statue est mouvementée, en effet, de 1961 à 2003, des vandales l’ont à de nombreuses reprises peintes en rouge et/ou décapitée. Dernière péripétie en date, le 11 septembre 2003, la statue de la petite sirène est carrément poussée dans l’eau, mais rien n’altérera jamais sa légende.
- La terrasse des Lions de Délos.
Au Nord du portique d'Antigone sur l'île de Délos s'étend l'agora romaine, avec le Lac sacré, asséché de nos jours, et la fameuse « Terrasse des Lions » disposés ici pour la protection symbolique du site. Au nombre de neuf au départ, il ne reste plus que cinq lions (il s'agirait plus précisément de lionnes) en marbre de Paros, abrités dans le musée de l'île. Un sixième est visible devant la porte terrestre de l'Arsenal de Venise.