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Les citations les plus célèbres d'Ain Défali.

 



 

اليوم لعجاج        وغدا موت أدجاج

 

 

لي كيدخل لعين أدفالي بالقوة    كيخرج منها بالضعف

 

 

في عين أدفالي لي أطلع كيصفقو أعليه   ولي ٱهبط كيصفرو أعليه

 

عين أدفالي اصعيبة      تسكنها عيشة قنديشة

لما أطلبشي منها التسليم    كتفرشلو تفريشة

كتطلعو و كتهبطو     وكتريشو واحد أترييشة 

لعمرو ماينساها    في ٱحياتو كايبقا ياكل الااتشيشة

L'ŒIL DE GUEDDAR. L’AÏD FAIT FLAMBER LE PRIX DES TRANSPORTS, MALGRÉ LES AIDES DE L’ÉTAT

 

Par Khalid Gueddar

Cancer de la prostate : le mécanisme de résistance à l’hormonothérapie découvert


Face au cancer de la prostate métastatique, l'hormonothérapie est le traitement de référence afin de maîtriser le cancer. Mais tôt ou tard, les cellules cancéreuses finissent par y résister. Une équipe internationale vient de percer le mécanisme en jeu et leurs travaux offrent de nouvelles perspectives de traitements.
Le mécanisme de résistance au traitement d’hormonothérapie conçu pour traiter le cancer de la prostate vient d’être mis en lumière. Cette découverte d'une équipe internationale de recherche menée par le Netherlands Cancer Institute ouvre de nouvelles perspectives de traitement.
  • Trouver une parade à la résistance à l'hormonothérapie
Le cancer de la prostate est un type de tumeur qui se développe sous l'influence d'hormones, principalement la testostérone. Les patients atteints d'un cancer de la prostate métastatique reçoivent souvent un traitement anti-hormonal, qui inhibe le signal envoyé par la testostérone qui stimule la croissance tumorale. La thérapie anti-hormonale peut garder le cancer de la prostate sous contrôle, mais au bout d'un certain temps, le cancer parvient à échapper au traitement. Les cellules tumorales deviennent résistantes.
De fait, l'un des principaux enjeux aujourd'hui est de lutter contre la résistance à l'hormonothérapie. Mais le processus exact à l'origine de cette résistance à l'hormonothérapie était jusqu'à présent un mystère.
  • Des protéines responsables de l'horloge interne atténuent les effets de la thérapie
Une équipe internationale de chercheurs du Netherlands Cancer Institute a étudié les tissus prostatiques de 56 patients atteints d'un cancer de la prostate à haut risque, qui avaient reçu trois mois de traitement anti-hormonal avant leur chirurgie. Après ces trois mois, leurs tissus ont été examinés au niveau de l'ADN. «Nous avons remarqué que les gènes maintenant les cellules tumorales en vie malgré le traitement étaient soudainement contrôlés par une protéine qui régule normalement l'horloge circadienne», explique le chercheur Simon Linder, qui recevra son doctorat pour ses recherches dans cette étude.
Wilbert Zwart, l'un des responsables de la recherche, précise : "Ces protéines de l'horloge circadienne acquièrent une fonction entièrement nouvelle dans les cellules tumorales face à l'hormonothérapie : elles maintiennent ces cellules cancéreuses en vie, malgré le traitement. Cela a jamais vu auparavant".

  • De nouvelles voies de recherche prometteuses
Pour le Dr Ivan Pourmir, oncologue à l’hôpital européen Georges-Pompidou, ce résultat n’est pas surprenant. "De nombreuses hormones sont régulées par le rythme circadien et des éléments comme le sommeil, par exemple, peuvent influer sur leur production. Il n’est donc pas étonnant que le rythme circadien influe et que cela représente une piste de travail pour les chercheurs".
Cette découverte surprenante crée également de nouvelles opportunités. L'objectif est maintenant de bloquer cette protéine circadienne pour augmenter davantage la sensibilité à la thérapie anti-hormonale dans les cellules tumorales de la prostate.
Wilbert Zwart déclare ainsi : "Notre découverte nous a montré que nous devrons commencer à sortir des sentiers battus lorsqu'il s'agit de trouver de nouveaux médicaments pour traiter le cancer de la prostate et tester des médicaments qui affectent les protéines de l'horloge circadienne afin d'augmenter la sensibilité à l'hormonothérapie. Heureusement, il existe déjà plusieurs thérapies qui affectent les protéines circadiennes, et celles-ci peuvent être combinées avec des thérapies anti-hormonales. Cette piste, qui permet une forme de repositionnement des médicaments, pourrait sauver une décennie de recherche".

Maroc : les kabashs en danger

Kasbah Ait-Ben-Haddou

Construits en terre dans un style architectural particulier avec des tours, des balcons et de nombreuses fenêtres, ils attirent de nombreux touristes.
Au sud des montagnes du Haut Atlas, au Maroc se trouvent des Ksar, villages pittoresques fortifiés. Construits en terre, avec des tours, des balcons et plusieurs fenêtres. Ces châteaux attirent les touristes . Mais ces merveilles sont victimes de l’usure du temps. D’où la nécessité de leur rénovation.

  • ksar d'Ait-Ben-Haddou.

Il se trouve à seulement 30 kilomètres de Ouarzazate, dans le sud du pays.
Ces bâtiments sont faits de matériaux frangibles (fragiles), donc ils ne sont pas assez résistants, quand il pleut, ils se fissurent et s’écroulent, c'est pourquoi nous devons les rénover. Le plus important, c'est d'encourager les gens à revenir vivre dans ces endroits, de favoriser le développement local et de faire des économies, par exemple en poussant les gens à ne pas aller dans les villes.

  • La Kasbah Amridil.

Ce batiment fortifié se trouve dans l'oasis de Skoura. Elle a été sauvée du déclin grâce à un programme de réhabilitation initié dans les années 1990.


Vingt ans de rénovations ont été faites pour cette Kasbah. Une réhabilitation initiée au regard de sa détérioration, alors grâce aux familles propriétaires et aussi aux touristes qui la visitent toujours, cette Kasbah a aussi aidé à la rénovation d'une autre.

  •  La Kasbah Talmesla, connue sous le nom de Kasbah des cigognes, par exemple n'a pas résisté à l'épreuve du temps.

Découvrez ces plantes à floraison nocturne !


Saviez-vous que certaines plantes se développent mieux la nuit.
Pour s’épanouir, de nombreuses plantes ont besoin d’ensoleillement. Ce n’est toutefois pas le cas de toutes les plantes. En effet, pour certaines, la floraison intervient la nuit. Cela vous laisse une belle surprise au lever du soleil. Découvrez quelles sont les plantes qui fleurissent la nuit !

Quelles sont les plantes à floraison nocturne ?
Il existe une multitude de plantes, qui contrairement à la majorité, fleurissent pendant la nuit. Elles n’ont pas besoin de soleil pour se développer. Leurs fleurs s’ouvrent pendant la nuit, à différents créneaux selon les variétés. Le petit plus : leurs odeurs, certaines d’entre elles sentent divinement bon et parfument vos extérieurs. Parmi les plantes concernées, on retrouve :
  • L’epiphyllum à large feuilles
Ses fleurs blanches s'ouvrent à la tombée de la nuit, et meurent au petit matin. Le petit plus : son odeur légère et douce parfumera votre jardin pendant des mois.

  • Le glaïeul d’abyssinie
Les fleurs de cette plante originaire d'Afrique de l'Est, éclosent au crépuscule.

  • L’onagre
Ces belles fleurs jaunes pétantes éclosent, comme pour les autres plantes, pendant la nuit.

  • Le phlox de nuit
Au doux parfum vanillé, le phlox de nuit fleurit à la tombée du jour.

  • Le datura
Le datura fleurit lui aussi pendant la nuit. Toutefois, soyez très vigilant avec cette plante car elle s'avère être toxique !

  • Le cactus
Les fleurs de cactus sont les reines de l'éphémère. Leur durée de vie est très courte, à peine deux jours !

  • Le nénuphar rouge
Il ne fleurit que la nuit. Aux couleurs rouges et vives, ses pétales s'ouvrent au coucher du soleil

  • L’ipomée blanche
Cette fleur éclot lorsque le soleil se couche, et laisse un subtil parfum citronné. 

  • La merveille du Pérou
La floraison de cette plante intervient en fin d'après-midi, peu de temps avant la tombée de la nuit. On note ses fleurs aux magnifiques couleurs : rose, jaune, rouge et blanche.

  • Le lys de Casablanca
Cette fleur s'ouvre pleinement lorsque la nuit tombe, et parfume d'une odeur très raffinée votre extérieur.

  • Le jasmin indien
Ses fleurs ne s'ouvrent que pendant la nuit, et laissent une odeur intense et très agréable.

  • Le baobab
De quoi nous faire voyager un peu... Les fleurs du baobab s'ouvrent en quelques minutes à la tombée de la nuit.


Pourquoi ces plantes fleurissent la nuit ?
La floraison nocturne de ces plantes s’explique par la pollinisation. En effet, cette action permet à une plante de fleurir. Pour celles qui fleurissent la nuit, la pollinisation dépend d’animaux nocturnes. De ce fait, leurs fleurs restent ouvertes pendant la nuit pour accueillir leur pollinisateur. La journée, certaines de ces plantes se protègent en se refermant.

Guerre du Rif : La bataille de Ouargha


Abdelkrim El Khattabi avait donné deux leçons militaires à l’Espagne et la France, respectivement à Anoual en 1921 et à Ouargha en juillet 1925. Cette dernière défaite avait précipité la fin de la carrière marocaine de Lyautey, surmédiatisée la guerre du Rif, notamment outre Atlantique, et surtout accélérée la conclusion de l’alliance des forces des colonisateurs contre la petite rebellion d’El Khattabi.
Juin 1925 est un mois décisif dans la guerre du Rif. Quatre années après la victoire d’Anoual contre l’armée espagnole, Abdelkrim El Khattabi initiait la phase 2 de son action. Ses troupes commençaient à s’approcher des positions sous domination du protectorat français. Des ambitions des Rifains d’étendre leur rébellion à tout le Maroc et des craintes françaises d’une contagion qui ferait vaciller leur présence au Maroc mais également en Algérie, est née la bataille de Ouargha. Une confrontation peu connue dans l’histoire de la guerre du Rif, mais qui a eu néanmoins de multiples conséquences décisives sur la suite du conflit aussi bien sur le terrain des combats que sur le commandement français dans le pays.


Ouargha a mis un terme à la carrière marocaine de Lyautey.
La victoire d’Anoual en 1921 est un tournant dans la guerre du Rif. Elle a largement médiatisé la petite et locale rébellion rifaine. Le lexique avait également changé, l’ «affaire» du Rif, comme se plaisait à déclarer Lyautey et les siens était jeté aux oubliettes, remplacé par le terme «guerre» par les chroniqueurs étrangers, notamment américains et anglais. Fort de cet ascendant, le projet d’El Khattabi avait subi une modification, ne se contentant plus de libérer la région du Rif uniquement mais l'intégralité du Maroc. Cependant, cet objectif se heurtait à la présence française. Sa réalisation devait passer par une défaite symbolique des troupes du maréchal Lyautey.



Le 13 avril 1925, les quelques 3000 hommes que comptait El Khattabi -un nombre que les Français qualifiaient de petite «Harka»-, attaquaient les moyens de communications entre les positions françaises au Maroc et l’Algérie. Quelques jours plus tard, les combattants récidivaient en prenant d’assaut la garnison tricolore installée à Beni Dercoul. Le 8 juin, c’est au tour du fort Bibane de tomber entre les mains des Rifains. La série de succès se termine en juillet avec la bataille de Ouargha, du nom d’une rivière qui traverse le Rif pour se jeter dans l'oued Sebou.
Durant les trois mois que durèrent les confrontations, la France a perdu 5000 soldats sur les 20 mille qu’elle avait envoyés sur le front. Une défaite cuisante qui avait précipité la fin de la carrière marocaine de Lyautey. Le Maréchal Pétain le remplaçait alors, à la tête de la Résidence générale.

La dernière victoire d’El Khattabi
Ouargha était la dernière victoire de la petite rébellion menée par Abdelkrim El Khattabi. Cette bataille avait assuré une renommée internationale, une source d’inspiration pour plusieurs mouvements de libération en Afrique et en Asie, au point que le magazine américain Time lui avait consacré le couverture de son numéro du 17 août 1925. Ce fut le premier Marocain à être honoré de la sorte.
Une couverture qui avait accéléré la conclusion d’une alliance de colonisateurs, scellée en septembre 1925 entre la France et l’Espagne contre le petite «Harka» d'El Khattabi. A partir de cette date, la chance avait définitivement déserté le camp des Rifains, et les revers se succédèrent. Les 9000 combattants rifains affrontaient deux féroces ennemis qui n’avaient pas lésiné sur les moyens pour venir à bout de cette rébellion, n’hésitant pas à user des armes chimiques. Abelkrim El Khattabi capitula. En février 1926, Philippe Pétain est décoré par le roi d’Espagne Alphonse XIII pour son engagement dans la guerre du Rif. Une décoration qui allait rapprocher Pétain des idées extrémistes des militaires espagnols. Une proximité qui ouvrira la porte par la suite aux idées nazies des Allemands.

Volodymyr Zelensky

Volodymyr Zelensky est né le 25 janvier 1978 à Kryvyï Rih. Il est marié et père de deux enfants. Il est élu en 2019 avec 73 % des suffrages sur un programme pacifiste, alors que l’Ukraine connaît depuis 2014 un conflit avec la Russie portant sur la question du Donbass. A 41 ans, il est le plus jeune président du pays et surtout un néophyte en politique. 

Volodymyr Zelensky a un parcours atypique. Après des études de droit, il participe à des jeux et émissions télévisées, fonde une société de production et participe à la version ukrainienne de Danse avec les stars en 2006. 




Il accède à la notoriété en 2015 avec son rôle dans la série humoristique Serviteur de l’Etat où il interprète un enseignant devenant… président de l’Ukraine. La série est un immense succès populaire dans le pays. Le nom de la série sera celui du parti politique de Zelensky, lorsqu’il se présente à l’élection présidentielle.

Devenu l’adversaire numéro 1 de Vladimir Poutine dans le plus grave conflit entre Occident et Russie depuis la  Seconde Guerre mondiale, il incarne avec sang-froid et tenacité la résistance ukrainienne à l’invasion russe du 24 février 2022.





L'UE autorise l'entrée de viande de volaille en provenance du Maroc

 

L'Union européenne (UE) a autorisé l'entrée depuis le Maroc de lots de produits à base de viande de volaille. Selon le règlement d'exécution 2022/1040 publié ce jeudi au Journal officiel de l'Union européenne et cité par EFE, cette autorisation exclut les volailles appartenant au groupe des Ratites, comme les autruches.

Concernant les entrées du Maroc, l'exécutif communautaire a expliqué que les autorités du royaume «ont fourni des garanties en ce qui concerne le respect des exigences en matière de notification et de déclaration des maladies pertinentes pour la volaille», poursuit la même source. La commission a assuré le respect des exigences applicables de l'Union en matière d’exigences sanitaire telles qu'énoncées dans le règlement.

La même source a également approuvé la demande du Royaume-Uni de commencer à importer dans l'UE des lots d'oiseaux captifs et de leurs produits de reproduction en provenance de l'île de Man et de Jersey, conclut EFE.

Première livraison de gaz de l'Espagne au Maroc à travers le gazoduc Maghreb-Europe


 L'Espagne a livré pour la première fois du gaz naturel au Maroc. Dans le cadre d'un accord de normalisation de leurs relations en mars dernier, du gaz naturel liquéfié acheté par le Maroc a été livré mardi 28 juin via le fameux gazoduc Maghreb-Europe. Ce même gazoduc que l'Algérie a fermé de son côté pour ne plus livrer l'Espagne et la punir ainsi de son rapprochement avec Rabat sur le dossier du Sahara occidental.

Le gazoduc Maghreb-Europe n'achemine plus de gaz algérien vers l'Espagne via le Maroc depuis novembre. Qu'à cela ne tienne, fort de leur récente réconciliation et d'un nouvel accord bilatéral, Madrid et Rabat utiliseront désormais le tuyau dans l'autre sens, Nord-Sud, pour approvisionner le royaume chérifien.

Sur l'application numérique de la société gestionnaire du réseau gazier espagnol Enagas, on peut voir que le flux gazier est passé de 0 m3 à 153 000 m3 de gaz par heure sortant de l'Espagne vers le Maroc.

Du gaz américain regazéifié

Anticipant une réaction d'Alger, un porte-parole de la société assure que ce n'est pas du gaz algérien qui est livré à Rabat. Les autorités algériennes avaient averti contre toute tentative de vendre au Maroc du gaz algérien, notamment celui qui est encore livré via Medgaz, le seul gazoduc toujours fonctionnel reliant l'Algérie et l'Espagne à travers la mer.

Madrid assure que c'est bien du gaz naturel liquide acheté sur les marchés internationaux puis regazéifié en Espagne qui est livré au Maroc. De fait, Madrid s'est tourné ces derniers mois vers d'autres fournisseurs, dont les États-Unis, pour palier l'absence de gaz en provenance du gazoduc Maghreb-Europe.

Les maisons flottantes du Caire en voie de démolition

Maisons péniches sur le Nil à Zamalek, au Caire, en 2013.  

 Les maisons péniches alanguies sur la berge de Kit Kat, au Caire, formaient un décor bucolique pour les amoureux et les promeneurs arpentant la corniche du Nil sur l’île de Zamalek. Le Prix Nobel de littérature Naguib Mahfouz en avait fait, en 1966, dans son roman Dérives sur le Nil, le lieu de rendez-vous d’un groupe d’intellectuels désabusés raillant, autour d’un narguilé de haschich, l’hypocrisie du gouvernement et le conservatisme de la société égyptienne sous la présidence de Gamal Abdel Nasser. Amarrées pour certaines aux berges du Nil depuis le règne du roi Fouad Ier, au lendemain de l’indépendance, en 1922, les résidences flottantes de Kit Kat sont aujourd’hui vouées à disparaître.

 

Suède : Incroyable chambre d'hôtel de 34 m2 perchée dans les arbres d'une forêt.

 



Le nouvel arrivant du complexe hôtelier Treehotel devrait séduire les amoureux de la nature mais aussi ceux qui tiennent à leur confort. Il s'agit de la chambre d'hôtel construite par le groupe Bjarke Ingels baptisée “Biosphère” et située au fin fond de la Suède. Niché dans les arbres de la forêt Harads, ce cocon sphérique est recouvert de 350 petites cabanes à oiseaux pour un résultat visuel plein de délicatesse et de légèreté. Comme toujours pour Treehotel, l'important est d'interagir avec l'environnement qui nous entoure et les oiseaux ont été ici au cœur du projet. L'équipe a en effet travaillé en étroite collaboration avec l'expert suédois en oiseaux Ulf Öhman dans l'espoir de faire de cette structure un moyen d'augmenter leur population dans la forêt. “J'ai pu passer quelques jours et quelques nuits dans certaines chambres du Treehotel juste avant la pandémie, et j'en suis reparti avec un sentiment de rajeunissement dû à une immersion totale dans la nature. Je n'ai pas pu m'empêcher de me demander s'il n'y avait pas moyen de pousser l'immersion un peu plus loin - et presque instantanément, l'idée d'inviter non seulement les visiteurs humains mais aussi la population résidente d'oiseaux et de chauves-souris à cohabiter dans un essaim sphérique de nids a germé”, explique également Bjarke Ingels, fondateur et directeur créatif du groupe Bjarke Ingels.  


La Biosphère est également une petite niche de confort. On traverse d'abord un pont suspendu entre les arbres avant de pouvoir y entrer. L'espace intérieur de 34 m2 offre ensuite à son visiteur tout le luxe et le confort attendu des meilleurs hôtels et chaque client pourra notamment profiter d'un sauna et d'une terrasse sur le toit avec vue panoramique. 

Pour s'offrir une nuit dans la Biosphère, il faut débourser environ 1100 euros (les prix pouvant changer en fonction des saisons). Les réservations s'effectuent sur le site de Treehotel. 

La Tara Polar Station de l’Arctique

La Tara Polar Station, laboratoire dérivant dédié à l'étude des impacts du changements climatiques en Arctique, devrait arriver sur place à l'été 2025. Et y rester sans interruption, pendant plusieurs décennies.

Un laboratoire flottant capable de multiplier les dérivations dans l’océan Arctique sur vingt ans… C’est le nouveau projet d’expédition que prépare la Fondation Tara Océan. Avec l’objectif de comprendre les effets du changement climatique là où il est le plus vif.

  • Milieu difficile d’accès et hostile à l’être humain, l’Arctique central est de ce fait méconnu. Notamment des scientifiques, qui ne peuvent y accéder qu’une partie de l’année, l’été.
  • C’est pourtant une sentinelle du changement climatique, là où les effets actuels et attendus sont les plus vifs. D’où l’enjeu de pouvoir l’observer sur le temps long.
  • C’est le but de la nouvelle expédition que prépare la Fondation Tara Océan. Construire un bateau flottant, pas si éloigné d’une station spatiale, où les scientifiques pourraient se laisser dériver sur 500 jours.

Un désert de glace, des températures qui tombent très bas sous 0 °C, un soleil sous l’horizon la moitié de l’année. Avec alors, pour seule lumière, la Lune qui brille dans le ciel. « Et l’été, c’est l’inverse, poursuit Chris Bowler, directeur de recherche au CNRS et président du comité scientifique de  la Fondation Tara Océan. C’est l’endroit le plus lumineux de la planète, avec plus de photons reçus par jour que partout ailleurs. »

Pas de doute, l’Arctique nous est hostile à nous, humains. Mais le biologiste invite à ne pas se méprendre : « C’est aussi une oasis marine, avec des espèces spécifiquement adaptées à ces conditions si particulières, insiste-t-il. Non seulement les ours polaires, les phoques, les baleines… Mais aussi des organismes planctoniques microscopiques à la base de toute la vie dans l’Arctique. »

  • Un bateau-laboratoire comme un vaisseau spatial

Cet écosystème si unique va-t-il disparaître ? C’est l’une des questions qui sous-tend la nouvelle expédition que prépare la Fondation Tara Océan. Laquelle, depuis 2003, multiplie les expéditions sur les océans pour comprendre l’impact du changement climatique et des activités humaines sur ces milieux. Elle avait déjà mis le cap sur le Pôle Nord entre 2007 et 2008. C’était avec sa goélette scientifique Tara, pour une traversée de la banquise qui avait, parmi ses objectifs principaux, celui de sonder les profondeurs pour nourrir les modèles de prévisions climatiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).

Cap de nouveau sur cet extrême avec une expédition bien plus ambitieuse, prévue pour démarrer à l’été 2025… et durer vingt ans. Cette fois-ci, Tara ne sera pas de la partie. A la place, la fondation a imaginé, ces cinq dernières années, la Tara Polar Station, qu’on pourrait presque comparer à la Station spatiale internationale (ISS) dans l’Espace. « C’est à la fois un bateau, une base scientifique, un hôpital, une résidence d’artistes, un lieu de vie… , essaie de décrire Romain Troublé, directeur exécutif de la Fondation Tara Océan. Elle fera 26 m de long pour 14 de large, le tout donnant 400 m² habitables répartis sur quatre niveaux. « Il y aura une salle de machine, des laboratoires, des espaces de travail, d’autres de vie collective, une infirmerie en lien direct avec l’hôpital de Chamonix *… » Vingt personnes vivront à bord l’été, un chiffre ramené à 12 en hiver, la saison la plus éprouvante, « pour permettre à chacun d’avoir sa cabine », détaille Romain Troublé.

De forme ovale, la Tara Polar Station fera 26 m de long, 14 de large pour 400 Mé habitable.
De forme ovale, la Tara Polar Station fera 26 m de long, 14 de large pour 400 Mé habitable. 

  • « Multiplier les dérivations de 500 jours dans cet océan de glace »

Les scientifiques composeront l’essentiel de l’équipage, mais il y aura aussi à bord des marins, des ingénieurs, un chef cuisinier ou des journalistes et artistes en résidence épisodiquement. L’ensemble forme « comme un petit hameau au Pôle Nord », décrit Romain Troublé. Petit hameau qu’il va falloir faire dériver en totale autonomie et « en limitant au maximum nos impacts sur le milieu ». Tout a été conçu pour répondre à ces deux impératifs. Jusqu’à la forme étonnante de cette base, ovale. « La plus adaptée pour viser un maximum d’efficacité énergétique, un enjeu fondamental pour les missions qu’on entend mener », explique le marin et biologiste. La Tara Polar Station est aussi conçue pour supporter des températures de – 52 °C. Elle pourra embarquer aussi dix tonnes de nourriture, aura sa station de dessalinisation – pour produire jusqu’à 1.000 litres d’eau potable par jour –, et son chauffage central sera alimenté en récupérant les calories des groupes électrogènes et en complétant avec une chaudière à biocarburant.

C’est toute la force de la Tara Polar Station : être capable de multiplier les dérivations de 500 jours dans cet océan de glace. « Aujourd’hui, les expéditions scientifiques en Arctique se font entre juillet et septembre, et les brise-glace qui amènent des scientifiques ne s’arrêtent jamais très longtemps à un endroit, compare Romain Troublé. Or, pour faire de la biologie, il faut des temps longs. »

Chris Bowler et Gerhard Krinner, climatologue au CNRS et coauteur du sixième rapport d’évaluation du Giec, espèrent beaucoup des nouvelles connaissances que permettrait d’acquérir un tel laboratoire. Pas de doutes, en tout cas, explique le second : c’est bien en Arctique qu’il faut être pour comprendre et mesurer les impacts climatiques actuels et à venir. « La région est une sentinelle du dérèglement climatique », expose-t-il. Comme prédit par les scientifiques, il y a cinquante ans, c’est dans cette région que les impacts du réchauffement – déjà +1,1°C depuis l’ère pré-industrielle se font le plus sentir. Et la suite n’est guère réjouissante. Les cartes de projections du changement climatique, qui suivent les niveaux d’émissions de gaz à effet de serre, bariolent toute la région d’un rouge foncé. De l’hypothèse la plus optimiste (+2 °C d’ici à 2100) à la plus pessimiste (+4 °C).

  • « L’Arctique comme sentinelle du changement climatique »

Le premier signe visible est la diminution de l’étendue observée de la glace arctique l’été. « Dans les vingt prochaines années, nous allons passer d’un océan encore aujourd’hui en grande partie glacée l’été à un océan de plus en plus libéré, créant un nouvel écosystème qu’on ne connaît pas », poursuit Gerhard Kinner. Si l’océan Arctique est en première ligne, les régions autour ont aussi tout à craindre de ce réchauffement à cadence forcée. Du Groenland, cette immense calotte de glace, à la Sibérie et l’Alaska. « Il y a du pergisol dans ces régions continentales, des terres gelées toute l’année qui contiennent beaucoup de matières organiques, illustre par exemple le climatologue. Si le climat change en Arctique, le pergisol dégèle et la matière organique se décompose, ajoutant encore des émissions de gaz à effet de serre. »

C’est ce point névralgique du système climatique que la fondation Tara Polar Station entend explorer en continu. A trois ans du premier départ, il est encore trop tôt pour connaître dans le détail les premiers programmes de recherches qui auront lieu à bord. Mais Chris Bowler, codirecteur scientifique de cette mission, a déjà des grandes orientations en tête. « Avant qu’il ne soit trop tard, il s’agira déjà de caractériser la biodiversité marine de l’océan arctique et de comprendre comment elle s’est adaptée à ce milieu si hostile, commence-t-il. Cette présence tout au long de l’année nous permettra aussi d’obtenir des données qui nous font défaut pour comprendre le climat arctique, de suivre les successions saisonnières, de référencer les changements d’une année sur l’autre. »

  • Une station encore à construire

Chris Bowler poursuit encore longtemps la liste des promesses de cette Tara Polar Station. La première étape sera toutefois de la construire. Cela devrait commencer d’ici à la fin de l’année, précise Romain Troublé. Coût du chantier : 18 millions d'euros. Le lieu n’est pas encore connu. « Mais ça sera en Europe, indique le directeur de la Fondation Tara Océan. Et ça devrait durer dix-huit mois. »

Qui consomme le gaz naturel au Maroc ?

Le gaz naturel est consommé principalement par : 

- L’ONEE pour la production d’électricité par les deux stations de Tahaddart dans la région de Tanger et d’Ain Beni Mathar dans la région d’Oujda

Station Tahaddart

Station Beni Mathar

- L’OCP pour les besoins du séchage du phosphate

 

- Les industriels, notamment de la céramique, de la sidérurgie ou de la verrerie.

 

L’ONEE, principal consommateur de gaz naturel

Il convient de préciser que depuis 2005, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable constitue le plus gros consommateur de gaz naturel au Maroc, avec un volume de 884,3 millions de mètres cubes, contre 98,7 millions de mètres cubes pour les industriels, en 2019.

 

Consommation Gaz naturel


Le gaz naturel, une énergie propre de plus en plus prisée par les industriels

Le gaz naturel peut être utilisé comme matière première dans plusieurs secteurs industriels tels que la métallurgie, l’agroalimentaire, l’automobile, l’industrie chimique et pharmaceutique et l’industrie papetière. Au Maroc, il ressort des données du ministère de l’Energie que la consommation de gaz naturel par secteur d’activité se présente comme suit.

 

Consommation Gaz naturel

Une denrée utile pour le séchage du phosphate

Le séchage du phosphate constitue un maillon important de la chaîne de valeur pour l’export de la roche, mais aussi localement pour les unités de production d’acide phosphorique (le site de Safi). Le procédé du séchage a pour objectif la réduction du taux d’humidité de la roche de phosphate à 2% contre 10 à 15% en entrée.

 

L’OCP dispose de trois unités de séchage (à Beni Idir, Oued Zem et Youssoufia). Le procédé utilise principalement le fuel industriel, numéro 2 comme combustible pour porter la masse d’air gazeux dans le four à plus de 800° C. A Youssoufia, l’unité de séchage utilise également le gaz naturel.

Dans le cadre de sa stratégie visant à réduire son empreinte carbone et à décarboner au maximum sa chaîne de valeur industrielle, l’OCP a lancé des études en recherches et développements (R&D) pour trouver des alternatives renouvelables ou propres aux combustibles fossiles. Actuellement, l’OCP consomme environ 31 millions de Nm3 (normo mètre cube) de gaz naturel par an, exclusivement dédiés au séchage du phosphate. D’autres énergies fossiles sont aussi consommées pour le séchage des phosphates tels que le fuel industriel n°2 (200.000 T/an) et le petcoke.

La Chine fait voler un avion sans pilote

 La société Aviation Industry Corporation of China (Avic) a annoncé le succès du vol inaugural du premier avion-cargo sans pilote du pays. Baptisé TP500, le vol inaugural de cet avion-cargo a été effectué en 27 minutes et s'est déroulé ‘'sans problème'', précise la même source soulignant que l'engin a été développé par le First Aircraft Institute de l'Avic. Le TP500 est le premier avion-cargo sans pilote du pays produit conformément aux exigences de la réglementation de l'aviation civile chinoise, détaille encore l'Avic. Le TP500 est une plate-forme de transport sans pilote polyvalente à grande charge. Sa portée maximale est de 1.800 km. Le cargo peut transporter des marchandises jusqu'à 500 km, avec une charge standard de 500 kg.