Bienvenue sur le nouveau site internet multilingue de la Ville d’Ain Défali ----- Welcome to the new multilingual website of the City of Ain Defali ----- ברוכים הבאים לאתר הרב לשוני החדש של העיר עין דפאלי ----- 欢迎来到市艾因Defali的新的多语种网站 ----- Bienvenido a la nueva página web multilingüe de la ciudad de Ain Defali ------ Benvenuti nel nuovo sito web multilingue del Comune di Ain Defali ----- Welkom op de nieuwe meertalige website van de stad Ain Defali ----- Добро пожаловать на новый многоязычный сайт города Айн Defali ----- Ain Defali Belediyesinin yeni dilli web sitesine hoş geldiniz-----आइन Defali के सिटी की नई बहुभाषी वेबसाइट में आपका स्वागत है

مرحبا بكم فى موقع متعدد اللغات الجديد لمدينة عين الدفالى، وهي بلدة صغيرة لطيفة لزيارة ومنطقة مضيافة رائعة
Bienvenu(e) sur le portail de la ville d’Ain Défali Ce site se veut une vitrine ouverte sur le monde pour faire connaître notre ville Ce site est également une invitation à la découverte de notre richesse patrimoniale et environnementale.
Découvrez son histoire, son patrimoine, son actualité au quotidien et effectuez vos démarches administratives ...

Venez découvrir le grand marché hebdomadaire, le mercredi, l'un des plus réputés du Gharb, pour vous ravitailler de tout ce que vous voulez

Cinq espèces exotiques envahissantes menacent la biodiversité mondiale.

Une plante et quatre animaux inquiètent de nombreux Etats à travers la planète.
Le frelon asiatique, la jacinthe d'eau et la moule zébrée font partie des espèces exotiques invasives, qui constituent l'un des facteurs directs de perte de biodiversité à l'échelle mondiale.
  • La jacinthe d'eau, une plante d'ornement devenue un cauchemar.




C'est l'espèce exotique envahissante terrestre la plus répandue dans le monde. Originaire d'Amérique du Sud, la jacinthe d'eau est désormais présente dans au moins 74 régions. Exportée du bassin de l’Amazone comme plante d'ornement, la jacinthe d’eau a rapidement envahi les plans d’eau douce et rivières tropicales.
Elle forme un épais matelas vert qui bloque la lumière, au détriment des espèces aquatiques (plantes et animaux) qui en dépendent. Lorsqu'elle se décompose, de grandes quantités de nutriments sont libérées dans l'eau.
Ce qui provoque une concentration excessive d'azote et de phosphore, insupportable pour de nombreuses plantes et animaux.
La jacinthe d'eau gêne aussi les navigateurs et les pêcheurs de nombreux pays, notamment au Bangladesh ou au Kenya. Elle peut ainsi recouvrir jusqu'à 17 000 hectares du lac Victoria, causant le déclin du tilapia, poisson dont se nourrissent les populations locales. Présente en Europe, en particulier dans les mares des jardins, sa prolifération y est encore limitée, car elle ne supporte pas bien le gel. Mais cela pourrait très bien changer au cours des prochaines années avec le changement climatique.
  • La moule zébrée, une espèce qui a envahi l'Europe et l'Amérique grâce aux bateaux.




Originaire de la mer Caspienne et de la mer Noire, la moule zébrée a envahi les lacs et les rivières d'Europe en se fixant sur des bateaux. Elle a envahi les Grands Lacs, en Amérique du Nord, à la fin des années 1980 par l'eau de ballast évacuée des navires. Elle a provoqué des ravages économiques et écologiques dans cette région. Elles privent notamment de nourriture des espèces locales.
Grâce à une rapide reproduction, des colonies, d’une densité supérieure à 700 000 individus par mètre carré , peuvent se constituer. Leur prolifération a été remarquée très rapidement, car elles obstruaient les tuyaux des usines de traitement de l'eau potable, les bouches d'incendie ou encore les centrales nucléaires. Très souvent, il faut attendre que les espèces invasives causent des dommages majeurs à l'économie pour que l'on commence à s'en préoccuper, ce qui retarde considérablement la prise de conscience du problème. Aujourd'hui, des politiques de prévention ont été mises en place, avec certains résultats encourageants.
  • Le rat noir, ennemi des agriculteurs, des oiseaux et des tortues.

Originaires d'Asie, les rats noirs ont causé de redoutables dégâts dans les greniers des agriculteurs. Ils ont vraisemblablement joué un rôle dans la propagation de la peste en Europe, au XIVe siècle.
Présents désormais dans 60 régions de la planète, ces rats sont extrêmement difficiles à éradiquer, car il s'agit d'espèces omnivores qui se nourrissent aussi bien des animaux que de végétaux.
Il semblerait néanmoins que l'on soit parvenu à en venir à bout dans certaines îles de la Polynésie française, l'éradication étant plus facile dans les milieux isolés.
Le rat noir y bouleversait la biodiversité, notamment en mangeant les œufs d’oiseaux et de tortues marines.
  • Le poisson-lion, un prédateur qui inquiète.




Originaire des océans Indien et Pacifique, le poisson-lion (ou rascasse volante) a été introduit par accident dans l'océan Atlantique par les navires de commerce. Il a colonisé les récifs coralliens des Caraïbes et de la Méditerranée. Il migre toujours plus au nord grâce au réchauffement des océans. C'est l'une des invasions les plus rapides au monde.
Il mange tous les poissons commercialisés, les crustacés mais aussi les poissons qui nettoient les coraux et récifs en mangeant les algues.
Cette espèce s'avère aussi dangereuse pour l'homme, car ses épines dorsales sont venimeuses et peuvent provoquer des douleurs intenses, des nausées ou des paralysies.
pour réguler cette prolifération, on encourage notamment les restaurateurs à le cuisiner ou encore on fait la promotion de la fabrication de bijoux avec leurs nageoires.
  • La fourmi électrique ou fourmi de feu, minuscule mais redoutable.


Elle mesure environ 1,5 millimètre. Détecté pour la première fois en Hexagone par un passionné d'insectes dans le Var à l'automne 2022, cette fourmi est originaire d'Amérique du Sud inquiète particulièrement les chercheurs. Elle tire son nom de la douloureuse décharge que provoque sa piqure.
Mais à la différence du simple coup de jus, la sensation peut durer plusieurs heures ! lorsqu'elles sont à plusieurs, les fourmis électriques se coordonnent entre elles pour frapper toutes en même temps. C'est une espèce extrêmement difficile à éliminer en raison de sa petite taille.
Surtout, elle ravage la biodiverstié locale. En Nouvelle-Calédonie, dans les forêts qu'elle a envahies, on n'entend plus aucun son d'insecte.

La ville canadienne coupée du monde.


 Loin de tout. Dans le Grand Nord canadien s'étend un immense désert glacé. Des terres inhospitalières dont la superficie fait plus du tiers de la France. 1000 personnes y habitent en quasi-autarcie. La plupart d'entre eux sont Canadiens et plus précisément des Innus (à 90%). Aucune route ne mène à cette petite cité du bout du monde, un "no man's land" glacé, où la température descend allégrement sous les -30 degrés Celsius. Seule ligne de vie, une voie ferrée longue de 600 kilomètres, dont le point de départ est la ville de Sept-Îles. Ce train, "le vent du Nord", est devenu un véritable symbole de ce territoire reculé.

Le rover indien Chandrayaan-3, posé avec succès sur pôle Sud de la Lune la semaine dernière, a été mis en veille


Les scientifiques vont maintenant analyser toutes les données collectées. Dans une quinzaine de jours, ils tenteront de “réveiller” l’appareil.
Le rover a achevé sa mission et est maintenant garé en toute sécurité”, a déclaré l’ISRO. Le véhicule lunaire, qui recherche des traces d’eau gelée, a été lancé le 23 août. Il a déjà fait quelques découvertes intéressantes. Il a notamment observé des traces de soufre, de fer, d’oxygène et d’autres éléments. L’opération de Chandrayaan-3 est désormais terminée, après une journée lunaire complète (environ deux semaines sur Terre), et le rover a été mis en mode veille.
Dans deux semaines, le 22 septembre, l’ISRO réveillera à nouveau le véhicule. “Pour l’instant, la batterie est entièrement chargée. Le panneau solaire est positionné de manière à recevoir de la lumière au prochain lever de soleil, le 22 septembre”. L’agence spatiale affirme que le récepteur est toujours allumé et espère que Chandrayaan-3 “se réveillera avec succès pour une nouvelle série de missions”.
Les données recueillies au cours des derniers jours ont été envoyées sur Terre. Les scientifiques les analyseront prochainement.

Syndrome de VEXAS.

C'est une maladie rare liée à des mutations du gène UBA1, situé sur le chromosome X, au niveau des cellules myéloïdes. Ces mutations sont dites somatiques, c'est qu'elles ne sont pas présentes à la naissance et apparaissent au cours de la vie.

Ainsi, le plus jeune patient décrit au monde avec cette maladie a 46 ans. Le syndrome VEXAS a été décrit pour la première fois par une équipe américaine en octobre 2020. Avant que cette mutation ne soit découverte, on diagnostiquait à ces patients une polychondrite ou une manifestation inflammatoire associée à une probable hémopathie. Quand l'article est sorti en 2020, de nombreux patients ont pu être diagnostiqués via un séquençage de leur ADN.

cause
En vieillissant nous développons tous des mutations. Les personnes qui développent des mutations dans ce gène UBA1 en particulier vont développer le syndrome VEXAS car la mutation entraîne un excès d'inflammation dans le corps.
Toutefois, impossible à l'heure actuelle de savoir pourquoi un individu, plutôt qu'un autre développera cette maladie.
La maladie touche très majoritairement les hommes âgés de plus 50 ans.

Les signes cliniques :
Les patients présentent une anémie, de la fièvre et des symptômes rhumatologiques, dermatologiques et ont de l'inflammation dans le sang-     - Fièvre
   - Douleurs des grosses articulations
   - Lésions cutanées
   - Grande fatigue
   - Perte de poids

Certains patients souffrent de chondrite, une inflammation des cartilages des oreilles et du nez. On peut aussi retrouver à l'imagerie des anomalies dans les poumons. Il n'y pas de phase aiguë. On constate parfois des poussées mais l'inflammation est présente en permanence.

Diagnostic
La protéine C-réactive, marqueur de l'inflammation, est en permanence très élevée dans le syndrome VEXAS. Cette inflammation est associée à une anémie particulière dans ce syndrome, appelée anémie "macrocytaire", c'est-à-dire que les globules rouges sont bien plus gros que la normale. Habituellement, l'inflammation donne une anémie microcytaire. Ainsi, on pense que des mutations touchent également les progéniteurs des globules rouges, ce qui modifie leur taille. Une altération de l'état général, de la fièvre, de l'inflammation et une anémie macrocytaire doivent vraiment mettre sur la piste du syndrome VEXAS, surtout si le patient présente des lésions cutanées. Si l'on fait une ponction de moelle osseuse, on peut observer des vacuoles dans les progéniteurs myéloïdes ce qui a donné la lettre V de l'acronyme VEXAS. Le diagnostic est ensuite confirmé par une analyse génétique faite par une simple prise de sang.

Qui est le plus touché par le syndrome VEXAS ?
La maladie touche très majoritairement les hommes – qui n'ont qu'un seul chromosome X – âgés de plus 50 ans. La moyenne d'âge des patients se situe aux alentours de 65 ans. Chez les femmes porteuses de la mutation, le deuxième chromosome X prend le relai et la mutation n'est pas exprimée. Sur les 5% de femmes identifiées à ce jour en France, toutes présentent une monosomie X, elles n'ont qu'un seul chromosome X.

Traitement :
La plupart des patients répondent bien aux corticoïdes. Mais ces médicaments ont de nombreux effets secondaires. Le but est donc de réduire les corticoïdes à la dose minimale. On teste donc actuellement des traitements anti-cytokines – les anti-interleukine 1,les anti-interleukine 6, les inhibiteurs de JAK. Chez les sujets plutôt jeunes, avec des symptômes lourds et des mutations sévères, une greffe de moelle osseuse est en outre envisageable, et constitue le seul traitement curatif disponible à ce jour.

Les pires pluies jamais enregistrées à Hong Kong

Avec des rafales atteignant plus de 200 km/h, le typhon Saola s’est abattu samedi 1er septembre sur la province de Guangdong, dans le sud-est de la Chine, après avoir balayé Shenzhen, Hongkong et Macao. Au moins une personne serait morte à Shenzhen, tuée par la chute d’un arbre sur son véhicule. « Le gouvernement a émis un signal de typhon numéro 10 qui est le signal le plus élevé à Hongkong. C’est un signal d’ouragan, nous voyons beaucoup d’arbres renversés, nous entendons beaucoup de bruits, je peux voir les murs de mon voisin sur le point de s’effondrer », témoigne une résidente hongkongaise. Après plus de sept heures en alerte maximale (T10), Hongkong est passé au niveau T8. Mais, en raison de rafales pouvant atteindre 139 km/h, les autorités ont demandé aux habitants de rester vigilants. Le typhon prend désormais la direction de l’île de Taïwan.

Le top 10 des pires métiers du monfe.

 

L'Inde lance sa première mission solaire.


L'Inde a lancé, samedi matin, sa première mission vers le Soleil, une fusée transportant la sonde, Aditya-L1, destinée à étudier l'astre solaire.


New Dehli a lancé, samedi 2 septembre, une fusée transportant une sonde solaire pour un voyage de quatre mois vers le Soleil, comme l'a montré une retransmission en direct de l'Organisation indienne pour la recherche spatiale (ISRO) de l'île de Sriharikota.
La sonde Aditya-L1, du mot hindi pour le Soleil, s'est élancée à 11 h 50 (06 h 20 GMT) du pas de tir avec pour mission d'étudier les vents solaires, à l'origine des aurores boréales.
Le satellite d'étude est transporté par la fusée PSLV XL de 320 tonnes, conçue par l'Organisation indienne pour la recherche spatiale (ISRO). Elle est l'un des piliers du programme spatial indien et a déjà effectué des lancements vers la Lune et Mars. L'observatoire spatial doit parcourir un million cinq cent mille kilomètres pendant quatre mois avant de stationner en orbite autour du Soleil, autour du point de Lagrange L1.


Pollution plastique.


La pollution par le plastique (ou « pollution plastique ») est une pollution engendrée par l'accumulation de déchets en matière plastique dans l'environnement. Il existe plusieurs formes et types de pollution plastique.
Le système mondial de production, d'utilisation et d'élimination des matières plastique est un système défaillant. La pollution plastique est corrélée au faible coût du plastique, qui entraîne une utilisation massive et jetable de ce dernier. Elle est également due à la faible dégradabilité des plastiques.
Cette pollution a des effets nuisibles sur la terre, les mers et océans, ainsi que dans les cours d'eau en affectant la vie sauvage, l'habitat et secondairement ou par rétroaction des êtres humains.
On estime que 24 à 35 millions de tonnes de déchets plastiques pénètrent chaque année dans le milieu aquatique. Les organismes vivants, en particulier les animaux marins, sont affectés, soit par des effets mécaniques tels que l'enchevêtrement dans des objets en plastique et des problèmes liés à l'ingestion de déchets plastiques, soit par l'exposition à des produits chimiques contenus dans les plastiques qui interfèrent avec leur physiologie. Les effets sur les êtres humains comprennent la perturbation de divers mécanismes hormonaux. Dans certaines régions, des efforts importants ont été déployés pour réduire l'importance de la pollution des plastiques en libre parcours, en réduisant la consommation de plastique, en nettoyant les déchets et en encourageant le recyclage des plastiques.


Amibiase intestinale ou Amoebose.

DÉFINITION

L'amibiase intestinale est une inflammation de la paroi du colon causée par un parasite, une amibe particulière : l'Entemoeba histolytica.

CE QU'IL SE PASSE
  • De nombreuses espèces d'amibes vivent dans notre intestin. On s'en accommode très bien. Une seule d'entre elle est pathogène : l'Entemoeba histolytica.
  • Elle est capable de traverser la muqueuse de l'intestin et sa paroi.
  • Cette amibe se rencontre surtout dans les pays tropicaux les plus démunis où l'on utilise beaucoup les selles humaines comme engrais.
  • Le cycle de cette amibe est assez simple : le porteur sain élimine des amibes dans ses selles. Comme les conditions optimales de tout à l'égout ne sont pas respectées, les amibes vont dans le sol où elles sont récupérées par les pattes des mouches. Celles-ci vont contaminer la nourriture en se posant dessus. Autre vecteur contaminant, l'homme lui-même qui par une mauvaise hygiène des mains peut contaminer ce qu'il touche.
  • On se contamine par l'eau, les fruits, les légumes. Les kystes amibiens ingérés aboutissent dans le gros intestin, s'y plaisent et s'y installent. Tout peut en rester là durant des mois voire des années. On est donc porteur sain. Le problème c'est qu'on est contaminant par les selles. Le manque d'hygiène, l'absence de système d'égouts efficaces, le tout dans un climat propice, suffisent à propager l'amibe dans une population.
  • Tout se passe sans problème pour le porteur sain, jusqu'au jour où l'amibe se réveille et traverse la paroi intestinale, provoquant des signes d'inflammation dont les conséquences vont de l'infection intestinale la plus classique (spasmes et diarrhée) à la plus grave (la dysenterie ). Le problème est qu'elle ne s'arrête pas là et qu'elle migre dans le corps pour atteindre son organe de prédilection : le foie où elle s'enkyste, réalisant un kyste du foie . Mais elle peut également contaminer le poumon et beaucoup plus rarement les reins et le cerveau.

    LES SIGNES PRÉCOCES
  •     - Une simple diarrhée.
        - Une pesanteur abdominale.
        - Un dégoût alimentaire avec nausées.
        - Ils sont d'autant plus évocateurs que vous avez voyagé dans un pays d'endémie amibienne (pays tropicaux essentiellement, au faible niveau d'hygiène).

  • LES SIGNES PLUS TARDIFS
    Les signes évoquant une dysenterie sont beaucoup plus "tapageurs":
  •     - Des diarrhées abondantes, glaireuses, sanglantes.
        - Une perte d'appétit et de poids importante.
        - Fièvre, vomissements, teint terreux et visage creusé.
        - Ou une complication avec des symptômes digestifs associés à : 
  •                 . Des troubles hépatiques : le kyste peut comprimer les voies biliaires et entraîner une rétention biliaire
                    . Des troubles pulmonaires : toux avec crachats brunâtres plus ou moins sanglants, douleurs dans la poitrine et fièvre.
                    . Des troubles rénaux : infection urinaire, fièvre et douleur d'un rein, témoignant d'un abcès du rein.
                    . Des troubles cérébraux : troubles de la conscience en particulier, liés à un abcès du cerveau. Eventualité heureusement assez rare.
    Vous avez rapidement fait appel à votre médecin ou à défaut au service de garde. Pris très tôt dans les heures qui suivent les premières diarrhées, le traitement peut être institué à domicile après avoir effectué un examen des selles . Le parasite est alors mis en évidence.
    C'est rare et au bout de l'histoire, il y a toujours l'hospitalisation à la clef, surtout s'il existe des signes associés provenant d'un autre organe (foie, rein, cerveau).

  • LE TRAITEMENT
    Il repose sur les amoebicides généraux comme le métronidazole ou la déhydroémétine, et sur les amoebicides de contact comme les hydroxykinoléines.
    En cas de complications, on pratique des examens propres à l'organe responsable. Une échographie abdominale est pratiquée systématiquement.
    En cas de kyste hépatique, le traitement est plus lourd, plus complexe et peut nécessiter une intervention chirurgicale par ponction du kyste sous anesthésie locale sous contrôle échographique.

LES SUITES

Traitée à sa phase digestive, les suites sont excellentes Une coproculture de contrôle sera pratiquée 15 jours plus tard pour s'assurer de la parfaire éradication de l'amibe qui parfois se fait désirer .


LA PRÉVENTION
C'est avant tout l'hygiène alimentaire dans les pays d'endémie :Pas de boissons non encapsulées, pas d'eau du robinet.
Pas de glaçons, même dans les grands hôtels.
Rincage des fruits et légumes avec de l'eau bouillie ou chlorée.
Utilisation de comprimés d'hydrochlonazone pour désinfecter l'eau du cru.

Coup d'Etat au Gabon

 

Des militaires sont apparus en direct à la télévision juste après la proclamation de la réélection d'Ali Bongo. Le président fraîchement réélu a été "mis à la retraite" selon les propos du général Brice Oligui Nguema, chef de la garde républicaine du Gabon.

Cyberattaque


Les cyberattaques sont des tentatives d’obtention d’un accès non autorisé à des systèmes informatiques en vue de dérober, modifier ou détruire des données.
Une cyberattaque peut émaner de personnes isolées ou d'un groupe de pirates informatiques, éventuellement étatique.


Une cyberattaque est presque systématiquement malveillante, mais peut s'inscrire dans une approche éthique, lorsqu'elle a pour seul but de mettre en évidence une faille de sécurité.
Les cyberattaques ont augmenté parallèlement à la numérisation des entreprises qui est devenue de plus en plus populaire ces dernières années.

Le Hum : un son mystérieux entendu dans le monde entier

Le Hum, le bourdonnement, le son mystérieux perçu 4 à 10 % de la population à travers le monde entier, et qui continue, après plus d’un demi-siècle, à confondre les scientifiques.
Le Hum est défini comme un son à basse fréquence, audible par une petite fraction de la population d'un bout à l'autre du globe, et généralement décrit comme le [bruit distant d'un moteur diesel en marche]. Il peut parfois s'accompagner d'un sifflement, mais dans tous les cas, il doit être majoritairement grave, ne dépassant habituellement pas les 100 Hz. [100 Hz : un son grave, similaire à celui d'une corne de brume de bateau entendue au loin.] On surnomme ses victimes les « hearers », les entendeurs, et ce phénomène en apparence acoustique peut s'accompagner de tout un tas de symptômes plus ou moins désagréables : insomnie, nausées, spasmes musculaires, stress chronique, difficultés de concentration, fatigue, palpitations cardiaques, maux de tête, augmentation de la tension, fatigue oculaire, picotements, pression auriculaire, sensation de corps qui vibre ou qui crépite électriquement, changements de personnalité, ou encore hallucinations (généralement auditives). Comme le précise Geoff Leventhall, grand expert du son et des vibrations, le terme Hum qualifie un son répondant à ces critères et dont la source n'a pas encore été identifiée. Ce qui fait le Hum, c'est donc son mystère.


Il existe tout plein de sources de bruits basses fréquences sur Terre, comme les séismes, les tempêtes, les éruptions, l'activité géomagnétique, les avalanches ou la foudre]. Et depuis l'avènement des machines, les humains n'ont fait qu'allonger la liste : transports, éoliennes, mines, usines, etc...


Les définitions peuvent varier, mais on situe généralement un son basse fréquence entre 10 et 100 Hz, et un infrason en dessous de 20 Hz, la limite théorique de l'audition humaine.

Zimbabwe subit une surpopulation d'éléphants.

 

Après le Botswana voisin, le Zimbabwe compte la deuxième plus grande population d'éléphants au monde, qui augmente de 5 % par an. Ses 100 000 pachydermes représentent près du double de la capacité de ses parcs, selon les défenseurs de l'environnement. Cette surpopulation entraîne des accidents de plus en plus fréquents, entre les animaux majestueux et les villageois à proximité de réserves. Les animaux sauvages, éléphants et crocodiles notamment, ont fait 68 morts en 2022 et 29 depuis le début de 2023, selon les autorités.

En Afrique du Sud, le plus ancien coran manuscrit est conservé dans la première mosquée du pays

 Bâtisseur de la mosquée d’Auwal au Cap, la première à être construite en Afrique du Sud, l’imam indonésien Abdullah ibn Qadi Abdus Salaam a légué un précieux manuscrit coranique à la communauté musulmane locale. Ce n’est que durant les 1980 qu’il a été découvert, au cours de la rénovation du lieu de culte. A ce jour, une centaine de répliques en ont été produites.

En Afrique du Sud, un coran écrit à la main par un imam indonésien est conservé par les musulmans du Cap, depuis plus de 200 ans dans le quartier historique de Bo Kaap. C’est durant les années 1980 que le manuscrit a été découvert dans le grenier de la mosquée d’Auwal de la ville, lors de travaux de rénovation. Dans un récent reportage retraçant cette histoire, la BBC rappelle que les chercheurs attribuent cette reproduction de mémoire à l’imam et descendant de princes Abdullah ibn Qadi Abdus Salaam (1712-1807), connu sous le nom de Tuan Guru. Celui-ci aurait entamé l’écriture après son expédition par la colonisation holandaise depuis son île natale de Tidore (Indonésie), en 1780, au Cap, en tant que prisonnier politique et membre de la résistance.

Membre du comité de la mosquée, cité par le média britannique, Cassiem Abdullah se rappelle que le manuscrit «était extrêmement poussiéreux» mais pratiquement intact, lors de sa découverte. Premier lieu de culte musulman en Afrique du Sud, la mosquée d’Auwal où il a été gardé pendant toutes ces années a été fondée par Tuan Guru lui-même, en 1794. Non relié, le coran y a été trouvé sous forme de «feuilles volantes non numérotées, étonnamment en bon état». Aussi, l’encre de l’écriture calligraphique «clairement lisible en écriture arabe était et est toujours en très bon état». Sur le chantier de rénovation, une boîte renfermant d’autres manuscrits religieux de l’imam a été également découverte.

Aidé par plusieurs érudits, le juriste en chef du Conseil judiciaire musulman au Cap, Maulana Taha Karaan, s’est chargé de vérifier que «toutes les pages contenant plus de 6 000 versets du coran étaient dans le bon ordre». Ce travail minutieux s’est achevé par la reliure, pour ensuite présenter cette pièce en exposition permanente dans la mosquée d’Auwal, en tant que «l’un des objets les plus précieux» du patrimoine de la communauté musulmane dans le pays.

Maintenir les traditions culturelles musulmanes sous la colonisation

Selon le biographe Shafiq Morton, Tuan Guru «a probablement commencé à écrire le premier des cinq exemplaires durant sa détention à Robben Island, où l’icône anti-apartheid Nelson Mandela a également été emprisonné». Il aurait continué l’ouvrage après sa libération, produisant la plus grande part des copies finalisées alors qu’il est âgé entre 80 et 90 ans, soit cinq ans avant son décès à 95 ans.

«L’une des raisons pour lesquelles il a écrit le coran serait de remonter le moral des esclaves qui l’entouraient. Il s’est rendu compte que s’il en écrivait une copie, il pourrait en tirer une éducation à ses gens et en même temps enseigner la dignité», a par ailleurs déclaré Shafiq Morton à la BBC. Shaykh Owaisi, professeur-chercheur d’histoire islamique sud-africaine, estime pour sa part que Tuan Guru aurait était motivé par «la préservation de l’islam au sein des prisonniers et esclaves musulmans, dans ce qui était alors une colonie hollandaise».

A ce jour, trois des cinq copies du coran écrites à la main par Tuan Guru ont été retrouvées. Hormis celui de la mosquée d’Auwal, les deux autres originaux sont désormais une propriété de ses descendants, tandis qu’une centaine de répliques ont été produites. En avril dernier, l’une d’elles a été remise à la bibliothèque de la mosquée Al-Aqsa d’Al-Qods, en Palestine.

Top 10 des pays africains dotés de vitesses Internet mobiles ultra rapides.

RANG À L’ÉCHELLE MONDIALE

PAYS


VITESSE INTERNET
MOBILE (MBPS)

52

Afrique du Sud

45.06

60

Ouganda

38,53

61

Maurice

35.56

68

Maroc

33.34

82

Rwanda

27.34

91

Zimbabwe

25.57

93

Egypte

24.70

94

Sénégal

24.40

95

Tunisie

24.27

97

Kenya

24.

Evguéni Prigojine mort dans un crash d'avion ?

 


La Russie, via l'agence Tass, a annoncé le crash d'un avion privé lors d'une liaison entre Moscou et Saint-Pétersbourg, causant la mort des 10 passagers. Le patron de Wagner Evguéni Prigojine se trouvait sur la liste des passagers.

La sonde indienne Chandrayaan-3 a réussi son alunissage sur le pôle Sud de la Lune


La fusée transportant Chandrayaan-3 décolle de Sriharikota, en Inde, le vendredi 14 juillet 2023


Quatre ans après le crash de sa dernière sonde, l’Inde ne s’est pas avouée vaincue en lançant, le 14 juillet dernier, la nouvelle sonde Chandrayaan-3. Objectif : se poser le pôle sud de la Lune. Ce 23 août 2023, peu après 14h30 heure française, la sonde a pu se poser sans encombre. La mission est un succès et entre dans l’histoire spatiale.
« Chandrayaan-3 a atterri en douceur avec succès sur la Lune », se réjouit l’agence spatiale indienne IRSO.
L’Inde a réalisé le premier alunissage sur le pôle Sud de la Lune, intégrant ainsi le cercle très fermé des grandes puissances spatiales, quelques jours après le crash de la sonde russe, Luna-25, première sonde à avoir été lancée par la Russie vers la Lune depuis 1976, dans la même région du pôle Sud, peu exploré.

Suivez les derniers développements de l'actualité en Europe et dans le monde.

 


Des pizzaïolos participent au 10ème championnat argentin de Pizza

 


Les chefs de pizza participent au 10e championnat argentin de pizza à Buenos Aires, en faisant d'énormes pâtes à pizza ou en exécutant des tours défiant la gravité en lançant leur pizza en l'air dans la catégorie freestyle.


Sharenting ou surpartage parental.


Le sharenting ou surpartage parental désigne la pratique des parents de publier des contenus concernant leurs enfants sur Internet. Le terme sharenting a été inventé en 2010. Il est depuis utilisé dans les médias aux États-Unis, en Espagne, en France et au Royaume-Uni. Le sharenting suscite des débats en tant qu'utilisation controversée des réseaux sociaux.

Les détracteurs de la pratique considèrent que le sharenting viole la vie privée des enfants et nuit à la relation parent-enfant.


Les partisans du sharenting présentent la pratique comme une expression naturelle de la fierté parentale envers leurs enfants et soutiennent que les critiques prennent les messages partagés hors de leur contexte.

La sonde spatiale russe Luna-25 s’est écrasée sur la surface de la Lune, annonce l’agence spatiale Roscosmos

 Un coup de massue pour le programme spatial russe. La sonde Luna-25, premier engin spatial à être lancé par la Russie vers la Lune depuis 1976, s’est écrasée à la surface de notre satellite naturel à la suite d’une avarie survenue samedi après-midi lors d’une manœuvre préalable à son alunissage, a annoncé l’agence spatiale russe Roscosmos.

Après « une impulsion donnée pour former son orbite elliptique de pré-alunissage », « vers 14h57, la communication avec Luna-25 a été interrompue » samedi, a expliqué Roscosmos dans un communiqué dimanche. « Les mesures prises les 19 et 20 août pour rechercher l’appareil et entrer en contact avec lui n’ont donné aucun résultat », a déploré l’agence spatiale. Avant d’ajouter : « Selon les résultats préliminaires » de l’enquête, l’appareil « a cessé d’exister à la suite d’une collision avec la surface lunaire »


Cet échec intervient au moment même où le président russe Vladimir Poutine avait promis de poursuivre le programme spatial russe malgré les problèmes de financement, les scandales de corruption et l’isolement russe du fait du conflit en Ukraine..
« Une commission interministérielle » sera chargée de comprendre « les raisons » de l’incident qui a causé « la perte » de Luna-25, a par ailleurs annoncé l’agence spatiale russe, qui n’a pas donné de causes possibles au problème technique survenu. La mission Luna-25, destinée à donner un nouvel élan au secteur spatial russe, était annoncée comme « risquée » de l’aveu même du patron de Roscosmos, Iouri Borissov..
Face à Vladimir Poutine en juin dernier, il avait déclaré : « La probabilité de réussite de telles missions est estimée à environ 70 % ». Luna-25 avait été placée avec succès en orbite lunaire mercredi, après avoir décollé dans la nuit du 10 au 11 août de l’Extrême-Orient russe. Son alunissage était prévu lundi.

Un Japonais ayant dépensé 13.000 euros pour se transformer en chien fait sa première apparition publique.

 

«Toco», son surnom, a fait faire un costume de colley pour «vivre son rêve». Il poste des vidéos dans lesquelles il se promène dans la rue à la rencontre des passants et des chiens.
La vidéo a fait plus de 3,8 millions de vues sur Youtube en dix jours. On y voit Toco, un Japonais déguisé en chien, sortir dans la rue pour la première fois et découvrir la réaction des chiens et des passants. Des chiens circonspects, mais qui flairent l’arnaque.
Toco, c’est son nom de profil sur Twitter, et la seule identité qu’on lui connaît. L’homme-chien a même dédié une chaîne Youtube à ce passe-temps insolite. Une chaîne qui affiche un nom pour le moins explicite : «Je veux être un animal». «Je m'appelle Toco, je voulais être un animal et je suis devenu colley», écrit-il dans la description de ses vidéos. «Cette fois, je peux enfin réaliser un rêve que j'ai depuis que je suis tout petit : me transformer en chien et aller me promener dehors !», se réjouit-il. Une chaîne Youtube où il possède plus de 38.000 abonnés.
Dans la première vidéo qu’il publie, Toco raconte : «Je me souviens avoir écrit dans le livre de fin d'études de mon école primaire que je voulais être un chien et me promener à l'extérieur.» Il explique avoir choisi de devenir un colley en raison de «la différence de taille négligeable entre la race et l'homme».
2 millions de yen
Mais ce rêve a un prix. Il a fallu 40 jours pour créer l'article de mode en fourrure, qui a coûté la coquette somme de 2 millions de yens, soit plus de 12.700 euros. Le costume a été réalisé par l’entreprise japonaise Zeppet, qui produit habituellement des costumes pour la télévision. «Modelé d'après un colley, il reproduit l'apparence d'un vrai chien marchant sur quatre pattes», a déclaré le porte-parole de l’entreprise au micro de news.com.au.
Cet homme a déclaré vouloir garder secrète son identité. «Je ne veux pas que mes loisirs soient connus, surtout par les personnes avec lesquelles je travaille», a-t-il déclaré au Daily Mail. «Les gens pensent que c’est bizarre de vouloir être un chien. C’est pour ça que je ne peux pas montrer mon visage», poursuivait-il. «J'en parle rarement à mes amis parce que j'ai peur qu'ils me trouvent bizarre», a-t-il ajouté dans une interview pour le Daily Mail. Avant de conclure : «Mes amis et ma famille semblaient très surpris d'apprendre que j'étais devenu un animal».

Les médecines traditionnelles au cœur d'un sommet mondial en Inde


Le premier sommet mondial de l'OMS sur les médecines traditionnelles s'est ouvert, jeudi, dans l'État du Gujarat, en Inde. Avec cet événement, qui devrait désormais avoir lieu chaque année, l’Organisation mondiale de la santé souhaite mieux évaluer les pratiques médicales et de soins non occidentales afin de les intégrer aux politiques nationales de santé.


Médecine chinoise, acupuncture et moxas, ayurvéda, yoga... Si leurs fondements scientifiques et leur efficacité sont remis en cause dans les sociétés occidentales, les médecines traditionnelles sont un mode de soins et un patrimoine que de nombreux pays chérissent et promeuvent.
Pour encadrer ces médecines qualifiées, notamment par les Européens, de "non conventionnelles", et pour mettre en avant la nécessité de faire reposer la médecine sur des preuves scientifiques, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) organise, jeudi 17 et vendredi 18 août, son premier sommet dédié à la médecine traditionnelle, à Gandhinagar, en Inde, en marge d'une réunion des ministres de la Santé du G20.
C'est dans cette ville, capitale de l'État du Gujarat, dans l'ouest du pays, qu'a ouvert, l'an dernier, 
le centre de l’OMS pour les médecines traditionnelles, subventionné par le gouvernement indien à hauteur d’environ 250 millions d’euros, et dont le but est, selon l'agence onusienne, de "mobiliser la sagesse ancienne et la science moderne en faveur de la santé et du bien-être des populations et de la planète".
Pour l'OMS, ces médecines sont considérées comme la "somme des connaissances, capacités et pratiques basées sur des théories, croyances et expériences propres à différentes cultures, explicables ou non, utilisées autant pour l'entretien de la santé que la prévention, le diagnostic, l'amélioration ou le traitement de maladies physiques et mentales".

Alors qu'on estime que 80 % de la population mondiale a aujourd'hui recours aux médecines traditionnelles, le sommet de l'OMS vise à assurer de bonnes pratiques à travers le monde et l'intégration de ces médecines dans les systèmes de santé publique, tout en prévoyant un encadrement législatif à leur exercice.
Un sujet auquel l'OMS s'intéresse depuis une conférence de 1978 et la déclaration d'Alma-Ata (aujourd'hui Almaty, au Kazakhstan), qui reconnaît le rôle de la médecine traditionnelle.


Combler des "écarts d'accès" à la santé
L'OMS ne veut pas opposer la médecine occidentale, reposant sur des preuves scientifiques, et des techniques dites "alternatives" basées sur des approches différentes. Selon son directeur de l'OMS, l'Éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, les médecines traditionnelles peuvent permettre de combler des "écarts d'accès" à la santé, mais n'ont de valeur que si elles sont utilisées "de manière appropriée, efficacement et, par-dessus tout, en étant basées sur les plus récentes preuves scientifiques sûres".
En février 2013, lors de la Conférence internationale sur la médecine traditionnelle pour les pays d’Asie du Sud-Est, la directrice générale de l’OMS d'alors, la Chinoise Margaret Chan, avait elle aussi déjà souligné que "les médecines traditionnelles participent à la réalisation de l’objectif de donner à tous un accès aux soins".
En effet, pour de nombreuses personnes dans le monde, les médicaments à base de plantes, les traitements et les praticiens traditionnels constituent la principale voire l’unique source de soins de santé.
C'est d'ailleurs en partie pour cette raison que l'ayurvéda, médecine traditionnelle indienne, a connu un nouvel essor dans les années 1980. Face au manque d'accès aux soins allopathiques (terme utilisé pour désigner la médecine conventionnelle) dans les campagnes, l'État a encouragé son développement afin d'étendre la couverture médicale du pays et répondre aux besoins des populations.

"Engagement politique" et "action reposant sur des preuves"
L'ayurvéda s'est également diffusé en dehors de l'Inde, et notamment en Occident, du fait de l'engouement croissant pour les médecines alternatives. Avant lui, sa discipline sœur, le yoga, s'était déjà largement exportée, jusqu'à être davantage pratiquée en Occident que dans son pays d'origine.
Acupuncture, médecine traditionnelle chinoise, naturopathie, phytothérapie... Si toutes ces thérapies dites alternatives ont le vent en poupe, et que les pays membres de l'OMS sont une majorité à en user, seuls 124 ont instauré des lois ou règlements encadrant l'usage d'herbes, et seuls la moitié d'entre eux ont une politique nationale en la matière.
Ce sont ces États qui, selon l'OMS, ont demandé des bases factuelles et des données afin d’éclairer leurs politiques, normes et réglementations en vue d'une utilisation sûre, rentable et équitable des médecines traditionnelles.
"Les progrès scientifiques en matière de médecine traditionnelle doivent répondre aux mêmes standards de rigueur que tous les autres champs d'études de la santé", estime dans un communiqué John Reeder, chef de la recherche au sein de l'OMS, qui précise que "des millions de personnes dans le monde" envisagent la médecine traditionnelle en premier lieu. "Les discussions doivent permettre de rassembler autour de la table politiques et universitaires, avec l'objectif d'aboutir à un engagement politique et à une action reposant sur des preuves".
Une nouvelle méthodologie d'étude de ces "approches plus holistiques [qui s'intéressent au patient dans sa globalité, NDLR] et contextuelles" sera probablement nécessaire pour y parvenir, avertit-il cependant.
Le sommet mondial, qui devrait avoir lieu chaque année, a ainsi vocation à permettre à l’ensemble des parties prenantes (praticiens de la médecine traditionnelle, public, décideurs nationaux, organisations internationales, universitaires, secteur privé et organisations de la société civile) de "partager les meilleures pratiques et les bases factuelles, les données et innovations révolutionnaires sur la contribution de la médecine traditionnelle à la santé et au développement durable".
En France, les médecines traditionnelles comptent de nombreux adeptes, mais aussi quantité de détracteurs qui lui reprochent un manque de crédit scientifique et de preuves de son efficacité.
En juin dernier, s'inquiétant du développement des pratiques de soins non conventionnelles, le Conseil national de l'Ordre des médecins a demandé, dans un rapport, à ce que des actions soient mises en place pour une meilleure identification de ces pratiques, de leur formation et de leur exercice.