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Y a-t-il des vacances pour les pauvres ?


Dans les grandes villes du Maroc, tout le monde ne parle que de vacances ces jours-ci, les hommes d’affaires, les fonctionnaires, les ingénieurs, les médecins,, les journalistes, etc… Mais ceux qui n’en parlent même pas, sont tout aussi nombreux. Ils sont plus de la moitié de la population marocaine ceux qui vont rester chez eux pendant les vacances. Parmi ceux-ci, il y en a qui ne partent nulle part du fait des difficultés économiques dues à la crise financière mondiale. Il y en a aussi d’autres qui ne partent jamais. Ceux-là qui, crise ou pas, ne peuvent pas se permettre un voyage, toujours trop coûteux pour eux.




L’égal accès de tous, tout au long de la vie, à la culture, à la pratique sportive, aux loisirs et aux vacances, devrait être un objectif national pour garantir l’exercice effectif de la citoyenneté. La réalisation de cet objectif passe par le développement économique et social mais également par l’optimisation des aides au départ en vacances des familles et des personnes en situation d’exclusion à travers le renforcement et le soutien aux structures d’hébergement du tourisme associatif et solidaire. Ce soutien est nécessaire pour ce ces structures puissent offrir des vacances à un coût accessible et qu’elles puissent pleinement poursuivre leurs objectifs de mixité sociale en proposant des séjours pour tous.


L’excision est totalement interdite par l’islam.

Les mutilations génitales féminines, plus communément appelées excisions, désignent l'ablation totale ou partielle des organes génitaux féminins extérieurs ou toute autre lésion des organes génitaux féminins qui sont pratiquées pour des raisons non médicales.


L’excision est une pratique totalement interdite par l’islam, en raison des preuves formelles sur ses multiples effets néfastes sur le corps et l’esprit des femmes. Exciser une femme, par l’ablation ou la réduction d’une partie de son corps, sans qu’il y ait de justification ou de nécessité est prohibé par l’islam.
L’excision des femmes est une coutume sociale contrairement à la circoncision des hommes qui est un rite.


En Egypte, La pratique remonte au temps des pharaons. Elle touchait un fort pourcentage (jusqu’à 80 ) des Egyptiennes, chrétiennes comme musulmanes. L’excision existe également dans certains pays africains.

La station spatiale internationale (ISS)


La station spatiale internationale (ISS) représente une étape majeure pour la connaissance et la maîtrise de ce mondefascinant en permettant de faire vivre et travailler l’homme dans l’espace, sa durée de vie étant d’une dizaine d’années au minimum.
Pour réaliser ce projet d’une ampleur inégalée, les Etats-Unis, la Russie, le Canada, le Japon, et l'Europe avec 11 pays membres de l'ESA ( Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, France, Italie, Norvège, Pays-Bas, Suède et Suisse) ont uni leurs compétences.
Le lancement du premier élément de l’ISS, le module russe Zarya, a eu lieu en 1998 et, depuis novembre 2000, deux ou trois spationautes occupent en permanence la station.


L'ISS est aujourd'hui le plus grand objet artificiel placé en orbite terrestre. Les dimensions de la station sont équivalentes à celles d’un terrain de football. Elle occupe un volume de 110 m. x 74 m. x 30 m. et pèse environ 420 tonnes. Le volume d'espace pressurisé est de 935 m³. Les panneaux solaires d'une superficie de 2500 m² fournissent 110 kw d'électricité. La station spatiale se déplace en orbite autour de la Terre à une altitude d'environ 350 kilomètres, à une vitesse de 27 700 km/h (7,7 km/s) , en faisant le tour de notre planète 15 fois par jour.




L’ISS représente un terrain d’expérimentation unique pour les sciences de la vie et de la matière, la physique fondamentale, mais aussi une plateforme d’observation de la Terre et de l’Univers.



Histoire des Émirats arabes unis

  • Au tout début : des bédouins marchands.
Les premières traces de civilisation aux Émirats remontent à plus de 7500 ans.
Les fouilles archéologiques montrent qu'il s'agissait déjà à l'époque d'un peuple qui pratiquait le commerce et qui était plutôt nomade que sédentaire. Car déjà à l'époque, le coin est un désert de sable, sans animaux à part quelques chameaux, et sans eau, donc sans végétation. Seuls de rares oasis permettent de faire pousser des palmiers et quelques rares cultures. Il faut donc se déplacer pour survivre et les habitants de la région sont très naturellement marchands et nomades.

  • Arrivée de l'Islam.

Premier gros changement au VIIe siècle. Les émissaires de Mahomet arrivent dans la région et tout ce petit monde se convertit à l'Islam. Avec l'Islam vient la langue arabe et toute la culture qui va avec : l'art islamique, l'écriture, mais aussi les mathématiques, l'astronomie ... 
Les Émirats, qui sont encore loin de s'appeler comme ça, servent même de base à la conquête islamique de la Perse (aujourd'hui l'Iran)

  • De très bons marins.

Comme l'emplacement est intéressant (les émirats sont à la porte du golfe persique), ils vont se développer par la mer.
Les arabes sont de très bons marins, et les tribus émiraties profitent de l'aide de leur frères musulmans ; ils savent calculer leur position en mer en fonction des étoiles bien avant les européens, et ils profitent d'une position assez centrale pour faire du commerce maritime, notamment avec les Indes et la Chine. On dit même que ce sont eux qui aiguillèrent Marco Polo au XIIIe siècle pour trouver le chemin jusqu'en Chine.

  • Les Européens s'en mêlent.

Mais rapidement, les Européens se mettent à voyager, à coloniser, et sont très intéressés par l'Inde et l'Asie. Au XVIIe siècle, ils se rendent compte que les tribus émiraties représentent une menace pour leurs flottes commerciales.
Les Britanniques, puis les portugais attaquent les ports émiratis. Bien sûr, ils ne se laissent pas faire, et par un jeu d'alliance tournante (comme c'était souvent le cas à l'époque), ils infligent même quelques belles défaites aux Européens. Mais ceux-ci sont plus riches et mieux armés. Les britanniques remportent une série de victoires, jusqu'en 1820, ou les Anglais imposent une trêve aux émirats. Ils s'engagent à les protéger en échange de l'arrêt des combats et de la piraterie.
Les États de la Trêve, précurseurs des Émirats, sont nés.

  • On enfile des perles ...

Sous protectorat britannique, les Émirats retrouvent la paix... mais toujours pas la richesse, les Anglais ayant mis le commerce maritime bien sous contrôle. Ils survivent grâce au commerce des perles, mais cela ne les rend pas très riches pour autant. 
Les deux guerres mondiales, la crise de 1929, et l'arrivée des perles de synthèse auront raison de l'industrie perlière des émirats, et ceux-ci retombent dans la pauvreté.

  • Et nous voilà en 1960

Cela nous amène en 1960. Alors que le reste du monde s'est développé, les émirats restent sous protectorat anglais, vivant majoritairement dans le désert du commerce en caravanes de chameaux.
Les bédouins vivent comme ils peuvent, et à peu près personne dans le monde ne s'intéresse à eux. Ils souffrent de la chaleur, de la soif, n'ont pas de ressources, une alimentation peu variée, quasiment pas de soins ni d'éducation, une durée de vie très courte. A cette époque, Dubaï est un petit village dont les habitations ne dépassent pas deux étages. Bref, c'est pas la joie ! En photo à droite, le front de mer d'Abu Dhabi en 1950 ; on est très loin de ce qu'on connaît aujourd'hui.
Jusqu'à ce que ...

  • On a trouvé du pétrole !


Jusqu'à ce que ... oh miracle ! Alors qu'on croyait que les Émirats n'avaient pas une goutte de pétrole, ils se trouvent qu'ils en ont. Et pas qu'un peu ; ils ont les troisièmes plus grosses réserves du monde.
A cette époque, il y a deux familles puissantes aux Émirats : les Al Maktoum et les Al Nahyan. Ils sont d'ailleurs cousins éloignés. Les Al Maktoum sont émirs de Dubaï, et les Al Nahyan émirs d'Abu Dhabi. Et comme souvent dans ce cas, ils sont rivaux. Et, pas de chance pour les Al Maktoum, c'est sur le territoire d'Abu Dhabi qu'on a trouvé du pétrole.
Déjà à cette époque, le pétrole se vend bien. La famille Al Nahyan devient donc très riche.
Zayed bin Sultan Al Nahyan (en photo) est alors un homme charismatique qui rêve de grandeur pour son peuple. Son frère lui laisse le trône pour mener à bien ses projets, et il met tout en place pour tirer parti de l'or noir.

  • Vers l'indépendance des Emirats

Rapidement, les Britanniques sont dépassés par le poids financier de Zayed. Ils acceptent de lever leur protectorat sur les Emirats en 1968. 
On se retrouve donc avec 9 émirats désormais indépendants : Abu Dhabi, Dubaï, Sharjah, Fujaïrah, Ras-al-Khaimah, Ajman, Umm-al Qaiwaïn, plus Bahreïn et Qatar. Comme Qatar et Bahrein ont aussi découvert du pétrole entre temps, ils ne parviennent pas à se mettre d'accord avec Zayed sur qui prendra le pouvoir. 
Du coup, ils font chacun un état de leur côté, et en 1971, Sheikh Zayed, qui a bien compris que l'union fait la force, prend sous sa coupe les 6 autres émirats qui composent aujourd'hui les émirats arabes unis. Il en est le président, et Sheikh Maktoum bin Rachid al Maktoum, émir de Dubaï, devient premier ministre. 
Il faut savoir que les revenus du pétrole reviennent en grande partie à la famille Al Nahyan. Aujourd'hui, cela représente 150 millions de dollars par jour. 
Donc, que faire de cet argent ?

  • En premier, les Emiratis développent tout ce qui leur manquait avant : des habitations, des hôpitaux, des écoles, de l'eau (par désalinisation), importer de la nourriture ...
  • Ensuite, répartir les richesses : parce que si une famille garde tout pour elle, ça fait un système bancal. Absolument aucun Émirati n'est pauvre, loin de là.
  • Se diversifier et ne pas dépendre que du pétrole, et ne pas retomber dans la pauvreté en cas de coup dur,
  • Enfin, exister sur la scène internationale, financière et militaire pour éviter les attaques de certains pays voisins. En effet, l'Iran a profité de la fondation des émirats pour leur piquer trois îles riches en pétrole, qu'ils n'ont jamais récupérées, et de telles richesse attirent les convoitises (rappelez-vous du Koweït avec Saddam Hussein en 1990).

En bref, ils veulent faire quelque chose de durable (mais ils donnent à ce mot un sens légèrement différent de celui qu'on lui donne en Europe).

Tout ça nous a amené à il y a quelques années, et quasiment toute la société découle de cette histoire particulière.



Le Maroc de l’huile d’Argan est un Maroc rural, féminin et authentique.

L’Arganeraie, une forêt unique au monde, une forêt pas comme les autres.
Elle abrite nombre de trésors naturels et humains dont la principale est bien sûr l’huile d’Argan, que l’on s’arrache à prix d’or dans l’Hexagone et partout dans le monde depuis quelques années. Le précieux et endémique arganier pousse, entre Essaouira, Taroudant et Agadir.
Essaouira est la porte d’entrée la plus au nord de l’arganeraie. Sur l’unique route reliant Marrakech à Essaouira, les herbes grillées laissent vite place à un interminable et monotone désert rocailleux. Les quelques oliviers clairsemés sur les petites collines commencent à se mêler aux arganiers plus touffus, et les enseignes attirant le chaland vers de petites échoppes d’huile d’argan se multiplient. L’arganeraie, qui compte environ vingt millions d’arbres et s’étend sur plus de 800 000 hectares, n’est pas une forêt comme les autres. Loin des forêts tropicales et des forêts tempérées, elle se présente comme une savane clairsemée de petits arbres touffus et ramifiés entre lesquels la paille, la roche ou la terre brute forment de petites clairières. Des paysages uniques, agrémentés d’images surprenantes, comme celles de ces chèvres acrobates que l’on trouve perchées en nombre sur les maigres branches, dévorant goulûment les épines de l’arganier.




L’Argan, une histoire de femmes :


A une vingtaine de kilomètres d’Essaouira, dans la coopérative féminine d’Ajddique, une soixantaine de femmes s’emploient à produire cette huile aux multiples vertus. Il en est ainsi dans toute la région : ce sont les femmes qui tiennent dans l’ombre les rennes de ce commerce lucratif, aux travers d’une soixantaine de coopératives comme celle-ci. Une économie solidaire, qui permet à près de dix mille marocaines de travailler dans les conditions qu’elles choisissent et de supporter l’économie locale là où les touristes ne s’aventurent que très peu. Quand on sait l’engouement et les recettes générées par le commerce de cette huile, on ne peut être que dubitatif face à la simplicité des lieux et des méthodes utilisées.




Devant un bâtiment de plein pied de quelques pièces seulement, perdu au milieu du désert, quelques femmes abritées sous des voiles colorés et assises à même le sol perpétuent des gestes ancestraux. Certaines s’occupent de faire griller au soleil le fruit tout entier avant d’en extraire la noix, pendant que d’autres s’affairent à casser cette dernière pour en extraire l’amandon. Ce sont ensuite les machines qui prennent le relais pour la pression à froid permettant d’extraire l’huile . Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme. Les cosses et débris de noix sont brûlés dans les poêles et l’amandon desséché de son huile est servit au bétail. On ne repart bien sûr pas sans quelques flacons de la précieuse huile, pour quelques euros l’unité, soit trois fois moins chère que dans les circuits classiques.

Sur la route de Takoucht.




Au creux d’une vallée, dans le minuscule village de Takoucht, un projet étonnant, une coopérative féminine semblable à Ajddique est à l’œuvre. Car si ce village ne voit quasiment jamais de touristes, la coopérative est en revanche sponsorisée par le mécénat d’un Français, à la tête des produits cosmétiques naturels d’Argan.


Juste derrière la coopérative, se tient chaque mercredi le souk hebdomadaire qui rassemble les villageois éparpillés dans les collines alentours. On y trouve les épices, matières premières, tissus et ustensiles de cuisines authentiques. Au fond des ruelles, au détour d’un muret, s’entassent les ânes aux selles bleus, jaunes et vertes.


L’huile d’Argan : un remède miracle ?
L’huile d’Argan s’est imposée en une dizaine d’années comme un produit cosmétique bio anti-âge particulièrement efficace. L’huile est exceptionnellement riche en Acides Gras insaturés, Oméga 6 et Oméga 9, en Vitamine E (2 fois plus concentrée que dans l’huile d’Olive) et polyphénol. La Vitamine E et les polyphénols sont de puissants anti-oxydants qui permettent de lutter contre les radicaux libres et de participer au renouvellement cellulaire de la peau. L’huile d’Argan permet d'apporter des nutriments et joue un rôle majeur dans la fonction barrière de l’épiderme, qu’elle nourrit, protège et hydrate. Elle aide ainsi à lutter contre les signes de vieillissement et de relâchement prématurés de la peau.

la Bibliothèque Nationale du Maroc à Rabat.

La Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM), située en plein cœur de Rabat, s’est fait une place de choix dans le champ culturel marocain, en très peu de temps. Inaugurée le 15 octobre dernier, elle est devenue un haut lieu de la culture et du savoir dans la capitale. En effet, elle accueille plusieurs fois par semaine des manifestations culturelles et artistiques diverses: conférences, tables rondes, projections de films, expositions d’œuvres d’art…
Cette bibliothèque figure parmi les plus grandes du monde arabe. Moderne et bien équipée, elle répond aux normes internationales de qualité. Un total de 140 personnes y sont employées (bibliothécaires, gestionnaires, informaticiens, ingénieurs, techniciens…). Ils suivent de temps en temps des formations continues, afin de se perfectionner ou d’acquérir des compétences. L’organigramme actuel est constitué de 22 services, 8 divisions et trois pôles. Etalée sur une superficie de 5,5 ha dont 21.000 m2 couverts, la BNRM est déclinée en plusieurs espaces: une entrée principale dotée d’un comptoir d’accueil et d’orientation, un auditorium de 300 places, une galerie d’expositions artistiques, des espaces de formations et de séminaires, un bloc administratif sur deux étages ainsi qu’une cafétéria, un kiosque, des vestiaires et une salle de prière.

Elle comporte aussi un espace grand public sur deux niveaux, avec 60.000 livres, en accès libre. Outre les romans et essais, cet espace comporte aussi des livres d’histoire, sciences, géographie, économie, sociologie, anthropologie, psychologie… De quoi se cultiver, dans tous les domaines!
La bibliothèque comporte aussi un espace de périodiques, comprenant un grand nombre de revues, magazines et journaux.
Plus de 10.000 titres de revues anciennes et récentes, toutes consultables.
plus de 1.800 titres de journaux marocains et étrangers, consultables. Certains titres ont plus de 50 ans d’existence.
La bibliothèque dispose aussi de plusieurs milliers de documents spécialisés comme les cartes, plans, photos, cartes postales, affiches et autres objets divers…Des copies de ces documents peuvent être fournies au public, mais c’est un service payant. Les chercheurs ont une salle qui leur est dédiée, ils peuvent consulter les manuscrits à travers des micro-films et obtenir des tirages papier. La bibliothèque contient également une tour de conservation de 11 étages réservée au stockage du fonds documentaire historique. Elle renferme pas moins de 340.000 ouvrages pour la plupart anciens et difficiles à trouver dans le commerce.
La BNRM est accessible à tous les publics, à partir de 18 ans. A raison de 50 DH l’année pour les étudiants et 100 DH pour les adultes, la carte d’adhésion donne accès à une base de 60.000 livres, consultables sur place. Aujourd’hui, la bibliothèque est équipée d’un arsenal sécuritaire complet avec système antivol, caméras de surveillance...
A travers une série de conventions et de partenariats, la bibliothèque est connectée à plusieurs grandes bibliothèques internationales en Espagne, Belgique, Corée du Sud, Canada, France, Egypte… Elles échangent de la documentation, partagent leurs expériences et envisagent d’organiser des manifestations communes. Positionnée en tant que chef de réseau, la BNRM effectue des échanges et partages avec les bibliothèques régionales du Maroc.

Nador West Med.


La baie dite de Betoya, située au niveau de l'estuaire de l'oued Kert et à 30 km à l'ouest de la ville de Nador, constitue un emplacement privilégié pour abriter un développement portuaire de grande ampleur de Nador West Med.

Il s’agit d’un complexe intégré, portuaire, industriel, énergétique et commercial, comprenant à terme un grand port en eaux profondes, un pôle énergétique (production, conditionnement, stockage), une plate-forme portuaire dotée de capacités importantes pour le transbordement des conteneurs, l'import-export et le traitement des produits
vrac et une plate-forme industrielle intégrée ouverte aux investisseurs nationaux et étrangers, et destinée à abriter les Métiers mondiaux du Maroc (MMM)... Disposant d’un foncier de 850 hectares, les travaux de réalisation de ce projet débuteront en 2010. Il pourra encore se développer au-delà de 2025 , date de la fin de son chantier.
Après Tanger Med 1 et Tanger Med 2, ce troisième complexe portuaire intégré sera érigé dans le prolongement des deux autres, sur la façade méditerranéenne, côté oriental.
Certes, le projet Nador West Med est encore plus ambitieux que Tanger Med 1 et Tanger Med 2, tant sur le plan des infrastructures que sur le plan des objectifs qu’il s’est assignés.

A 30 kilomètres d'Ain Défali, se trouve Ouezzane.

 
 
Ouezzane est une ville qui se situe au nord-ouest du Maroc. Elle se place en situation d’interface entre les collines accidentées du pré-Rif et de la plaine agricole du Gharb au sud de Oued Loukkous. Elle appartient aux marges méridionales du pays Jbala dont les grandes tribus limitrophes de la ville sont : Masmouda, Rhouna, Ghzaoua et Beni Mestara, Beni Mezguelda.


 
Ouezzane est aussi appelé Dar Dmana (Le Refuge ou, littéralement, La Maison de Protection ou de Garantie) est le nom qu’on donne à la Zaouïa Ouazzaniya, ramification de la Chadilia, d’origine Jazoulite, fondée par Moulay Abdellah Chrif Al Ouezzani (mort en 1089). On appelle ainsi la Tariqa Ouezzania, car, par le passé, les Chorfas d’Ouezzane offraient leur protection à toute personne qui leur demandait refuge.

Histoire :

 
Les origines de la ville d’Ouezzane restent incertains et confus. D’après certaines versions l’existence de la ville remonte à l’antiquité romaine, toutefois rien n’est attesté. La ville fait son entrée dans l’histoire avec l’arrivée du saint Moulay Abdellah Chérif, le fondateur de la confrérie propre à cette ville Zaouia Ouezzania et ce au début du XVIIème siècle. Dès lors le bourg se mua peu à peu en une véritable agglomération urbaine avec les édifices religieux, équipements économiques et sociaux, les constructions des demeures et les plantations de vergers. Cette agglomération ancienne porte le nom de Médina et qui est caractérisée par des spécificités propres. La première est flagrante pour tout visiteur : c’est une de rares villes anciennes à n’être pas ceinte de remparts. Il y a absence totale de murs crènelés et de portes fortifiées monumentales comme partout ailleurs au Maroc. Cette particularité réside sans doute dans l’histoire de la ville. La puissance de la confrérie Ouezzania la mettait probablement à l’abri des menaces, de mêmes le caractère sacré de la cité pour les croyants la rendait inviolable à leurs yeux.
 

Toutefois, il existe des portes qui sont associées aux murs extérieurs des demeures anciennes, ces portes qui permettaient de clore la Médina à la manière d’une enceinte ne présentaient pas un système fortifié réellement définitif, mais elles sont un élément de tradition marocain. La première porte est connue sous le nom de Bab Fatha, c’est un arc simple en plein cintre surbaissé en briques cuites et pierres sèches. Elle daterait du XVIIème siècle. La seconde porte le nom de Bab Jmouâa, elle est constituée par un arc brisé outrepassé doublé par un arc à lambrequins, les écoinçons sont ornés d’un riche motif géométrique sculpté et le tout est surmonté d’une console pilastre supportant un auvent de tuiles vertes vernissées. Les passages couverts ou Sabats sont peu nombreux et constituent une spécificité de la cité. Ces éléments architecturaux sont constitués par une plusieurs pièces construites au niveau du premier étage d’une demeure et chevauchant la rue. Certains de ces passages couverts sont supportés par une succession d’arcades et forment parfois des passages étroits et bas, voûtés et coudés. Dar-Sqaf est le quartier le plus ancien de la médina. C’est le site du village original dans lequel se serait installé le fondateur de la confrérie Ouezzanie Moulay Abdellah Chérif dont sa demeure subsiste à cet endroit. 

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Ce quartier est associé à celui de Zaouia qui abrite la célèbre mosquée qui porte le nom du quartier et réputée par son minaret octogone. Ce quartier faisait le siège de la confrérie Ouezzanie. Le Cheikh actuel c’est-à-dire le chef de la dite confrérie y réside. Le bâtiment principal consiste en un vaste patio auteur duquel une galerie à arcs brisés distribue quatre salles de même dimension, ornées de portes et fenêtres et de somptueux plafonds de bois peints. La sobriété de la décoration et la majesté des proportions en font l’un des plus purs produits de l’architecture locale. Ce bâtiment ne devait servir que de résidence et de siège administratif. Il abritait également un palais réservé à l’accueil des pèlerins. Outre ces deux quartiers, on évoque le quartier Mellah qui abritait la communauté juive. Ces quartiers ensembles présentent le centre de la médina. Ils sont tous reliés à un centre commercial par excellence, ou sont regroupées les principales activités commerciales dont la plus spéciale est le commerce de la Jellaba Ouezzania. Les rues , exclusivement réservées au négoce y sont bordées de boutiques juxtaposées sans discontinuité et présentant un ensemble de constructions d’architecture homogène. 

Étymologie : Le Mot Ouezzane que la ville porte de nos jours demeure obscure. Les études consacrées à l’histoire de la ville en donnent trois versions différentes et plus difficiles à étayer les unes que les autres : - Le mot serait d’origine latine et aurait été donné à la ville par un empereur romain dont le prince héritier aurait porté ce nom. - Le mot Ouezzane aurait pris son origine du mot arabe Al Ouezzane (le peseur) qui aurait été attribué à un nommé Abdeslam propriétaire de balance qu’il entreposait à l’entrée de la ville au lieu dit aujourd’hui R’mel, les commerçants étant obligés de recourir à ses balances pour peser leurs produits, on l’appelle alors Al Ouezzane. - Le mot serait dû à la contraction de l’expression Oued Ezzine du fait de la beauté frappante des sites panoramiques de la ville. 

Géographie : Ouezzane est une ville moyenne. Elle est bâtie en amphithéâtre sur le flanc nord de la célèbre montagne Jbel Bouhlal et le flanc de sud-est de la montagne Jbel Bouakika. Le site de la ville est très accidenté. Elle est traversée par un seul et principal axe routier et ce de l’Est à l’Ouest et qui se divise en deux branches à chaque extrémité. La région de la ville d’Ouezzane à une altitude de 614 mètres et est protégée des influences atlantiques par les montagnes environnantes de moyenne altitude et bénéficie d’un climat méditerranéen sub-humide avec une saison d’été sec dont les températures varient entre 17°C et 33°C, et avec un hiver froid dont les températures varient entre 4°C et 12°C. La moyenne annuelle des précipitations est de 700 mm. Toutefois la répartition de ces précipitations est irrégulière. Économie : La ville d’Ouezzane est connue pour ses oliveraies et la production d’huiles d’olive de qualité, où on trouve deux type de structures de production : structure avec des équipements modernes (produits destinés vers l’exportation ; structure traditionnelle (produits pour la consommation local) Ouezzane constitue un source en matière d’olive pour les autres producteurs de l’huile d’olive au niveau nationale. 

Artisanat : La ville d’Ouezzane est de connotation artisanale depuis 4 siècles environ, elle abrite plusieurs corporations de métiers animés par plus de 5000 artisans, outre 3 coopératives artisanales dûment structurées et opérationnelles. L’activité artisanale occupe une place importante dans le secteur productif de la ville d’Ouezzane. L’artisanat constitue un patrimoine important de cette ville qui était l’une des grandes cités artisanales du Maroc. Parmi les activités qui ont pu subsister malgré toute sorte de négligence qu’a vécu et que vit encore la ville d’Ouezzane trouve on entre autres : La filière lanière :

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Le tissage de la laine est l’activité la plus ancienne et la plus principale. La Jellaba Ouazzania (vêtement porté aussi bien en hiver qu’en été) est le fleuron de la ville. Il a donné lieu à toute une filière textile dans ses étapes. La Jellaba Ouazzania dont la ville doit sa renommée nationale est un vêtement très convoité grâce à la qualité du savoir-faire des artisans ouazzanis (Derraza et Khayata). Les métiers du bois : Outre la menuiserie traditionnelle et celle modernisée et mécanisée, la ville d’Ouazzane se distingue par l’exercice du métier dit tourneur de bois qui s’est développé grâce à la l’abondance de la matière première offerte par l’arboriculture. Les tourneurs de bois produisent des éléments et des articles au profit d’autres métiers artisanaux à savoir : des rouets pour les fileuses et les tisserands (Naoura), des planches à laver (Ferraka), des piques à brochette... Mais la réputation des tourneurs de bois Ouazzanis est due à trois types de produits très particuliers : Le Sebsi : une pipe spéciale pour fumer le chanvres indien. -Le Tsabih : Chapelet lié à la fonction religieuse. -La Ghayta : un instrument de musique à anche de la famille des hautbois, au timbre perçant. rôle d’arbitrage des conflits entre les tribus Tannerie : 
Les tannerie datent du 14° siècle. Une tannerie englobe essentiellement une aire découverte de dimensions variables suivant l’importance de la tannerie. Elle prend des formes diverses. L’aire de la tannerie est creusée de bassins servant pour le brossage et le rinçage des peaux et des fosses destinées aux bains dans lesquels elles séjournent. Au cours de la préparation des peaux, l’artisan tanneur se sert d’un certain nombre d’ingrédients. les ingrédients utilisés directement après l’achat comme le sel, le son, la fiente de pigeons sauvages et la chaux. -les ingrédients qui demandent une préparation particulière avant leur utilisation comme l’écorce de grenades, le tannin et le tan. Les différentes étapes du tannage des peaux La préparation des peaux comporte une série d’opérations compliquées. Elle nécessite un travail de longue durée variant selon le genre de peaux qu’on a à traiter. Il existe trois types de peaux : ovin (mouton), bovin (vache) et caprin (chèvre). La durée de chaque opération change selon les saisons. Les peaux qui exigent la préparation la plus minutieuse sont celles de caprins. Elles sont achetées au souk, apportées à la tannerie revêtue de poils, mais elles peuvent être fraîches ou salées. Dans le premier cas, elles sont achetées à la sortie de la boucherie et le salage s’effectue à la tannerie. Les peaux sont salées des deux côtés, étendues en plein soleil et la couche de sel est appliquée vigoureusement par frottage avec la main pour faciliter la pénétration. Le sel qui fond est remplacé par une nouvelle couche, l’opération dure trois à quatre jours. Quand les peaux sont sèches, on les plie en quatre et on les empile soit dans un coin de la tannerie, soit dans les magasins ateliers. Si au contraire, elles ont été achetées au souk après salage et séchage, on les emmagasine directement. La première opération faite pour ces dernières est le lavage. Cette étape consiste à la mise des peaux au reverdis sage, c’est-à-dire dans un bain destiné à les débarrasser des impuretés, du sel employé au début pour les conserver, et aussi à les faire grossir et gonfler légèrement. La durée de ce bain dépend des saisons, d’une nuit en été à quatre jours en hiver par temps froid. Après le lavage, les peaux de caprins sont prêtes à subir la deuxième étape celle de la teinture. L’opération de teinture doit se faire soigneusement et attentivement pour ne laisser échapper aucune partie, elle dure deux à trois heures. Après quoi les peaux passent chez l’épileur qui à l’aide d’un couteau qu’il tient des deux mains, arrache les poils de la toison tendue sur une perche appuyée contre le mur. Ce travail d’épiage est effectué dans des locaux spéciaux, disposés autour de l’aire centrale. Au fur et à mesure que cette opération se poursuit, il retire et fait glisser vers le haut la partie de la peau déjà épilée, qui vient pendre entre le mur et la perche. Les peaux ainsi épilées, sont plongées dans des bassins à chaux remplis d’eau chargée de chaux éteinte puis de chaux active et de chaux vive. Le patron tanneur doit surveiller de très près la durée de ces bains. Souvent, surtout l’été, il faudra se lever la nuit pour aller retirer les peaux pour les épiler. Les peaux devenues parfaitement nettes passent au lavage. Les tanneurs étalent les peaux dans les bassins d’eaux pour être progressivement purgées de la chaux qui les a imprégnées au cours des bains précédents. Elles subissent d’abord un lavage préparatoire de deux heures dans le premier bassin puis elles sont jetées dans un second plus profond où une équipe de deux ou trois ouvriers descend pour les fouler méthodiquement, en rythmant leurs efforts par une mélopée caractéristique. Ils sont penchés en avant et prenant appui de leurs deux bras sur la margelle du bassin. Ils plongent leurs pieds en cadence dans les peaux qu’ils foulent et piaffent comme des coursiers impatients. Les peaux évacuent leurs impuretés et les traces de chaux qu’elles gardaient, le tout s’écoule avec l’eau puis se renouvelée constamment. Cette opération dure environ trois heures. Elle est fatigante. A la sortie du bassin ou de la machine, les peaux subissent l’action de bains successifs et variés dans les fosses. Le bain de fiente de pigeons sauvages. Les peaux y restent de quatre à huit jours. - Le bain de son. Il s’effectue dans la même fosse seulement après nettoyage. Les peaux y restent de 10 à 15 jours en été. Ce dernier doit être très surveillé parce que les peaux qui auraient été négligées se troueraient rapidement. Après séchage des peaux, les ouvriers procèdent à la teinture. Cette opération est pratiquée par les tanneurs eux-mêmes sur les terrasses. Les teintes employées sont en nombre extrêmement restreint. Les couleurs les plus fréquentes sont celle des babouches. Les tanneurs versent la peinture par petits jets sur la peau et l’étendent sur toute la surface côté fleur en frottant de la main pour la faire pénétrer, ensuite les peaux sont étendues sur la paille au soleil. Après la teinture et le séchage, commencent les opérations successives d’assouplissement des cuirs, et le lissage avec un outil composé d’une lame de fer convexe sur une tige de bois laquelle est assemblée à une sorte d’arc en bois. La peau est étendue en long et l’ouvrier travaille courbé constamment, appliquant contre sa poitrine l’arc en bois. De la main droite, il tient la manche en fer et de la gauche la peau qu’il tend pour l’assouplir. Le lissage se fait côté chair puis, il pratique le grainage côté fleur sur un petit dôme en terre cuite. La peau ainsi tannée, rendue à la fois souple et résistante peut être livrée à la vente. Ce sont les artisans babouchiers qui achètent ce genre de cuir pour la fabrication des babouches traditionnelles.

La route de l'unité, dite route Al Wahda.

 
 
Au lendemain de l'indépendance, le Maroc disposait d'un réseau routier d'environ 20.000 km qui ne couvrait pas toutes les régions. Pour remédier à cette disproportion voulue par le colonisateur pour servir ses intérêts, le regretté Souverain, feu S.M. Mohammed V, avait lancé une politique novatrice en matière d'infrastructures dans l'objectif de relier le Nord au Sud du Royaume et mettre en place un réseau routier moderne et fluide.

En 1957, la route Al Wahda réunissait Ben Barka, Hassan II et le général  Oufkir

La mise en œuvre de cette politique avait permis la réalisation d'une route de 80 Km reliant Taounate à Ketama baptisée « Route Al Wahda» pour signifier les valeurs de la solidarité et de l'unité.
Pour sa réalisation, 11.000 jeunes issus de toutes les régions du Royaume avaient participé aux travaux de réalisation du projet et suivi des cours d'éducation pédagogique et de civisme, ainsi que des exercices militaires.


                                     En 1957, la route Al Wahda réunissait Ben Barka, Hassan II et le général  Oufkir

 
Dans la matinée du 5 juillet 1957, le regretté Souverain avait donné le coup d'envoi du projet, un chantier durant lequel feu S.M. Hassan, alors Prince héritier, avait donné l'exemple, incitant les jeunes à la mobilisation et à l'abnégation pour servir la patrie et contribuer à l'édification d'un Maroc moderne.

 
La période de réalisation de la route (juillet-octobre 1957) a été marquée par un extraordinaire élan de mobilisation de la jeunesse marocaine, qui avait fait preuve d'une grande abnégation dans le travail, un élan que le regretté Souverain, s'adressant à la fin des travaux aux jeunes, avait chaleureusement apprécié, exprimant Sa grande joie pour la réalisation de ce vaste chantier, qui témoigne du courage de la jeunesse marocaine et de son implication réelle dans le développement du pays.