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Des conseils pour se protéger contre le moustique tigre.

Photo identification du moustique tigre

Le moustique tigre est reconnaissable à ses rayures nettes noires et blanches sur le corps et sur les pattes. Il est également appelé Aedes albopictus (ou moustique du chikungunya ou moustique de la dengue).
Ses ailes sont franchement noires (sans tâches). Son allure est pataude et il est assez facile à écraser en vol. Il mesure moins d’1 cm. 


Le moustique tigre aime l’eau.
Le moustique tigre est potentiellement dangereux, car il véhicule deux maladies tropicales à savoir la Dengue et le Chikungunya.  Généralement, le moustique se développe dans un environnement où il y a de l’eau comme les creux d’arbres, les marécages, mais également les pots, les récupérateurs… Ces eaux stagnantes sont des univers favorables au développement du moustique tigre.

Le moustique tigre chassé avec des méthodes biologiques.


Pour lutter contre cet insecte aux rayures noires et blanches, il suffit de retirer l’eau qui peut s’accumuler dans les gouttières et les autres récipients présents sur le balcon, la terrasse ou le jardin. Les produits inutiles peuvent également être enlevés pendant cette période estivale durant laquelle le moustique tigre se développe. En ce qui concerne l’arrosage, il est important de vider l’eau des assiettes au moins une fois par semaine ainsi que de changer l’eau des vases régulièrement. Il y a également des astuces biologiques qui consistent à mettre des poissons dans les points d’eau comme les bassins, car ils ont tendance à manger les larves du moustique tigre. Si toutefois, certaines zones ne peuvent pas être nettoyées ou vidées, il suffit de lutter contre l’insecte en misant sur une protection.

Lutter contre la prolifération du moustique tigre.

Il est donc possible d’utiliser une toile moustiquaire et en absence de ce produit, il est judicieux de savoir que les larves du moustique tigre et du moustique en général ne peuvent plus respirer lorsqu’une fine couche d’huile est présente à la surface de l’eau.  

LES STADES DE LA COUPE DU MONDE 2014.

 Les matches se joueront donc à Belo Horizonte, Brasilia, Cuiabá, Curitiba, Fortaleza, Manaus, Natal, Porto Alegre, Recife, Rio de Janeiro, Salvador et São Paulo entre le 12 juin et le 13 juillet 2014.

Estádio Mineirão

BELO HORIZONTE

Estádio Mineirão
Capacité : 62 547
Construit en : 1965
(Stade rénové)
Décalage horaire : -5 heures (ex : 17h à Belo Horizonte -> 22h à Paris)

Estádio Nacional

BRASÍLIA

Estádio Nacional
Capacité : 68 009
(Stade reconstruit)
Décalage horaire : -5 heures


Arena Pantanal

      CUIABÁ

Arena Pantanal
Capacité : 42 968
Inauguré le 3 avril 2014
Décalage horaire : -6 heures 

Arena da Baixada

CURITIBA

Arena da Baixada
Construit en : 1914
Capacité prévue : 41 456
(Stade rénové)
Décalage horaire : -5 heures
Arena de São Paulo

SÃO PAULO

Arena de São Paulo
Capacité : 65 807
Utilisation ultérieure : 48 000
(En construction)
Décalage horaire : -5 heures 
  
Arena Castelão

FORTALEZA

Arena Castelão
Capacité : 58 704
Construit en : 1973
(Ré-inauguré le 16 décembre 2012)
Décalage horaire : -5 heures

Arena Amazônia

MANAUS

Arena Amazônia (anciennement Estádio Vivaldão)
Capacité : 42 374
(Nouveau stade)
Inauguré le 9 mars 2014
Décalage horaire : -6 heures 

Estádio das Dunas

NATAL

Arena das Dunas
Capacité : 42 086
(Nouveau stade)
Décalage horaire : -5 heures

Estádio Beira-Rio

PORTO ALEGRE

Estádio Beira-Rio
Capacité : 48 849
Construit en : 1969
(Stade rénové)
Décalage horaire : -5 heures

Arena Pernambuco

RECIFE

Arena Pernambuco
Capacité : 42 849
(inauguré le 22 mai 2013)
Décalage horaire : -5 heures 

Estádio do Maracanã

RIO DE JANEIRO

Estádio do Maracanã
Capacité prévue : 73 531
Construit en : 1950
(Stade rénové)
Décalage horaire : -5 heures 

Arena Fonte Nova

SALVADOR

Arena Fonte Nova
Capacité : 52 048
Construit en : 1951
(Stade reconstruit)
Décalage horaire : -5 heures

Le dipneuste, un poisson qui vit dans les murs

Le dipneuste est un poisson très particulier. Doté d'un poumon il est capable de respirer à l'air libre. En s'enterrant dans la boue, il peut survivre ainsi pendant quatre ans.



La Russie coupe le gaz à l'Ukraine.

Le guerre du gaz s'intensifie entre Moscou et Kiev. La Russie a mis sa menace à exécution et a décidé de couper le gaz à l'Ukraine. Une mesure qui fait suite à l'échec de leurs négociations, et risque d'affecter l'Europe. 

Des gazoducs sur le site de Bilche-Volytsko-Uherske dans l'Ouest de l'Ukraine, le 21 mai 2014

Les dirigeants pro-occidentaux ukrainien savaient espéré parvenir à un accord de dernière minute, dimanche soir, à Kiev dans le volet énergétique qui les oppose à Moscou. Mais à l'expiration de son ultimatum lundi à 8 heures (heure de ), le géant semi-public russe  a annoncé qu'il mettait ses menaces à exécution. Il ne fournira plus à l'Ukraine que ce qu'elle réglera en avance.
Gazprom a en outre averti Bruxelles «de possibles perturbations» des livraisons de gaz vers l'Union européenne si l'Ukraine prenait du gaz destiné au transit. Environ 15% du gaz consommé en Europe transitent par le territoire ukrainien. L'ultimatum imposé à Kiev pour régler une dette atteignant au  4,5 milliards de dollars ayant expiré, «Gazprom, en vertu du contrat en vigueur, a passé Naftogaz (groupe ukrainien) à un système de prépaiement pour les livraisons de gaz», a indiqué le groupe dans un communiqué.

«Naftogaz reçoit son gaz pour les volumes qu'elle paye. Rien n'a été payé, donc rien» ne sera livré, a précisé le porte-parole de Gazprom, Sergueï Kouprianov. 



LE ROI DU CHOCOLAT DEVENU PRÉSIDENT EST LE NOUVEL HOMME FORT DE L'UKRAINE

Quand Petro Porochenko termine ses études d’économie et de droit à Kiev, l’URSS est en pleine dislocation.


Le jeune entrepreneur se lance dans le commerce des fèves de cacao, qu'il transforme rapidement en pépites d’or. A force d'achat et de créations d'entreprises, il se bâtit un empire, que sa femme Marina baptise Roshen.


Le « roi du chocolat » diversifie ensuite ses activités dans la confection, l'automobile et lance même une chaîne de télévision en 2003. En politique comme en affaires, Petro Poroshenko a du flair. Il est de tous les gouvernements, aussi bien aux côtés du président pro-européen Victor Ioutchenko,


 l'homme fort de la Révolution orange que du pro-russe, Victor Ianoukovitch.


En automne dernier, il est le seul oligarque à soutenir la révolution de Maïdan,




 qui chasse le même Viktor Ianoukovitch. Juché sur un bulldozer, il réussit à faire oublier aux manifestants ses volte-face d’antan.
Il faut dire que son empire industriel a fait les frais des sanctions décidées par Moscou pour empêcher l’accord d’association entre l'Ukraine et l’Union européenne. Aujourd'hui président, Petro Porochenko a promis d’abandonner ses activités commerciales. Par exemplarité dit-il. Mais il conserve quand même sa chaîne de télévision, qu'il a mise ces derniers mois au service de la contestation.

ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES EN AFGHANISTAN

Cet âne transporte des urnes et autres équipements électoraux pour les bureaux de vote non accessible par la route à Shutul, dans la province de Panjshir. L’Afghanistan se préparait en effet en juin dernier aux prochaines élections présidentielles pour choisir le successeur d’Hamid Karzai. Cependant, des accusations de fraudes massives le 22 juillet ont repoussé le résultat des votes jusqu’au mois de septembre, où Ashraf Ghani a été élu président.

A donkey transports ballot boxes and other election material on to polling stations which are not accessible by road in Shutul, Panjshir province June 13, 2014. The second round presidential election will be held on June 14.

Les lois les plus stupides du Monde !


Les gouvernements se succèdent et varient de pays en pays, d'époque en époque, mais la bêtise humaine elle, est universelle ! 

Les lois suivantes sont la preuve que même la loi est parfois à la ramasse !




1. En suisse, il est illégal de tirer la chasse d'eau dans les toilettes après 22 heures pour toute personne vivant dans un appartement.
2. En Angleterre, un homme a le droit d’uriner sur le pneu arrière d’une voiture, s’il a préalablement posé sa main droite sur le véhicule.
3. En France, il est interdit d’appeler son cochon Napoléon
4. En Écosse, si quelqu’un frappe à votre porte pour utiliser vos toilettes, vous devez le laisser entrer : c’est la loi.
5. En Angleterre, une femme enceinte peut faire ses besoins partout, même dans le casque d’un bobby.
6. En Belgique, de 8 heures à 20 heures, les radios sont dans l’obligation de passer sur leurs ondes 70% de musique exclusivement belges (avec une exception les morceaux français)
7. En Alabama, il est formellement interdit de conduire les yeux bandés.
8. A Toronto, il est interdit de prendre les transports en commun le dimanche, si vous avez mangé de l’ail
9. La France peut déclarer l’état d’urgence sur le territoire algérien.
10. A Ashville, il est interdit d’éternuer dans la rue.
11. En Floride, vous ne pouvez pas chanter en maillot de bain.
12. En Arizona, il est interdit de porter des bretelles.
13. A Paris, une poubelle est considérée comme une arme mortelle.
14. Au Canada, il est interdit d’enlever publiquement son pansement.
15. Au Royaume-Uni il est formellement interdit de boire si l’on possède une vache.
16. En Israël, on ne peut pas faire de vélo sans permis.
17. En Suisse, la prostitution est légal mais il est illégal d’utiliser les services d’une prostituée.
18. A Milan, il est obligatoire de sourire en permanence, sauf aux enterrements.
19. En Allemagne, il est illégal pour les voitures d’avoir une panne d’essence sur l’autoroute.
20. En Indiana, les singes se sont pas autorisés à fumer des cigarettes.
21. A York, il est formellement interdit de mourir dans l’enceinte du Parlement.

22. Au Canada, il est illégal de payer une dette supérieure à 25cents, avec des pièces de 1 cents.
23. En Italie, à Eraclea, il est interdit de construire des châteaux de sable.
24. Au Pays-Bas, Fumer une cigarette dans un coffee shop est interdit mais vous pourrez y fumer un joint.

25. En Indonèsie, la masturbation est punie par la décapitation.  

La Samba Brésilienne

La samba (LE samba/O samba en portugais) est une musique binaire à deux ou quatre temps née au Brésil. Elle serait fondée sur une composition rythmique syncopée, issue d'un mélange entre les traditions des noirs africains amenés en esclavage dans les plantations, celles des indigènes et celles des colons européens.
Musicalement, sa structure rythmique est notée 2/4 ou 2/2, parfois 4/4 par les jazzmen brésiliens et quelques percussionnistes européens. Mais le jazz n'est pas le seul courant musical qui s'est laissé influencer par la samba : certains compositeurs classiques du xx eme siècle se sont laissés tenter par ces nouveaux rythmes déhanchés et vigoureux






Mondial 2014. La Coupe du Monde a officiellement commencé au Brésil.

La cérémonie d'ouverture du vingtième Mondial de football a commencé jeudi à 15h14 locales (20h14 heure française) au stade Arena Corinthians de Sao Paulo.

Un spectacle de 25 minutes, donné en présence de la présidente brésilienne Dilma Rousseff et de onze autres dirigeants mondiaux, précèdera le premier match de la compétition entre le Brésil et la Croatie, dont le coup d'envoi sera donné à 17h locales (22h en France). 
Suivie par plus d'un milliard de téléspectateurs, la cérémonie d'ouverture se déroule dans le stade de Sao Paulo de 61600 places qui n'était encore qu'aux deux-tiers plein.
Pendant environ 25 minutes, quelque 650 danseurs doivent mettre en lumière la diversité raciale de ce pays de 200 millions d'habitants.
Une douzaine de leaders mondiaux assistent à la cérémonie, avec en tête le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon et la présidente du Brésil Dilma Rousseff.
La cérémonie d'ouverture a commencé.

Des heurts en marge de la cérémonie

Cette cérémonie d'ouverture a été précédée d'affrontements sporadiques entre policiers et manifestants, dans la matinée et en début d'après-midi, à une dizaine de kilomètres du Stade. Les manifestants voulaient bloquer une grande avenue menant à l'Arena Corinthians.
 Des affrontements violents ont ensuite éclaté entre un petit groupe de radicaux masqués et la police, en marge d'un rassemblement pacifique de quelques centaines de manifestants près des bureaux de la compagnie du métro de Sao Paulo.
Ces heurts sont intervenus alors que des appels à manifester ont concerné neuf des 12 villes hôtes du Mondial, via les réseaux sociaux.
A Belo Horizonte (centre-ouest), des agences bancaires et commerces ont barricadé leur devantures par craintes d'actes de vandalisme.
Une manifestation d'abord pacifique à Rio a fini également dans la confusion. Une autre manifestation était sur le point de débuter sur la plage de Copacabana, noire de suppporteurs brésiliens et d'autres pays, non loin du fan-fest de la Fifa. 

ASTUCE NATURELLE : ANTI TRANSPIRANT FAIT MAISON

Dans une petite boite ou bocal, mettez de la poudre de pierre d’alun (chebba), ajoutez de la poudre de Mesk ou quelques gouttes d’une huile essentielle de votre choix. Cette préparation aussi facile soit-elle, donne des résultats étonnants contre la transpiration. Cette préparation peut être conservée pendant des mois, gardez là dans une boite fermée au sec. Ce n’est pas cher et efficace !

Astuce naturelle : Anti transpirant fait maison

Les meilleures perles à l'oral du Baccalauréat Français.

Toujours un plaisir ces oraux. Le buzz continue pour Bic qui présente depuis quelques années déjà un joli florilège des perles du Bac. Les perles authentiques sont interprétées par des comédiens convaincants.


Elle tourne sa jambe à 180 degrés

 Jen O’Shea, une jeune femme américaine,  garde des séquelles assez surprenantes de son cancer : elle peut désormais faire tourner sa jambe à 180º.
Jen O’Shea a souffert pendant près de deux ans du Sarcome d’Ewing, une forme rare et mortelle de cancer des os. Pour cela, l’adolescente avait dû se faire enlever le côté droit de son bassin. La jeune fille est désormais guérie et peut réapprendre à marcher normalement après des mois de rééducation… Mais ce cancer lui a malgré tout laissé quelques séquelles : la jeune fille peut désormais faire tourner sa jambe à 180º !
Aujourd'hui, Jen fait des représentations dans des écoles et d'autres lieux afin de se faire connaître mais surtout pour sensibiliser le public sur les cancers.

Sissi, l'homme fort de l’Egypte devenu président, prête serment.

L'ex-chef de l'armée Abdel Fattah al-Sissi, élu président de l'Egypte avec 96,9% des voix après avoir éliminé toute opposition, prête serment dimanche au cours d'une cérémonie qui ne fera qu'entériner son pouvoir de fait sur le pays depuis près d'un an.


En dehors de quelques souverains du Golfe, le président palestinien et trois chefs d'Etats africains annoncés par les médias égyptiens officiels, peu de personnalités sont attendues à la prestation de serment devant la Cour constitutionnelle suprême au Caire dans la matinée.
Le maréchal à la retraite Sissi est très populaire dans son pays depuis qu'il a destitué et arrêté le 3 juillet le président islamiste Mohamed Morsi. Son régime a réprimé dans le sang les partisans du président déchu, surtout son influente confrérie des Frères musulmans, devenue la bête noire de nombre d'Egyptiens.


M. Sissi a, sans surprise, remporté la présidentielle tenue les 26, 27 et 28 mai, mais seuls 47,5% des électeurs inscrits ont voté. Car le pouvoir a éliminé toute opposition, islamiste, libérale ou laïque.
Les Occidentaux, Etats-Unis en tête, qui avaient hésité, avant d'y renoncer, à qualifier la destitution de M. Morsi de "coup d'Etat" mais dénoncé la répression, ont fini par entériner la prise du pouvoir par M. Sissi. Et à se ranger à la nécessité de maintenir des relations fortes avec le plus peuplé des pays arabes, stratégique dans le processus de paix israélo-palestinien et allié-clé dans la lutte contre le "terrorisme" islamiste.
Certes, pour justifier son coup de force, M. Sissi, qui jouit d'un véritable culte de la personnalité, a invoqué les millions d'Egyptiens qui avaient manifesté pour réclamer le départ de M. Morsi, accusé d'avoir voulu accaparer tous les pouvoirs au profit des Frères musulmans et d'islamiser à marche forcée la société.
 Mais le nouveau pouvoir a éliminé progressivement toute opposition: celle des Frères musulmans, qui avaient remporté toutes les élections depuis la chute de Hosni Moubarak à l'issue de la révolte populaire début 2011, mais aussi l'opposition libérale et laïque qui s'inquiétait d'un retour à un régime policier.
Tant et si bien que les organisations internationales de défense des droits de l'homme ont rapidement dénoncé le retour à un régime "plus autoritaire" que celui de Moubarak.


Aussi, Washington et les capitales de l'Union européenne n'ont félicité le nouvel élu que le lendemain ou le surlendemain de l'annonce de son élection plus que triomphale, en insistant, à l'image de la Maison Blanche, sur la nécessité de respecter au plus vite les droits de l'homme.
Dimanche, les Etats-Unis ne seront représentés que par Thomas Shannon, conseiller du secrétaire d'Etat John Kerry, un signe évident selon les experts du malaise américain. Washington a assuré que "les Etats-Unis veulent travailler avec le président élu", mais qu'ils vont "surveiller" la "transition vers la démocratie" de l'Egypte.
Mêmes précautions de langage dans l'UE qui n'enverra pas de représentants éminents. "Comme la plupart de ses partenaires, la France sera représentée par son ambassadeur en Egypte", a par exemple brièvement indiqué Paris.




L'ex-chef de l'armée Abdel Fattah al-Sissi, élu président de l'Egypte avec 96,9% des voix après avoir éliminé toute opposition, prête serment dimanche au cours d'une cérémonie qui ne fera qu'entériner son pouvoir de fait sur le pays depuis près d'un an.
En dehors de quelques souverains du Golfe, le président palestinien et trois chefs d'Etats africains annoncés par les médias égyptiens officiels, peu de personnalités sont attendues à la prestation de serment devant la Cour constitutionnelle suprême au Caire dans la matinée.
Le maréchal à la retraite Sissi est très populaire dans son pays depuis qu'il a destitué et arrêté le 3 juillet le président islamiste Mohamed Morsi. Son régime a réprimé dans le sang les partisans du président déchu, surtout son influente confrérie des Frères musulmans, devenue la bête noire de nombre d'Egyptiens.


M. Sissi a, sans surprise, remporté la présidentielle tenue les 26, 27 et 28 mai, mais seuls 47,5% des électeurs inscrits ont voté. Car le pouvoir a éliminé toute opposition, islamiste, libérale ou laïque.
Les Occidentaux, Etats-Unis en tête, qui avaient hésité, avant d'y renoncer, à qualifier la destitution de M. Morsi de "coup d'Etat" mais dénoncé la répression, ont fini par entériner la prise du pouvoir par M. Sissi. Et à se ranger à la nécessité de maintenir des relations fortes avec le plus peuplé des pays arabes, stratégique dans le processus de paix israélo-palestinien et allié-clé dans la lutte contre le "terrorisme" islamiste.
Certes, pour justifier son coup de force, M. Sissi, qui jouit d'un véritable culte de la personnalité, a invoqué les millions d'Egyptiens qui avaient manifesté pour réclamer le départ de M. Morsi, accusé d'avoir voulu accaparer tous les pouvoirs au profit des Frères musulmans et d'islamiser à marche forcée la société.
Mais le nouveau pouvoir a éliminé progressivement toute opposition: celle des Frères musulmans, qui avaient remporté toutes les élections depuis la chute de Hosni Moubarak à l'issue de la révolte populaire début 2011, mais aussi l'opposition libérale et laïque qui s'inquiétait d'un retour à un régime policier.
Tant et si bien que les organisations internationales de défense des droits de l'homme ont rapidement dénoncé le retour à un régime "plus autoritaire" que celui de Moubarak.
Aussi, Washington et les capitales de l'Union européenne n'ont félicité le nouvel élu que le lendemain ou le surlendemain de l'annonce de son élection plus que triomphale, en insistant, à l'image de la Maison Blanche, sur la nécessité de respecter au plus vite les droits de l'homme.
Dimanche, les Etats-Unis ne seront représentés que par Thomas Shannon, conseiller du secrétaire d'Etat John Kerry, un signe évident selon les experts du malaise américain. Washington a assuré que "les Etats-Unis veulent travailler avec le président élu", mais qu'ils vont "surveiller" la "transition vers la démocratie" de l'Egypte.
Mêmes précautions de langage dans l'UE qui n'enverra pas de représentants éminents. "Comme la plupart de ses partenaires, la France sera représentée par son ambassadeur en Egypte", a par exemple brièvement indiqué Paris.
 En revanche, à l'exception du Qatar, les monarchies du Golfe qui ont toujours exprimé un soutien sans faille -surtout financier- à M. Sissi pourfendeur des Frères musulmans qu'ils redoutent sur leurs territoires, seront représentées au plus haut niveau. L'Arabie saoudite par le prince héritier Salmane ben Abdel Aziz, le Koweït par l'émir, cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah, et Bahreïn par le roi Hamad ben Issa al-Khalifa.
Le président palestinien Mahmoud Abbas et le roi Abdallah II de Jordanie doivent aussi assister à la cérémonie d'investiture qui sera suivie de deux réceptions et cérémonies dans des palais présidentiels du Caire.
Depuis que la destitution de M. Morsi, plus de 1.400 pro-Morsi ont été tués dans des manifestations, plus de 15.000 Frères musulmans emprisonnés, dont la quasi-totalité de leurs leaders qui encourent la peine capitale, et des centaines ont été condamnés à mort en quelques minutes dans des procès de masse qualifiés par l'ONU de "sans précédent dans l'Histoire récente" de l'Humanité.
Les présidents de l'Erythrée Issaias Afeworki, de la Guinée équatoriale Teodoro Obiang Nguema et du Tchad Idriss Deby sont également annoncés.

 

Un Russe tourne sa tête à 180°.

Il se fait tourner la tête... et ce n'est pas une chanson, mais bien l'exploit de ce jeune Russe qui peut faire pivoter son cou jusqu'à avoir les yeux dans le dos.




Les gens auxquels Alexander fait une démonstration de son incroyable particularité physique aux passants qu'il rencontre sont toujours à la fois effrayés et impressionnés. Le jeune Russe, aidé d'une grande souplesse et d'une déviation de la colonne vertébrale, peut pivoter sa tête d'un demi-tour et regarder derrière lui. 
 

LE 70E ANNIVERSAIRE DU DÉBARQUEMENT

Le 6 juin 2014 a marqué le 70e anniversaire de l’opération « Overlord » menée par les forces des Alliés en Normandie, et qui a renversé la situation de la Seconde Guerre Mondiale, et par la suite mené à la fin de la guerre contre l’Allemagne Nazi.
Sur cette photo, vous voyez Frederick Glover, un ancien combattant britannique, pose pour un photographe tandis que des soldats sautent en parachute en commémoration du débarquement.
British World War II veteran Frederick Glover poses for a photograph as soldiers parachute down during a D-Day commemoration paratroopers launch event in Ranville, northern France, on June 5, 2014, on the eve of the 70th anniversary of the World War II Allied landings in Normandy. D-Day ceremonies on June 6 this year mark the 70th anniversary of the launch of 'Operation Overlord', a vast military operation by Allied forces in Normandy, which turned the tide of World War II, eventually leading to the liberation of occupied France and the end of the war against Nazi Germany.

Un élastique qui disparaît sous vos yeux !

Laissez vous surprendre par le magicien. Il montre un tour avec des élastiques et il fait disparaître un à la fin!


La bataile d'Anoual

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La victoire éclatante d'Abd-el-krim à la bataille d'Anoual, fut partout interprétée comme une revanche non seulement du Rif sur l'Espagne, mais de tout le monde musulman opprimé sous le joug colonial. Jusqu'en Perse on applaudit à la ténacité de ses montagnards contre les troupes européennes.
La bataille d'Anoual a suscité l'intérêt des historiens du monde entier. C'est la bataille où une des plus puissantes armées de l'époque fut écrasée. Il faut savoir qu'au début du vingtième siècle le colonialisme espagnol était une puissance au niveau mondial. Malgré cela, les combattants d'Abd El Krim et de la région toute entière, ont réussi lors de cette bataille a apporter la preuve qu'on peut vaincre le colonialisme, en luttant  pour l'indépendance de son pays. Ce fut naturellement le cas aussi dans les autres villes et régions marocaines.
Pour les milieux coloniaux, le désastre d'Anoual reste inexplicable. Le Libéral, du 23 septembre 1921 écrit :
« On ne s'explique pas en Europe comment une armée de 24 000 hommes, avec son artillerie, ses aéroplanes, et ses mitrailleuses ait pu être maltraitée par une horde de montagnards. Le désastre d'Anoual a eu de telles conséquences, qu'on peut sans exagération aucune, le considérer comme un des évènements les plus importants de l'histoire de l'Espagne de ces cinquante dernières années. »
Pour le général Luque, il n'y a pas d'exemple dans toute l'histoire Espagnole, d'un désastre comme celui d'Anoual.
Après ce désastre, Primo de Rivera parvint à la conclusion qu'Abd el krim est un danger pour la présence coloniale européenne dans tout le Maghreb.
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Le Rif se caractérise par des vallées compartimentées et surpeuplées, où les cultures ne suffisent pas aux besoins et contraignaient une grande partie des montagnards à l'émigration. On n'a pas ici de villages au sens habituel du mot, mais seulement des maisons dispersée « comme des étoiles dans le ciel ». Cette forme de la vie humaine matérialise sur le terrain, l'esprit d'indépendance et la fierté des Rifains.
Dans le dialecte marocain, Rif signifie rive, côte ou bordure ; on dit par exemple, « le rif d'un campement pour indiquer les tentes qui forment la bordure extérieure de ce campement, celles qui sont le plus près de l'ennemi et protègent le camp. Si l'on ajoute à cela que le mot Rif n'a été employé, pour désigner une partie de la côte de la Méditerranée, qu' à partir du règne des Mérinides, on peut se demander si ce mot, n'était pas compris comme l'équivalent de ligne de défense, de boulevard de l'islam contre la chrétienté.
Pour Léon l'Africain, le Rif « est une région du Royaume de Fès, qui s'étend en longueur des colonnes d'Hercule au Fleuve Nekour et en profondeur de la Méditerranée aux montagnes voisines de l'Ouergha. ».
Depuis les Mérinides le terme « Rif » désigne, toute la côte Nord du Maroc faisant face à l'Andalousie reconquise par les chrétiens. Il semble que c'est à partir des Mérinides que la confédération rifaine s'est formée et que, devant les attaques des chrétiens par mer, a été constitué un Rif ; c'est-à-dire une ligne extérieure de défense pour couvrir Fès.
Comme ailleurs au Maroc, les paysans sédentaires rifains ont conservé l'usage de l'antique calendrier julien, le long duquel s'égrènent les actes et les rites de la vie agricole : l'époque magiquement propice aux labours, les périodes néfastes où il faut se garder de travailler le sol, le moment des bénéfiques pluies de Nisân , l'instant heureux des moissons , et enfin le jour de la « mort de la terre », après lequel tout est brûlé ;  mort jusqu'à la résurrection aux  premières gouttes de la pluie automnale.
Le cheikh Moussa est actuellement le plus célèbre à Nador. Il est accompagné de l'Azemmar, une sorte de biniou, munit de deux cornes d'antilopes. On appelle le chant rifain «  izri « (pluriel ; « izran »). En voici un qui fut composé, en 1911, à l'occasion de la mort du Chérif Mohamed Ameziane, le chef de la résistance rifaine contre l'Espagne, au début du 20ème siècle :
Sidi Mohamed Ameziane est mort !
Nous ne pouvons honorer son tombeau
L'ennemi ayant  emporté sa dépouille
Dans les villes pour la photographier !
Par Dieu ! Ô Mouh fils de Messaoud !
Rends nous son corps afin que nous le vénérions !
Sidi Mohamed Ameziane qui avait levé l'étendard de la guerre sainte contre les espagnols, tomba dans une embuscade avec trente de ses compagnons. Son corps n'ayant pas été retrouvé, le bruit couru dans le Rif que les chrétiens avaient emporter sa dépouille pour l'exposer dans leur pays et la photographier.
La bataille d'Anoual,  eut lieu en 1921. La stratégie utilisée par Abd El Krim durant cette bataille est un secret bien gardé. Encore aujourd'hui, l'armée espagnole mène des recherches sur les causes du désastre qu'elle avait subi à cette bataille . Ce désastre suscita une grande colère contre l'armée espagnole, de la part du gouvernement de Madrid, et du roi Alphanso. La stratégie qui avait conduit à la victoire d'Abd el Krim est considérée à juste titre comme un fait historique marquant du 20ème siècle.
Dans une interview paru dans le « Telegrama » du 7 avril 1921, le général Silvestre déclare :
« Nous allons ce printemps franchir la ligne qui sépare les bassins de l'oued Nokour et l'oued Amekrane. Certaines fractions Beni Wariyaghel voudront probablement nous barrer le passage, et il faudra alors livrer bataille. Mais dés que nous aurons atteint l'autre versant, nous gagnerons très vite la baie d'Al Huceima qu'on peut considérer comme un fruit mûr. »
Les espagnoles avaient pénétré à partir du rocher de Nokour. A travers les Béni Wariyaghel. Ils ont aussi pénétré à partir de Melilla. C'est ce qu'on nous racontait. Lors de leur avancée, ils furent combattus par les Metalsa, les Temsaman, et les Béni Waryaghel. Tous combattaient les espagnols, d'après ce qu'on nous racontait. Ils les combattaient à chaque étape de leur avancée. Les envahisseurs s'approchaient de Aïn Zorah, et c'est là que leur avancée était brisée. Ce fut le cas aussi à Aruit. D'après ce qu'on nous raconte, Aruit fut un désastre pour les espagnoles. Un dicton dit : « Oued Aruit ruisselle de sang. »
Durant sept ans, entre 1912 et 1919, deux progressions eurent lieu vers le sud : sur les étendues plates des Bni Bou Yahi et de leurs voisins Metalsa. Le territoire conquis est maintenant parsemé de positions, de garnisons, de points de colonisation que reliaient, des routes, des pistes et même une voie ferrée, offrait pour la manœuvre toutes les ressources dont peut user la stratégie. Beranger avait, dés 1919, dressé un plan pour une occupation de la région. On le voit ici, en compagnie de ses collaborateurs dont le future Maréchal Franco.
Un vieux rifain originaire de la tribu des Metalsa, partie prenante de la bataille d'Anoual se souvient:
- Les Metalsa est une grande tente du Maroc. Ils sont connus pour leur courage, leur Jihad, leur dignité. Ils sont agriculteurs et éleveurs. Abd el Krim était un homme de foi. Les espagnoles étaient venus occuper « Dhar Ouberran » avec une grande armée. Abd el Krim s'adressa alors à la communauté : « levez vous, le temps de la guerre sainte est arrivé ! ». Tout le monde l'avait suivi, personne n'était resté sourd à son appel.
A la veille de la bataille d'Anoual, on assiste au défilé d'une colonne Beranger, à Dar Driouch. A partir de cette position, les espagnols avaient le contrôle de l'oued Kert , où s'était replié le chérif Mohamed  Ameziane, en 1919. Les Espagnols envisageaient de relier Melilla à la baie d'Al Huceima par voie de terre.. Pour leur barrer la route, fin janvier 1921, des combattants Beni Ouariyaghel vinrent s'établir sur la hauteur du Jebel El Qama. Un poème rifain de l'époque relate ces manœuvres espagnoles :
Le roumi fait souga, il a pris Tizi Azza.
Il veut faire le thé, avec de l'eau d'Oulma,
Moujahidines au combat !  À quoi bon la vie.
Le plan Beranger que devait exécuter en arrivant le général Silvestre, consiste en un premier bond qui devait conduire à Sidi Driss, sur l'embouchure de l'Amekrane, à une dizaine de kilomètres vers le nord d'Anoual. La position formerait une base rapprochée, où lui viendrait ensuite, par voie maritime, le gros de son ravitaillement.
C'est ici, à Sidi Driss que certains notables avaient accueilli, les généraux Silvestre et Navarro, ainsi que le colonel Moralès.
Les premiers débarquements de l'artillerie eurent lieu à la plage d'Afraou à l'Est de Sidi Driss. A partir de cette position, les espagnoles prirent d'assaut, le piton de « Dhar Oubarran », qui surplombe à la fois les rivages et l'intérieur du pays.
Sur le « Abda », le navire qui le menait vers l'exile, Abd el krim, raconte en ces termes, l'épisode de « Dhar Ouberran », la première grande victoire des rifains :
« Les espagnols venaient d'occuper Dhar Ouberran, en pays Tamsamane, point stratégique et politique de toute première importance. Je me proposais sur le champ, de leur disputer cette position. La partie était risquée. Je disposais à cette heure, de 300 guerriers. Je revins me mettre à leur tête. Et malgré ma pauvreté en munitions, je déclenchais la contre attaque. Après un combat des plus durs, ma troupe réoccupa Dhar Ouberran. »
C'est le général Silvestre qui dirigeait les opérations, côté espagnol.
« Dans cette première grande bataille, relate Abd el krim,  les Espagnols avaient perdu 400 hommes dont 2 capitaines et 4 lieutenants. Quant au butin, il fut précieux pour nous : une batterie de 65 de montagne, des fusils Mauser tout neufs, environ 60 000 cartouches, des obus, des médicaments et des vivres de campagne ! Et vraiment tout cela n'était rien encore en comparaison de l'effet moral de cette victoire. Notre succès était si imprévu, si peu vraisemblable, que les Espagnols ne s'étaient même pas fortifiés à Dhar Ouberran. Encouragées par la victoire, nos troupes, maintenant voulaient attaquer. Et si bien, que de leur propre initiative, elles dessinaient déjà une offensive en direction d'Anoual et de Sidi Driss. »
En ce qui concerne « Dhar Ouberran », qui se situe dans la commune de Bou Dinar ;le nom de cette montagne signifie « la huppe du perdreau », parce que seul son sommet est couvert d'arbres faisant penser à la tête huppée de cet oiseau..
Pourquoi le nom de cette montagne est souvent cité par l'histoire ? C'est parce qu'il était la première position occupée par le colonialisme espagnol dans le Rif. Cette montagne surplombe la Méditerranée d'un côté et le Rif de l'autre, du fait qu'elle est assez haute. A l'époque les espagnoles avaient cru qu'en occupant cette position, ils allaient dominer la région entière.
« Ayant vu la débandade espagnole, poursuit Abd El Krim, les autres fractions Tamsamane, se joignirent à nous : le bloc rifain se constituait. »
Quiconque occupe cette position, domine toute la région : c'est un balcon sur la Méditerranée d'un côté, et sur toute la province de Nador de l'autre. Une position stratégique très importante. C'est là que les rifains avaient récupérer les armes sur l'ennemi : les armes pris aux espagnols à « Dhar Ouberran » ont permis par la suite de mener la bataille d'Anoual.
Au sommet du Jbal Qama,les rifains firent le grand serment de demeurer unis et de se battre jusqu'au bout. Les auteurs du serment d'El Qama, « frappaient » ainsi la première effigie du chef de guerre, qui deviendrait Abd el krim de l'histoire.
Deux rivières délimitent le Rif proprement dit : oued Kert, du côté de Driuch et de Bni Saïd , qui se déverse en Méditerranée, juste à côté d'El Huceima. L'autre oued est celui de  Nokour. Juste à côté de ce dernier coule une petite rivière du nom de oued « Bou Kidane », qui signifie « rivière de bois ». Selon un habitant du cru "Cette rivière a connue l'un des stratagèmes d'Abd el krim : des soldats espagnols qui tentaient de la traverser  s'y noyèrent avec leurs chevaux et mulets. On lâcha un barrage d'eau et de troncs d'arbres qui les renversèrent et les noyèrent avec leurs montures : depuis lors on appela ce oued « la rivière de bois ».
Le lendemain de leur premier combat, les vainqueurs d'Ouberrane, s'étaient portés sur Sidi Driss, position avancée de Silvestre. Inaugurant une tactique qui deviendra la règle : tirailler le jour durant, puis monter à l'assaut la nuit. Mais soudain, vers trois heures du matin, ils cessèrent le combat. C'est qu'ils étaient pressés de s'en aller passer en famille, la nuit du destin, sacrée entre toutes.
La suite des évènements est racontée en ces termes par Mohamed Ben Abd el krim :
« Les Espagnols avaient massé à Igherriben, au Sud d'Anoual, une colonne extrêmement forte qui constituait en quelque sorte les avants postes de l'armée Sylvestre, dont le quartier général était à Anoual. J'étais informé que le ravitaillement des troupes espagnoles était défectueux, que peut - être même il ne s'opérait déjà plus, et que celles -ci n'avaient que pour quatre jours de vivres. Je savais aussi à quelle inquiétude elle était en proie, s'attendant d'une minute à l'autre, à voir  se soulever contre elle la population du pays qu'elle occupait. Pour accroître leur angoisse et rendre leu situation plus critique, je décide de couper leur communication avec Tizi Azza, leur base de ravitaillement. Et brusquement j'occupe la côte entre Anoual et Igherriben. »
« Effrayé des conséquences de cette manœuvre, le général Sylvestre ordonne immédiatement d'engager une opération désespérée, à gros effectifs. Il met en ligne environ 10 000 hommes, avec cavalerie et artillerie. Je ne dispose, moi, que de 1000 guerriers, mais, en seconde ligne, j'ai maintenant des réserves et l'appoint de tout le pays. »
Le 22 juillet 1921, le général Sylvestre décide de se replier de la base d'Anoual, vers la base arrière de Ben Taieb. A la sortie du camp d'Anoual, les « Régularès », formés de mercenaires rifains, ouvrent le feu en tirant dans le tas. Un tirailleur espagnol raconte :
« à l'entrée du défilé, l'afflux des unités auxquels étaient mêlés des cavaliers perdus, des attelages et des camions autos, ainsi que des mulets chargés de leurs blessés, créa dans cet étranglement, un tel embouteillage, qu'il ne fut plus possible d'organiser la marche ou de refaire les rangs. Epuisées et privées de ressort, nombre de bêtes tombaient dans les ravins. Des véhicules tombaient en panne. D'autres s'étaient brisés sur les tranchées creusées par l'ennemi à travers la route. Autant d'obstacles qui entravaient la marche. Or plus  avant la route s'enfonça dans le creux d'un ravin sablonneux où les pas soulevèrent une mer de poussière. C'est là que fut atteint le comble du désordre. Les indigènes du voisinage avec certains de nos soldats rifains, venaient tirer hors du chemin, des mulets et des hommes, puis ils les emmenaient raflant aussi des armes dont  bien des nôtres, exténués, se défaisaient d'ailleurs d'eux - mêmes. Jusqu'aux femmes mauresques qui prenaient part à ces pillages et à ces rapts. » Défection de tous les mercenaires, soit un bon tiers de l'effectif, passé à l'ennemi, et devenu son fer de lance. Ben Abd el krim dira qu'il retrouva parmi les morts, le corps de « son ami », le Colonel Gabriel Morales, mais non celui du Général sylvestre, dont plus personne n'a jamais retrouver la trace. Le régiment de cavalier fraîchement arrivé, fut lui-même entraîné par le flot qui déferle sur Ben Taieb. Delà il ne restait qu'une dizaine de kilomètres pour aboutir à Dar Driouch, position bien fortifiée, dotée d'une suffisante garnison, avec des munitions et de l'eau du Kert qui coulait à portée. Les fuyards n'étaient pas encore parvenus à Dar Driouch, que la rumeur de leur mésaventure avait déjà atteint chaque recoin du Rif et y sonnait comme un tocsin. La ligne défensive qui assurait la maîtrise de la tribu Beni Saïd  et de la partie Nord de celle des Metalsa, se disloqua. Les autres positions jalonnant cette ligne, de Tleta Boubker, à l'extrémité sud , à Kendousi au nord, puis à Dar Kebdani, connurent également une fin tragique."
Au sortir de Driouch, la traversée de l'oued Kert ne pu se faire le 23 juillet 1921 que sous un feu nourri, au prix de grosses pertes. A Tiztoutine, à l'instar d'Anoual, les hommes de la Policia, embusqués maintenant sur les hauteurs environnantes, ils opérèrent contre les arrivants un mitraillage en règle. Pour tout le reste, ce ne fut plus qu'un sauve - qui - peut, avec pour seul but les murs de Melilla. Mais seuls y parviendraient, miraculeusement, de rares survivants. Les autres auraient fini ou massacrés, ou morts d'épuisement.
Dés le 23 juillet, la plus grosse position, celle de Dar Kebdani, chez les Beni Saïd, fut cernée de si près qu'elle demeura privées d'accès à ses points d'eau. Une fois sa reddition acquise, et les armes livrées contre la vie sauve, la garnison fut massacrée hormis les officiers. De même au sud dans la tribu des Metalsa, la garnison de Tleta Bou Beker fut attaquée dés le 23, par la population locale. Elle chercha son salut dans la fuite, vers la zone française toute proche. Elle parvint à y trouver refuge, même si durant son court trajet, elle dût abandonner des morts, des blessés et ses armes. Des dizaines d'autres positions connurent le même sort. En trois ou quatre jours la rébellion gagna Selouan et Nador, puis les faubourgs de Melilla.
Le 9 août 1921, l'accord conclu entre Navaro d'une part et les Metalasa et Beni Bou Yahi d'autre part, stipule, que la garnison devait livrer ses armes, Moyennant quoi elle pourrait librement évacuer la position, et sa retraite s'effectuera sous bonne escorte jusqu' à Melilla. Toujours est - t - il qu'à l'heure où l'on se mit à désarmer la troupe, tout un groupe d'officiers se forma autour du général, à la sortie du camp. Des notables rifains s'approchèrent et nouèrent avec eux le contact. Puis, en causant, et sans en avoir l'air, ils les menèrent en quête d'un peu d'ombre, vers une petite gare, seul lieu couvert des environs. Pourtant le vrai mérite des murs de ce refuge, fut de leurs épargner le spectacle fâcheux qu'aurait été pour eux la mise à mort de leurs soldats, tous leurs soldats, jusqu'au dernier. Quand à eux, officiers, avec leur général, pris en croupe par des cavaliers « maures », ils chevauchèrent, captifs, mais saints et saufs, vers un meilleurs destin.
Franco fait partie des troupes appelées en renfort, pour défendre Melilla.De là, il assistera impuissant à la chute de Mont Aruit, le 9 août 1921. Le général Navarro assiégé à mont Aruit finit par se rendre. Les rifains pénètrent dans la place et font 3000 morts.
Notre vieux temoins -cle Metalsa raconte : "Au Maroc, les Metalsa étaient des meilleurs. C'était des éleveurs et des cavaliers. C'était des gens hospitaliers. Ce sont des combattants fidèles. Tous les Metalsa étaient ainsi. Ils font de l'agriculture et de l'élevage.Quand les Espagnole sont arrivées à Aruit, ils y sont entrés grâce aux Guelaya et un frère des Aït Bou Yahi. C'est d'ici, de Aïn Zorah que les Metalsa étaient partis . Les avaient rejoint à Aruit, les Aït Bou Yahi, en particulier leurs combattants d'Afsou. Ils avaient décidé d'interdire l'établissement des espagnols à Aruit, disant au Guelaya : établissez les espagnols chez vous, pas chez nous ! Celui qui s'était rallié aux espagnoles leur dit : laissez moi d'abord terminer mon déjeuner. Mais les Moujahidînes de Aïn Zorah lui coupèrent la tête( pour punir sa trahison ). Ils l'ont amputé d'une main qu'ils accrochèrent au bout d'un piquet aux tentes des combattants d'Afsou. Ils l'avaient piégé, ne lui laissant aucune chance (d'en réchapper). Les espagnols s'enfuyaient en se réfugiant au dessus des meules de paille, qu'on incendia. La rivière de Selouan ruisselait de sang.Lors de la bataille d'Aruit, y pénétrèrent les Guelaya et un frère des Aït Bou Yahi. Les combattants l'ont décapité. Les combattants Metalsa et Aît Bou Yahi, lui dire : ne reste pas ici, retourne d'où tu est venu(avec les espagnols). Il leur avait dit : laissez moi déjeuner avant de repartir.Ils lui dirent : d'accord, on te fera pas de mal. Dés qu'il avait déposé ses armes pour déjeuner, ils se jetèrent sur lui. Alors, la rivière de Selouan se mit à ruisseler de sang."
Dés le début du siège, le 1er août 1921, Abd el krim a recommandé de capturer les armes, mais de laisser les hommes en vie. La réponse des Métalsa et des Bni Bou Yahi fut un « non » catégorique.
" Le colonialisme espagnol est arrivé chez nous le long du chemin qui relie Anoual à Driuch, et ils s'étaient établis dans l'actuelle commune de Bou Bker, où existe encore les vestiges de leur caserne, raconte le vieux temoinsMetalsa . Là se trouvait effectivement un bataillon composé de 1200 soldats. Ordre leur a été donné de rejoindre la zone occupée par la France. Ils devaient quitter Bou Bker en longeant les montagnes, à l'ombre desquelles ils devaient se dissimuler pour fuir. Mais nos aïeuls et ancêtre étaient prêts à les affronter. Mon grand père est mort, ainsi que mes oncles, lors de cette confrontation. Nous eumes beaucoup de blessés dans notre famille.Lorsque le bataillon espagnol s'est approché de la frontière qui séparait la zone espagnole de la zone française, la fraction des combattants de Tizrout Ouzak, s'est mise au travers de leur chemin. Aidées des nôtres, ils ont repoussé les espagnols dans un retranchement dénommé « Aqrab » (musette). Une grande étendue vide. De tout le bataillon espagnol, avec ses armements, rares sont ceux qui ont pu s'échapper : 50 à 60 soldats espagnols. Quant aux autres, tous les autres ont été massacrés. Du bataillon espagnol, environ 900 ont péris, et n'ont pu s'enfuir en zone française qu'une soixantaine. Depuis lors cette parcelle a été délaissée durant une quinzaine d'année : on n'y laboure pas, on n'y pâture pas. On n'est jamais plus repasser par là."
Sous le titre « Abd el Krim, le mystérieux », le correspondant du Bulletin de l'Afrique Française à Madrid, écrit le 5 septembre 1921 :
« Le personnage devient de plus en plus énigmatique et on a bien du mal à comprendre comment le commandement de Melilla ne se préoccupe pas plus de le surveiller ou de s'en faire un auxiliaire.Des faits très caractéristiques permettent de se rendre compte qu'on ne se trouve pas en face d'un fanatique vulgaire, préoccupé surtout de rapines faciles, aidé de son frère, qui étudia durant trois ans, à Madrid, pour préparer son entrée à l'Ecole des Ingénieurs de Mines, il donne l'impression de s'efforcer de donner aux hordes rifaines une organisation inusité dans ces régions. Il tient à donner à ses adversaires l'impression qu'il est  au courant des usages de la guerre entre pays civilisés : les prisonniers sont bien traités et ont toute la liberté pour donner des nouvelles à leurs familles ; lorsqu'il rend le cadavre du colonel Morales ; avant de faire déposer son cercueil sur la petite plage de Sidi Idris, il le fait envelopper d'un drapeau espagnol et ordonne de saluer la dépouille mortelle du malheureux chef de la police indigène par des salves et les marins de la canonnière espagnole le voient s'incliner dans un dernier salut à celui qui fut son ami avant de devenir son adversaire. C'est à Abd-el-Krim et grâce à l'escorte qu'il envoya à Mont Arruit, que le général Navarro doit d'être encore vivant.»
Un télégramme publié par le Temps de Paris du 22 août 1921, souligne que « les réfugiés espagnols continuent à franchir journellement la frontière par petits groupes. Beaucoup parmi eux sont blessés, et ceux qui ne peuvent pas être dirigés immédiatement sur Oran pour être rapatriés sont soignés dans les hôpitaux de Taourirt, de Guercif et d'Oujda. »
Un article publié le 17 août 1921 dans El Liberal, écrit sous le titre « le présent et l'avenir » :
« Nous sommes dans le Rif depuis le 24 juillet, dans une plus mauvaise situation que lorsque nous signâmes le traité de 1912. Nous avions comme gage de notre capacité de l'œuvre à accomplir, conjointement avec la France, tous ces territoires conquis durant les campagnes de 1909 et 1911, Guelaya, Kebdana,Bni Sicar. Aujourd'hui ces territoires nous sont complètement hostiles.
Les contingents espagnols qui se trouvaient à proximité de la Moulouya durent se réfugier à l'abri des postes français installés sur la rive droite. Et ces contingents nous ont été rendu, venant d'Oran, en un exode qui nous fait rougir. Les contingents de l'intérieur furent anéantis. Sur le cours moyen de la Moulouya et dans la région de Taza, une menace s'élève contre la tranquillité - relative si l'on veut- des Français. Pourrons nous, oui ou non faire honneur à nos engagements ? Aujourd'hui, notre idéal doit se limiter à doter Melilla d'un hinterland qui ne peut être que celui marqué sur les cartes par la ligne du Kert.»
Un communiqué de l'armée espagnol annonce qu' « on se trouve dans notre zone comme dans la zone française, devant un soulèvement général des tribus. »
L'attaque d'Igherriben précéda la débâcle d'Anoual.
Voici ce qu'on peut lire, entre autres, sur un document affiché, par les soins des Rifains, au nom de l'assemblée musulmane du Rif, dans la mosquée de Tanger, le 21 juillet 1921 :
« Si vous pouviez voir vos frères sur les champs de bataille, les uns morts, les autres blessés, vous verseriez des larmes de sang, vous n'hésiteriez pas à venir à leur aide. Nous voyons les Espagnols s'aider les uns les autres et ce sont des infidèles et des gens injustes, et nous ne voyons personne nous venir en aide, nous qui avons la vraie foi. Ne faisons nous pas la guerre dans la voie de Dieu ? Notre conduite n'est - elle pas conforme aux préceptes de l'Islam ? Notre dignité et la vôtre ne sont - elles pas une seule dignité, comme notre honte et la vôtre une même honte ? Où sont vos Oulémas ? Ô Oulémas, n'êtes vous pas les héritiers des Prophètes ? A quoi pensez vous ? Y - t - il quelques doutes au sujet de Dieu ? Comment vous excuserez vous demain devant Dieu, si vous êtes de ceux qui par crainte, négligent la guerre dans la voie de Dieu ...S'il vous est difficile de venir à notre aide, ô musulmans, adressez vous à l'émir des croyants, Notre Maître Youssef, pour qu'il nous fournisse les approvisionnements nécessaires à l'accomplissement de notre œuvre ; qu'il nous applique les lois qu'il voudra et par l'intermédiaire de quelle nation il voudra, sauf l'Espagne.. »
« A l'issue de la bataille de mont Arouit, raconte Abd el Krim, j'étais parvenu sous les murs de Melillia. La prudence s'imposait.
Avec la dernière énergie, je recommandais à mes troupes de ne point massacrer ni maltraiter les prisonniers. Mais je leur recommandais aussi énergiquement, de ne pas occuper Melilla, pour ne pas créer des complications internationales. De cela, je me repends amèrement. Ce fut ma grosse erreur. Oui, nous avons commis la plus lourde faute en n'occupant pas Melilla ! Nous pouvions le faire sans difficulté. J'ai manqué ce jour là de clairvoyance politique nécessaire. Et à plus ou moins longue échéance, tout ce qui a suivi, a été la conséquence de cette erreur.