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La Seconde Guerre mondiale

 

Depuis la fin de la Première Guerre mondiale jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale et la création des nombreuses organisations internationales qui en découlent.

Etats-Unis : le pays le plus dangereux du monde ! - Géant aux pieds d'argile

Ce film réalisé par Morad Aït-Habbouche souligne la fragilité et la vulnérabilité des Etats-Unis face aux éléments. Conscients des risques qui menacent leurs villes, souvent sous-estimés par l'ensemble de la population, des hommes et les femmes se préparent à affronter l’inévitable.

Carence en vitamine D.


Où se trouve la vitamine D ?
La vitamine D est aussi appelée vitamine du soleil, car elle est produite principalement par les rayons UVB du soleil. La vitamine D est en effet à l'instar des autres vitamines quasiment impossible à absorber via l'alimentation.
La vitamine D est déjà contenue dans l'organisme - comme précurseur inactif du 7-déshydrocholestérol, mais son processus doit être déclenché par le soleil. Le rayonnement UV déclenche l’activation de différentes substances, dont le cholécalciférol, qui passe ensuite par une étape de transformation, pour devenir l'hormone "calcitriol". Cette hormone a entre autres un effet sur l'apport en calcium de l'organisme, et donc de vos os. Le calcitriol a un rôle important sur le plan physique et mental. Il module le système immunitaire, assure une performane mentale rapide, et une fonction musculaire normale.
Elle régule la sérotonine, également appelée hormone de bien-être. En augmentant votre taux de sérotonine, vous réduisez votre sentiment de fatigue et votre état de stress.
Un manque de vitamine D peut entraîner ;
  • une fragilisation des os
  • un système immunitaire affaibli
  • une mauvaise division cellulaire
  • des sautes d'humeur, la production de sérotonine, l'hormone naturelle du bonheur, étant ralentie.
Besoins en Vitamine D.
Le besoin en vitamine D est différent pour chaque individu. Un besoin en vitamine D est accru pour :
  • les personnes âgées : la synthétisation de cette vitamine par l'organisme est beaucoup plus lente, même s'il y a un apport suffisant en rayons UV de leur part.
  • les femmes enceintes : ce besoin accru en vitamine D vient du fait que l'embryon a également besoin de vitamine D pour se développer.
  • la couleur de votre peau : plus votre peau est claire, plus la production de vitamine D est rapide. C'est un problème particulier pour les personnes qui ont la peau foncée et qui vivent dans les latitudes nordiques avec un faible ensoleillement. Elles ont davantage tendance à développer une dépression saisonnière.
La quantité de vitamine D dont chaque personne a besoin est très individuelle et dépend de divers facteurs tels que la couleur de la peau, l'âge et le poids. Si vous vivez dans un pays où il vous est difficile de vous exposer un temps suffisamment long au soleil, il est alors recommandé de prendre des gouttes de vitamine D pour pallier toute carence.

Prévention d'une carence en vitamine D.
L'approvisionnement en vitamine D dépend en grande partie de divers facteurs, du régime alimentaire, de l'âge, de l'environnement de travail (en intérieur ou en extérieur), du teint et de la pigmentation de la peau, de l'absorption du calcium et, bien sûr, du rayonnement solaire. Ce dernier est particulièrement essentiel à la production de vitamine D dans votre corps. Un manque de soleil combiné à une alimentation faible en vitamine D entraîne un risque accru de carence en vitamine D3.
Une carence en vitamine D peut avoir des conséquences sur votre santé. Une manque de vitamine D empêche le fonctionnement optimal de certains processus de votre système immunitaire, de vos muscles ou de la division de vos cellules. Cela peut affecter votre performance globale.
De manière préventive, vous pouvez vous tourner vers des compléments à base de vitamine D. Quelques gouttes journalières de vitamine D suffisent pour vous apporter la quantité suffisante de vitamine D, pour votre bien-être mental et physique.

Les causes d'une carence en vitamine D
  • Le degré de latitudeLe degré de latitude détermine l'intensité du rayonnement solaire. Mais restez-vous assez longtemps au soleil en été pour absorber assez de vitamine D ? En travaillant, comme la majorité le fait, sept heures ou plus dans un bureau, beaucoup sortent de leur entreprise, lorsque le soleil n’est plus aussi fort ou est en train de se coucher. Cela suffit à créer une insuffisance en vitamine D, même en été.
  • Travail en entreprise et vêtements longsQue le soleil brille en été ou non, beaucoup n'ont pas non plus la possibilité de profiter du soleil et se doivent de passer 8 à 10 heures par jour en intérieur. Vous travaillez aussi dans un bureau ? Alors vous faites partie de la majorité. Seules quelques personnes pratiquent chaque jour une activité en extérieur, qui leur permet de passer du temps au soleil. Si vous restez assis dans un bureau toute la journée, peu importe la période de l'année, vous développerez un manque de vitamine D. Même si vous profitez des dernières heures de soleil après une longue journée de travail, elles ne vous aideront pas suffisamment à recharger vos batteries en vitamine D. En effet, le soir, le soleil est déjà plus bas et le rayonnement UV n'est plus aussi intense. Ce n’est pas le seul critère, qui vous empêche d’absorber de la vitamine D3 en été. Lorsque vous sortez du bureau, vous portez rarement des shorts ou t-shirts. C’est contre-productif, car afin de produire suffisamment de vitamine D3, il vous faut exposer une grande partie de votre corps au soleil. Exposer seulement votre visage et vos bras ne suffisent pas. Ainsi, si vous vous exposez au soleil pendant une période de temps sufisamment longue, vous devez porter des vêtements courts, pour emmagasiner le plus de soleil possible. Vous devez également veiller à ne pas utiliser de crèmes solaires ou svec un indice de protection UV à cette occasion, car elles entravent la production de vitamine D.
  • L'âgeEn vieillissant, l'organisme produit moins de vitamine D. Les personnes âgées sont donc potentiellement plus touchées par ce phénomène et peuvent développer plus rapidement un déficit en vitamine D. Pourquoi en est-il ainsi ? Plusieurs raisons peuvent amener à une carence en vitamine D accrue avec l’âge. Tout d'abord, les personnes âgées font de moins en moins d’exercice et passent moins de temps à l'extérieur. Elles sont donc moins exposées au soleil, facteur essentiel pour la production de vitamine D. De plus, l'appétit diminue avec l'âge et donc l'apport déjà faible en vitamine D via l'alimentation diminue également. Une troisième raison est que l'absorption des nutriments est réduite avec la vieillesse. Enfin, la peau des personnes âgées s'amincit, ce qui diminue également la production de vitamine D. Tout cela entraîne une modification du métabolisme de la vitamine D et donc un risque significativement accru de carence en vitamine D.
  • La couleur de peau : La quantité de vitamine D dont vous avez besoin ou la rapidité de son absoprtion dans votre corps dépend de votre couleur de peau. Le degré de latitude combiné avec votre couleur de peau détermine significativement, si vous avez la possibilité d’absorber assez de vitamine D ou non. Pourquoi ? Une couleur de peau plus foncée synthétise plus lentement la vitamine D via le rayonnement UV. Les personnes dont la peau est plus foncée et qui vivent dans les latitudes nordiques souffrent souvent d'une carence en vitamine D bien plus importante, dûe au manque de rayonnement UV et d’une absorption plus lente de la vitamine D par la peau.
  • Crèmes solairesLes crèmes solaires sont un sujet sensible car elles sont extrêmement importantes pour se protéger du cancer de la peau. Cependant, l’indice de protection solaire contenu dans les crèmes solaires empêche le rayonnement UV de transpercer la peau efficacement, facteur nécessaire à la formation de la vitamine D3. Comme beaucoup n'osent plus s'exposer au soleil sans avoir appliqué auparavant de la crème solaire, le corps se retrouve dans un état équivalent à un hiver permanent. Sans accès au rayonnement UV, il est impossible pour la peau de synthétiser de la vitamine D3. Afin de ne pas risquer d'endommager la peau à long terme, et de continuer à produire de la vitamine D via les rayons du soleil, il est important d’appliquer de la crème solaire, après avoir été exposé au soleil dans un premier temps sans protection solaire.
  • La douche après un bain de soleil : Précisément en été, les nombreuses heures d'ensoleillement peuvent être utilisées efficacement pour stocker la vitamine D. Qu'il s'agisse d'une promenade, d'une visite à la piscine en plein air ou d'un bain de soleil intensif sur une chaise longue, vous serez inondé de soleil. Un réflexe courant est dans cette situation de vouloir prendre une douche relaxante par la suite. Bien sûr, le soleil fait transpirer et beaucoup de gens ressentent le besoin de se laver après. C'est une erreur fatale !
    Comme nous l'avons déjà appris, la vitamine D se forme entre autres via la peau. À proprement parler, il faut parfois jusqu'à 48 heures pour que toute la vitamine D produite par le soleil passe de la peau au sang. En prenant une douche directement après votre bain de soleil, vous vous débarassez de toute la vitamine D accumulée. Les chercheurs ont découvert que la vitamine D ou la vitamine D3 précurseur (cholécalciférol) se forme principalement dans le sébum cutané, c'est-à-dire directement sur la peau et non dans celle-ci. La substance précieuse se trouve donc en partie à la surface de votre peau. Et si vous appliquez un gel douche sur votre peau, vous en supprimez les parties grasses, qui retiennent la vitamine D.
    Que devez-vous faire ? Afin de conserver la précieuse vitamine D, il est préférable de ne pas prendre de douche pendant 4 à 6 heures après un bain de soleil. Si cela se révèle problématique ou impossible à mettre en place, essayez au moins de vous passer de gel douche ou de ne l’utiliser que sur certaines parties de votre corps.
Les symptômes d'une carence en vitamine D.
Les symptômes d'un manque de vitamine D sont très peu spécifiques et peuvent avoir d'autres causes.
Certains facteurs peuvent être les premiers symptômes d'une carence en vitamine D :

    - sentiment de bien-être affaibli ou inexistant
    - un blues de l’hiver constant, aussi appelé dépression saisonnière
    - Système immunitaire affaibli
    - des performances sportives réduites ou minimales
Comment pallier une carence en vitamine D ?
Vous voulez dès maintenant augmenter puis maintenir votre taux de vitamine D à un niveau suffisant, pour augmenter votre bien-être. Un apport naturel en vitamine D est bien sûr une bonne option, mais il est maintenant clair que ce n'est pas toujours possible ou facile. Notre suggestion est de prendre des compléments alimentaires riches en vitamine D :
Si l’on se réfère aux conseils médicaux, il est prescrit un dosage journalier de 1 000 UI de vitamine D. La concentration dans le sang augmente ainsi quotidiennement d'environ 25 nmol/l. La quantité peut varier dans d'autres pays, où des doses plus élevées sont recommandées. Le mieux est de déterminer une dose individuelle par une analyse de sang. Cela permet d'optimiser la teneur en vitamine D dans le corps par individu.  

Une histoire mondiale des peuples noirs

Patrick Manning, spécialiste de l’histoire de l’Afrique, un des pionniers de l’histoire mondiale et de l’histoire globale, professeur d’histoire mondiale à l’Université de Pittsburgh et directeur de son Centre d’histoire mondiale (créé sous son impulsion 1994), auteur du manuel d’histoire mondiale Navigating World History (2003) et président du Réseau d’histoire mondiale (World History Network), aborde ici ce que, depuis les années 1950, on a appelé les Black Studies.


L’innovation est que l’auteur entend aborder l’histoire des peuples africains de manière globale : il s’agit d’étudier plusieurs régions et nations parallèlement, et sur le temps long : de 1400 à nos jours. D’où l’expression, novatrice, de « diaspora africaine », pour illustrer l’idée que des peuples africains ou d’origine africaine ont, à différentes périodes, de gré ou de force, migré vers d’autres continents (Europe, Amériques, Asie) et s’y sont établis. Manning s’attache à voir les liens, les « connexions globales », comme dans la connected history, où l’historien joue le rôle d’une sorte d’électricien rétablissant les interconnexions continentales et intercontinentales que les historiographies nationales auraient artificiellement rompues en adoptant un cadre spatial étatique. Cela permet à Manning d’assembler des faits et phénomènes comme des pièces d’un puzzle géant et donc de mieux comprendre les liens entre eux. Pour cela, il prête davantage attention aux échanges, réseaux, mélanges, métissages, qu’aux royaumes et aux nations. Il s’efforce de traiter l’histoire des diasporas avec la même importance que celle des nations.


Une approche globale
Manning cherche ainsi à identifier
des connexions, qui ont amené les Africains à se forger un sentiment d’appartenance. Son approche globale lui permet de mettre en évidence des liens entre des phénomènes auparavant étudiés de manière séparée. Par exemple, il montre comment au milieu du xixe siècle, l’esclavage est dénoncé de manière concomitante en Amérique du Nord, du Sud, en Afrique de l’Ouest, dans l’empire ottoman, et en Inde. L’approche de l’histoire globale permet aussi à Manning de souligner la profonde influence exercée par la diaspora africaine sur l’histoire mondiale : il montre le lien inextricable entre migration noire et essor de la modernité (et notamment essor de l’industrialisation et de l’urbanisation). Cet ouvrage, qui fait partie de la nouvelle série « Columbia Studies in International and Global History », est donc écrit selon une vision vraiment globale.
Manning présente l’évolution de l’histoire des Africains et des peuples de descendance africaine, vaste ensemble qui représente aujourd’hui 1/6 de l’humanité. En six chapitres denses, il brosse un tableau de l’évolution de ces peuples sur le temps long, de 1400 à nos jours, en dégageant de grandes étapes, comme « la survie » (1600-1800), la conquête de « l’émancipation » (1800-1900), de la « citoyenneté » (1900-1960), et enfin de « l’égalité » (1960-2000). L’aire géographique traitée est elle aussi très vaste : elle s’étend non seulement au continent africain, mais aussi aux Amériques, à l’Europe et à l’Asie.
Dans cet immense panorama, l’auteur met l’accent sur certains thèmes : l’esclavage et le racisme ; les changements économiques, les mouvements sociaux, liés notamment à l’industrialisation ; l’urbanisation ; la famille ; les expressions culturelles et notamment les cultures populaires.
Manning, bien que posant clairement que les « races » n’existent pas s’agissant des humains, emploie cependant ce terme, car, il estime que le concept de « races » existe, lui, du simple fait qu’il est utilisé par des sociétés humaines.
Sur la question de l’esclavage, de la ségrégation et du racisme, l’auteur part de la question de déterminer pourquoi l’esclavage s’est développé à si grande échelle à l’ère moderne. Il dépeint et explique l’essor de ce phénomène, qui a culminé au xixe siècle, avant de décliner du fait à la fois de campagnes anti-esclavagistes et de l’essor de l’âge industriel.
Il analyse les théories racistes et les démonte. Il dépeint leur ascension, leur hégémonie sous les empires coloniaux et avec les politiques de ségrégation aux États-Unis et en Afrique du Sud, puis leur déclin. Il souligne l’arbitraire et l’injustice et l’oppression du système colonial en Afrique, les dégâts humains qu’il y a causés. Il n’hésite pas à mettre en évidence le rôle trouble joué par les États-Unis, comme, par exemple, leur quasi-colonisation de Porto Rico, et le fait que le président Wilson, peu après son élection en 1913, ait ordonné la mise en place de la ségrégation raciale dans tous les locaux administratifs du pays.
Manning poste une question importante, qui peut alimenter le débat français sur la question de la « repentance » coloniale : est-ce que des « réparations » devraient être accordées aux descendants des esclaves et des colonisés pour l’injustice passée subie par leurs ancêtres ? C’est une question difficile à trancher : qui paierait combien et à qui ? Il rappelle cependant que de tels versements se sont faits dans l’autre sens : Haïti a payé à la France 25 millions de francs or, des décennies après son indépendance, pour indemniser les planteurs français. Et il fait valoir qu’à la suite de la Shoah, la RFA et la RDA ont versé des réparations financières à l’État d’Israël.
S’interrogeant sur l’avenir de l’identité noire, il évoque l’importance de la construction d’une mémoire commune, et interroge la notion, sur laquelle il apparaît difficile de se prononcer, de l’affirmative action (discrimination positive).
Se demandant si le racisme cessera un jour, il estime que les communautés noires vont devenir avec le temps de plus en plus hétérogènes (économiquement, socialement, culturellement) ; l’idéal de conserver une unité noire, une identité noire commune, sera un défi, qui requerra l’invention de nouveaux moyens d’action.

Luttes sociales
La dimension sociale de
cet ouvrage est forte. Manning s’intéresse en effet beaucoup aux luttes et mouvements sociaux. Son travail nourrit la réflexion entamée en France par l’ouvrage de Didier et Eric Fassin en 2006 avec De la question sociale à la question raciale. Il montre que les deux questions sont liées et souligne la permanence et l’importance de la « question sociale ».
Après avoir étudié la lutte des Noirs pour l’émancipation au xixe siècle, il
aborde celle pour la citoyenneté de 1900 à 1960, et celle pour l’égalité de 1960 à nos jours. Il souligne le rôle moteur joué, dans ces luttes, par les différents partis communistes et par le mouvement communiste international à partir de 1920 : ils ont stimulé et organisé la lutte sociale des Noirs pour la reconnaissance de leurs droits politiques, économiques et sociaux. Il souligne le rôle de militants communistes noirs comme W.E.B. DuBois et Richard Wright. Il met également en évidence le rôle du syndicalisme, surtout à partir des années 1930 (pendant la Grande Dépression mondiale). Plusieurs leaders anticolonialistes africains sont en effet venus à la lutte politique en commençant par le syndicalisme. Il montre aussi le rôle d’associations, comme la NAACP (National Association for the Advancement of Coloured People) fondée aux États-Unis en 1906, ou l’UNIA (Universal Negro Improvement Association) animée par Marcus Garvey dans les années 1910, et sa revue The Negro World. Il souligne aussi l’importance, à partir des années 1960 (dans le sillage du concile Vatican II) du mouvement catholique progressiste de la « théologie de la libération », très influent auprès des Noirs d’Amérique latine (mais beaucoup moins auprès des Noirs d’Afrique).
Manningsouligne
 aussi le rôle d’individus, de personnalités marquantes, hommes célèbres comme Martin Luther King, Nelson Mandela, Malcolm X, Frantz Fanon, Kwame N’Krumah, Stokely Carmichael (leader du « Black Power » à partir de 1966 aux États-Unis), ou moins connus aujourd’hui comme le Sénégalais Blaise Diagne, premier Africain élu au parlement français, en 1914, et le Martiniquais René Maran, premier Noir à obtenir le prix Goncourt en 1921 avec son roman Batouala. Manning montre aussi le rôle moteur joué par de grandes réunions panafricaines, comme la Conférence panafricaine de Manchester en 1945, et le « Festival mondial des arts nègres » à Dakar en 1966 ; et le rôle de la création d’institutions, comme l’OUA (Organisation de l’Unité africaine) en 1963.
Grâce
 à sa vision d’ensemble, globale, Manning parvient à mettre en évidence le parallèle entre le mouvement pour les droits civiques aux États-Unis dans les années 1950-1960 et le grand mouvement, concomitant, de décolonisation de l’Afrique.
En conclusion,
 il se demande si l’égalité sociale sera un jour possible. Il observe et dénonce le fait que, depuis deux siècles, les inégalités (économiques, sociales, sanitaires) ont en réalité augmenté considérablement, à la fois entre les pays et au sein des pays. Il identifie comme responsable le système capitaliste et notamment la logique néolibérale incarnée par les grandes firmes transnationales.
Une « culture noire » ?
Manning
estime qu’au-delà de la diversité des cultures des peuples noirs, il existe une cohérence et un sens à la production culturelle de la diaspora africaine. Cela l’amène à étudier l’unité et la diversité des productions et expressions culturelles des Noirs au fil du temps.
Ainsi
, l’ouvrage évoque et met en relation la littérature, la musique, la danse, le cinéma, la sculpture, la peinture, etc. La littérature est présente à travers le mouvement intellectuel de la « Harlem Renaissance » à New York dans les années 1920 (Manning montre que le ghetto de Harlem y a été un « hub » de la production culturelle pendant ces années) et le concept de « négritude » développé par Senghor et Césaire dans les années 1930. La musique joue son rôle avec, par exemple, la contribution majeure des Noirs dans la création du jazz dans les années 1920, du rock au début des années 1950, puis du reggae avec le groupe The Wailers, fondé en 1963 et représenté par Bob Marley (musique de rébellion, critiquant le capitalisme, avec notamment la chanson « Get up, stand up » qui souligne l’impératif de « te lever pour tes droits »). La danse avec Katherine Dunham. Le cinéma avec le cinéaste sénégalais Ousmane Sembène qui a tourné des films engagés, dénonçant le (néo) colonialisme. L’auteur montre la place de la sculpture africaine, dont la valeur a été reconnue à partir du début du xxe siècle et qui a dès lors influencé les arts occidentaux comme le cubisme et l’Art Déco. Il montre celle de la peinture avec, par exemple, le peintre congolais Chéri Samba et ses tableaux mêlant dérision et dénonciation du néocolonialisme. L’historiographie a sa place aussi avec Cheikh Anta Diop, figure de proue de la « nouvelle histoire africaine » qui a émergé dans les années 1960.
Dans
 la formation d’une communauté culturelle noire, Manning souligne aussi particulièrement le rôle de l’habillement et de la coiffure. Grâce à son approche véritablement globale, Manning est en mesure de faire des rapprochements éclairants entre des mouvements culturels distincts, comme, par exemple, dans le domaine musical, entre l’essor de la bossa nova au Brésil et celui du raï en Algérie.
Tout
 au long de l’ouvrage, l’auteur s’attache aussi à montrer les avancées culturelles effectuées par les communautés noires. Se créant eux-mêmes en tant que groupe, les Noirs ont selon Manning créé une véritable identité transnationale, reposant sur une grande vivacité de création culturelle, particulièrement depuis la fin du xxe siècle dans le domaine des « visual arts ».

Un historien anti-impéraliste
Autant
, en 1975, Jean Copans avait pu reprocher à l’anthropologue américain Melville Herskovits de perpétuer, par le contenu de ses travaux et par sa forte influence dans les universités et centres de recherches africains, l’impérialisme culturel américain, autant on ne peut certainement pas faire ce reproche à son élève et successeur Patrick Manning. Ce dernier apparaît au contraire comme un historien résolument anti-impérialiste. Il met en évidence comment, au fil du temps, les luttes de la communauté noire se sont exercées contre l’esclavage, puis contre le colonialisme, puis contre le néocolonialisme et enfin contre le système capitaliste néolibéral incarné par les firmes transnationales (pillage de ressources naturelles et exploitation des travailleurs en Afrique) et par les grandes institutions économiques internationales comme le FMI et la Banque mondiale (« programmes d’ajustement structurel » lancés à partir des années 1980). À plusieurs reprises dans l’ouvrage, Manning revient sur les dégâts causés par le néolibéralisme et par la politique internationale menée dans les pays du Sud par les grandes puissances, à commencer par les États-Unis. Il souligne par exemple le rôle des États-Unis et notamment de la CIA dans l’assassinat de Patrice Lumumba en 1961 et dans l’installation de plusieurs dictatures dans des pays d’Afrique et d’Amérique latine dans les années 1960-1970 et jusqu’à nos jours (ex : en Haïti en 1991).
Dans
son panorama de l’histoire sociale de la diaspora africaine, Manning identifie des temps forts, des moments de progrès et de changement, comme les années 1960, et des moments de reflux, de retour en arrière, comme les années 1980 sous l’effet notamment des gouvernements ultra-conservateurs alors en place aux États-Unis et au Royaume-Uni. Il identifie aussi un nouveau pas en avant dans les années 1990 avec l’élimination de l’apartheid en Afrique du sud, et avec la Constitution adoptée par ce pays en 1996, modèle (théorique) de démocratie et de garantie d’égalité sociale.
Observant
 que l’accession des Noirs à la citoyenneté dans les années 1960 (décolonisations en Afrique et mouvement des droits civiques aux États-Unis) n’a pas coïncidé avec leur accession à l’égalité en pratique par rapport aux Blancs, il souligne l’émergence de nouvelles luttes en vue de la conquête d’une véritable égalité entre Noirs et Blancs. En effet, ainsi qu’il l’illustre par des données quantitatives précises, de fortes inégalités économiques et sociales persistent aujourd’hui entre Noirs et Blancs, malgré l’égalité théorique en droit. Le grand enjeu actuel est donc désormais davantage une question sociale qu’une question raciale, c’est-à-dire davantage un enjeu de classes que de races.

Un gros plan sur des pays généralement peu abordés par l’historiographie occidentale traditionnelle
La
perspective mondiale adoptée par Manning lui permet de mettre l’accent sur de petits pays habituellement négligés par l’historiographie occidentale, et de souligner leur rôle et leurs apports majeurs, comme Haïti et Cuba.
Haïti
 a fait figure de précurseur dans la lutte mondiale des Noirs pour la citoyenneté. Manning rappelle la précocité de la lutte d’indépendance haïtienne : l’indépendance est acquise en 1803. Il souligne aussi la vitalité intellectuelle des Haïtiens dans les années 1920, autour de l’écrivain Jean-Price Mars et de sa revue Les Griots. Enfin, il souligne aussi la vitalité et l’originalité de la peinture et de la sculpture haïtienne dans l’entre-deux-guerres, avec, par exemple, le peintre haïtien autodidacte Hector Hippolyte, révélé à l’occasion d’une exposition de peinture organisée par l’Unesco au Mexique à la fin des années 1940.
C’est
aussi à un autre petit pays des Caraïbes que s’intéresse particulièrement Patrick Manning : Cuba. Il souligne les contributions des Cubains à la culture noire, dans le domaine culturel comme dans le domaine social.
Dans
 le domaine culturel, Manning souligne la faculté des Afro-Cubains à faire des créations artistiques de talent, exprimant leurs aspirations, dans le domaine musical (la conga, la rumba, le son),visuel, littéraire ; il affirme que le cas cubain a servi d’avant-garde pour les populations noires partout ailleurs. Il montre ainsi l’influence de la musique cubaine sur les sociétés de toute l’Afrique de l’Ouest dans les années 1940 et 1950. Ainsi, la chanson cubaine « Guantanamera », faisant référence à une pauvre guajira (paysanne misérable) de Guantanamó, a joué un rôle important dans la culture populaire de Cuba dans les années 1930, et a acquis une notoriété internationale ; en outre, à partir de 1959, cette chanson a connu une nouvelle popularité, car le compositeur Julián Orbón l’a agencée avec les paroles d’un poème du héros national José Martí.
Dans
 le domaine politique et social, Manning met en valeur la contribution des Afro-Cubains, comme le héros Antonio Maceo, dans la lutte pour l’indépendance de Cuba à la fin du xixe siècle. À l’inverse, il ne cache pas le rôle réactionnaire des États-Unis dans les années qui ont suivi, cette grande puissance ayant occupé militairement Cuba pendant plusieurs années au début du xxe siècle et accentué l’oppression pesant sur la population noire de l’île. En outre, autour de 1900, des scientifiques états-uniens, en consultation avec les forces d’occupation militaire américaines, ont déclaré que les Noirs cubains étaient socialement et intellectuellement inférieurs aux Blancs. Par contraste, Manning souligne le rôle progressiste de la Révolution cubaine menée par Fidel Castro, arrivé au pouvoir en 1959 : le régime castriste a fait chuter le taux d’analphabétisme et a beaucoup fait pour égaliser la condition des Afro-Cubains par rapport à celle des Cubains blancs. Il met aussi en valeur les importantes actions de solidarité avec les luttes des peuples africains menées par Cuba à partir des années 1960, qu’illustre notamment l’envoi de nombreux combattants cubains en Angola en 1976.

Questions posées à l’avenir et bilan
En conclusio
n, Manning pose plusieurs questions à l’avenir. En particulier, il aborde le dilemme entre universalité et diversité culturelle. L’accession des Noirs à une véritable égalité par rapport aux Blancs entraînerait-elle la perte de la diversité culturelle, par une uniformisation de la culture noire sur les standards blancs ? Non, répond Manning, car la communauté noire ne cesse de cultiver et de développer son identité sociale et culturelle (par exemple avec le succès de la série télévisée Roots diffusée aux États-Unis à partir de 1967, qui présente l’histoire semi-autobiographique d’une famille de Noirs américains et cultive par là la mémoire de la culture noire).
Sur
le plan social, Manning tire la sonnette d’alarme sur les inégalités qui ne cessent de se creuser entre Noirs et Blancs, entre les pays (Nord/Sud) et au sein des pays. Il souligne notamment les dégâts de la terrible épidémie de sida en Afrique, contre laquelle les autorités nationales et internationales ont tardé à réagir, et rappelle que, dans les débuts de cette maladie, les Africains et les Haïtiens ont été injustement stigmatisés. Dans le domaine de l’éducation, il sonne aussi l’alarme, rappelant qu’en 2000, encore environ un Africain sur deux est illettré.
L’ouvrage
est remarquable et très convaincant. Rédigé de manière très claire, il présente de nombreuses idées novatrices, toujours illustrées par des exemples précis, concrets et souvent frappants. Ilbrasse une quantité énorme d’informations, et réussit la prouesse de les présenter de façon à ne pas noyer le lecteur sous la masse, les agençant au contraire très intelligemment de manière à créer du sens par des rapprochements pertinents et à ce jour jamais effectués, entre des phénomènes survenus dans des aires géographiques très différentes. Surtout, il pose des questionnements originaux et stimulants. Il apporte une contribution de poids à la fois aux Black Studies, à l’histoire transnationale, à l’histoire mondiale, et aux cultural studies ou histoire culturelle.Une des seules critiques que l’on pourrait faire à l’approche de Manning est que, finalement, ce qu’il considère comme les caractéristiques spécifiques des « Noirs » (grande créativité, qualités artistiques, technologiques, sens de la collectivité, de la « communauté », résistance et combativité contre l’oppression, etc.), on pourrait en fait les retrouver à propos de tous les groupes humains ; d’autant plus que les races n’existent pas. « Nous sommes tous des Africains », a-t-on envie de dire à l’issue de la lecture de ce livre.

Quelques épidémies, les plus meurtrières, de l’Histoire de l’Humanité.

  • La variole : 300 000 000 de morts
La variole, ou petite vérole, est de loin la maladie infectieuse d’origine virale la plus mortelle de toute l’Histoire. Extrêmement contagieuse, elle était provoquée par le “poxvirus“. L’épidémie de variole fut responsable de 300 000 000 morts par an en moyenne à travers le monde. La variole ne date pas d’hier, mais totalement éradiquée il n’y a pas si longtemps (en 1980).

variole épidémie maladie

  • La rougeole : 200 000 000 de morts
L’infection virale, qui n’a pas encore été totalement éradiquée, touche essentiellement les jeunes enfants de moins de 6 mois et les adolescents. En France, le vaccin contre la rougeole est obligatoire, afin d’éviter les séquelles et les complications. Le virus aurait fait environ 200 000 000 morts depuis ces 150 dernières années.

Plus de 140 000 personnes meurent de la rougeole tandis que le nombre de  cas augmente dans le monde entier

  • Le paludisme : 165 000 000 de morts
Le paludisme, ou malaria, concerne majoritairement les jeunes enfants et les femmes enceintes, même si de nombreux adultes en pleine force de l’âge ont pu être touchés. Cette maladie infectieuse est provoquée par un parasite, et propagée par la piqûre de certains moustiques. Aujourd’hui, aucun vaccin 100% efficace n’existe sur le marché.

Moustique génétiquement modifié... dengue ! - Agriculture, alimentation,  santé publique... soyons rationnels

Paludisme — Wikipédia

  • La peste noire : 100 000 000 de morts
La peste noire est une pandémie de peste sévissant au Moyen-Âge. La maladie aurait tué jusqu’à 50 % des Européens en l’espace de 5 ans, faisant environ 25 millions de victimes.

Il y a cent ans, la pire épidémie de l'histoire… - Edition du soir Ouest  France - 23/01/2018

Rapide et fatale : comment la Peste Noire a dévasté l'Europe au 14e siècle

  • La grippe espagnole : 75 000 000 de morts
La grippe espagnole, ou grippe de 1918, frappa la population américaine, puis européenne, en l’espace d’une seule année, de 1918 à 1919. L’Espagne fut le seul pays à publier librement des informations sur le sujet, d’où son appellation. Selon l’Institut Pasteur, le virus aurait provoqué la mort de plus de 40 millions de personnes.

Il y a cent ans, la grippe espagnole frappait la planète

Grippe espagnole — Wikipédia

  • La peste de Justinien : 70 000 000 de morts
La peste de Justinien est la première pandémie de peste à avoir revêtu un nom. L’épidémie frappa la population méditerranéenne d’Asie, d’Europe et d’Afrique, de 541 à 767. Suite à de nombreuses recherches scientifiques, elle aurait été provoquée par l’agent pathogène Yersinia pestis.

La peste justinienne, 541-542 | Opinions | La Tribune - Sherbrooke

  • La tuberculose : 70 000 000 de morts
La tuberculose serait la première maladie infectieuse à causer le plus de morts dans le monde. Un rapport de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) rapporte toutefois que la mortalité a baissé de 47% depuis 1990.

Doit-on craindre un retour de la tuberculose en France ? - Actusoins  actualité infirmière

Mycobacterium tuberculosis — Wikipédia


  • Le virus du SIDA : 30 000 000 de morts
Le virus du Sida (VIH) aurait touché environ 33,2 millions de personnes à travers le monde depuis sa propagation. En 2007, le nombre de séropositifs à mourir de la maladie s’élevait à 2,1 millions. Aucun vaccin n’existe aujourd’hui pour tenter d’éradiquer la pandémie.

Pour la première fois, des chercheurs ont découvert où se cache le virus du  sida
sida virus maladie carte du monde

Quand l'administration Reagan pensait que le Vih était une blague | 24Gay

  • La peste de Chine : 12 000 000 de morts
La peste de Chine est la dernière pandémie de peste enregistrée, datant du milieu du 19e siècle. Elle commença à sévir dans la région chinoise du Yunnan, puis finit par le Japon, l’Australie, les États-Unis, le Brésil, l’Inde et l’Europe.

Peste de Chine — Wikipédia

Pandemie: Die 100–jährige Heimsuchung... | Österreich / Welt | Nachrichten

  • La peste antonine : 5 000 000 de morts
Ce type de peste sévit dans l’Empire romain à la fin de la dynastie dite “antonine”, d’où son appellation (entre 165 et 190). Selon certains historiens, cette pandémie aurait pu provoquer le déclin de l’Empire romain d’Occident…

La peste antonine, 165-189 | Gilles Vandal | Chroniques | Le Soleil - Québec

La peste antonine, 165-189 | Opinions | La Tribune - Sherbrooke

  • La grippe asiatique (H2N2) : 4 000 000 de morts
La grippe asiatique, aussi appelée grippe A H2N2 a sévi dans le monde entier de 1956 à 1958. Le virus grippal est le premier à avoir été suivi en temps réel par les laboratoires de virologie.

Épidémie de grippe : déjà 22 décès !

Grippe : un virus plurimillénaire et ravageur découvert seulement en 1933

Qu'est-ce que la grippe asiatique de 1957 ? - Choses à Savoir

  • La grippe saisonnière : 250 000 morts chaque année
Ce type de grippe nous est plus familier que les autres, puisqu’il frappe encore environ 250 000 personnes chaque année en France, mais aussi dans le monde entier.

Grippe saisonnière : transmission, symptômes, traitements...

La grippe saisonnière a fait 22 morts en France depuis novembre | Le  HuffPost

خطورة نزلات البرد على مرضى ضغط الدم - المرسال

Le découvert au large de la Norvège, 80 ans après avoir coulé



Le Karlsruhe, un croiseur nazi torpillé puis sabordé en 1940 au large de la Norvège, a été redécouvert par hasard à près de 500 mètres de fond lors d'une inspection d'un câble électrique sous-marin, a-t-on appris jeudi auprès des découvreurs du vaisseau. 
Long de 174 mètres, le navire allemand avait participé à l'invasion de la Norvège durant la Seconde guerre mondiale. Le 9 avril 1940, après avoir débarqué des troupes, il avait été endommagé par l'artillerie norvégienne puis torpillé par un sous-marin britannique. Condamné, il avait finalement été sabordé par un sous-marin allemand alors qu'il coulait au large du port de Kristiansand, à la pointe sud de la Norvège. 


Le 30 juin dernier, après une tempête, une mission d'inspection a été dépêchée pour vérifier l'état de la liaison électrique, à l'aide d'un appareil sous-marin téléopéré.
A une quinzaine de mètres du câble, "l'appareil a montré une immense épave qui avait été torpillée. Mais ce n'est qu'après avoir vu les canons, et un symbole nazi, qu'Ole Petter Hobberstad et l'équipage ont compris qu'elle datait de la guerre", a expliqué une porte-parole de Statnett dans un communiqué.


Le musée maritime de Norvège a alors confirmé qu'il n'y avait aucun doute possible: l'épave était bien celle du Karlsruhe, qui n'avait jamais été localisé depuis son naufrage il y a 80 ans.
L'épave se trouve à 13 milles nautiques de Kristiansand. Elle est posée droite sur le fond, une rareté selon les experts, la plupart des navires de cette taille se couchant sur le flanc. Construit à Kiel dans le nord de l'Allemagne, le croiseur avait été lancé en 1927.


Norvège - Des trains pas comme les autres

En plein hiver, il parcourt la Norvège, et découvre un train chasse-neige, capable de rouler dans des conditions climatiques extrêmes. Les journées sont courtes et le ciel affiche des couleurs parfois inhabituelles. Après une escale mêlant nature et musique en altitude, à Finse, le périple se poursuit entre Bergen et Oslo, à bord d'un wagon spécialement aménagé pour les jeunes voyageurs. Au nord du pays, au coeur des îles Lofoten, Philippe partage un peu de l'âme des Norvégiens. 

Les anciennes capitales de la France.

On connaît Paris pour être une des plus belles villes du monde, mais surtout parce que c’est la capitale de la France. Or, cela n’a pas toujours été le cas. Au fil de l’histoire, de nombreuses autres villes ont été la capitale de l’Hexagone plus ou moins longtemps. Voici donc le top 11 des villes qui ont été capitales de France.
  • Lyon
De l’an 27 av. J.-C. à 297, Lyon, alors appelé Lugdunum, est la capitale des Gaules. C’était en fait une colonie romaine, fondée à l’occasion de troubles après la mort de Jules César. De nombreux vestiges de cette époque ont été découverts à la suite de fouilles archéologiques, dont l’amphithéâtre, toujours visible aujourd’hui sur la colline de Fourvière.

  • Tournai
Cette ville belge a été de 431 à 508 la première capitale du royaume franc. Conquis par Clodion qui profitera de la faiblesse de la défense romaine, Tournai aura donc été pendant quelques années la capitale d’un pays dans lequel elle n’est plus.

  • Soissons
À la suite de la bataille de Soissons, la ville devient la capitale française, de 486 à 508. C’est donc après le siège et la victoire de Clovis sur l’armée du général romain Syagrius que la ville devient pour quelques années la capitale du royaume des francs.

  • Paris
Paris devient la capitale de la France pour la première fois en 508 et jusqu’en 768. C’est ici aussi Clovis qui prend cette décision. Elle redeviendra officiellement la résidence des rois de France en 900, et ce, jusqu’en 1417.

  • Troyes
De 1417 à 1422, Troyes devient la capitale française en pleine guerre de Cent Ans. C’était en fait le siège du gouvernement royal, pour seulement quelques années.

  • Tours
De 1588 à 1594, Tours devient la capitale, sous la décision d’Henri III. À ce moment-là, Paris est assiégée et le roi compte bien reconquérir la ville. En 1589, Tours lui sert de base arrière, pendant qu’il tente d’assiéger Paris.

  • Versailles
Connue pour avoir été une ville témoin de l’histoire, Versailles a été la capitale française de 1682 à 1715. En effet, c’est Louis XIV qui décide d’en faire sa résidence. Versailles devient donc la luxueuse ville que nous connaissons aujourd’hui avec ses grands jardins et son immense château.

  • Bordeaux
En septembre 1914, et après de nombreux changements de capitale entre Paris et Versailles, Bordeaux devient pour une courte durée la capitale française. En ce début de Première Guerre mondiale, le gouvernement craint que Paris ne tombe rapidement sous l’occupation des Allemands, et décide donc de déménager pour quelque temps.

  • Vichy
Capitale de la France tristement célèbre, Vichy accueille de 1940 à 1944 le gouvernement français. Même si Paris reste la capitale française, le gouvernement siège tout de même à Vichy, jusqu’à la Libération de la France.

  • Brazzaville (Congo)
Pendant qu’une partie de la France est occupée pas les Allemands, le général de Gaulle annonce la création d’un Conseil de défense de l’Empire. Brazzaville devient donc la capitale de la France libre, pendant trois ans.


L’histoire des capitales de France n’est donc pas toute simple, et de nombreux changements ont eu lieu avant que Paris ne reste la capitale française. Et qui sait pour combien de temps encore elle le sera ?

Existe-t-il des personnes nyctalopes ?

Doté d'étonnants yeux bleus, le jeune Chinois
 Nong Yousui verrait bien dans le noir.

Voir la nuit, un mirage pour ceux qui peinent déjà à se repérer en pleine obscurité. Alors, que penser de ce jeune Chinois révélé par l'Internet pour qui la vision nocturne semble être un jeu d'enfant ?

Nyctalope ou noctambule? - Culture générale

Doté d'un regard bleu azur très rare chez les Asiatiques, ce jeune Chinois, Nong Yousui, serait nyctalope, c'est-à-dire capable de voir dans le noir. C'est du moins ce que soutient une vidéo qui a fait le tour d'Internet. Des journalistes ont tenté de le vérifier en enfermant l'enfant dans une salle obscure filmée et en lui soumettant un questionnaire, défi qu'il semble relever haut la main !
Mais sa capacité n'a jamais été prouvée scientifiquement et les spécialistes n'accordent pas de crédit à cette histoire d'enfant "aux yeux de chat". Car aucun cas de nyctalopie humaine n'a jamais été constaté, même si nous ne sommes pas absolument égaux en termes de vision nocturne, certains possédant plus de bâtonnets, les cellules de la rétine qui permettent de voir en gris par faible luminosité, que d'autres.

Les cônes et les batonnets, responsables de la vision.
Il existe cependant une pathologie, l'achromatopsie, qui est parfois confondue avec la nyctalopie. Elle entraîne une dégénérescence des cônes, les cellules qui permettent la vision diurne en couleurs, sans affecter les bâtonnets. Les personnes qui en sont atteintes voient donc mieux dans la pénombre que de jour, où la lumière les aveugle. Mais leur vision nocturne n'est toutefois pas supérieure à la normale.

La dune du Pilat, plus haute dune d'Europe !

La dune du Pilat, dune toujours en mouvement, est située à l’entrée du bassin d’Arcachon sur la commune de La Teste de Buch, en Gironde. Elle se déplace de 1 à 5 m par an vers l’est (donc vers la forêt), poussée par les vents et les marées...


Plus haute dune d'Europe, est mesure environ 110 mètres de haut, 2,9 kilomètres de long et 616 mètres de large : au total 60 millions de m3 de sable !