Le 9 octobre, Leonarda Dibrani, collégienne de 15 ans, est extirpée manu militari de son bus scolaire par les forces de l’ordre, malgré les protestations de sa professeur d’histoire-géo. Elle rejoint sa famille afin d’être expulsée au Kosovo.
Dès lors, les réactions se multiplient. A gauche comme à droite on dénonce des méthodes immondes et indignes d’une démocratie, qui stigmatisent la communauté rom. Manuel Valls se défend en arguant que « toutes les procédures administratives ont été respectées ». Un message que les lycéens n’entendent pas de cette oreille eux qui défilent dans la rue plusieurs jours d’affilée pour dénoncer des expulsions, selon eux injustifiées, et réclamer le retour en France de Leonarda.
Face aux protestations, François Hollande fait machine arrière et autorise la jeune fille, et elle seule, à revenir en France pour terminer sa scolarité. Mais contre toute attente, cette dernière décline, refusant d’abandonner sa famille. Entre temps, on apprend que Leonarda n’est pas très assidue en cours et que son père a menti sur les origines des siens. Pour le moment, les Dibrani sont toujours au Kosovo.
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