Bienvenue sur le nouveau site internet multilingue de la Ville d’Ain Défali ----- Welcome to the new multilingual website of the City of Ain Defali ----- ברוכים הבאים לאתר הרב לשוני החדש של העיר עין דפאלי ----- 欢迎来到市艾因Defali的新的多语种网站 ----- Bienvenido a la nueva página web multilingüe de la ciudad de Ain Defali ------ Benvenuti nel nuovo sito web multilingue del Comune di Ain Defali ----- Welkom op de nieuwe meertalige website van de stad Ain Defali ----- Добро пожаловать на новый многоязычный сайт города Айн Defali ----- Ain Defali Belediyesinin yeni dilli web sitesine hoş geldiniz-----आइन Defali के सिटी की नई बहुभाषी वेबसाइट में आपका स्वागत है

مرحبا بكم فى موقع متعدد اللغات الجديد لمدينة عين الدفالى، وهي بلدة صغيرة لطيفة لزيارة ومنطقة مضيافة رائعة
Bienvenu(e) sur le portail de la ville d’Ain Défali Ce site se veut une vitrine ouverte sur le monde pour faire connaître notre ville Ce site est également une invitation à la découverte de notre richesse patrimoniale et environnementale.
Découvrez son histoire, son patrimoine, son actualité au quotidien et effectuez vos démarches administratives ...

Venez découvrir le grand marché hebdomadaire, le mercredi, l'un des plus réputés du Gharb, pour vous ravitailler de tout ce que vous voulez

La Cappadoce

Située au centre de la Turquie, la Cappadoce est renommée pour ses cheminées de fée, ces formations rocheuses en pointe qui forment son paysage. Elles ont été sculptées par le temps dans la couche de tuf qui a recouvert la région. On les a nommées ainsi parce qu'on croyait que des fées vivaient sous terre. Il suffit de circuler dans cette région pour faire le plein d'images aussi inattendues qu'inoubliables, de villes souterraines et de maisons troglodytiques.Un volcan éteint, le mont Argée, domine ces étranges paysages créés il y a plusieurs millions d'années et ensuite sculptés par les siècles dans le tuf (cendre volcanique solidifiée). La Cappadoce est si unique qu'elle fait partie du patrimoine mondial de l'UNESCO.


C'est autour des villes de Nevsehir (la capitale de la Cappadoce), Ürgüp et Göreme que se trouvent les plus étonnantes formations. Ürgüp, qui compte plusieurs hôtels et restaurants, a gardé une atmosphère de village qui plaît beaucoup aux visiteurs.

La Cappadoce compte une trentaine de villes et villages, à quelques kilomètres seulement les uns des autres. Jusque dans les années 50, bon nombre d'habitants vivaient dans des maisons troglodytiques. L'érosion et l'effritement de la masse rocheuse les ont obligés à construire de nouvelles maisons au pied des montagnes.

Même si le tourisme est maintenant la principale source de revenus des Cappadociens, plusieurs continuent de cultiver la terre, très fertile grâce aux dépôts volcaniques. Une grande partie des céréales, fruits et légumes de la Turquie proviennent de la région. Quant à la viticulture, présente dans la région depuis le IVe siècle, elle ne cesse de se développer. Les vins de la Cappadoce sont très appréciés dans le pays.

À partir d'Istanbul, la région est facile d'accès. Il faut prévoir quelques jours pour la visiter, car il y a beaucoup à voir et de belles expériences à vivre.

Aujourd’hui, la Cappadoce est devenue l’excursion incontournable pour quiconque visite la Turquie. L’Unesco en a même fait un élément du Patrimoine de l’humanité. C’est toutefois un site encore bien mal protégé, notamment contre son propre succès touristique. Depuis la côte méditerranéenne, au sud, on accède à la Cappadoce par une route qui part de Tarse. Une autre route permet d’y parvenir par l’ouest en passant par Konya. C’est celle-là qu’on emprunte lorsqu’on vient de la côte égéenne ou d’Antalya. On peut encore venir en Cappadoce par le nord-ouest, Ankara se trouvant à un peu moins de 300 km.
Nevsehir est maintenant le chef-lieu de la Cappadoce. C’est une plaque tournante où les autocars assurant la liaison avec le reste du pays ou les aéroports de la région déchargent leurs passagers qui prennent le plus souvent une correspondance pour Avanos ou Ürgüp. Ces villes sont en effet beaucoup plus pittoresques. Avanos abrite de toute éternité des potiers qui tirent du limon rouge de la rivière la matière première de leur art. Ürgüp, quant à elle, renferme une cité troglodytique et bénéficie d’une position centrale idéale pour qui envisage de rayonner à partir d’un seul point. Non loin des deux agglomérations, Uçhisar mérite amplement qu’on s’y arrête. Les Hittites avaient déjà retenu ce site, un pic montagneux isolé, parce que facile à défendre. La montagne est depuis devenue un gruyère au fur et à mesure qu’on y installait des résidences semi-troglodytiques. Tout en haut, le panorama est proprement hallucinant.
La visite de la région peut durer plusieurs jours. Si l’on tient absolument à utiliser un moyen de transport, la voiture doit parfois céder sa place à l’âne sur les pistes non carrossables. On vient en Cappadoce pour y admirer les caprices de la nature, mais aussi pour constater l’acharnement séculaire des hommes à creuser la pierre, pour leur propre bénéfice ou pour la plus grande gloire de leur Dieu. Les églises et les monastères abondent un peu partout. Ils se distinguent par leur architecture. Comment pourrait-il en être autrement dans un coin de pays où l’on sculpte la montagne pour faire apparaître le bâti? En Cappadoce, les constructeurs ont adopté plusieurs styles, allant jusqu’à concevoir de faux piliers et de fausses voûtes pour recréer l’impression laissée par les grandes églises de Constantinople.
Ce qui retient l’attention à l’intérieur des églises, c’est l’ornementation picturale, qu’elle soit peinture ou mosaïque. Dans l’histoire de l’église byzantine, la question de la représentation du Christ et du message biblique a généré plus de 100 ans de conflits ouverts entre les empereurs et les autorités ecclésiastiques. Aux prétentions des iconoclastes, qui ne voulaient rien d’autre qu’une simple croix pour symbole, on a fait succéder un code strict pour éviter les excès. Heureusement d’ailleurs, puisque les dizaines d’églises intéressantes que compte la Cappadoce y ont gagné de véritables œuvres d’art, dont bon nombre sont malheureusement menacées parce que les ressources manquent pour les protéger adéquatement.
Parmi les sites dignes de mention, mentionnons Gorème, autant pour son charme que pour son art religieux. À ce propos, il ne faut pas manquer de visiter le musée en plein air à côté de la ville; on y trouve des fresques dans un état surprenant. Zelve est un village dont les habitants ont dû être relocalisés en raison des risques d’éboulement. Précisément parce qu’il n’est plus habité, il se prête à toutes sortes d’explorations. À Çavusçin, il ne faut pas manquer l’église Nicephor Phocas, qui a été nommée en l’honneur d’un empereur byzantin qui connut du succès dans sa lutte contre les envahisseurs musulmans.
Les habitants de la Cappadoce ont vu passer et repasser bien des conquérants au fil des siècles, et ils ont développé une méthode bien à eux pour leur échapper : disparaître. Pas facile de retrouver les habitants d’un village dans une région où le moindre ruisseau creuse des vallées encaissées, souvent invisibles à quelques dizaines de mètres. Et ça l’est encore moins lorsque ce sont les gens eux-mêmes qui creusent leurs propres abris. À cet égard, on compte une quarantaine de cités souterraines en Cappadoce, et il est presque certain qu’il y en a d’autres. Et il ne s’agissait pas de simples abris. On y avait conçu, sur plusieurs étages, des lieux de rassemblement, des magasins, des églises, des emplacements pour le bétail (plus près de la surface généralement), une ventilation centrale et des dispositifs pour se barricader efficacement à chaque étage. Les deux plus importantes cités souterraines sont situées à Kaymakli et à Derinkuyu. À Kaymakli, on peut visiter ainsi des salles et des couloirs sur quatre étages. La cité troglodytique de Derinkuyu est encore plus impressionnante avec ses kilomè­tres carrés de superficie; 10 000 personnes pouvaient y trouver tout le nécessaire!
Dans la vallée de Peristrema, une magnifique randonnée attend les promeneurs. Au fil des siècles, la rivière Melendiz Suyu s’est resserrée entre deux falaises. On laisse la voiture non loin d’Ihlara pour prendre un taxi jusqu’à Selime, à l’autre bout. Il faudra bien six heures de randonnée avant de revenir à son point de départ, pour peu que l’on s’arrête un peu pour admirer les églises et les monastères installés dans la paroi des falaises. Deux conseils : porter des chaussures de marche et faire attention à la rivière, qui peut devenir imprévisible au printemps et à l’automne. D’autres circuits, moins banals, promettent également des randonnées mémorables. Le mieux est encore de louer les services d’un guide pour explorer les sentiers des vallées avoisinantes.

Aucun commentaire: