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Le Al-Wakrah Stadium, oeuvre de la célèbre architecte
iraqo-britannique Zaha Hadid prévue
pour le Mondial 2022 au Qatar,
sera livré cette année.
Le Al-Wakrah Stadium, oeuvre de la célèbre architecte iraqo-britannique Zaha Hadid prévue pour le Mondial 2022 au Qatar, sera livré cette année, a annoncé le directeur du projet. Le coût de la construction avoisine les 465 M EUR. Le toit rétractable du stade, censé représenter les voiles des embarcations traditionnelles du Qatar, sera pré-assemblé en Italie puis acheminé par bateau au Qatar.
Le Al-Wakrah Stadium, l'enceinte de 40.000 places construite par la célèbre architecte iraqo-britannique Zaha Hadid en vue du Mondial 2022 au Qatar, sera fini et livré avant la fin de l'année 2018, a assuré mardi à l'AFP le directeur du projet Thani Al-Zarraa. « On aura, j'espère, fini d'ici la fin de l'année et il sera prêt à l'emploi », a déclaré le dirigeant du projet du stade, dont le coût de la construction avoisine les 465 M EUR.
Il s'agit de l'une des deux enceintes qui seront achevées en 2018. Le Stadium Al-Bayet de 60.000 places doit lui être livré en décembre. Le Al-Wakrah Stadium et son toit rétractable, censé représenter les voiles des embarcations traditionnelles du Qatar, est l'un des défis majeurs auxquels les ingénieurs feront face dans les prochains mois. Constitué de 1.400 pièces, il sera pré-assemblé en Italie puis acheminé par bateau au Qatar.
Quand il sera fini, le stade sera testé grandeur nature, potentiellement avec l'organisation de rencontres amicales internationales, a précisé M. Zarraa. Le Al-Wakrah Stadium, qui sera utilisé jusqu'en quarts de finale, est l'une des oeuvres majeures de l'architecte Zaha Hadid, décédée en mars 2016 à l'âge de 65 ans. Elle a notamment réalisé l'Opéra de Canton et le centre aquatique de Londres utilisé lors des JO-2012.
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Ain Défali n'a pas de semblable au Maroc et pour découvrir ses merveilles, le meilleur moyen est de la visiter.
Mondial 2022 : Al Wakrah Stadium, un nouveau stade au Qatar livré cette année
Séisme à Taïwan: les bâtiments penchés risquent de s'effondrer
Des immeubles qui penchent, des rez-de-chaussée effondrés: les secouristes travaillaient d'arrache-pied mercredi dans la ville taïwanaise de Hualien pour retrouver des survivants après un séisme qui a fait au moins six morts et plus de 200 blessés.
Un tremblement de terre de magnitude 6,4 a provoqué la mort d'au moins six personnes à Taïwan.
Il y a deux ans exactement, un séisme de magnitude identique avait fait plus de cent morts à Taïnan, dans le sud-ouest de l'île. La plupart des victimes avaient péri dans l'effondrement d'un complexe résidentiel de 16 étages.
Les normes de construction de l'ensemble avaient été remises en cause dans la foulée de la catastrophe. Cinq personnes ont été condamnées à cinq ans de prison dans cette affaire, dont deux architectes et un promoteur immobilier.
L'île de Taïwan, située à la jonction de deux plaques tectoniques, est régulièrement secouée par des tremblements de terre.
Elle raconte comment elle est tombée amoureuse d'un sans-abri
Ils se sont rencontrés sur un banc et ne se sont plus quittés. Emmy Abrahamson a rencontré Vic Kocula pendant un voyage à Amsterdam en 2006. La jeune femme qui attendait une amie pour aller dîner ne s'attendait pas à rencontrer l'amour de sa vie sous les traits de ce sans domicile fixe à l'apparence défaite. La discussion à peine engagée, elle est pourtant tombée sous le charme de cet homme qui "ne sentait pas très bon" mais avait les "plus beaux yeux marrons qu'elle n'avait jamais vu." Ils sont désormais mariés et parents de deux enfants. Et le récit de leur rencontre passionne les médias et les chaînes de télé qui les invitent sur leurs plateaux depuis quelques jours.
Pologne. Le président Duda approuve la loi controversée sur la Shoah
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Le président polonais a signé, ce mardi 6 février,
la loi controversée sur la Shoah.
Le président polonais a signé, ce mardi 6 février, la loi sur la Shoah destinée à défendre la Pologne contre ceux qui lui attribuent les crimes nazis. Un texte qui provoque des tensions, notamment avec Israël et les États-Unis.
C’était l’étape décisive pour qu’elle entre en vigueur. Le président polonais a signé, ce mardi 6 février, la loi controversée sur la Shoah. Le texte a pour objectif de défendre l’image du pays vis-à-vis du processus d’extermination mis en place par le régime nazi pendant la Seconde Guerre mondiale. La loi prévoit trois ans de prison pour les personnes, y compris les étrangers, qui accusent « contrairement aux faits » la nation ou l’État polonais de participation aux crimes de l’Allemagne nazie
« Qu’on s’abstienne de nous diffamer »
« C’est une solution qui, d’un côté, préserve les intérêts de la Pologne, notre dignité et la vérité historique, pour que les jugements portés sur nous à travers le monde soient honnêtes, qu’on s’abstienne de nous diffamer en tant qu’État et nation, a déclaré le président. Mais, d’un autre côté, elle tient compte de la sensibilité des personnes pour qui la question de la mémoire historique de l’Holocauste reste exceptionnellement importante, et surtout de ceux qui ont survécu et qui, tant qu’ils peuvent, doivent raconter au monde leurs souvenirs de ce passé et leur expérience. »
Cette loi avait mis les conservateurs nationalistes au pouvoir en Pologne dans une situation difficile : en y renonçant ils auraient été accusés de céder aux pressions de l’étranger, mais sa promulgation risque de tendre les relations de Varsovie avec ses alliés israélien et américain.
Israël ne voit pas cette loi d’un bon oeil
Ce texte irrite et inquiète en effet ces pays. Les dirigeants israéliens y voient une tentative - que Varsovie dément - de nier la participation de certains Polonais au génocide des Juifs, voire d’empêcher les survivants de la Shoah de raconter leur expérience. Dès le vote du texte par la chambre basse du parlement polonais fin janvier, Israël l’avait vivement dénoncé. « Nous ne tolérerons pas qu’on déforme la vérité et réécrive l’Histoire ou qu’on nie l’Holocauste », avait lancé le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Andrzej Duda a demandé au Tribunal constitutionnel de vérifier sa conformité avec la loi fondamentale en ce qui concerne la liberté d’expression et la précision - qu’il trouve imparfaite - du passage imposant des peines de prison aux auteurs d’accusations. Il faut que toute personne « ayant lu la loi, soit en mesure d’identifier les comportements entraînant une responsabilité pénale et ceux qui ne l’entraînent pas », a dit le chef d’État polonais, réagissant implicitement aux critiques, notamment israéliennes. Selon elles, l’imprécision de la loi ouvrirait la voie aux poursuites contre toute personne évoquant un crime commis par des Polonais.
Après celle de Netanyahu, la réaction du ministère israélien des Affaires étrangères à la décision d’Andrzej Duda, a paru modérée, voire conciliante. « Nous espérons que dans le délai imparti avant que le Tribunal n’achève ses délibérations, nous parviendrons à nous mettre d’accord sur les changements et les corrections », indique-t-il mardi dans un communiqué.
De son côté, le mémorial de la Shoah à Jérusalem, Yad Vashem, a rappelé dans un communiqué avoir « mis en garde les autorités polonaises à plusieurs reprises contre les erreurs dans la formulation de la loi », erreurs qui « pourraient fausser la vérité historique ».
Contre l’expression « camps de la mort polonais »
Pour leur part, les États-Unis avaient exprimé leur « inquiétude » en des termes énergiques à la veille du vote du Sénat polonais le 1er février. La loi risque d’avoir des « répercussions » sur « les intérêts et relations stratégiques de la Pologne, y compris avec les États-Unis et Israël », avait mis en garde la porte-parole du département d’Etat Heather Nauert. Estimant que d’éventuelles divisions entre alliés « ne profiteraient qu’à nos rivaux ».
Aux yeux des conservateurs au pouvoir, il s’agit en priorité d’empêcher qu’on utilise l’expression « camps de la mort polonais » pour les installations des nazis allemands en Pologne occupée. Le président du Conseil européen Donald Tusk a estimé sur Twitter qu’au contraire « les auteurs de la loi ont promu dans le monde entier cette vile calomnie comme personne ne l’a fait jusqu’à présent ».
Une décision condamnée par l’opposition au pouvoir polonais
Sans changer leur position sur le fond, les dirigeants polonais ont cherché à minimiser la crise et à l’expliquer par un malentendu. Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a qualifié vendredi de « temporaire » la tension avec Israël et les États-Unis. « C’est un affaiblissement temporaire des relations avec Israël et les États-Unis, mais j’espère qu’elles vont s’améliorer bientôt, lorsque nous expliquerons notre position », a estimé Mateusz Morawiecki. Il a, par ailleurs, invité un groupe de journalistes étrangers à l’accompagner à Markowa, un village du sud-est du pays où un musée préserve la mémoire d’une famille polonaise exterminée pour avoir caché des Juifs sous l’occupation allemande.
« La Pologne a terriblement compliqué ses relations avec ses partenaires clés, les États-Unis, Israël et l’Ukraine, alors que déjà les relations au plan européen sont au plus bas. La situation est vraiment mauvaise, analyse dans ce contexte Stanislaw Mocek, politologue de l’Académie polonaise des Sciences. Le président ne pouvait pas faire autrement s’il veut être réélu. […] Envoyer la loi au Tribunal constitutionnel n’a aucune signification, c’est une institution de façade », a-t-il conclu.
L’opposition a condamné la décision d’Andrzej Duda. Selon Slawomir Neumann, un des ténors de la Plateforme civique (PO, centriste), elle « ne fera qu’approfondir la crise diplomatique et envenimer les relations internationales de la Pologne avec son partenaire le plus important pour sa sécurité, les États-Unis ».
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Nong Rose, la boxeuse thailandaise qui défie les hommes.
Le Grand Angle d'aujourd'hui nous emmène en Thailande à la découverte de la boxe thaïe, un milieu réputé macho. Ici elle est pratiquée par une boxeuse transgenre. Malgré les insultes et les moqueries, Nong Rose c'est son nom a réussi à faire reconnaître son talent avec des centaines de combats à son actif. Le 6 janvier elle est devenue la première boxeuse transgenre à combattre en France.…
Cette spécialiste du Muay-thaï, la boxe thaïlandaise, sera la première boxeuse transgenre à se battre en France.
Avec son rouge à lèvres et sa brassière rose, Nong Rose détonne dans le milieu de la boxe masculine. Demain, la Thaïlandaise sera la première personne transgenre à participer à une compétition de boxe dans l’hexagone. Pour l’occasion elle va affronter Akram Hamidi, champion de France de boxe thaï en titre lors du gala de Coubertin, à Paris.
Nong Rose n’est pourtant pas une débutante dans le milieu du Muay-thaï. À 21 ans, elle compte plus de 300 combats, pour 150 victoires dont 30 par KO dans la catégorie des moins de 52 kg. Depuis son passage professionnel il y a deux ans, Nong Rose monte sur le ring une fois par mois en moyenne pour des cachets d’environ 2 500 €.

Nong Rose après une victoire.
Malaisie. Un homme meurt électrocuté en rechargeant son smartphone

Rosli Othman a été trouvé mort fin janvier par un ami au domicile duquel il avait été invité, en Malaisie. Son corps a été découvert à côté de son téléphone portable, d’un chargeur et d’une rallonge.
Le trentenaire, ouvrier dans une usine malaisienne située entre Kuala Lumpur et Singapour, a été tué par une décharge électrique en branchant son téléphone sur une prise afin de le recharger.
Électrocuté sur le coup
Les secours n’ont rien pu faire pour ranimer la victime. À la demande des enquêteurs, un médecin légiste a examiné la dépouille à la recherche d’éventuelles blessures pouvant expliquer le décès mais n’a rien découvert de suspect. La police a donc conclu que la mort était due à une décharge électrique.
Les fabricants de téléphones déconseillent unanimement l’utilisation d’accessoires non officiels avec leurs produits, afin d’éviter tout accident. Dans le cas de Rosli Othman, on ignore si le dispositif de charge était conforme. Un accident similaire s’était produit en novembre au Vietnam. Une jeune fille de 14 ans avait trouvé la mort, électrocutée pendant son sommeil par le câble défectueux de son téléphone mobile.
Un milliard d’habitants dans les bidonvilles ?
Qu’est-ce qu’un bidonville ?
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Pour compter, il faut une définition. L’ONU Habitat considère un logement comme appartenant à un bidonville quand au moins l’un des cinq critères suivant fait défaut :
Près d’un milliard de personnes habitent dans les bidonvilles, soit environ un urbain sur trois dans les pays en développement. Des chiffres gigantesques qui ont alerté la communauté internationale.
![]() Derrière des chiffres approximatifs, contradictoires, parfois hautement fantaisistes, les bidonvilles sont devenus, avec le nouveau millénaire, une priorité de l’action publique internationale et de l’aide au développement. La reconnaissance internationale de la question des bidonvilles doit beaucoup aux chiffres et aux dimensions qui ont été annoncés pour attirer l’attention internationale. ![]() Peut-on valablement dénombrer ce qui se déchiffre difficilement ? Des chiffres variés circulent. D’estimations et de projections largement diffusées, il ressort des chiffrages très impressionnants, des perspectives préoccupantes. Les Nations unies ont ainsi annoncé qu’un milliard de personnes vivaient dans un bidonville vers 2005 et que ce chiffre pourrait s’élever à 1,4 milliard en 2020 puis deux milliards en 2050. Certaines extrapolations vont jusqu’à trois milliards. Ces projections ont été reprises dans le monde entier. Pour ce type de données, la précision statistique est impossible : chacun sait qu’il s’agit d’ordres de grandeur. Les recensements ne sont pas réguliers, très difficiles à réaliser en pratique sur le terrain, dans des pays qui ont peu de moyens pour cela. Ces ordres de grandeur ont pourtant leur part de validité. Même avec une marge d’erreur importante, on raisonne en centaines de millions d’habitants. ![]() Ces chiffres ont été médiatisés sans être vraiment discutés depuis une vingtaine d’années. Pourtant les données ont, depuis les années 2010, été précisées et révisées à la baisse. Dans un nouvel apport - résumé dans l’« Almanach des Bidonvilles 2015/2016 », publié en 2016 - les experts de l’ONU Habitat proposent un chiffrage moins impressionnant et se refusent à établir des projections, en se cantonnant aux pays en développement. Dans un monde majoritairement urbain, un peu plus d’une personne sur dix sur la planète vit dans un bidonville. Ce qui ne représente plus un tiers des urbains comme cela avait été annoncé, mais un peu moins d’un quart. Dans le détail, ONU Habitat affiche, pour 2014, une répartition de la population mondiale de 41,4 % des personnes en zones urbaines formelles, 12,2 % en bidonvilles urbains (soit un total de 53,6 % d’urbains), 46,4 % en zones rurales. Dans les pays en développement, 881 millions sont concernées. En 1990, ce nombre était de 689 millions : une augmentation de 28 % en un quart de siècle. Mais pendant ce temps la population de ces pays a fortement progressé : au total, la proportion de la population urbaine des pays en développement vivant dans des bidonvilles, a nettement diminué de 46 à 30 % pendant la même période. ![]() La baisse de la part des personnes vivant dans des bidonvilles, est à attribuer principalement, selon ONU Habitat, aux réponses politiques et aux programmes réussis par les autorités nationales et municipales, les partenaires internationaux de développement et les organisations non gouvernementales. Cependant, malgré ces succès relatifs, depuis 1990 la population des bidonvilles a augmenté de près de 200 millions de personnes. Les évolutions sont contrastées selon les zones géographiques. Des baisses en volume et en proportion sont importantes en Afrique du Nord. La hausse, en volume, est la plus élevée en Afrique subsaharienne. En Asie, dans l’ensemble, la stabilité des volumes ne doit pas masquer la baisse des proportions. À mesure de l’urbanisation et de l’enrichissement de grands pays comme la Chine, l’Inde ou le Brésil, le nombre d’habitants des bidonvilles a pu se stabiliser ou croître un petit peu seulement. Mais – et ce alors que la dynamique d’urbanisation a été puissante – la proportion des urbains en bidonvilles a baissé. |
Des contrastes forts selon les pays
Les contrastes sont encore plus saisissants si l’on descend à l’échelon des pays eux-mêmes. Là où la population urbaine n’est pas encore majoritaire, et où la pauvreté rurale est plus élevée, les proportions d’urbains en bidonvilles sont les plus élevées. Des chiffres disponibles, il ressort que dans onze pays, plus des trois quarts des urbains sont comptés comme vivant dans des bidonvilles. C’est le cas, en 2014, notamment en République Centre Africaine (93 %) au Soudan (92 %), au Tchad (88 %), au Mozambique et en Mauritanie (80 %), à Madagascar (77 %). Suivent ensuite douze pays, essentiellement en Afrique subsaharienne, mais on y recense aussi Haïti, avec des taux entre deux tiers et trois quarts. Dans les pays les moins développés la moyenne est de 62 %, en Afrique subsaharienne de 55 %. Pour la Chine et l’Inde ce serait environ un quart des urbains. Les géants démographiques devenus géants économiques ont mieux su « digérer » leur urbanisation, même si le volume des problèmes y demeure considérable et les perspectives pas forcément favorables.Le nombre d’habitants de bidonvilles continue à progresser dans le monde, même si, en proportion, leur poids dans population totale diminue. Transports, logements, assainissement et traitement des déchets, santé… : nombre de pays en développement doivent faire face à des investissements gigantesques, ne serait-ce que pour suivre le rythme de leur démographie, pour permettre à l’ensemble de la population de vivre dignement.
La voie du Philippine National Railroad passe au cœur des bidonvilles surpeuplés de Manille : une situation dangereuse et quasiment insoluble. Depuis quinze ans, Editha Jayko vend du poisson sur la voie ferrée. Comme elle, de nombreux habitants des bidonvilles de Manille vivent au rythme du passage des trains. A chaque convoi, l'espace qui sépare les passagers des marchands installés sur la voie n'est que de quelques centimètres. En dépit du danger encouru par les riverains, toute personne installée sur un terrain de l’État ne peut, en vertu du droit coutumier, en être chassé. Et tous les jours, 70 000 personnes risquent leur vie.
Bombay, 20 millions d'habitants ! La capitale économique de l'Inde a vu sa population exploser en 50 ans et si les buildings les plus rutilants d'Inde y ont poussé, les bidonvilles ont aussi prospéré. C'est dans l'un de ces quartiers, ville dans le ville, que nous vous emmenons...
BIDONVILLES SUR LES TOITS DU CAIRE
Voici les 20 meilleures démocraties au monde… et la France n’en fait pas partie
La France est cette année de nouveau classée « démocratie imparfaite » selon l’analyse du centre d’étude rattaché au magazine britannique The Economist, et son classement pour 2017 baisse de nouveau, révèle le dernier rapport, intitulé « Free Speech Under Attack » (la liberté d’expression attaquée).
Peut mieux faire : reprenant 60 critères regroupés en 5 catégories – processus électoral et pluralisme ; libertés civiles ; fonctionnement du gouvernement ; participation politique ; culture politique – le classement donne une note de 7,80 à la France, sur un total de 10, tandis que l’Allemagne, par exemple, reçoit le score de 8,61, et la Norvège, première du classement, avec le score de 9,87. Le trio de tête est constitué de la Norvège, suivie de l’Islande (9.58) et de la Suède (9.39).
Le problème en France ne vient pas de l’équité des processus électoraux et le pluralisme de la vie politique, explique le rapport. Sur ce plan, la démocratie française est bien réelle, avec une note de 9,58. Mais, de même que l’an dernier, le rapport contraste l’hyper-présidentialisation française avec l’équilibre institutionnel qui prévaut dans d’autres pays.
Il note aussi que la culture politique – avec une note particulièrement basse de 5,63 – et la participation citoyenne – 7,78 sur 10 – en France sont insuffisantes. L’état d’urgence et les dispositions qui s’en sont suivies, avec les potentielles restrictions à la liberté de la presse valent aussi à la France l’évaluation négative de 2017.
Les 20 premières démocraties au monde
Au total, cela vaut à la France d’être classée peu glorieusement à la 29ème position sur 167, perdant pas moins de 5 places par rapport à l’an passé. La France, qui n’est donc pas dans le top 5 % des démocraties accomplies, se retrouve ainsi loin derrière les 20 premières démocraties, 19 étant catégorisées comme démocraties accomplies :
La France figure ainsi parmi six « démocraties imparfaites » en Europe, aux côtés de l’Italie, de l’Estonie, de la Belgique, de la République tchèque, de la Grèce ou de la Slovénie.
On notera aussi l’amélioration du Maroc (4.87 sur 10 contre 3.90 il y a dix ans), mais derrière la Tunisie, première démocratie arabe avec un score de 6,82, et classée 69ème, ex-aequo avec Singapour.
Les pays les moins démocratiques au monde sont la Corée du Nord, la Syrie et le Tchad, occupant respectivement les 167ème, 166ème et 165ème positions.
Peut mieux faire : reprenant 60 critères regroupés en 5 catégories – processus électoral et pluralisme ; libertés civiles ; fonctionnement du gouvernement ; participation politique ; culture politique – le classement donne une note de 7,80 à la France, sur un total de 10, tandis que l’Allemagne, par exemple, reçoit le score de 8,61, et la Norvège, première du classement, avec le score de 9,87. Le trio de tête est constitué de la Norvège, suivie de l’Islande (9.58) et de la Suède (9.39).
Le problème en France ne vient pas de l’équité des processus électoraux et le pluralisme de la vie politique, explique le rapport. Sur ce plan, la démocratie française est bien réelle, avec une note de 9,58. Mais, de même que l’an dernier, le rapport contraste l’hyper-présidentialisation française avec l’équilibre institutionnel qui prévaut dans d’autres pays.
Il note aussi que la culture politique – avec une note particulièrement basse de 5,63 – et la participation citoyenne – 7,78 sur 10 – en France sont insuffisantes. L’état d’urgence et les dispositions qui s’en sont suivies, avec les potentielles restrictions à la liberté de la presse valent aussi à la France l’évaluation négative de 2017.
Les 20 premières démocraties au monde
Au total, cela vaut à la France d’être classée peu glorieusement à la 29ème position sur 167, perdant pas moins de 5 places par rapport à l’an passé. La France, qui n’est donc pas dans le top 5 % des démocraties accomplies, se retrouve ainsi loin derrière les 20 premières démocraties, 19 étant catégorisées comme démocraties accomplies :

On notera aussi l’amélioration du Maroc (4.87 sur 10 contre 3.90 il y a dix ans), mais derrière la Tunisie, première démocratie arabe avec un score de 6,82, et classée 69ème, ex-aequo avec Singapour.
Les pays les moins démocratiques au monde sont la Corée du Nord, la Syrie et le Tchad, occupant respectivement les 167ème, 166ème et 165ème positions.
Le drone taxi Ehang a transporté ses premiers passagers
La firme chinoise Ehang vient de publier les images d'essais de son drone taxi transportant des passagers, testé dans diverses conditions météo et scénarios de vol.
Ehang 184 : ce drone taxi vous emmène partout en un clin d’œil L’idée d’un taxi personnel et autonome est séduisante, surtout si celui-ci est capable de voler comme le Ehang 184. En plus de pouvoir se déplacer rapidement et d’être intégralement électrique, le véhicule ne demande aucune connaissance de pilotage. Le voici présenté en vidéo.
Alors qu'Airbus vient tout juste de réaliser le baptême de l'air de son drone taxi Vahana, le Chinois Ehang semble déjà beaucoup plus avancé dans le développement de son appareil. L'entreprise a réalisé un reportage vidéo montrant son drone quadrirotor Ehang 184 effectuant ses premiers essais avec des passagers. Des ingénieurs mais aussi des représentants du gouvernement chinois et le maire-adjoint de la ville de Guangzhou ont pris place à bord. En tout, une quarantaine de personnes ont déjà volé dans ce drone taxi.
Ehang a également construit un modèle biplace doté de huit rotors électriques qui a transporté deux passagers (280 kg au total, tout de même). L'entreprise dit avoir effectué déjà plus de mille vols d'essai de son drone taxi. Pour rappel, l'Ehang 184 a été dévoilé lors du Consumer Electronics Show de janvier 2016. Ce multirotor en fibre de carbone et châssis en aluminium peut voler à une vitesse maximale de 130 km/h pendant 25 minutes.
Alors qu'Airbus vient tout juste de réaliser le baptême de l'air de son drone taxi Vahana, le Chinois Ehang semble déjà beaucoup plus avancé dans le développement de son appareil. L'entreprise a réalisé un reportage vidéo montrant son drone quadrirotor Ehang 184 effectuant ses premiers essais avec des passagers. Des ingénieurs mais aussi des représentants du gouvernement chinois et le maire-adjoint de la ville de Guangzhou ont pris place à bord. En tout, une quarantaine de personnes ont déjà volé dans ce drone taxi.
Ehang a également construit un modèle biplace doté de huit rotors électriques qui a transporté deux passagers (280 kg au total, tout de même). L'entreprise dit avoir effectué déjà plus de mille vols d'essai de son drone taxi. Pour rappel, l'Ehang 184 a été dévoilé lors du Consumer Electronics Show de janvier 2016. Ce multirotor en fibre de carbone et châssis en aluminium peut voler à une vitesse maximale de 130 km/h pendant 25 minutes.
L'héritier de l'empire Samsung libéré
Sa peine de prison n’aura pas dépassé la première année : pour la cour d’appel sud-coréenne, Lee-Jae Yong, est bien coupable, mais sa condamnation a été ramenée lundi à une peine de prison avec sursis.
Condamné en août dernier à 5 ans de prison ferme pour « corruption », l’héritier de l’empire Samsung a finalement été libéré :
"Encore une fois, je suis désolé de ne pas pouvoir me montrer sous mon meilleur jour. L'année passée a été pour moi un moment précieux pendant lequel j’ai pu prendre du recul sur moi-même. Je ferai plus attention à mon attitude et je ferai de mon mieux" a-t-il déclaré devant les caméras.
Pour la justice, Lee-Jae Yong aurait cherché, en 2014, à acheter le soutien du gouvernement : plus de 6 millions d’euros ont été versés à une proche de l’ex-présidente, Park-Geun Hye. Un scandale, qui avait poussé l’ancienne chef de l’État à démissionner. Park Geun-Hye attend toujours aujourd’hui l’issue de son procès.
Condamné en août dernier à 5 ans de prison ferme pour « corruption », l’héritier de l’empire Samsung a finalement été libéré :
"Encore une fois, je suis désolé de ne pas pouvoir me montrer sous mon meilleur jour. L'année passée a été pour moi un moment précieux pendant lequel j’ai pu prendre du recul sur moi-même. Je ferai plus attention à mon attitude et je ferai de mon mieux" a-t-il déclaré devant les caméras.
Pour la justice, Lee-Jae Yong aurait cherché, en 2014, à acheter le soutien du gouvernement : plus de 6 millions d’euros ont été versés à une proche de l’ex-présidente, Park-Geun Hye. Un scandale, qui avait poussé l’ancienne chef de l’État à démissionner. Park Geun-Hye attend toujours aujourd’hui l’issue de son procès.
Unijambiste et prof de ski, c'est possible
Amputé de sa jambe gauche dans sa jeunesse, Fabrizio Macchi s'apprête à devenir officiellement moniteur de ski.
Le sportif italien Fabrizio Macchi, qui souffre d'un handicap, se prépare à devenir moniteur de ski au sein de la branche tessinoise de l'Ecole suisse de ski.
Amputé dans sa jeunesse de la jambe gauche à la suite d'une tumeur osseuse, l'Italien s'était déjà illustré en course à pied puis en cyclisme, où il a remporté de nombreuses médailles. Il a notamment participé aux Jeux paralympiques de Sydney en 2000, d'Athènes en 2004 et de Pékin en 2008.
Sportif accompli, Fabrizio Macchi s'apprête donc désormais à ajouter une nouvelle corde à son arc.
Au Japon, le journal télévisé national sera présenté par un robot dès le mois d’avril
Erica est l’androïde phare d’Hiroshi Ishiguro, éminent roboticien aux faux airs de Pygmalion des temps modernes. Son visage, ses expressions, ses cheveux, tout est plus vrai que nature. Si bien qu’elle vient de décrocher un des jobs les plus exposés du Japon : présentatrice de journal télévisé. Elle remplacera la présentatrice actuelle d’une chaîne nationale non-divulguée à compter du mois d’avril, indique le Wall Street Journal.
Il faut donc s’y faire. Aussi effrayant que cela puisse paraître, les robots deviennent de plus en plus humains – du moins les humanise-t-on de plus en plus. Et Erica, censée être âgée de 23 ans, en est l’archétype. Elle qui, grâce à sa remarquable intelligence artificielle, est capable de mimer notre comportement et de converser sans accroc avec un humain, va désormais informer le peuple nippon des nouvelles du jour. Un pas de plus pour Ishiguro, dont l’ambition est de faire d’Erica un robot doté d’émotions, de désirs, d’empathie et d’humanité.
Une chose est sûre : entre elle et Sophia, le robot d’Hanson Robotics qui annonçait en novembre 2017 vouloir fonder une famille, nous ne sommes pas au bout de nos surprises.
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Pourquoi le système de santé public britannique est à l'agonie
Attentes démesurées aux urgences, médecins hospitaliers débordés, pression sur les généralistes…
Le National Health Service craque de toutes parts.
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Une manifestation contre les coupes budgétaires
à Londres, samedi, à Londres.
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"Cela fait vingt-huit ans que je suis médecin, faites-moi confiance, le système de santé est cassé." Michela Rossi, endocrinologue dans un hôpital londonien, est animée d'une colère sourde. Dans le cortège qui défile dans le centre de la capitale samedi, sous une fine pluie glacée, le défaitisme domine. Infirmières, spécialistes et médecins généralistes font le même diagnostic : étranglé par les coupes budgétaires, le National Health Service (NHS) est à l'agonie au Royaume-Uni.
"C'est nous qui portons l'essentiel du fardeau du système de santé public britannique", témoigne le docteur Hussain Ghandi, 36 ans. La pression que subissent les cabinets des généralistes n'est pas aussi spectaculaire que la crise qui submerge les hôpitaux. Mais elle est de plus en plus intolérable. Les bons jours, il assure une trentaine de consultations. Les mauvais jours, ce médecin généraliste reçoit 60 patients.
8.000 patients par cabinet
Avec ses cinq associés, Hussain Ghandi est chargé de la santé de 10.000 patients d'un quartier très défavorisé de Nottingham, dans le centre de l'Angleterre. "Comme les gens vivent de plus en plus longtemps, nous voyons de nombreux cas complexes, explique le médecin. A cause des coupes budgétaires, nous devons aussi traiter beaucoup de personnes qui souffrent de troubles mentaux."
Entre 2010 et 2015, le budget alloué à la santé mentale a baissé de plus de 8% outre-Manche. Et la réforme des allocations sociales a conduit nombre de bénéficiaires au bord du gouffre. "Les gens n'arrivent pas à s'en sortir financièrement. Ils se scarifient et font des tentatives de suicide", déplore le docteur. Lui-même sait qu'il doit être très attentif au risque de burn-out. Dans la profession, le stress a atteint un tel niveau que les généralistes prennent leur retraite à 58 ans en moyenne. Certains renoncent même à exercer en cabinet. Voire à exercer tout court.
Taux critique d'occupation des hôpitaux
Obligée de traiter 50 patients par jour, Stephanie De Giorgio a fini par avoir "trop peur de commettre une erreur". Depuis l'automne dernier, cette ex-généraliste travaille au service des urgences du Queen Elizabeth The Queen Mother Hospital, à Margate, dans le Kent. Là, elle est chargée d'effectuer un premier tri des patients.
C'est le gouvernement qui a eu l'idée de placer des généralistes en première ligne des services d'urgence, après la crise hivernale de 2017. "Ils pensaient que les patients se présentaient aux urgences parce qu'ils n'arrivaient pas à avoir un rendez-vous avec leur généraliste, constate la quadragénaire. C'est faux. Les patients que je vois sont très malades."
"Tout le monde se démenait,
mais nous n'arrivions pas à
faire face à l'afflux de patients.
Les gens dormaient par terre"
Très malades, et très nombreux, depuis plusieurs mois déjà. A la fin de sa première journée de travail à l'hôpital de Margate, en novembre, Stephanie De Giorgio a fondu en larmes. "Tout le monde se démenait, mais nous n'arrivions pas à faire face à l'afflux de patients. Les gens dormaient par terre", se souvient-elle. A l'époque, la crise des hôpitaux ne faisait pas les gros titres de la presse. Ces derniers jours, la pression est un peu retombée. Mais la crise continue d'étouffer le NHS. Fin janvier, le taux d'occupation des hôpitaux était de 95,1%, bien au-delà de la limite de 85% fixée par le gouvernement par mesure de sécurité.
De l'intimité des patients âgés
Ceci explique en partie l'engorgement constaté dans les services d'urgence de tout le pays. A l'hôpital d'Oxford, où 300 lits ont été supprimés l'an dernier, David Bailey, infirmier aux urgences, a l'impression "d'aller au front tous les jours". "Nous voyons beaucoup de personnes âgées très fragiles, obligées d'attendre sur un brancard dans un couloir, où nous ne pouvons leur donner aucune intimité", regrette David, qui a participé à la manifestation samedi.
A bout de nerfs, le personnel de santé du NHS est très pessimiste sur l'avenir du système de santé public créé il y a soixante-dix ans. "Nous ne nous sommes jamais remis de la crise hivernale de l'an dernier, constate Nick Scriven, médecin à l'hôpital de Halifax, dans le Yorkshire. Le NHS vit un éternel hiver."
Pour sauver le NHS, dont l'accès est gratuit, les Britanniques se disent prêts à payer davantage de taxes. Theresa May refuse cependant d'augmenter le budget du service de santé public, malgré la pression exercée notamment par Boris Johnson, ministre des Affaires étrangères et "brexiter". La cheffe des conservateurs peut ignorer les demandes de ses ministres, mais quid de ses électeurs? La santé du NHS est désormais la principale préoccupation des supporters des tories. Avant le Brexit.
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