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Un milliard d’habitants dans les bidonvilles ?

Qu’est-ce qu’un bidonville ?

Pour compter, il faut une définition. L’ONU Habitat considère un logement comme appartenant à un bidonville quand au moins l’un des cinq critères suivant fait défaut :
  • un logement durable (une structure permanente qui assure une protection contre les conditions climatiques extrêmes) ;
  • une surface de vie suffisante (pas plus de trois personnes par pièce) ;
  • un accès à l’eau potable (de l’eau qui puisse être accessible en quantité suffisante, qui soit abordable et sans effort excessif) ;
  • un accès aux services sanitaires (toilettes privées ou publiques mais partagées par un nombre raisonnable de personnes) ;
  • une sécurité et une stabilité d’occupation (protection contre les expulsions).

Près d’un milliard de personnes habitent dans les bidonvilles, soit environ un urbain sur trois dans les pays en développement. Des chiffres gigantesques qui ont alerté la communauté internationale.

Bidonville de favela brésilienne couvre la colline à Rio de Janeiro, au Brésil Complexo Alemao photo

Repères des narcotrafiquants au Brésil, concentrés de ségrégation en Afrique du Sud, peuplés parfois de plusieurs centaines de milliers d’habitants en Inde (Dharavi à proximité de Mumbai) ou en Afrique (Kibera au sud de Nairobi), les bidonvilles incarnent le côté obscur de l’urbanisation. Le phénomène est massif et en extension dans les pays en développement. Il est marginal mais très visible dans certains pays riches, en France, mais aussi dans quelques autres pays d’Europe, avec des campements illégaux et des habitats spontanés.
Derrière des chiffres approximatifs, contradictoires, parfois hautement fantaisistes, les bidonvilles sont devenus, avec le nouveau millénaire, une priorité de l’action publique internationale et de l’aide au développement. La reconnaissance internationale de la question des bidonvilles doit beaucoup aux chiffres et aux dimensions qui ont été annoncés pour attirer l’attention internationale.


Quartier pauvre et les bâtiments modernes de Salvador de Bahia, au Brésil Banque d'images - 45603100

Peut-on valablement dénombrer ce qui se déchiffre difficilement ? Des chiffres variés circulent. D’estimations et de projections largement diffusées, il ressort des chiffrages très impressionnants, des perspectives préoccupantes. Les Nations unies ont ainsi annoncé qu’un milliard de personnes vivaient dans un bidonville vers 2005 et que ce chiffre pourrait s’élever à 1,4 milliard en 2020 puis deux milliards en 2050. Certaines extrapolations vont jusqu’à trois milliards. Ces projections ont été reprises dans le monde entier.
Pour ce type de données, la précision statistique est impossible : chacun sait qu’il s’agit d’ordres de grandeur. Les recensements ne sont pas réguliers, très difficiles à réaliser en pratique sur le terrain, dans des pays qui ont peu de moyens pour cela. Ces ordres de grandeur ont pourtant leur part de validité. Même avec une marge d’erreur importante, on raisonne en centaines de millions d’habitants.


Slum au sommet d'une colline dans la ville de Mexico

Ces chiffres ont été médiatisés sans être vraiment discutés depuis une vingtaine d’années. Pourtant les données ont, depuis les années 2010, été précisées et révisées à la baisse. Dans un nouvel apport - résumé dans l’« Almanach des Bidonvilles 2015/2016 », publié en 2016 - les experts de l’ONU Habitat proposent un chiffrage moins impressionnant et se refusent à établir des projections, en se cantonnant aux pays en développement.
Dans un monde majoritairement urbain, un peu plus d’une personne sur dix sur la planète vit dans un bidonville. Ce qui ne représente plus un tiers des urbains comme cela avait été annoncé, mais un peu moins d’un quart. Dans le détail, ONU Habitat affiche, pour 2014, une répartition de la population mondiale de 41,4 % des personnes en zones urbaines formelles, 12,2 % en bidonvilles urbains (soit un total de 53,6 % d’urbains), 46,4 % en zones rurales. Dans les pays en développement, 881 millions sont concernées. En 1990, ce nombre était de 689 millions : une augmentation de 28 % en un quart de siècle. Mais pendant ce temps la population de ces pays a fortement progressé : au total, la proportion de la population urbaine des pays en développement vivant dans des bidonvilles, a nettement diminué de 46 à 30 % pendant la même période.



Favela, bidonville brésilien sur une colline à Rio de Janeiro Banque d'images - 34315765

La baisse de la part des personnes vivant dans des bidonvilles, est à attribuer principalement, selon ONU Habitat, aux réponses politiques et aux programmes réussis par les autorités nationales et municipales, les partenaires internationaux de développement et les organisations non gouvernementales.
Cependant, malgré ces succès relatifs, depuis 1990 la population des bidonvilles a augmenté de près de 200 millions de personnes. Les évolutions sont contrastées selon les zones géographiques. Des baisses en volume et en proportion sont importantes en Afrique du Nord. La hausse, en volume, est la plus élevée en Afrique subsaharienne. En Asie, dans l’ensemble, la stabilité des volumes ne doit pas masquer la baisse des proportions. À mesure de l’urbanisation et de l’enrichissement de grands pays comme la Chine, l’Inde ou le Brésil, le nombre d’habitants des bidonvilles a pu se stabiliser ou croître un petit peu seulement. Mais – et ce alors que la dynamique d’urbanisation a été puissante – la proportion des urbains en bidonvilles a baissé.

Des contrastes forts selon les pays

Les contrastes sont encore plus saisissants si l’on descend à l’échelon des pays eux-mêmes. Là où la population urbaine n’est pas encore majoritaire, et où la pauvreté rurale est plus élevée, les proportions d’urbains en bidonvilles sont les plus élevées. Des chiffres disponibles, il ressort que dans onze pays, plus des trois quarts des urbains sont comptés comme vivant dans des bidonvilles. C’est le cas, en 2014, notamment en République Centre Africaine (93 %) au Soudan (92 %), au Tchad (88 %), au Mozambique et en Mauritanie (80 %), à Madagascar (77 %). Suivent ensuite douze pays, essentiellement en Afrique subsaharienne, mais on y recense aussi Haïti, avec des taux entre deux tiers et trois quarts. Dans les pays les moins développés la moyenne est de 62 %, en Afrique subsaharienne de 55 %. Pour la Chine et l’Inde ce serait environ un quart des urbains. Les géants démographiques devenus géants économiques ont mieux su « digérer » leur urbanisation, même si le volume des problèmes y demeure considérable et les perspectives pas forcément favorables.
Le nombre d’habitants de bidonvilles continue à progresser dans le monde, même si, en proportion, leur poids dans population totale diminue. Transports, logements, assainissement et traitement des déchets, santé… : nombre de pays en développement doivent faire face à des investissements gigantesques, ne serait-ce que pour suivre le rythme de leur démographie, pour permettre à l’ensemble de la population de vivre dignement.

La voie du Philippine National Railroad passe au cœur des bidonvilles surpeuplés de Manille : une situation dangereuse et quasiment insoluble. Depuis quinze ans, Editha Jayko vend du poisson sur la voie ferrée. Comme elle, de nombreux habitants des bidonvilles de Manille vivent au rythme du passage des trains. A chaque convoi, l'espace qui sépare les passagers des marchands installés sur la voie n'est que de quelques centimètres. En dépit du danger encouru par les riverains, toute personne installée sur un terrain de l’État ne peut, en vertu du droit coutumier, en être chassé. Et tous les jours, 70 000 personnes risquent leur vie.





Bombay, 20 millions d'habitants ! La capitale économique de l'Inde a vu sa population exploser en 50 ans et si les buildings les plus rutilants d'Inde y ont poussé, les bidonvilles ont aussi prospéré. C'est dans l'un de ces quartiers, ville dans le ville, que nous vous emmenons...



BIDONVILLES SUR LES TOITS DU CAIRE



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