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La chasse à l'aigle - La Fauconnerie

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Les nomades de la route de la soie ont très longtemps fait appel aux oiseaux de proie pour chasser. Ils s’aident principalement d’aigles . Cet art séculaire est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco depuis 2010.
Cette tradition a été interdite pendant la période soviétique, ce qui a bien failli la faire disparaître complètement. Elle a cependant survécu dans trois villages kirghizes. Les dernières familles d’aigliers de père en fils habitent principalement le village de Bokonbaev, au sud du lac Issyk Kul.
Nous sommes en pleine montagne dans une de ces familles qui dresse des aigles pour la chasse depuis 4 générations.




On utilise des aiglons de 5/6 semaines ou des aigles adultes sauvages .Les chasseurs, après avoir capturé leur oiseau, l’isolent dans une cage et l’habituent à leur voix, pour qu’il ne finisse par obéir qu’à celle-ci. 




Son maitre lui apprend à distinguer les différentes fourrures et peaux que l’oiseau devra chasser
Le dressage peut durer jusqu'à un an .Petite démonstration
Une peau de loup roulée sert de leurre . On la tire en courant et l'aigle fond dessus .







L'aigle a attrapé sa proie .




Pour lui enlever sa prise , il faudra lui donner un morceau de viande saignante .




L'aigle ne reconnait que son maitre qui l'utilisera 10 a 15 ans avant de le rendre à l'état sauvage . L'aigle peut vivre 70 ans. 

La chasse à l'aigle dans l'Ouest : une tradition ancestrale




Dans l'Altaï, en Mongolie, se trouve la plus grosse population de chasseurs à l'aigle. Petit point sur cette pratique fascinante.

La fête de l'Aigle
Il existe deux fêtes de l'Aigle en Mongolie. L'une autour du 15 septembre, près de la ville de Sagsaï. L'autre à Ölgii, le premier dimanche et le premier lundi du mois d'octobre.
Ces festivals existent depuis plus de 2000 ans dit-on. A l'origine, c'était pour honorer les aigles chasseurs, qui aidaient les Mongols (les Kazakhs exactement) à se nourrir pendant l'hiver. Ils s'assuraient ainsi la protection des esprits qui guideraient leurs aigles vers les proies.
Aujourd'hui, c'est devenu un sport national ! Il y a en moyenne 500 participants, qui sont jugés sur différents critères, et défilent face à un jury. Les éléments observés sont, en résumé : la rapidité d'envol de l'animal, la capacité de repérage de la proie, la façon dont l'aigle plonge en piqué pour l'attraper, la coordination maître-aigle... et bien d'autres choses encore.




Informations sur la tradition
Pour devenir un aiglier, les jeunes Kazakhs doivent avoir au minimum 13 ans. A cet âge-là, les parents estiment qu'ils peuvent supporter sur leurs bras frêles le poids d'un aigle adulte. C'est le père qui enseignera au fils l'art de la chasse à l'aigle.
Les aigles, (burkhit en mongol), sont capturés jeunes, pour apprendre à communiquer avec leur nouveau maître. De cette façon, un jeune chasseur débute avec un jeune aigle, et ils évoluent ensemble. Cependant, la coutume veut qu'au bout de 8 ans de travail commun, l'aiglier rende sa liberté à son aigle. Il se rend alors au sommet d'une montagne, lui offre un mouton (égorgé), et le laisse s'envoler. Avec cette offrande et cette démarche, les Kazakhs s'assurent que l'aigle aura une longue vie, qu'il se reproduira, et que sa descendance reviendra à un moment donné parmi les chasseurs.




Une tradition ancestrale qui a survécu
La chasse a l'aigle est l'une des plus anciennes traditions mongoles. Cependant, il faut savoir que si elle existe toujours aujourd'hui telle qu'elle a existé il y des milliers d'années, c'est... grâce au tourisme ! Et oui !

Les chasseurs d'aujourd'hui ne chassent plus toute l'année. Ils sont pour la plupart devenus des bergers nomades. Leur qualification d'aiglier leur apporte en revanche un statut spécial au sein de leur groupe. C'est à travers eux que se perpétue cette tradition.

Je vais essayer de vous expliquer pourquoi ils ne chassent plus. Premièrement, parce que gérer un troupeau est beaucoup plus simple ! Ensuite, parce que, même si la civilisation est encore loin de ces Kazakhs de l'Altaï, les marchés sont tout de même à proximité, et il y est simple d'y acheter les choses manquantes. De plus, un butin de chasse, comme un renard ou une marmotte par exemple, ne leur fait guère gagner d'argent sur ces marchés. Quelques euros, mais pas plus d'une dizaine. Alors que faire une démonstration de chasse pour un groupe de touristes, là, c'est rentable ! Les chasseurs ont vite compris l'importance de garder cette tradition vivante, même si ils n'en ont plus d'utilité dans leur quotidien. Les touristes sont heureux de voir un tel spectacle, et sont prêts à payer pour y assister.

On peut donc dire que le tourisme a plus ou moins sauvé la chasse à l'aigle dans l'Altaï

La Fauconnerie :

UN ART ANCESTRAL INSCRIT À L’UNESCO

L’HISTOIRE DE LA FAUCONNERIE
La fauconnerie est l’art de prendre du gibier sans armes, avec la seule aide d’un oiseau de proie.
La fauconnerie, encore appelée « chasse au vol », est un mode chasse. Probablement l’un des seuls qui, depuis les temps reculés de l’Antiquité, n’ait jamais cessé d’être utilisé suivant une technique restée pratiquement la même jusqu’à nos jours, à l’heure de la micro technologie et des navettes spatiales !

UN PEU D’HISTOIRE

L’Origine : Il y a plus de 4000 ans ! La fauconnerie, pratique très ancienne en Orient et Extrême-Orient, serait originaire des plateaux d’Asie Centrale et les Mongols, Kazakhs et Kirghizes, chasseurs nomades, furent sûrement les premiers à dresser des oiseaux de proies, très nombreux dans ces régions. On sait qu’il y a 4000 ans la chasse au vol se pratiquait en Chine et dans les pays d’Orient, mais aussi en Inde et en Perse.

L’Expansion. Au VIIe siècle la fauconnerie est introduite dans les régions d’Europe conquises par les grandes invasions, puis atteint l’Angleterre au IXe siècle.

Ce n’est qu’au Moyen Age que le faucon, en France, est apprivoisé pour chasser et que la fauconnerie se développe en Europe. Au XIIIe siècle apparaissent les premiers traités de fauconnerie. Le premier, et le plus célèbre, est le De arte venandi cum avibus, écrit entre 1244 et 1250 par Frédéric II de Hohenstaufen (Empereur du Saint-Empire germanique), qui détaille entre autre la capture et le dressage des oiseaux de proie, le second est le De Falconibus du religieux Albert le Grand (1200 -1280).

L’Age d’Or. La chasse au faucon connaît son apogée sous le règne de Louis XIII, et la fauconnerie française est la première dans le monde, mais, en Europe, ce type de chasse reste la distraction des rois et un sport réservé à la noblesse.

Le Déclin. Peu à peu, avec le développement des armes à feu, la fauconnerie va passer de mode. Après la Révolution, la Convention va supprimer les charges royales de la fauconnerie ainsi que sa pratique et fait figurer les rapaces sur la liste des animaux dits « nuisibles ».

La Renaissance. Mais dans la plupart des cours européennes non touchées par la Révolution Française, quelques maîtres fauconniers perpétuent cet art que des aristocrates amateurs et anciens émigrés vont transmettre. En France, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le renouveau de la fauconnerie est dû à la fondation de l’Association Nationale des Fauconniers et Autoursiers Français, qui obtient la légalisation de la chasse au vol en 1954 et vulgarise les techniques de ce mode de chasse.

De nos jours la fauconnerie est un art qui se pratique toujours en Europe mais surtout dans les pays du Proche et Moyen-Orient. En Arabie et en Mongolie, on la pratique couramment. La fauconnerie arabe est demeurée quasi inchangée. On la pratique aujourd’hui comme la pratiquaient les Bédouins il y a des siècles…


PATRIMOINE CULTUREL IMMATERIEL DE L’UNESCO

La fauconnerie est inscrite depuis 2010 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO.


La fauconnerie, un patrimoine humain vivant !

La fauconnerie est l’activité traditionnelle qui consiste à conserver et dresser des faucons et autres rapaces pour attraper du gibier dans son environnement naturel. Utilisée à l’origine pour se procurer de la nourriture, elle est associée à l’esprit de camaraderie et de partage, plus qu’à la subsistance. On la trouve principalement le long des itinéraires et corridors de migration. Elle est pratiquée par des personnes de tous âges, hommes ou femmes, amateurs ou professionnels. Les fauconniers développent une relation forte et un lien spirituel avec leurs oiseaux ; une forte implication est nécessaire pour élever, former, dresser et faire voler les faucons. La fauconnerie est transmise de génération en génération en tant que tradition culturelle de multiples manières, parmi lesquelles l’apprentissage, l’éducation au sein de la famille ou la formation plus formelle dans des clubs. En Mongolie, au Maroc, au Qatar, en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis, par exemple, les fauconniers emmènent leurs enfants dans le désert et leur apprennent à maîtriser l’oiseau et à établir une relation de confiance avec lui. Si les fauconniers sont d’origines très diverses, ils partagent des valeurs, des traditions et des pratiques communes que l’on retrouve dans le monde entier, notamment les méthodes d’entraînement des oiseaux et la façon de s’en occuper, l’équipement utilisé et le lien affectif entre le fauconnier et l’oiseau. La fauconnerie est le socle d’un patrimoine culturel plus large, qui inclut des costumes traditionnels, une alimentation, des chants, de la musique, de la poésie et des danses, autant de coutumes entretenues par les communautés et clubs qui la pratiquent.

Pays ayant demandé cette inscription dès 2010 : Émirats arabes unis, Autriche,Belgique, Tchéquie, France, Allemagne, Hongrie, Italie, Kazakhstan, République de Corée, Mongolie, Maroc, Pakistan, Portugal, Qatar, Arabie saoudite, Espagne et République arabe syrienne

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