Bienvenue sur le nouveau site internet multilingue de la Ville d’Ain Défali ----- Welcome to the new multilingual website of the City of Ain Defali ----- ברוכים הבאים לאתר הרב לשוני החדש של העיר עין דפאלי ----- 欢迎来到市艾因Defali的新的多语种网站 ----- Bienvenido a la nueva página web multilingüe de la ciudad de Ain Defali ------ Benvenuti nel nuovo sito web multilingue del Comune di Ain Defali ----- Welkom op de nieuwe meertalige website van de stad Ain Defali ----- Добро пожаловать на новый многоязычный сайт города Айн Defali ----- Ain Defali Belediyesinin yeni dilli web sitesine hoş geldiniz-----आइन Defali के सिटी की नई बहुभाषी वेबसाइट में आपका स्वागत है

مرحبا بكم فى موقع متعدد اللغات الجديد لمدينة عين الدفالى، وهي بلدة صغيرة لطيفة لزيارة ومنطقة مضيافة رائعة
Bienvenu(e) sur le portail de la ville d’Ain Défali Ce site se veut une vitrine ouverte sur le monde pour faire connaître notre ville Ce site est également une invitation à la découverte de notre richesse patrimoniale et environnementale.
Découvrez son histoire, son patrimoine, son actualité au quotidien et effectuez vos démarches administratives ...

Venez découvrir le grand marché hebdomadaire, le mercredi, l'un des plus réputés du Gharb, pour vous ravitailler de tout ce que vous voulez

L’Algérie est un pays de vieux peuplé par des jeunes.



En fauteuil roulant, le président algérien a fini par apparaitre en public, accompagné de son petit-fils. Il est allé voter, pour lui, comme le feront beaucoup d’Algériens qui voteront pas pour Boutef, mais qui voteront pour ne pas avoir autre chose que Boutef. Pas parce qu’ils tiennent à lui. Mais parce que l’inconnu n’est plus gérable. Quitte à enterrer les rêves de sa jeunesse.


Depuis les années 90, l’irruption du FIS (Front islamique du salut) sur la scène politique, sa victoire aux élections législatives et les années de sang de répression et de guerre civile qui ont suivi, tout a changé. Pour deux générations d’Algériens, l’inconnu n’est pas synonyme d’avenir ou d’espoir, il est synonyme de peur et d’angoisse. Tout plutôt que de prendre le risque de revivre ce cauchemar. Alors oui, plutôt Boutef qu’autre chose.
De fait, Bouteflika a permis à l’Algérie de retrouver un pouvoir tenu par les civils et non plus par les militaires. Le pays s’est stabilisé. Le problème, c’est que la stabilité, lorsqu’elle dure, devient immobilisme. Que l’immobilisme, à la longue, devient sclérose. Et que la sclérose tue. Ou rend fou. Ca dépend de l’âge.


En Algérie, 50% de la population a moins de 30 ans. C’est la folie qui la guette. La folie de ne rien pouvoir rêver, entreprendre, croire. La folie de celui qui voit sur Internet le monde changer partout autour de lui et qui a l’impression de vivre encore dans le pays de ses parents quand ils avaient 20 ans.
L'Algérie avec une économie centralisée, étatisée, qui à part la rente gazière n’arrive à rien développer. Des mentalités qui ont du mal à bouger. Une Algérie qui n’a pas bougé depuis les années 60, quand Bouteflika avait 26 ans, qui était le plus jeune ministre des Affaires étrangères à représenter son pays à l’ONU. Aujourd’hui l’Algérie, un pays de vieux peuplé par des jeunes.

Ce pays, ce pouvoir, Bouteflika l’incarne. Physiquement. Il sait qu’il doit passer la main. Comment ? À qui ? La question ne cesse de se poser. On dit qu’il consulte en ce moment. Des proches, de vieux amis, des années d’espérance, parmi lesquels des diplomates qui ont sillonné le monde, vu les révolutions du printemps arabe de près. Il leur parle avec une idée fixe. Comment faire pour éviter un scenario à l’Égytienne ?

Pourquoi les zèbres ont-ils des rayures ?


Les rayures des zèbres leur servent-elles à se camoufler dans le paysage ? A semer la confusion chez les prédateurs ?


D'après les scientifiques américains de Californie, les rayures blanches et noires de ces équidés leur permettent  d'éviter les piqûres de mouches tsé-tsé, taons ou encore moustiques.

 





 Les mouches piquantes africaines ont en effet tendance à fuir les rayures. Il peut y avoir des différences selon les espèces de mouches et leur comportement quand il s’agit de se poser sur les zèbres, mais dans la majorité des cas les sujets rayés les attirent moins. 

Cent ans d’histoire du Maroc.

Le Maroc rural des débuts du protectorat, les coutumes de la maison royale, l'entrée du pays dans la modernité par la voie du colonialisme puis la lutte pour l'indépendance, et l'affaire Ben Barka... British Pathé rend publiques des vidéos d'époque, certaines inédites.


Des images rares, certaines n'ont jamais été diffusées jusque-là. Le fonds d'archives de British Pathé, mis en ligne le 13 avril dernier, regroupe quelque 85.000 vidéos, dont plus de 200 sur le Maroc.







 C'est un grand pan de l'histoire coloniale et postcoloniale du royaume qu'il est possible de consulter en un clic. La plus vieille vidéo du fonds d'archives a été filmée durant la période 1910 à 1919, marquant les débuts des protectorats français et espagnol. Elle offre une balade dans le Maroc du début du siècle, ses ruelles bondées, les étals des marchés et les femmes avec leur "Ngab" et parfois des ombrelles.
 Au-delà des images d'Épinal, les vidéos proposées par Pathé s'intéressent surtout à l'actualité du pays et aux traditions de la Cour marocaine, qui fascinent le public occidental. En 1938,  Mohamed Ben Youssef préside une cérémonie célébrant le ramadan.


Le sultan, qui n'avait pas quitté son Palais depuis 3 ans, relate le commentateur, sort faire la prière et va la rencontre de son peuple. C'est aussi la dernière fois qu'il se déplace dans le carrosse offert par la reine Victoria à la couronne Alaouite en 1873. Le carrosse sera ensuite remplacé par une voiture moderne, et ne sera plus utilisé que pour les grandes occasions.
 Moulay Hassan et Ali Baba
Une autre vidéo, inédite, met en scène le jeune prince héritier Moulay Hassan. Intitulé "Le Petit Sultan chez Ali Baba", le document qui date de la période 1930-1939 montre le futur Hassan II en habits d'apparat. Timide, il reçoit une poupée offerte par son comité de réception. "Prince… and baby", une autre curiosité de cette collection d'inédits, immortalise une visite de l'héritier du trône en France. Durant cette visite, le jeune Moulay Hassan chante une comptine pour le plus grand plaisir des invités qu'on imagine sous le charme du jeune prince marocain.

En 1935, à l'occasion de la fête du trône, le sultan Mohammed Ben Youssef
 observe de son balcon lebal des courtisans mêlé à celui des autorités du protectorat.
 Des gâteaux marocains et du thé sont offerts aux jeunes enfants, pour cette fête populaire.
 Les femmes du Sultan
Plus dramatiques, les vidéos immortalisant l'exil imposé au sultan en 1953. Des images rares des femmes du harem royal, s'apprêtant à suivre Ben Youssef dans son exil, sont diffusées sur la chaîne YouTube. Pudiques, les femmes du Palais portent toutes les mêmes habits: une djellaba, des gants noirs, un "Ngab" et de petites valises. Elles embarquent à bord d'un bus aux vitres cachées par des rideaux.
Pendant ce temps au Maroc, le colonisateur français remplace le souverain par Ben Arafa. Un Alaouite, certes, mais surtout un vieillard docile soutenu par le Pacha Glaoui.



On découvre de nouvelles images de la tentative d'assassinat du sultan Ben Arafa à Marrakech en 1953. Un coup de feu retentit et on voit le corps de l'assaillant, Allal Ben Abdellah, gisant sur le sol, mais encore en vie. Ben Arafa est escorté dans l'urgence jusqu'à l'intérieur d'un véhicule.

De Mohammed V à Hassan II
En 1955, Mohammed Ben Youssef rentre d'exil et retrouve son trône sous le titre de Mohammed V.


L'émotion du peuple est sincère. Le roi du Maroc est accueilli en libérateur sous les applaudissements de la foule. Ben Arafa est filmé, entouré d'officiels français, devant le parvis du palais. Une page de l'histoire du pays se tourne. On retrouve la même émotion à la mort du roi, en 1961.



Pleurs, cris et évanouissements accompagnent le cortège funéraire.


 Commence alors le règne de son fils, Hassan II. Un enregistrement rendu public pour la première fois montre le nouveau roi accueillant à Rabat les dirigeants des jeunes États indépendants d'Afrique du Nord, les présidents Bourguiba (Tunisie) et Nacer (Égypte).


Mais l'euphorie de l'indépendance passée, les problèmes d'équilibre des pouvoirs font surface. C'est dans ce contexte que le leader socialiste marocain Mehdi Ben Barka est enlevé en 1965, puis assassiné dans des circonstances encore inconnues aujourd'hui. Un reportage immortalise l'ajournement du procès des assassins présumés: on aperçoit le commandant Ahmed Dlimi, qui avait répondu à la convocation de la Justice française.



 1967. La couleur fait son entrée. Le Maroc traverse toujours une crise politique, l'économie est exsangue, mais les grandes villes ne sont pas encore surpeuplées. Le centre-ville de Casablanca est moderne et rutilant. Les paysages de l'arrière-pays sont resplendissants, tandis que la vie dans les médinas semble rappeler les images du début du siècle, la couleur en prime.

Connaissez-vous le triple point ?

                                        Découvrez ce phénomène étonnant !

Un liquide passe par trois états différents simultanément. En effet, après une forte baisse de la pression, ce liquide se gélifie et bout en même temps.



     En quelques secondes, ce liquide contenu dans un ballon en verre passe par trois états différents. Ce changement d'état simultané est appelé "point triple".


Ce liquipe atteint le point triple

Découvrez le cyclohexane dans tous ses états !

Cette expérience incroyable a été réalisée avec du cyclohexane. Ce test chimique permet de découvrir le point triple d'un corps. Au départ, on découvre que le ballon en verre contient un liquide. Mais rapidement, ce dernier se met à geler. Le point triple est atteint lorsque le liquide se met à bouillir tout en continuant à geler.
Pour arriver à un tel résultat, le corps a dû subir une baisse de la pression intense. Il semblerait que ce soit pour cette raison qu'il s'est immédiatement mis à geler. En effet, une chute de la pression entraîne également une baisse des températures. Dans la description de la vidéo, on apprend que le liquide utilisé n'était autre que du cyclohexane.  

Seuls deux candidats à la présidentielle égyptienne : Sissi et Sabbahi

   L’élection présidentielle en Égypte opposera seulement l’ex-chef de l’armée Abdel Fattah al-Sissi au leader de gauche Hamdeen Sabbahi.  Aucun autre candidat n’ayant déposé son dossier à la clôture du dépôt des candidatures ce dimanche.



Le scrutin ne se jouant qu’entre deux candidats, il n’aura qu’un tour les 26 et 27 mai. Sissi, personnalité de loin la plus populaire du pays depuis qu’il a annoncé en juillet la destitution du président islamiste Mohamed Morsi, est donné largement vainqueur.

Pour déposer leur candidature, Sissi et Sabbahi devaient chacun rassembler 25.000 signatures d’électeurs. Le premier en a remis 200.000 à la commission électorale et le second 30.000.


 Sissi jouit d’une immense popularité auprès de la majorité de l’opinion publique, largement hostile aux islamistes, mais est la bête noire des pro-Morsi qui l’accusent d’avoir mené un «coup d’État militaire » contre le premier président élu démocratiquement du pays et le seul non issu des rangs de l’armée.
Les partisans islamistes du chef d’État destitué manifestent régulièrement, bravant une répression qui a fait plus de 1.400 morts et 15.000 arrestations.



 Le maréchal Abdel Fattah Khalil al-Sissi ( عبد الفتاح سعيد حسين خليل السيسي en arabe), né le 19 novembre 1954 au Caire, est un militaire et homme politique égyptien, vice-Premier ministre depuis le 16 juillet 2013 ainsi que ministre de la Défense égyptien et commandant des forces armées du 12 août 2012, date de la révocation du maréchal Mohamed Hussein Tantawi, au 26 mars 2014. Il est candidat à l'élection présidentielle de 2014.
Fils de petits commerçants cairotes, Abdel Fattah al-Sissi étudie au Command & Staff College en Égypte, puis dans une académie militaire britannique (le Joint Services Command and Staff College), et en 2006, à la United States Army War College. Il commence sa carrière militaire dans l'infanterie, devenant par la suite attaché militaire en Arabie saoudite, puis commandant en chef de la zone nord d'Alexandrie. Ancien chef des services de renseignements militaires, il est décrit à la fois comme « nationaliste et conservateur », mais « soucieux de préserver la stabilité de son pays et son alliance stratégique avec les États-Unis ».
En août 2012, il est nommé par le président Mohamed Morsi (issu des Frères musulmans) ministre de la Défense.
Pendant les manifestations de juin-juillet 2013 contre le président Morsi, il juge qu'il est du devoir des forces armées « d'intervenir pour empêcher l'Égypte de plonger dans un tunnel de conflits » afin de prévenir « l'effondrement des institutions de l'État ». À la même occasion, il fait déployer des hélicoptères de l'armée arborant le drapeau national au Caire, afin de renvoyer l'image d'une unité entre l'armée et le peuple. Suite à des manifestations populaires gigantesques demandant la destitution du président Morsi accusé de destabiliser le pays, les présidents des cours suprême et de justice et les chefs militaires dont al-Sissi procèdent à la destitution de Morsi selon la volonté populaire le 3 juillet 2013.  Le 26 juillet 2013, l'armée déclare que le président, Mohamed Morsi, récemment démis de ses fonctions, a été placé en détention préventive pour son implication présumée dans des attaques contre la police imputées aux activistes du Hamas.
Le 27 janvier 2014, Abdel Fattah al-Sissi est promu du grade de général d'armée au grade de maréchal de l'armée égyptienne. Dans l'après-midi du même jour, il présente sa démission au Conseil suprême des forces armées, qui l'accepte et le charge de présenter sa candidature à l'élection présidentielle de 2014.
Le 26 mars 2014, il remet sa démission de ministre de la Défense pour briguer la présidence.

 Fonctions :
Vice-Premier ministre égyptien (intérim)
En fonction depuis le 16 juillet 2013 : (9 mois et 5 jours)
En tandem avec : Ziad Bahaa-Eldin
Président :  Adli Mansour (intérim)
Premier ministre :     Hazem el-Beblawi (intérim)
                                    Ibrahim Mahlab (intérim)
Prédécesseur : Mohamed Kamel Amr
Ministre de la Défense égyptien1
12 août 2012 – 26 mars 2014 : (1 an, 7 mois et 14 jours)
Président : Mohamed Morsi
                    Adli Mansour (intérim)
Premier ministre :     Hicham Qandil
                                    Hazem el-Beblawi (intérim)
                                    Ibrahim Mahlab (intérim)
Prédécesseur : Mohamed Hussein Tantawi
Successeur : Sedki Sobhi
Biographie
Nom de naissance :    Abdel Fattah Saeed Hussein Khalil al-Sissi
Date de naissance :    19 novembre 1954 (59 ans)
Lieu de naissance :    Le Caire (Égypte)
Profession : Militaire

Religion : Islam sunnite

Sabbahi, qui a soutenu l’éviction de Morsi, s’était hissé à la troisième place de la présidentielle de 2012, remportée par l’islamiste.



 (en arabe : حمدين صباحى) est un homme politique, journaliste et poète égyptien né le 5 juillet 1954. Il est le chef du Parti du courant populaire et co-dirige le Front du salut national. Son opposition de longue date aux régimes de Sadate et de Moubarak lui doivent 17 séjours en prison durant leurs présidences successives. Il appuie rapidement la révolution égyptienne de 2011 et se porte candidat à l'élection présidentielle de 2012 où il arrive troisième.
Dissident bien connu, Sabbahi souscrit au nassérisme et fonde en 1996 le Parti de la Dignité. L'une des quelques personnalités politiques laïques qui n'est associée d'aucune manière au régime Moubarak, il reçoit l'appui de plusieurs personnalités nasséristes. Il fait campagne avec le slogan « Un de chez nous » qui met en exergue ses liens avec la classe ouvrière et ses aspirations socialistes.
Il se présente à l'élection présidentielle de 2014.

Fonctions :
candidat à l'élection présidentielle égyptienne de 2012
Biographie :
Nom de naissance :    Hamdeen Abdel-Atty Abdel-Maksoud Sabahi
Date de naissance :     5 juillet 1954
Lieu de naissance :      Baltim, gouvernorat de Kafr el-Cheik, Égypte
Nationalité :                 égyptienne
Parti politique :           Parti nassériste uni et Parti du courant populaire
Conjoint :  Seham Negm
Enfant(s) : Salma Sabahi, Ahmed Sabahi
Diplômé de : Université du Caire
Profession : journaliste

Religion :   islam sunnit

Pour ce nouveau scrutin, il se présente comme l’homme de la «révolution », la révolte du début 2011 qui chassa Hosni Moubarak du pouvoir, face à l’armée qui tente de s’immiscer dans la politique.

Prix Nobel de la littérature colombienne, le patriarche Gabriel García Márquez est mort.

Gabriel-Garcia-Marquez..jpg

Gabriel García Márquez est né le 6 Mars 1928 à Aracataca, village de Colombie. Il est le fils d'un télégraphiste, Gabriel Eligio Garcia, et d'une jeune fille de la bourgeoisie locale, Luisa Santiaga Marquez. Mais il fut véritablement élevé par ses grands-parents maternels. Son grand-père, Nicolas Marquez Iguaran, un ancien colonel, était son compagnon et confident. La grand- mère, Tranquilina Iguaran Cotes, femme nerveuse et visionnaire, entrait la nuit dans sa chambre et le terrorisait par ses histoires de revenants. La maison et son ambiance constitueront le cadre de nombreux contes et romans. En 1936, il étudie au collège de Barranquilla, puis dans un internat de Zipaquira où il obtient en 1946 le baccalauréat.
En 1947, étudiant en droit à l’université de Bogota. il publie dans El Espectador sa nouvelle: La troisième résignation, première d’une série écrite de 1947 à 1952.
Après l’assassinat du leader politique Jorge Eliécer Gaitan, l’université étant fermée, il rejoint sa famille à Cartagena, où il collabore à El Universal, nouvellement fondé.
Devenu journaliste à El Heraldo de Barranquilla, il se lie d’amitié avec Alvaro Cepeda Samudio, Alvaro Mutis et Plinio Mendoza. Durant ces années de bohème studieuse, il découvre Faulkner. Hemingway, Virginia Woolf, Kafka. Joyce.
Il écrit Des feuilles dans la bourrasque qui sera publié en 1955. Reporter à Bogotá pour El Espectador (à partir de février 1954), il relate en particulier avec humour les tribulations du marin Luis Alejandro Velasco (1955, réédité en 1970 sous le titre Récit d’un naufragé).
Envoyé en Europe en juillet 1955, il se rend à Genève, puis à Rome, où il s’inscrit au Centre expérimental de cinéma. Quelques mois plus tard la fermeture du journal par le dictateur Rojas Pinilla, le surprend à Paris. Bientôt sans argent, réfugié au dernier étage d’un hôtel du quartier Latin, il travaille à La Mala hora (publié en 1962), dont il détache une partie constituant Pas de lettre pour le colonel (revue Mito, 1958 : première édition en 1961) .
En 1958, il visite l’Allemagne de l’Est, l’Union soviétique, la Hongrie, séjourne de nouveau à Paris puis à Londres et à Caracas, avant de gagner la Colombie, où il épouse Mercedes Marcha Pardo.
Peu après le triomphe de la révolution cubaine, il ouvre à Bogota, avec Plinio Mendoza, un bureau de l’agence d’informations Prensa latina, pour laquelle il travaille ensuite à La Havane et à New York. Démissionnaire en juin 1961, il s’installe à Mexico, écrit des scénarii et les nouvelles de Les funérailles de la Grande Mémé (1962). En 1965, il commence la rédaction de Cent ans de solitude dont la publication à Buenos Aires, en avril 1967, lui vaudra aussitôt la célébrité dans toute l’Amérique latine et bientôt en Europe.
À Barcelone où il vit de 1968 à 1974. paraît en 1972 l’Incroyable et Triste Histoire de la candide Erendira et de sa grand-mère diabolique . Sympathisant actif des mouvements révolutionnaires latino-américains, il finance avec un grand prix littéraire (Romulo Gallos 1972) la campagne Électorale du M.A.S. au Venezuela, collabore en Colombie à la fondation de l’hebdomadaire Alternativa (1974) et écrit le roman baroque politique : L‘Automne du Patriarche (1975). En 1978, il crée la fondation Habeas pour la défense des droits de l’homme et des prisonniers politiques en Amérique latine et rencontre dans cette intention le pape et le roi d’Espagne (1979).
Devenu universel et populaire pour l’originalité et la fécondité de son imagination créatrice, il voit, en avril 1981, son roman , Chronique d’une mort annoncée , publié simultanément à Bogota, Barcelone et Buenos Aires, atteindre un premier tirage de deux millions d’exemplaires. Lauréat du prix Nobel 1982, il est aussi l’auteur de L’Amour au temps du choléra (1986) et d’une fiction sur les derniers jours de Bolivar: Le Général dans son labyrinthe (1989).

Le 6 avril, Gabriel Garcia Marquez a fêté son dernier anniversaire. Il a eu 87 ans. L'auteur colombien, prix Nobel de littérature en 1982, a été applaudi par des fans massés devant sa maison de Mexico. Devant le père des lettres colombiennes, ils ont chanté « Las Mananitas », la chanson qu'on chante traditionnellement pour les anniversaires au Mexique. 
L'Auteur de Cent ans de solitude et de l'amour au temps du choléra est né en 1927, et le premier d'une fratrie des seize enfants. Lorsqu'il quitte son village colombien d'Aracataca, à l'adolescence, c'est pour commencer une vie de grand voyageur. Il avait décidé de poser ses valises au Mexique il y a quarante ans.





Jeudi 3 août 2006 à 11 h 21 : 

Lettre d’adieu de Gabriel Garcia Marque.

Monsieur García Márquez souffre d'un cancer lymphatique. Son état s'aggrave de jour en jour. Il a adressé cette lettre d'adieu à ses amis.

 " Si pour un instant Dieu oubliait que je suis une marionnette de chiffon et m’offrait un morceau de vie, je profiterais de ce  temps du mieux que je pourrais.
Sans doute je ne dirais pas tout ce que je pense, mais je penserais tout ce que je dirais.
Je donnerais du prix aux choses, non pour ce qu’elles valent, mais pour ce qu’elles représentent.
Je dormirais peu, je rêverais plus, sachant qu’en fermant les yeux, à chaque minute nous perdons 60 secondes de lumière.
Je marcherais quand les autres s’arrêteraient, je me réveillerais quand les autres dormiraient.
Si Dieu me faisait cadeau d’un morceau de vie, je m’habillerai simplement, je me coucherais à plat ventre au soleil, laissant à  découvert pas seulement mon corps, mais aussi mon âme.
Aux hommes, je montrerais comment ils se trompent, quand ils pensent qu’ils cessent d’être amoureux parce qu’ils  vieillissent, sans savoir qu’ils vieillissent quand ils cessent d’être amoureux !
A l’enfant je donnerais des ailes mais je le laisserais apprendre à voler tout seul.
Au vieillard je dirais que la mort ne vient pas avec la vieillesse mais seulement avec l’oubli.
 J’ai appris tant de choses de vous les hommes… J’ai appris que tout le monde veut vivre en haut de la montagne, sans savoir  que le vrai bonheur se trouve dans la manière d’y arriver.
J’ai appris que lorsqu’un nouveau-né serre pour la première fois, le doigt de son père, avec son petit poing, il le tient pour  toujours.
 J’ai appris qu’un homme doit uniquement baisser le regard pour aider un de ses semblables à se relever.
J’ai appris tant de choses de vous, mais à la vérité cela ne me servira pas à grand chose, si cela devait rester en moi, c’est  que malheureusement je serais en train de mourir.
Dis toujours ce que tu ressens et fais toujours ce que tu penses.
 Si je savais que c’est peut être aujourd’hui la dernière fois que je te vois dormir, je t’embrasserais très fort et je prierais pour  pouvoir être le gardien de ton âme.
 Si je savais que ce sont les derniers moments où je te vois, je te dirais "je t’aime" sans stupidement penser que tu le sais déjà.
 Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne souvent une autre possibilité pour faire les choses bien, mais au cas où elle se  tromperait et c’est si c’est tout ce qui nous reste, je voudrais te dire combien je t’aime, que jamais je ne t’oublierais.
Le lendemain n’est sûr pour personne, ni pour les jeunes ni pour les vieux.
C’est peut être aujourd’hui que tu vois pour la dernière fois ceux que tu aimes. Pour cela, n’attends pas, ne perds pas de  temps, fais le aujourd’hui, car peut être demain ne viendra jamais, tu regretteras toujours de n’avoir pas pris le temps pour  un sourire, une embrassade, un baiser parce que tu étais trop occupé pour accéder à un de leur dernier désir.
Garde ceux que tu aimes prés de toi, dis leur à l’oreille combien tu as besoin d’eux, aime les et traite les bien, prends le  temps pour leur dire ‘je regrette’ ‘pardonne-moi’ ‘s’il te plait’ ‘merci’ et tous les mots d’amour que tu connais.
 Personne ne se souviendra de toi pour tes pensées secrètes. Demande la force et la sagesse pour les exprimer.
Dis à tes amis et à ceux que tu aimes combien ils sont importants pour toi.
Envoie cette lettre à tous ceux que tu aimes, si tu ne le fais pas, demain sera comme aujourd’hui. Et si tu ne le fais pas cela  n’a pas d’importance. Le moment sera passé.

Je vous dis au revoir avec beaucoup de tendresse".