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L'UE autorise l'entrée de viande de volaille en provenance du Maroc

 

L'Union européenne (UE) a autorisé l'entrée depuis le Maroc de lots de produits à base de viande de volaille. Selon le règlement d'exécution 2022/1040 publié ce jeudi au Journal officiel de l'Union européenne et cité par EFE, cette autorisation exclut les volailles appartenant au groupe des Ratites, comme les autruches.

Concernant les entrées du Maroc, l'exécutif communautaire a expliqué que les autorités du royaume «ont fourni des garanties en ce qui concerne le respect des exigences en matière de notification et de déclaration des maladies pertinentes pour la volaille», poursuit la même source. La commission a assuré le respect des exigences applicables de l'Union en matière d’exigences sanitaire telles qu'énoncées dans le règlement.

La même source a également approuvé la demande du Royaume-Uni de commencer à importer dans l'UE des lots d'oiseaux captifs et de leurs produits de reproduction en provenance de l'île de Man et de Jersey, conclut EFE.

Première livraison de gaz de l'Espagne au Maroc à travers le gazoduc Maghreb-Europe


 L'Espagne a livré pour la première fois du gaz naturel au Maroc. Dans le cadre d'un accord de normalisation de leurs relations en mars dernier, du gaz naturel liquéfié acheté par le Maroc a été livré mardi 28 juin via le fameux gazoduc Maghreb-Europe. Ce même gazoduc que l'Algérie a fermé de son côté pour ne plus livrer l'Espagne et la punir ainsi de son rapprochement avec Rabat sur le dossier du Sahara occidental.

Le gazoduc Maghreb-Europe n'achemine plus de gaz algérien vers l'Espagne via le Maroc depuis novembre. Qu'à cela ne tienne, fort de leur récente réconciliation et d'un nouvel accord bilatéral, Madrid et Rabat utiliseront désormais le tuyau dans l'autre sens, Nord-Sud, pour approvisionner le royaume chérifien.

Sur l'application numérique de la société gestionnaire du réseau gazier espagnol Enagas, on peut voir que le flux gazier est passé de 0 m3 à 153 000 m3 de gaz par heure sortant de l'Espagne vers le Maroc.

Du gaz américain regazéifié

Anticipant une réaction d'Alger, un porte-parole de la société assure que ce n'est pas du gaz algérien qui est livré à Rabat. Les autorités algériennes avaient averti contre toute tentative de vendre au Maroc du gaz algérien, notamment celui qui est encore livré via Medgaz, le seul gazoduc toujours fonctionnel reliant l'Algérie et l'Espagne à travers la mer.

Madrid assure que c'est bien du gaz naturel liquide acheté sur les marchés internationaux puis regazéifié en Espagne qui est livré au Maroc. De fait, Madrid s'est tourné ces derniers mois vers d'autres fournisseurs, dont les États-Unis, pour palier l'absence de gaz en provenance du gazoduc Maghreb-Europe.

Les maisons flottantes du Caire en voie de démolition

Maisons péniches sur le Nil à Zamalek, au Caire, en 2013.  

 Les maisons péniches alanguies sur la berge de Kit Kat, au Caire, formaient un décor bucolique pour les amoureux et les promeneurs arpentant la corniche du Nil sur l’île de Zamalek. Le Prix Nobel de littérature Naguib Mahfouz en avait fait, en 1966, dans son roman Dérives sur le Nil, le lieu de rendez-vous d’un groupe d’intellectuels désabusés raillant, autour d’un narguilé de haschich, l’hypocrisie du gouvernement et le conservatisme de la société égyptienne sous la présidence de Gamal Abdel Nasser. Amarrées pour certaines aux berges du Nil depuis le règne du roi Fouad Ier, au lendemain de l’indépendance, en 1922, les résidences flottantes de Kit Kat sont aujourd’hui vouées à disparaître.

 

Suède : Incroyable chambre d'hôtel de 34 m2 perchée dans les arbres d'une forêt.

 



Le nouvel arrivant du complexe hôtelier Treehotel devrait séduire les amoureux de la nature mais aussi ceux qui tiennent à leur confort. Il s'agit de la chambre d'hôtel construite par le groupe Bjarke Ingels baptisée “Biosphère” et située au fin fond de la Suède. Niché dans les arbres de la forêt Harads, ce cocon sphérique est recouvert de 350 petites cabanes à oiseaux pour un résultat visuel plein de délicatesse et de légèreté. Comme toujours pour Treehotel, l'important est d'interagir avec l'environnement qui nous entoure et les oiseaux ont été ici au cœur du projet. L'équipe a en effet travaillé en étroite collaboration avec l'expert suédois en oiseaux Ulf Öhman dans l'espoir de faire de cette structure un moyen d'augmenter leur population dans la forêt. “J'ai pu passer quelques jours et quelques nuits dans certaines chambres du Treehotel juste avant la pandémie, et j'en suis reparti avec un sentiment de rajeunissement dû à une immersion totale dans la nature. Je n'ai pas pu m'empêcher de me demander s'il n'y avait pas moyen de pousser l'immersion un peu plus loin - et presque instantanément, l'idée d'inviter non seulement les visiteurs humains mais aussi la population résidente d'oiseaux et de chauves-souris à cohabiter dans un essaim sphérique de nids a germé”, explique également Bjarke Ingels, fondateur et directeur créatif du groupe Bjarke Ingels.  


La Biosphère est également une petite niche de confort. On traverse d'abord un pont suspendu entre les arbres avant de pouvoir y entrer. L'espace intérieur de 34 m2 offre ensuite à son visiteur tout le luxe et le confort attendu des meilleurs hôtels et chaque client pourra notamment profiter d'un sauna et d'une terrasse sur le toit avec vue panoramique. 

Pour s'offrir une nuit dans la Biosphère, il faut débourser environ 1100 euros (les prix pouvant changer en fonction des saisons). Les réservations s'effectuent sur le site de Treehotel. 

La Tara Polar Station de l’Arctique

La Tara Polar Station, laboratoire dérivant dédié à l'étude des impacts du changements climatiques en Arctique, devrait arriver sur place à l'été 2025. Et y rester sans interruption, pendant plusieurs décennies.

Un laboratoire flottant capable de multiplier les dérivations dans l’océan Arctique sur vingt ans… C’est le nouveau projet d’expédition que prépare la Fondation Tara Océan. Avec l’objectif de comprendre les effets du changement climatique là où il est le plus vif.

  • Milieu difficile d’accès et hostile à l’être humain, l’Arctique central est de ce fait méconnu. Notamment des scientifiques, qui ne peuvent y accéder qu’une partie de l’année, l’été.
  • C’est pourtant une sentinelle du changement climatique, là où les effets actuels et attendus sont les plus vifs. D’où l’enjeu de pouvoir l’observer sur le temps long.
  • C’est le but de la nouvelle expédition que prépare la Fondation Tara Océan. Construire un bateau flottant, pas si éloigné d’une station spatiale, où les scientifiques pourraient se laisser dériver sur 500 jours.

Un désert de glace, des températures qui tombent très bas sous 0 °C, un soleil sous l’horizon la moitié de l’année. Avec alors, pour seule lumière, la Lune qui brille dans le ciel. « Et l’été, c’est l’inverse, poursuit Chris Bowler, directeur de recherche au CNRS et président du comité scientifique de  la Fondation Tara Océan. C’est l’endroit le plus lumineux de la planète, avec plus de photons reçus par jour que partout ailleurs. »

Pas de doute, l’Arctique nous est hostile à nous, humains. Mais le biologiste invite à ne pas se méprendre : « C’est aussi une oasis marine, avec des espèces spécifiquement adaptées à ces conditions si particulières, insiste-t-il. Non seulement les ours polaires, les phoques, les baleines… Mais aussi des organismes planctoniques microscopiques à la base de toute la vie dans l’Arctique. »

  • Un bateau-laboratoire comme un vaisseau spatial

Cet écosystème si unique va-t-il disparaître ? C’est l’une des questions qui sous-tend la nouvelle expédition que prépare la Fondation Tara Océan. Laquelle, depuis 2003, multiplie les expéditions sur les océans pour comprendre l’impact du changement climatique et des activités humaines sur ces milieux. Elle avait déjà mis le cap sur le Pôle Nord entre 2007 et 2008. C’était avec sa goélette scientifique Tara, pour une traversée de la banquise qui avait, parmi ses objectifs principaux, celui de sonder les profondeurs pour nourrir les modèles de prévisions climatiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).

Cap de nouveau sur cet extrême avec une expédition bien plus ambitieuse, prévue pour démarrer à l’été 2025… et durer vingt ans. Cette fois-ci, Tara ne sera pas de la partie. A la place, la fondation a imaginé, ces cinq dernières années, la Tara Polar Station, qu’on pourrait presque comparer à la Station spatiale internationale (ISS) dans l’Espace. « C’est à la fois un bateau, une base scientifique, un hôpital, une résidence d’artistes, un lieu de vie… , essaie de décrire Romain Troublé, directeur exécutif de la Fondation Tara Océan. Elle fera 26 m de long pour 14 de large, le tout donnant 400 m² habitables répartis sur quatre niveaux. « Il y aura une salle de machine, des laboratoires, des espaces de travail, d’autres de vie collective, une infirmerie en lien direct avec l’hôpital de Chamonix *… » Vingt personnes vivront à bord l’été, un chiffre ramené à 12 en hiver, la saison la plus éprouvante, « pour permettre à chacun d’avoir sa cabine », détaille Romain Troublé.

De forme ovale, la Tara Polar Station fera 26 m de long, 14 de large pour 400 Mé habitable.
De forme ovale, la Tara Polar Station fera 26 m de long, 14 de large pour 400 Mé habitable. 

  • « Multiplier les dérivations de 500 jours dans cet océan de glace »

Les scientifiques composeront l’essentiel de l’équipage, mais il y aura aussi à bord des marins, des ingénieurs, un chef cuisinier ou des journalistes et artistes en résidence épisodiquement. L’ensemble forme « comme un petit hameau au Pôle Nord », décrit Romain Troublé. Petit hameau qu’il va falloir faire dériver en totale autonomie et « en limitant au maximum nos impacts sur le milieu ». Tout a été conçu pour répondre à ces deux impératifs. Jusqu’à la forme étonnante de cette base, ovale. « La plus adaptée pour viser un maximum d’efficacité énergétique, un enjeu fondamental pour les missions qu’on entend mener », explique le marin et biologiste. La Tara Polar Station est aussi conçue pour supporter des températures de – 52 °C. Elle pourra embarquer aussi dix tonnes de nourriture, aura sa station de dessalinisation – pour produire jusqu’à 1.000 litres d’eau potable par jour –, et son chauffage central sera alimenté en récupérant les calories des groupes électrogènes et en complétant avec une chaudière à biocarburant.

C’est toute la force de la Tara Polar Station : être capable de multiplier les dérivations de 500 jours dans cet océan de glace. « Aujourd’hui, les expéditions scientifiques en Arctique se font entre juillet et septembre, et les brise-glace qui amènent des scientifiques ne s’arrêtent jamais très longtemps à un endroit, compare Romain Troublé. Or, pour faire de la biologie, il faut des temps longs. »

Chris Bowler et Gerhard Krinner, climatologue au CNRS et coauteur du sixième rapport d’évaluation du Giec, espèrent beaucoup des nouvelles connaissances que permettrait d’acquérir un tel laboratoire. Pas de doutes, en tout cas, explique le second : c’est bien en Arctique qu’il faut être pour comprendre et mesurer les impacts climatiques actuels et à venir. « La région est une sentinelle du dérèglement climatique », expose-t-il. Comme prédit par les scientifiques, il y a cinquante ans, c’est dans cette région que les impacts du réchauffement – déjà +1,1°C depuis l’ère pré-industrielle se font le plus sentir. Et la suite n’est guère réjouissante. Les cartes de projections du changement climatique, qui suivent les niveaux d’émissions de gaz à effet de serre, bariolent toute la région d’un rouge foncé. De l’hypothèse la plus optimiste (+2 °C d’ici à 2100) à la plus pessimiste (+4 °C).

  • « L’Arctique comme sentinelle du changement climatique »

Le premier signe visible est la diminution de l’étendue observée de la glace arctique l’été. « Dans les vingt prochaines années, nous allons passer d’un océan encore aujourd’hui en grande partie glacée l’été à un océan de plus en plus libéré, créant un nouvel écosystème qu’on ne connaît pas », poursuit Gerhard Kinner. Si l’océan Arctique est en première ligne, les régions autour ont aussi tout à craindre de ce réchauffement à cadence forcée. Du Groenland, cette immense calotte de glace, à la Sibérie et l’Alaska. « Il y a du pergisol dans ces régions continentales, des terres gelées toute l’année qui contiennent beaucoup de matières organiques, illustre par exemple le climatologue. Si le climat change en Arctique, le pergisol dégèle et la matière organique se décompose, ajoutant encore des émissions de gaz à effet de serre. »

C’est ce point névralgique du système climatique que la fondation Tara Polar Station entend explorer en continu. A trois ans du premier départ, il est encore trop tôt pour connaître dans le détail les premiers programmes de recherches qui auront lieu à bord. Mais Chris Bowler, codirecteur scientifique de cette mission, a déjà des grandes orientations en tête. « Avant qu’il ne soit trop tard, il s’agira déjà de caractériser la biodiversité marine de l’océan arctique et de comprendre comment elle s’est adaptée à ce milieu si hostile, commence-t-il. Cette présence tout au long de l’année nous permettra aussi d’obtenir des données qui nous font défaut pour comprendre le climat arctique, de suivre les successions saisonnières, de référencer les changements d’une année sur l’autre. »

  • Une station encore à construire

Chris Bowler poursuit encore longtemps la liste des promesses de cette Tara Polar Station. La première étape sera toutefois de la construire. Cela devrait commencer d’ici à la fin de l’année, précise Romain Troublé. Coût du chantier : 18 millions d'euros. Le lieu n’est pas encore connu. « Mais ça sera en Europe, indique le directeur de la Fondation Tara Océan. Et ça devrait durer dix-huit mois. »

Qui consomme le gaz naturel au Maroc ?

Le gaz naturel est consommé principalement par : 

- L’ONEE pour la production d’électricité par les deux stations de Tahaddart dans la région de Tanger et d’Ain Beni Mathar dans la région d’Oujda

Station Tahaddart

Station Beni Mathar

- L’OCP pour les besoins du séchage du phosphate

 

- Les industriels, notamment de la céramique, de la sidérurgie ou de la verrerie.

 

L’ONEE, principal consommateur de gaz naturel

Il convient de préciser que depuis 2005, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable constitue le plus gros consommateur de gaz naturel au Maroc, avec un volume de 884,3 millions de mètres cubes, contre 98,7 millions de mètres cubes pour les industriels, en 2019.

 

Consommation Gaz naturel


Le gaz naturel, une énergie propre de plus en plus prisée par les industriels

Le gaz naturel peut être utilisé comme matière première dans plusieurs secteurs industriels tels que la métallurgie, l’agroalimentaire, l’automobile, l’industrie chimique et pharmaceutique et l’industrie papetière. Au Maroc, il ressort des données du ministère de l’Energie que la consommation de gaz naturel par secteur d’activité se présente comme suit.

 

Consommation Gaz naturel

Une denrée utile pour le séchage du phosphate

Le séchage du phosphate constitue un maillon important de la chaîne de valeur pour l’export de la roche, mais aussi localement pour les unités de production d’acide phosphorique (le site de Safi). Le procédé du séchage a pour objectif la réduction du taux d’humidité de la roche de phosphate à 2% contre 10 à 15% en entrée.

 

L’OCP dispose de trois unités de séchage (à Beni Idir, Oued Zem et Youssoufia). Le procédé utilise principalement le fuel industriel, numéro 2 comme combustible pour porter la masse d’air gazeux dans le four à plus de 800° C. A Youssoufia, l’unité de séchage utilise également le gaz naturel.

Dans le cadre de sa stratégie visant à réduire son empreinte carbone et à décarboner au maximum sa chaîne de valeur industrielle, l’OCP a lancé des études en recherches et développements (R&D) pour trouver des alternatives renouvelables ou propres aux combustibles fossiles. Actuellement, l’OCP consomme environ 31 millions de Nm3 (normo mètre cube) de gaz naturel par an, exclusivement dédiés au séchage du phosphate. D’autres énergies fossiles sont aussi consommées pour le séchage des phosphates tels que le fuel industriel n°2 (200.000 T/an) et le petcoke.

La Chine fait voler un avion sans pilote

 La société Aviation Industry Corporation of China (Avic) a annoncé le succès du vol inaugural du premier avion-cargo sans pilote du pays. Baptisé TP500, le vol inaugural de cet avion-cargo a été effectué en 27 minutes et s'est déroulé ‘'sans problème'', précise la même source soulignant que l'engin a été développé par le First Aircraft Institute de l'Avic. Le TP500 est le premier avion-cargo sans pilote du pays produit conformément aux exigences de la réglementation de l'aviation civile chinoise, détaille encore l'Avic. Le TP500 est une plate-forme de transport sans pilote polyvalente à grande charge. Sa portée maximale est de 1.800 km. Le cargo peut transporter des marchandises jusqu'à 500 km, avec une charge standard de 500 kg.

Comment identifier les différentes piqûres d’insectes ?

Quand on remarque une piqûre d'insecte sur une peau, on n"arrive pas à identifier le parasite en cause. Afin d'identifier les piqûres d'insectes il faut savoir que :
  • Piqûres d'abeille ou de guêpe : Douleur aiguë, rougissement de la peau, si c'est une piqûre d'abeille vous trouverez son dard.
  • Piqûres de moustique : Entraîne des démangeaisons, la gêne disparaît assez vite, peut être vecteur de maladie plus grave.


  • Piqûres de puce : Petites marques rouges et démangeaisons.
  • Piqûres de punaise de lit : Ressemblent aux piqûres de puces, traces rouges et démangeaisons mais elles sont plus grandes et boursouflées.


  • Piqûres de tique Animal parasite qui se gorge de votre sang, se détecte car il gonfle. Faire attention à bien enlever la tête car porteur du virus de Lyme. Le gonflement est caractéristique de cette piqûre d'insecte.



  • Piqûres d'araignée : Généralement plutôt inoffensive en Europe, elles provoquent des démangeaisons et des inflammations.

  • Piqûres de Poux : Démangeaisons avec parfois apparition de petits points bleus.


Qu’est-ce que la violence conjugale ?


La violence conjugale ne se limite pas à la violence physique. Elle n’est pas non plus une simple chicane de couple. La loi interdit d’ailleurs plusieurs de ces comportements violents qui affectent le bien-être physique, psychologique et émotionnel de la victime et des enfants qui y sont exposés.


  • Une violence qui s’exerce dans les relations intimes
La violence conjugale s’exerce dans le cadre d’une relation amoureuse, qu’elle soit actuelle ou passée. Elle peut survenir dans tout type de relation intime, peu importe sa durée : personnes mariées ou unies civilement, conjoints de fait ou toute autre relation intime entre personnes de même sexe ou non. Ce type de violence peut se manifester à n’importe quel âge et entraîne souvent un déséquilibre de pouvoir au sein de la relation. Pour contrôler la victime, la personne violente utilise de multiples stratégies, comme les insultes, les menaces ou encore l’intimidation.
La violence conjugale comprend également les actes violents commis envers les proches, les biens ou même les animaux de compagnie de la victime. Elle peut aussi viser le nouveau conjoint ou la nouvelle conjointe de cette dernière.
  • Différentes formes de violence conjugale
La violence conjugale ne se limite pas aux coups et aux blessures physiques. Elle couvre un large éventail de comportements et peut se manifester sous différentes formes :
        - la violence verbale : ordres, hurlements, propos dégradants ou humiliants, etc.

        - la violence psychologique  : isolement social, dévalorisation de l’autre, bris d’objets de valeur, etc.


        - la violence physique : coups, brûlures, morsures, etc


        - la violence sexuelle : agression sexuelle, harcèlement ou intimidation pour avoir une relation sexuelle, etc.


        - la violence économique : contrôle des revenus et des dépenses, interdiction de travailler, etc.

  • Des actes qui peuvent être des crimes
La loi ne prévoit pas spécifiquement de crime de violence conjugale. Toutefois, plusieurs actes commis dans un contexte de violence conjugale peuvent être des crimes. Par exemple :
        - les voies de fait
        - les menaces de mort ou de blessures
        - l’agression sexuelle
        - le harcèlement criminel
        - Le partage d’images intimes
        - l’homicide et la tentative de meurtre
        - le vol
        - l’introduction par effraction
Dans un procès criminel, certaines circonstances qui entourent le crime peuvent aggraver la peine qui est déterminée par le juge. C’est notamment le cas si le crime, quel qu’il soit, est commis envers un ou une partenaire intime : le contexte conjugal est ce qu’on appelle une « circonstance aggravante ».
  • Violence conjugale commise par les moins de 18 ans
Une personne mineure peut également être reconnue coupable de crimes commis dans un contexte de violence conjugale. Dans ce cas, c’est la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents qui s’applique.


Canicules : quel est le seuil de danger pour la santé humaine?


En raison du réchauffement climatique, le monde est confronté à des vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses. Qu'est-ce que cela signifie pour votre santé ? Quand passe-t-on du "chaud" au "trop chaud" ? C'est une question plus complexe qu'il n'y paraît.


On peut avoir trop chaud et se déshydrater, mais les risques pour la santé dépendent de qui vous êtes, de l'endroit où vous vivez et de la période de l'année.
Tout d'abord, les personnes souffrant de maladies chroniques telles que les maladies cardio-respiratoires, les maladies rénales, l'hypertension artérielle, le diabète, les maladies mentales doivent faire preuve d'une vigilance accrue lorsque le mercure monte. Les très jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes effectuant un travail physique à l'extérieur sont également à risque.
Un autre facteur à considérer est que notre corps s'acclimate à la chaleur au cours de l'été. Par conséquent, une vague de chaleur à la fin du printemps est plus difficile à gérer que si elle intervient au mois d’août.
Enfin, il y a l'endroit d'où vous venez. Quelqu'un qui a grandi à Rome ou à Athènes est plus adapté pour faire face à des températures de l'ordre de 30 degrés qu’un habitant de Dublin ou d'Helsinki. Tout est donc relatif. Francesca de'Donato est spécialiste italienne de la chaleur et de la santé : "I__l est difficile d'identifier une température à partir de laquelle nous pourrions dire qu'il fait trop chaud ou que nous devons lancer une alerte. Ce n'est pas universel. Il n'y a pas de définition universelle de la vague de chaleur. Il n'y a pas un niveau universel de température qui serait le plus à risque pour l'ensemble de l'Europe ou du monde".
Là où tout le monde s’accorde, c'est que l'humidité est un problème croissant. Plus l'atmosphère se réchauffe, plus elle peut contenir de vapeur d'eau, et lorsque l'humidité et les températures atteignent un certain niveau, la capacité du corps à se refroidir en transpirant ne fonctionne plus.
Certains endroits du golfe Persique, du Pakistan, du Mexique et de l'Asie du Sud-Est franchissent parfois ce seuil. Par exemple, s'il fait 38 degrés Celsius avec 75 % d'humidité relative, il fait suffisamment chaud pour que ce soit potentiellement mortel pour certaines personnes. Selon les scientifiques, jusqu'à 3 milliards de personnes pourraient vivre dans ce genre de conditions d'ici 50 ans.

Les lacs d'Asie et Océanie

  •  Lac Inle - Birmanie

Lac Inle - Birmanie

Le lac Inle, à l’est de la Birmanie, était pendant la colonisation apprécié par les Anglais qui ne supportaient pas la chaleur du reste du pays. Sur le lac, de nombreuses maisons sur pilotis sont installées, soit des maisons coloniales, soit des maisons Intha (les « fils du lac »). Bien entendu, toutes les rives du fleuve possèdent leur pagode (on voit rarement un village birman sans un ou deux de ces temples).

Au lac Inle, pas question de se baigner ! Une très grande partie de la surface de l’eau est marécageuse, et sa couleur boueuse ne donne pas trop envie de faire trempette… Les jardins flottants installés par les paysans du coin il y a plusieurs années constituent l’une des curiosités du lac. Quand il n’y a pas de place sur la terre, autant faire pousser les légumes sur l’eau ! Les herbes aquatiques et algues se mélangent aux légumes potagers, salades, concombres, et tomates en grand nombre.

  • Lac Tonlé Sap - Cambodge

Lac Tonlé Sap - Cambodge

Plus grand lac d’eau douce d’Asie du Sud-Est, le Tonlé Sap est unique au monde en raison de son système hydrologique. Organe vital du Cambodge, il se remplit et se vide au gré des moussons. Il est relié au Mékong à la hauteur de Phnom Penh par une rivière d’une centaine de kilomètres, qui porte le même nom. Chaque année, à la saison des pluies (entre juillet et novembre), le Mékong en crue, atteignant un niveau supérieur à celui du lac, force le courant de la rivière Tonlé Sap à s’inverser pour aller remplir le lac en amont ; le Tonlé Sap accueille alors les volumes d’eau du Mékong que la mer ne peut plus contenir. C’est le bon vieux système des vases communicants. Le cours d’eau remonte vers les terres au lieu de continuer vers la mer. Étonnant ! Le lac voit alors sa superficie quadrupler.

En saison sèche, à partir de la fin novembre, c’est l’inverse qui se produit : le Tonlé Sap déverse dans le Mékong les réserves accumulées pendant la saison des pluies. Le cours de l’eau s’inverse à nouveau. Et c’est à ce moment-là que se déroule Bon Om Touk, la « fête de l’eau », en l’honneur de l’eau et de la nature qui apportent la prospérité. Les paysans célèbrent la fertilité de la terre, les pêcheurs celle du Mékong.

Les habitations sur le lac sont pour la plupart montées sur pilotis en raison de ce phénomène. Imaginez-vous : de l’eau au pas de votre porte en été, et un gouffre en hiver ! Les villages flottants, eux, remontent dans un bras de rivière quand les eaux sont hautes, et se retrouvent dans le lac lorsque les eaux baissent. Si vous ne connaissez pas bien la région, il sera peut-être difficile de retrouver la maison de quelqu’un d’une saison à l’autre, quand elle peut se déplacer de six kilomètres…

Tout autour du lac se trouvent des villages, qui ont chacun leur particularité. Kampong Phluk, un village sur pilotis, fait partie des lieux les plus accessibles (à cause de l’eau, vous l’aurez compris). La traversée en bateau pour y arriver fait partie du charme de l’endroit.

  • Lac Eyre - Australie

Lac Eyre - Australie

Le lac Eyre, du nom de l’explorateur qui le découvrit en 1840, est le plus grand lac salé d'Australie et d'Océanie… lorsqu’il n’est pas asséché. En effet, il ne se remplit que tous les huit ans ! Vaste bassin de drainage, relié par le chenal Goyder, il s’étend sur 144 kilomètres de long et de 77 kilomètres de large.

Le lac Eyre est situé dans les déserts les plus arides de l’Outback, la région des aborigènes et des dunes rouges au sud de l'Australie. La plupart des zones qui ne sont pas désertiques servent de pâturages. Éphémère, le lac se forme lors des pluies diluviennes alimenté par des cours d’eaux intermittents. Suivant la concentration des minéraux, la couleur des eaux peut être rose, pourpre ou bleue.

Le lac Eyre attire des millions d’oiseaux aquatiques tels que les pélicans, les mouettes argentées ou les avocettes au cou rouge. Après l’évaporation, il ne reste qu’une épaisse couche de sel dans la baie de Belt ou dans le golfe de Madigan pouvant atteindre 50 centimètres et 400 millions de tonnes !

Les lacs d'Ameriques

  • Lac Louise - Canada

Lac Louise - Canada

À la frontière entre l’Alberta et la Colombie Britannique, le lac Louise fait preuve d’une froideur exemplaire. En effet, il faut savoir que sa température ne dépasse jamais quelques degrés au-dessus de 0, son eau provenant directement des glaciers environnants. En hiver, la glace est assez solide pour que l’on pratique le patinage (artistique ou non) sans risque de se retrouver transformé en glaçon.

Ses eaux émeraude aux teintes magiques sont absolument limpides, même en été. Rançon du succès : l’endroit est un peu pris d’assaut en été. Allez-y au printemps ou à l’automne ! Les randonnées dans les montagnes tout autour permettent d’admirer des paysages splendides. Attendez-vous à croiser de nombreux animaux sauvages, marmottes, et oiseaux en tous genres !

Le lac voisin, le lac Moraine, plus sauvage et moins touristique constitue une escapade de premier choix. Il est plus petit, mais ses paysages valent bien ceux de son grand frère ! La Vallée des Dix Pics, une chaine d’édifices rocheux en bord de lac est à couper le souffle.

  • Lac Ontario - Canada, États-Unis

Lac Ontario - Canada, États-Unis

Les États-Unis et le Canada se partagent le lac Ontario, la partie nord (10 000 km²) appartenant au Canada et le sud (9 000 km²) aux États-Unis. Ils ont fait la même chose avec le lac voisin, Erié, et presque tous les Grands Lacs américains, histoire de ne pas faire de jaloux !

Le lac Ontario est soumis à un certain nombre de pollutions provenant des grandes villes industrialisées des alentours. Mais depuis 25 ans, le déversement de déchets y a été interdit, et l’on peut recommencer à se baigner sans peur !

D’ailleurs, le lac Ontario est bordé de plages, très fréquentées en été, puisque la région est l’une des plus chaudes du pays. Des ferries relient la ville de Toronto, la plus grande sur les rives du lac, à une multitude de petites îles. Mais qu’en est-il de l’hiver ? Le lac gelé offre un tout autre paysage, plus proche de l’idée que l’on se fait du Canada. Le canal Rideau, qui relie la rivière des Outaouais au lac Ontario, se transforme en une patinoire géante, très solide et très sécurisée...

  • Lac Michigan - États-Unis

Lac Michigan - États-Unis

Le lac Michigan est le seul des Grands Lacs américains à être entièrement sur le territoire des États-Unis. Plus grande étendue d’eau douce du pays, il occupe une superficie de 57 750 km² et peut par endroits atteindre 280 mètres de profondeur. Les villes les plus importantes sur ses rives sont Chicago (Illinois), Milwaukee (Wisconsin) et Gary (Indiana), toutes situées dans sa partie sud. Plus de douze millions de personnes vivent dans cette zone.

Ces trois villes sont notamment connues pour être très venteuses, notamment Chicago qui est surnommée « The Windy City ». Milwaukee subit aussi un climat difficile causé par le lac, qui donne lieu en hiver à blizzards, pluies et autres tempêtes de neige. Le record de température de la ville est de -36 °C !

Le lac Michigan, agité par des vagues de taille minime en temps normal, est soumis plusieurs fois dans l’année à des mouvements de plaques tectoniques qui créent des séries de vagues qui peuvent devenir dangereuses. Elles peuvent atteindre 1,20 mètre, ce qui n’est pas négligeable, parce que les rives ne sont pas adaptées à ce genre de pression. La plus haute vague mesurait trois mètres et a tué huit personnes. Mais ne vous inquiétez pas, ce genre d’événements est rare, le lac Michigan n’est pas plus dangereux qu’un autre !

  • Lac Titicaca - Bolivie, Pérou

Lac Titicaca - Bolivie, Pérou

Entre la Bolivie et le Pérou se trouve le lac Titicaca, une légende parmi les grands lacs de la planète. En effet, cette gigantesque étendue d’eau navigable est la plus haute du monde (3 810 mètres). Avec 8 340 km², le Lac Titicaca n’est pas le plus grand du monde, mais il fait partie de la liste des plus beaux…

Accessible par la ville de Copacabana en Bolivie (halte impérative), l’Isla del Sol, la plus grande des îles du lac Titicaca, serait le lieu de naissance de la civilisation inca. L’Amérique du Sud étant une terre de légendes, on ne sera pas étonné d’entendre chuchoter qu’un trésor serait immergé à proximité du rivage… Le commandant Cousteau, après avoir plongé et bien cherché, n’a rien trouvé, mais rien ne nous empêche d’y rêver.

Encore une légende : on aurait raison de penser que les Polynésiens sont des descendants directs d’une certaine tribu péruvienne originaire des rives du fleuve ! On retrouve des histoires, racontées de génération en génération dans les îles, à propos de l’arrivée de la tribu de Tiki. Ces hommes en pirogue auraient fui les Andes et pris la mer…