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Le Myanmar, ex-Birmanie



  • Capitale de la Birmanie : Naypyidaw



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  • Population : 54 585 000 hab.
  • Monnaie : Kyat
  • Superficie : 678 500 km2
  • Langue : Birman
  • Religion : Bouddhisme (90%), islam sunnite (4%), catholicisme (4%)...
  • Régime : République (sous contrôle militaire)
  • Indépendance 4 janvier 1948 sur RU
  • Sommet : Hkakabo Razi : 5 881 m
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    La Birmanie ou Myanmar est le plus vaste État de l’Asie du Sud et a des frontières communes de 5 876 km avec le Bangladesh (193 km, l’Inde (1 463 km), la Chine (2 185 km), le Laos  (235 km) et la Thaïlande (1 800 km) . Elle est bordée par la mer d’Andaman au sud et par le golfe du Bengale au sud-ouest.
    Le pays à changé plusieurs fois de nom au cours de ces 4 dernières décennies : République socialiste de l’Union de Birmanie en 1974, Union de Birmanie en 1988 puis Union du Myanmar en 1989.

    Physiquement, la Birmanie est constitué d’une plaine centrale où vit la majeure partie de la population, cœur historique du pays c’est la Haute Birmanie qui est entourée d’espaces montagneux. La région côtière, bordée de nombreuses îles, est la Basse Birmanie.
    C’est vers le IIIe millénaire av.JC qu’arrive la première civilisation connue, les Môns. Les Pyus s’installent vers le VIIe siècle et partage alors le pays avec les Mons.
    Arrive ensuite les Birmans au IXe siècle qui fondent un puissant royaume au XIe siècle et prennent pour capitale la ville de Bagan. Au XIIe siècle la majorité de l’Asie du Sud-Est continentale est sous la domination du royaume de Pagan ou de l’empire khmer. A la fin du XIIIe siècle le royaume est détruit en 1287 par les Mongols.
    Ensuite, et durant deux siècles, la Birmanie vie une période de stabilité et d’épanouissement intellectuel et religieux alors qu’elle est divisée entre les birmans en Haute-Birmanie (Royaume d’Ava) et les Môns en Basse-Birmanie (Royaume de Pégou).
    Un deuxième Empire birman voit le jour en 1535 mais s’effondre en 1752 suite à la révolte des Môns du sud du pays encouragée par les Français d’Inde.
    Un troisième Empire birman est fondé peu de temps après et mène une politique expansionniste et de protection vis-à-vis des pressions de ses voisins. La Birmanie lui doit ses frontières actuelles. Cependant, les britanniques, installés en Inde sentent leurs intérêts dans la région menacés. Il y aura 3 guerres entre les deux empires entre l’an 1824 et 1885. La Reine Victoria reçoit la Birmanie comme cadeau de nouvel an 1886…
    Colonie britannique en 1937, envahie par l’Empire du Japon en 1942, la Birmanie est jusqu’en 1945 le théâtre de combats entre Alliés et Japonais.
    Après la IIe Guerre mondiale, sous la conduite du général Aung San et malgré son assassinat en 1947, le pays devient indépendant et quitte le Commonwealth le 4 janvier 1948.

    Suite au coup d’État militaire du général Ne Win en 1962 le pays est dirigé d’une main de fer. Une nouvelle junte militaire prend le pouvoir en 1988 et, malgré des élections libres en 1990 remportées à plus de 80 % par la Ligue Nationale pour la Démocratie d’Aung San Suu Kyi, fille d’Aung San et futur prix Nobel de la paix (1991) le pays reste contrôlé par la junte militaire et Aung San Suu Kyi est assignée à résidence pour n’être libérée que le 13 novembre 2010.
    Le 7 novembre 2005, la capitale a été transférée de Rangoun dans une nouvelle ville « plus sûre », Naypyidaw (« Siège des Rois »), dans le centre du pays.


    La population est majoritairement rurale et le pays est très peu industrialisé.
    La production de pavot rapporte à la Birmanie (à la junte) plus de devises que toutes les autres exportations réunies. La Birmanie possède du pétrole, du gaz, du bois, des minerais, des pierres précieuses….Malheureusement, beaucoup de ces ressources se trouvent dans des régions ethniques et la junte déplace des milliers de villages se qui provoque des guérillas locales.
    Les militaires utilisent d’une façon systématique le travail forcé de la population civile pour construire d’importantes infrastructures comme des pipelines qui transportent le pétrole et le gaz étrangers jusqu’en Chine.
    Le pays est un des plus corrompus du monde (176e sur 178).

    Le nombre annuel de touristes en Birmanie est inférieure à 200 000 et sont majoritairement des Chinois et des Japonais.

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    Les violences en Birmanie ont poussé plus
     de 80.000 Rohingyas sur les routes
    Des musulmans rohingyas marchent près de champs de riz, vendredi, en direction de Teknaf, dans le district de Cox's Bazar, à la frontière entre Birmanie et Bangladesh.




    Selon l'ONU, 87.000 musulmans rohingyas ont fui les violences qui ont éclaté le 25 août pour se réfugier en territoire bangladais. Des milliers d'autres restent coincés à la frontière dans des conditions exécrables en attendant de pouvoir passer.

    L'afflux ne diminue pas. Les Rohingyas de Birmanie sont chaque jour plus nombreux à fuir vers le Bangladesh: ils sont désormais près de 87.000 à avoir pris la route de l'exode, après dix jours de violences qui ont éclaté le 25 août. Soit 10 % de l'ensemble de la population rohingya. Ce décompte a été communiqué par le bureau de coordination de l'ONU au Bangladesh, lundi.
    Vendredi 25 août, une trentaine de postes de police ont été attaqués par les rebelles de l'Arakan Rohingya Salvation Army (ARSA), qui dit vouloir défendre les droits bafoués de la minorité musulmane rohingya. Cet épisode a ouvert une série de violences dans l'État Rakhine, où se concentre la minorité musulmane. L'armée birmane a lancé une vaste opération dans cette région pauvre et reculée, poussant des dizaines de milliers de personnes sur les routes. Bilan en dix jours selon l'armée birmane: 400 morts dont 370 «terroristes» rohingyas, faisant de cet épisode de violence l'un des pires parmi ceux survenus dans l'histoire du conflit. D'après l'ONG Human Rights Watch, des centaines d'habitations ont par ailleurs été incendiées par les forces de l'ordre birmanes.


    Le nombre de traversées pourrait encore augmenter, ce qui laisse craindre une importante crise humanitaire. Selon l'ONU, quelque 20.000 personnes restent coincées à la frontière entre la Birmanie et le Bangladesh, dans l'attente d'être autorisées à la franchir. «Si ça continue, nous allons avoir de gros problèmes. Mais c'est impossible d'arrêter ce flux, ces gens sont partout», s'est ainsi inquiété auprès de l'AFP un garde-frontière bangladais dans la ville frontalière de Cox's Bazar.
    À cette zone de passage, les familles qui ont voyagé à pied sur des chemins boueux ont dressé des tentes de fortune, qui s'accumulent. «Il pleut fréquemment depuis la semaine dernière. Nous devons éviter que nos enfants tombent malades», témoigne une mère de cinq enfants interrogée par l'AFP dans un de ces refuges de fortune.

    Des réfugiés rohingyas marchent dans la boue en direction de Teknaf, située dans le district de Cox's Bazar, pour franchir la frontière entre la Birmanie et le Bangladesh.



    De nombreuses maisons ont été incendiées. D'après l'ONG Human Rights Watch, des centaines d'entre elles l'ont été par les forces de l'ordre birmanes.

    Considérés comme des immigrés en Birmanie

    Si elles se sont vivement renforcées ces derniers jours, les violences interethniques sont fréquentes en Birmanie depuis des années. Elles opposent la majorité bouddhiste et la minorité musulmane, concentrée dans l'ouest du pays, sur fond de nationalisme bouddhiste considérant les musulmans comme une menace à la domination bouddhiste du pays. En novembre dernier, l'ONU avait ainsi alerté sur le «nettoyage ethnique» en cours contre cette minorité, après un précédent épisode de violences. La minorité rohingya, entassée dans des camps de fortune, n'a pas accès aux écoles, aux hôpitaux, au marché du travail.
    Les autorités birmanes, au premier rang desquelles la cheffe du gouvernement Aung San Suu Kyi, considèrent le million de Rohingyas vivant en Birmanie comme des immigrés en situation illégale du Bangladesh voisin, même s'ils vivent en Birmanie depuis des générations.

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