Peut-être pensiez-vous que la dénomination changeait selon l’intensité de la chose, mais il n’en est rien : c’est la position géographique qui détermine l’appellation : cyclone, ouragan et typhon désignent donc la même chose.
L’échelle de Beaufort mesure la vitesse moyenne du vent sur une durée de 10 minutes. Selon la zone géographique, la limite nécessaire pour qu’une tempête devienne un cyclone n’est pas la même (niveau 7, 10…). C’est également cette zone qui définit le nom du phénomène :
- L’ouragan : un ouragan s’appelle ainsi lorsque il se situe dans la partie nord de l’océan Atlantique, ou bien dans la région nord-est du Pacifique
- Le cyclone : un cyclone s’appelle ainsi lorsque il se situe dans l’océan Indien, autour de l’Australie et dans le sud du Pacifique
- Le typhon : un typhon s’appelle ainsi lorsque il se situe dans le nord-ouest du Pacifique.
La catégorie 5 est la plus élevée. À ce stade, les ouragans endommagent considérablement les maison, les bâtiments… Des crues sont attendues et une évacuation doit être effectuée si l’on apprend qu’il passera par la civilisation, ce qui sera le cas avec Irma, dont on peut suivre l’avancée en direct.
La tornade fait figure d’outsider puisque elle ne naît pas d’un état dépressionnaire, mais provient des nuages orageux. Niveau taille et durée, une tornade ressemble à un mini-cyclone, mais en plus intense et plus destructeur. Tous peuvent s’accompagner d’éclairs, en sachant que la foudre peut causer de tout autres dégâts sur une personne.
Comment se forme un cyclone ?
Un cyclone se forme grâce la condensation, la chaleur, l’eau… Pour conserver son énergie et sa structure qui lui apporte l’humidité atmosphérique nécessaire, il doit notamment rester au-dessus de l’eau chaude. Dans Formation of the Hurricane Eye, Jonathan Vigh précise qu’il existe cinq facteurs précurseurs de la formation d’un cyclone :
- La température de la mer doit dépasser 26,5°C jusqu’à une profondeur d’au moins 60 mètres, et la température de la surface doit dépasser 28/29°C. En effet, si l’ouragan se déplace vers une source plus froide, il perd rapidement en intensité
- Les conditions atmosphériques doivent être favorables à la formation d’orages : cumulonimbus, instabilité de l’air, humidité…
- Une perturbation atmosphérique préalable. Il est possible de le voir dans le tableau un peu plus haut, il est toujours question de dépression ou de perturbation tropicale avant l’évolution en cyclone. Le point de départ de tout ceci est appelé l’onde tropicale
- Une distance de plus de 10° de l’équateur. C’est la force de Coriolis qui crée la rotation du cyclone. Or, autour de l’équateur, cette force est quasiment inexistante, empêchant la création de gros ouragans
- Une absence de “cisaillement vertical du vent”, qui nuirait fortement à la structure déjà instable du cyclone.
Il arrive cependant que des cyclones se forment en ne respectant pas toutes ces conditions : le typhon Vamei en 2001 a réussi a se former à seulement 1,5° au nord de l’équateur, car les autres facteurs étaient particulièrement favorables.
Pourquoi nomme t-on les ouragans ?
Katrina, Harvey, Irma… Pourquoi donne t-on des noms aux ouragans (et aux tempêtes) ? Avant 1950, le nom était simplement composé de l’année et d’une lettre de l’alphabet (1940A, 1940B…). Après cette date, on a préféré leur donner des noms de personne afin de faciliter la communication, pour que moins d’erreurs ne soient faites.
Chose surprenante, les noms sont choisis en amont : les prochains à débarquer sur la planète en 2017 seront forcément appelés José, Katia, Lee, Maria… Il semblerait d’ailleurs que Katia soit déjà de la partie, de même que José qui va frapper les Antilles.
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