Le parc naturel de Yellowstone, aux États-Unis.
Les carnés n’ont plus le vent en poupe. En 2015, la viande rouge a été classée comme «probablement cancérogène pour l’homme» par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ). Selon l’Organisation mondiale de la santé, consommer plus de 50 grammes par jour de charcuterie augmente de 18% le risque de cancers colorectaux. Aux multiples études appelant à une consommation plus modéré et plus qualitative s’ajoutent la recrudescence des mouvements végans, la prise de conscience progressive du bien-être animal et de l’impact environnemental de l’élevage intensif.
Conséquence: entrepreneurs et scientifiques travaillent d’arrache-pied pour trouver la prochaine alternative. Synthèse, végétal ou in vitro... Aux États-Unis, les idées pullulent, si bien qu’une étude du cabinet de conseil AT Kearney a récemment conclu qu’en 2040, 60% des viandes que nous mangerons ne seront pas issues d’animaux morts. Dans cette course contre-la-montre à l’innovation, l’entreprise Sustainable ...
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